Journal C'est à dire 299 - Novembre 2023

VALDAHON - PIERREFONTAINE

L’ancien Lidl va devenir une salle polyvalente Valdahon Manquant cruellement d’une salle avec une grande capacité d’accueil, la municipalité a investi dans la friche commerciale qui abritait l’ancien Lidl. À l’été 2024, une salle polyvalente toute équipée devrait voir le jour.

D epuis 2021, l’ancien Lidl a des airs d’abandon, même si son parking abrite réguliè rement en journée des véhi cules. Dans quelques mois, cette friche commerciale va renaître pour devenir une salle polyvalente. Le projet porté par la municipalité et Territoire 25 en tant qu’assistant à maître d’ouvrage est enfin en passe de se concrétiser. Dès 2020, la Ville a eu l’opportunité

avoue par ailleurs que la construction d’une salle polyvalente neuve aurait rencontré des problématiques finan cières. “Aujourd’hui, la commune n’a pas les finances pour se payer ce genre d’équipements neufs.” Reste que la réhabilitation de la friche commerciale s’élève tout de même à 2,3 millions d’euros (H.T.), subven tionnés à 80 %, dont 60 % par l’Europe avec le F.E.D.E.R. (fonds européen de développement régional). À cela s’ajoutent l’État, la Région et le Département. “1 854 000 euros sont subventionnés, la part de la commune est donc de 463 000 euros, ce qui est très avantageux” , souligne Morgan Perrin. Emprunts ou sur fonds pro pres ? La question n’est pas encore tranchée car le budget 2024 n’a pas encore été voté. Une chose est sûre, le besoin d’une salle de grande capacité se faisait cruellement ressentir depuis quelque temps. L’Espace Ménétrier, très sollicité - toutes les demandes ne peuvent être

d’acquérir les locaux du Lidl qui déménagera un an plus tard quelques centaines de mètres plus loin, dans la zone commerciale. Pour un prix avantageux au vu du marché actuel : 1 million d’euros. Dans

L’espace Ménétrier est devenu trop petit.

Le coût prévisionnel pour transformer cette friche commerciale en salle polyvalente moderne s’élève à 2,3 millions d’euros.

satisfaites - accuse aussi un manque de place. “La salle est limitée à 300 personnes, précise Morgan Perrin. Nous avons d’autres salles plus petites, de 50 à 80 personnes. Mais nous avons besoin d’un grand bâtiment pour accueillir du monde, et rapidement.” Avantage non négligeable de la friche commerciale : le parking, déjà créé,

auquel s’ajoute celui des Gouttottes, à l’arrière. Si l’extérieur ne va subir aucun changement majeur - des bornes électriques seront installées sur le parking pour des manifestations en extérieur - l’intérieur est complètement repensé. Scène, loges, régie, cuisine, bar, salles de réunion, vestiaire… l’équi pement, polyvalent, permettra d’ac

cueillir 782 personnes sur 1 266 m 2 . Le bâtiment répondra au label Bâti ment Basse consommation rénovation, ce qui engendra une réduction de 40 % de la consommation finale d’énergie. La nouvelle salle polyvalente, dont le nom est encore à trouver, ouvrira ses portes à l’été 2024. n L.P.

le même temps, une consultation citoyenne est lancée sur la question d’une construction neuve ou sur la réhabilitation d’une friche. “1138per sonnes se sont déplacées en mairie, 68 % d’entre elles étaient pour l’acqui sition d’une friche” , resitue Morgan Perrin. L’élu en charge de la commu nication et des affaires culturelles

