Journal C'est à dire 306 - Juin 2024

VAL DE MORTEAU

Faut-il reprendre le travail de rebouchage des fuites du Doubs ? Villers-le-Lac

Enbref…

l Droits Le Défenseur des droits est une institution publique indé pendante chargée de veiller au respect des droits fonda mentaux et des libertés indi viduelles. Il peut être saisi gratuitement par toute per sonne qui estime que ses droits n’ont pas été respectés. Les délégués du Défenseur des droits assurent des per manences dans différents points d’accueil. Le pôle régio nal Bourgogne-Franche Comté est actuellement à la recherche d’une personne susceptible d’être intéressée par les missions de délégué du Défenseur des droits dans le Haut-Doubs (Maîche et Le Russey). Plus d’infos au 0607127579ouà marie.breysse@defenseur desdroits.fr l Orchamps-Vennes Les 23 et 24 août prochains, c’est la deuxième édition du Festival L’Atrack’son à Orchamps-Vennes. L’an der nier, 4 000 festivaliers avaient fait le déplacement à ce fes tival électro et pop-rock. Toute la programmation est à retrouver sur latrackson.fr

V ingt-trois ans se sont écoulés depuis ce fameux chantier de col matage des failles dans les bas sins du Doubs réalisé au prin temps 2001. Après un patient travail de détection grâce à des mesures des courants

Un groupe de travail commence à étudier la possibilité de terminer le travail effectué en 2001. Les acteurs de l’époque militent en faveur de la reprise de ce chantier.

d’électro-filtration et sur la base des études géologiques historiques, les experts avaient réussi à localiser une des principales failles au fond du dernier bassin du Doubs, non loin du débarcadère côté suisse, à 21 mètres de profondeur. Et après quelques tracas administratifs et un rocambolesque chantier commandé par la commune de Villers-le Lac, plongeurs et techniciens avaient réussi à reboucher cette faille de 3 mètres de long et de 50 cm de large au moyen de remblais

et d’un béton hydrofuge. Nous étions en mars 2001, les autorités suisses avaient refusé toute publicité autour de l’opération de peur d’éveiller les protestations de quelque mouvement écologiste. À l’époque, les mêmes préoccupations - attractivité touristique et maintien du niveau d’eau en période estivale pour préserver la res source en poissons - motivaient déjà la réalisation de ces travaux. Mais on l’a vu, depuis 2018 surtout, ces travaux n’ont pas

Les travaux de colmatage des fuites avaient eu lieu sur ce dernier bassin, en territoire suisse.

Tombé amoureux du Haut-Doubs, il déménage son entreprise à Montlebon Montlebon C’est la belle histoire de Pierre Pétolat. Entrepreneur installé à Nice, il découvre le Haut-Doubs à la faveur d’une cousinade. Il n’en a pas fallu plus pour qu’il décide de quitter la Côte d’Azur pour le Haut-Doubs.

Pierre Pétolat est heureux de pouvoir s’installer à Montlebon dans les locaux de l’ébénisterie Mairot.

T out démarre en mai 2022 quand Sylvie Chartron-Chopard, un des filles de l’ancien brasseur de Morteau, organise une grande cousinade pour réunir les descendants, cousins et parents de sa famille. Ses recherches généalogiques l’amènent

précisément à Montlebon où il reprendra à la rentrée les locaux de l’ébéniste-agen ceur Pascal Mairot qui cesse son activité. “J’ai cherché assez longtemps un local adapté à mon activité jusqu’à ce que je tombe sur une annonce de Pascal Mairot. Ces locaux de 765 m 2 seront parfaits pour

Clap de fin pour l’ébénisterie Mairot Après plus de 25 ans passés aux com mandes de l’entreprise familiale créée par son père Joseph en 1980, Pascal Mairot a décidé de tourner la page. Posi tionnée sur l’agencement plutôt haut de gamme, l’ébénisterie Mairot a longtemps travaillé pour le secteur de l’horlogerie en concevant des stands pour les hor logers lors des salons et expositions. À 58 ans, Pascal Mairot stoppe l’activité, “par choix personnel” , dit-il, et pour se consacrer notamment à une activité tou ristique qu’il a développée dans le sud de la France. n

dans l’atelier, elles devraient être opéra tionnelles d’ici octobre. Avant cela, deux ingénieurs qui travaillent avec moi à Nice vont venir me rejoindre. Et pour compléter l’équipe en production, je suis à la recherche de câbleurs et d’opéra teurs-machines, et d’une assistante admi nistrative. Au démarrage, nous devrions être 5 ou 6 personnes” détaille M. Péto lat. En venant s’installer à Montlebon, Pierre Pétolat y voit “une opportunité indéniable de développement et de pérennisation” , et une occasion de perpétuer l’héritage familial Pétolat et le faire évoluer de la tradition horlogère vers la manufacture de produits électroniques. “Mon grand père me parlait souvent du Val de Morteau en me disant “Il faut y aller, il faut y aller !” C’est désormais chose faite !” se réjouit l’entrepreneur. n

Antipolis et titulaire d’un Master Admi nistration d’Entreprise, Pierre Pétolat arrivera seul dans un premier temps. Deux de ses quatre collaborateurs ont accepté de le rejoindre un peu plus tard et pour compléter l’effectif, il compte sur le savoir-faire de la main-d’œuvre locale. “Je connais les difficultés de recrutement ici du fait de la Suisse, mais je sais aussi que la main-d’œuvre est très qualifiée. J’ai bon espoir de constituer une équipe performante” note le dirigeant. Le bureau d’études “Pétolat technologies” travaille pour des secteurs aussi variés que la domotique, le ferroviaire, la robo tique ou le paramédical. Une deuxième entité, “Pétolat électronique” fabrique des prototypes électroniques et assemble des cartes électroniques en petites séries, à destination de ces différents secteurs d’activité. “Je dois installer des machines

y installer mon cabinet d’études d’un côté, et des machines dans l’atelier” se réjouit Pierre Pétolat qui revient, plusieurs décennies plus tard, aux sources familiales. Le Niçois est en effet un descen dant de François-Jules Pétolat,

jusqu’à Nice où elle trouve l’exis tence de Pierre Pétolat, un entre preneur à la tête d’un bureau d’études et d’une entreprise de fabrication de cartes électro niques. Ce dernier décide de venir assister à ce rassemblement fami

Une occasion de perpétuer l’héritage

familial Pétolat.

horloger à Morteau et dont une des pen dules est d’ailleurs exposée au Musée de l’horlogerie. Les anciens Mortuaciens se souviennent sans doute aussi de la quincaillerie Pétolat qui existait au cen tre-ville. La société “Pétolat technologies” migrera donc de Nice à Montlebon. Double diplômé ingénieur en électronique à l’École Poly technique Universitaire de Nice Sophia

lial pour mieux connaître ses cousins. “En découvrant le Haut-Doubs, j’ai un véritable coup de cœur. Je n’étais jamais venu ici. Très vite, j’ai eu envie de venir m’y installer et donc de déménager mon entreprise” raconte l’entrepreneur de 37 ans. Deux ans plus tard, le Niçois s’apprête donc à faire ses valises pour venir s’ins taller dans le Val de Morteau. Et plus

Made with FlippingBook Ebook Creator