Journal C'est à dire 299 - Novembre 2023

PLATEAU DE MAÎCHE

Simon Tournier prend la direction de l’école élémentaire Charquemont

Simon Tournier, le nouveau directeur de l’école primaire de Charque mont devant une très belle carte ancienne de l’Europe politique ornant son bureau.

L a rentrée 2023-2024 s’est très bien passée pour les 197 élèves et leurs 9 enseignants. “Un tiers de mon temps scolaire est libéré pour faire face aux nouvelles S’adaptant à ses nouvelles res ponsabilités, cet enseignant dans l’âme entend bien poursuivre sa mission éducative, cruciale dans notre société actuelle.

contrairement à d’autres endroits, que l’attitude des parents est positive. Ils sont volontaires et leur association multiplie les actions nécessaires au financement des voyages et activités de l’année. Féru d’histoire depuis son plus jeune âge, Simon Tournier imaginait une car rière d’enseignant en histoire ou de professeur des écoles. “Ce métier res semble à ce que j’en attendais. Il est vrai que nous n’étions pas forcément formés aux à-côtés comme les rencontres avec

Charquemont. “Nous avons mis sur pied un challenge flamme olympique : tous les élèves essaient de se rendre à l’école à pied d’ici les J.O. et l’objectif tenu à jour quotidiennement est de réa liser 12 000 kilomètres dans un double souci d’activité physique et d’éducation à l’environnement” , précise-t-il. “J’exerce un très beau métier de trans mission. Le savoir est une richesse à partager et contribuer à former de futurs citoyens éclairés, c’est mon idée de l’école” , conclut Simon Tournier. n Ph.D.

un comportement réfléchi. Il prépare à l’exercice de la citoyenneté et sensi bilise à la responsabilité individuelle et collective selon le ministère de l’Édu cation Nationale. “Dans la même veine, il faut absolument lutter contre le décro chage scolaire. La priorité est mise sur les savoirs fondamentaux : lire, écrire, compter et respecter autrui. La réussite dans toutes les autres matières viendra naturellement” , affirme Simon Tour nier. Une tête bien faite et un corps sain, c’est une maxime mise en pratique à

tâches qui m’incombent. Les premières semaines requiè rent plus de disponibilité et il me fallait également un moment d’adaptation à ces nouvelles fonctions” ,précise le nouveau directeur. Même

les parents. Et, contrairement à une opinion toujours répan due, notre volume horaire hebdomadaire dépasse lar gement les 24 heures de cours” , confie-t-il. Il trouve son salaire correct et se

en tant que citoyens devons réaffirmer le principe intangible de la laïcité dans l’école publique” , affirme-t-il. À cet égard, le programme d’enseignement moral et civique est fondamental à ses yeux. Il doit transmettre un socle de valeurs communes : la dignité, la liberté, l’éga lité, la solidarité, la laïcité, l’esprit de justice, le respect de la personne, l’égalité entre les femmes et les hommes, la tolé rance et l’absence de toute forme de discrimination. Il doit développer le sens moral et l’esprit critique et per mettre à l’élève d’apprendre à adopter

Il donne la priorité aux savoirs fondamentaux.

pendant les vacances scolaires de la Toussaint, le directeur était présent, répondant aux 36 mails reçus depuis laveille. “J’ai la chance d’exercer dans un milieu préservé et les relations avec les enfants se passent bien à Charque mont” , constate le directeur. Il trouve,

réjouit à l’idée que ses futurs jeunes collègues puissent bénéficier d’une rémunération plus attractive. L’actualité dramatique récente le fait bien sûr réagir. “Notre rôle dans la société est essentiel dans ces temps de désinformation et de doutes. Mais tous

Enbref…

Le Russey

l Gazette La Gazette N° 13 signée de l’his torien local Yves Droz est sortie. vient de sortir. Elle est en vente à la Maison de la Presse de Vil lers-le-Lac, à la librairie les Trois Souhaits de Morteau et à l’im primerie Chopard de Maîche, également à la mairie de Villers le-Lac. 230 pages toujours riche ment illustrées consacrées à l’histoire locale des communes du Val de Morteau. Pour les per sonnes ne pouvant se déplacer, elles peuvent contacter l’auteur pour un envoi sur yves.droz1@gmail.com l Travaux Le Département du Doubs a entamé des travaux d’entretien d’ouvrages de protection de falaises le long de la R.D. 437 C sur la commune de Saint-Hip polyte. Ils dureront jusqu’à mi décembre. Abattage d’arbres, purge de blocs rocheux en falaise, débroussaillage, vidange et nettoyage des barrières gril lagées, réparation des barrières et de leurs ancrages sont au programme pour un montant de 60 000 euros. Ce chantier a été confié à l’entreprise Roc Amé nagement. Une circulation alter née gérée par feux tricolores est en place, avec quelques micro-coupures de la circulation certains jours.