Vingt-trois nouvelles caméras en cours d’installation Valdahon

Enbref…

l Industrie Les 6 communautés de com munes du Val de Morteau, Grand Besançon Métropole, Loue et Lison, Portes du Haut-Doubs, Pays de Maîche et plateau du Russey viennent d’être recon nues et labellisés Territoire d’In dustrie version 2 par l’État. Dans ces territoires, des plans d’ac tions évolutifs ont été fixés autour de 4 nouveaux axes : accélérer la transition écologique et éner gétique des Territoires d’industrie, faire des territoires des écosys tèmes d’innovation ambitieux, lever les freins au recrutement et développer les compétences dans des territoires industriels attractifs, et enfin mobiliser un foncier industriel adapté aux enjeux et besoins des industriels comme des collectivités. l Erasmus Du1 er au 10 décembre, un projet d’échange de Jeunes Erasmus+ aura lieu à Calvià (Majorque). Ce projet de mobilité courte est ouvert à tous les jeunes de 18 à 30 ans, et est une excellente opportunité d’améliorer son anglais et de développer de nou velles compétences via un apprentissage non-formel. Plus d’infos auprès de Lisa Morel de l’association des étudiants inter nationaux de Besançon au 06 62 91 39 57.

Depuis 2021, la municipalité de Valdahon planche sur l’installation d’un nouveau système de vidéoprotection, en collaboration avec la gendarmerie. Les premières caméras sont en cours de déploiement.

ments publics et notamment les écoles, le périscolaire, la mairie, l’espace Ménétrier, etc. “Cesins tallations peuvent permettre d’évi ter des agressions contre les ensei gnants, des agressions entre parents, des rapts d’enfants…” , souligne l’élu qui précise qu’une réunion avec le corps enseignant pour expliquer la démarche de vidéo-protection aura prochai nement lieu. Si le projet remonte à 2021, la municipalité a saisi l’opportunité du déploiement de la fibre dans la commune. Les caméras y sont reliées. “Le réseau est totalement se recharge grâce au solaire et à l’éclairage urbain. Elle pourra être utilisée selon les besoins du moment, comme pour le marché de Noël par exemple, ou lors des festivités du 14 juillet. L’investissement dans ce nou veau système de vidéo-protection, auquel il est possible à l’avenir de rajouter des caméras, s’élève à 249 000 euros. Par ailleurs, depuis l’année dernière et la signature de la convention Par ticipation citoyenne avec la gen darmerie, des patrouilles conjointes entre la police muni cipale et les gendarmes ont lieu. n L.P. sécurisé, avec un risque de piratage faible” , ras sure Stéphane Lescure. À ce système s’ajoute une caméra mobile qui

de la route. C’est en premier lieu pour réduire ce type de délin quance que la municipalité est en train de déployer un nouveau système de vidéo-protection, le précédent remontant à 2015 était devenu obsolète. “Les caméras fonctionnaient par ponts radio, beaucoup ne fonctionnaient pas ou mal, les images perdaient beaucoup en qualité” , observe

Stéphane Lescure, l’élu qui a suivi le dossier. Dans les mois qui arrivent, ce sont donc 23 nouvelles caméras qui vont être installées, le double du précédent système. 21 sites ont été ciblés. “Nous avons réalisé un maillage selon les besoins remontés par la gendarmerie, notamment sur les axes princi paux de circulation” , reprend l’élu. D’ici la fin de l’année, les premières caméras seront déployées “en curatif” pour pal lier les problèmes au niveau de la circulation, les rodéos urbains et la délinquance en direction tout résoudre car on ne peut pas faire de répression a posteriori , il faut que le délit soit observé en direct par la personne habi litée, soit le responsable de la police municipale et le maire. On espère que les caméras soient dis suasives, on ne cherche pas à les dissimuler, bien au contraire” , reprend Stéphane Lescure. Si la vidéoverbalisation est possible, ce n’est pas l’objet principal de ce nouveau système. Ainsi le rond-point de la rue du Gros chêne ou le carrefour du centre sont concernés. La prochaine phase en 2024 concernera “du préventif”. Les caméras équiperont les bâti de la Suisse et qui tran site par Valdahon. “On aide l’effort dans la lutte contre la délinquance. La caméra ne peut pas

S i Valdahon est loin d’être le nouveau Chicago du Doubs, le centre-bourg est tout de même confronté à une délinquance,

notamment routière. Les 10 000 véhicules qui transitent par la commune quotidiennement ne s’accompagnent pas toujours d’un farouche respect du Code

23 caméras sur 21 sites différents.

Le carrefour du centre est régulièrement l’objet de délits routiers qui peuvent s’avérer parfois très dangereux. La municipalité espère que l’installation de nouvelles caméras sera dissuasive.

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