Sacré meilleur pétanqueur du Doubs

pour la 12 ème année consécutive

Janick Frachebois fait partie des noms qui comptent dans le milieu de la pétanque. Ce licencié du club du Russey, a été sacré champion de France vétéran l’an dernier et a remporté cette saison, la quasi-totalité des championnats du Doubs, avec Benjamin Tatu.

s’arrêtant en demi-finale. “C’est un peu le Graal pour tout pétan queur” admet Benjamin Tatu, qui attend toujours, de son côté, son titre national. Ce trentenaire, installé non loin d’Audeux, ne démérite pas pour autant. Ancien membre de l’équipe de France espoir de ses 18 à 21 ans, il aligne une trentaine de titres de cham

nous, sachant que sur les onze championnats qui se sont joués dans le Doubs, nous en avons gagné neuf. Sept étaient consacrés à la pétanque et deux au jeu pro vençal.” Beaucoup moins répan due que dans le sud de la France, cette dernière discipline s’appa rente à la pétanque tradition nelle. “On utilise les mêmes outils mais pas la même technique” , résume Janick. “La principale différence est que le jeu provençal se joue entre 15 et 20 m et n’est pas statique. Les postures sont

en mouvement et diffèrent selon si l’on pointe ou tire.” Ce licencié au club du Russey, qui joue depuis 60 ans, avoue ne pas avoir de préférence. Au fil des ans, il a même réussi à se forger l’un des plus gros palma rès de la région dans l’une et l’autre des disciplines. “Toutes catégories confondues, j’ai été 82

S i vous les interrogez sur leurs souvenirs, ces deux champions de pétanque vous feront la même réponse. En sortant de l’école, tous deux préféraient sortir les boules plutôt que leurs cahiers et leurs crayons. Tout leur temps libre a été consacré très tôt à ce sport. Ce qui fait qu’ils peuvent prétendre aujourd’hui à un cer

tain niveau. Et si l’écart d’âge amène un peu moins d’expé rience pour Benjamin Tatu, ces deux-là abordent avec le même enthousiasme et une complicité indéniable les championnats locaux et nationaux. “On est souvent amené à jouer ensemble” , précise Janick Fra chebois, “et cette saison s’est mon trée assez exceptionnelle pour

pion départemental ou régional et compte ne pas s’arrêter en si bon chemin. Déjà inscrit avec Janick au Trophée des Villes de novembre

fois champion départe mental ou régional et j’ai fait 61 championnats de France.” Cette année, il reste aussi sacré meilleur pétanqueur du Doubs

LeDoubs, terrede pétanque.

à Laon. “Nous ne savons pas encore si nous sommes sélection nés. Seules 32 équipes sont rete nues, parmi les meilleures fran çaises.” Le duo y a déjà participé trois fois et rencontré les plus grands du milieu, comme Dylan Rocher, Henri Lacroix ou Sté phane Robineau. “On se retrouve souvent, sur ces grosses compétitions, avec Lucas Bulliard et Gaëtan Blaszczak : deux autres très bons joueurs qui se trouvent sur le Grand Besançon et Maîche” , précise Benjamin. Et pour cause ! Le premier fait partie de l’équipe de France espoir et le second a déjà été champion d’Europe junior. Preuve, semble-t-il, que le Doubs est aussi une terre de pétanque. n

(sur près de 2 000 licenciés) pour la12 ème fois. Un classement établi automatiquement à partir des résultats. Il se souvient avoir remporté son premier championnat en 1963 et dit être tombé dedans avec son père et son frère. “C’est une passion qui nous amène à ne pas compter les heures et les déplacements, et qui a aussi son coût” , reconnaît Janick Frache bois. Sponsorisé par Décathlon, ce retraité raconte ainsi s’être déjà retrouvé “sur trois cham pionnats entre Perpignan, Fla manville et Toulouse, à deux semaines d’intervalle.” Son dernier titre de champion de France vétéran était d’autant plus espéré, qu’il avait déjà échoué quatre fois à l’obtenir,

Janick et Benjamin se retrouvent souvent en triplette

sur les grosses compéti tions.

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