Journal C'est à dire 297 - Septembre 2023

VAL DE MORTEAU

Morteau Un accompagnement sur mesure pour ne pas rater son orientation Après 20 ans d’expérience professionnelle dans le domaine des ressources humaines, la Mortuacienne Laurence Gabry crée son entreprise dédiée à l’orientation des jeunes.

C ombien sont-ils ces jeunes col légiens totalement désempa rés au moment de choisir leur orientation professionnelle à l’issue de la classe de 3 ème ? Combien sont-ils ces lycéens de Terminale perdus à chercher leur chemin dans le maquis de Parcoursup ? À 15, 16 ou même 18 ans, à moins d’avoir une vocation pré coce, on est souvent démuni quand il s’agit de commencer à choisir sa voie professionnelle, et ce, malgré tous les efforts que peuvent déployer profes

subir leur choix d’orientation quand ils étaient plus jeunes. Je me suis alors dit qu’il serait intéressant de pouvoir intervenir plus en amont en mettant à profit mon savoir-faire en matière de ressources humaines et de psychologie au service des jeunes en cours d’orien tation” explique Laurence Gabry qui a quitté la Suisse pour se lancer dans l’aventure de la création d’entreprise. Son principe : permettre aux jeunes de mieux se connaître pour mieux s’orienter. La fondatrice de Colombis

Laurence Gabry a créé la société de conseil Colombis.

Plus d’infor mations sur colombis.net ouau 06 61 74 79 04.

jeunes pour leur apprendre à appren dre. L’entrepreneuse n’a pas choisi le nom de sa société par hasard : “Le Colombis est un sommet des Hautes-Alpes. Il y a le Co- pour dire ensemble, et le -Bis pour dire qu’une autre voie est possible même quand on s’est trompé une fois de chemin.” La devise de sa société “À chacun son sommet” est dans la même symbolique. “Quand certains se conten tent du Mont Vouillot pour s’épanouir, d’autres cherchent à atteindre le Mont Blanc. Mes conseils sont vraiment adap

j’aurai ciblé trois voies d’orientation possible pour le jeune. À travers les ser vices que je propose, je peux rendre l’orientation plus pratique, plus concrète” développe l’entrepreneuse. Le tarif de cette prestation de conseil est de 390 euros. La dirigeante de Colombis propose en parallèle des pres tations plus simples à partir de 65 euros, également un accompagne ment personnalisé pour mieux gérer la phase Parcoursup pour les lycéens et jeunes étudiants. En résumé, Lau rence Gabry donne toutes les clés aux

tés à l’envie, au profil et à la personnalité de chaque jeune.” Neuf mois après le lancement de sa société de conseil, les premiers retours d’élèves soutenus sont encourageants. En ce début d’année scolaire et avant le rush des périodes d’orientation, Lau rence Gabry s’attend à une affluence de demandes. Elle est prête à y répon dre et comme en alpinisme, tenir la corde pour aider chaque jeune qui se cherche à trouver la meilleure voie pour grimper. n J.-F.H.

propose ainsi plusieurs niveaux d’accompagnement. “On commence par un bilan qui me permet de cerner le contexte dans lequel le jeune pourra s’épanouir, grâce à un premier entretien d’environ

seurs principaux ou conseil lers d’orientation dans les établissements scolaires. Forte de ce constat, la Mor tuacienne Laurence Gabry a créé il y a quelques mois l’en treprise Colombis, proposant

“Rendre l’orientation plus pratique, plus concrète.”

aux jeunes et à leurs familles un accom pagnement sur mesure. “Quand je tra vaillais dans le domaine des ressources humaines, j’ai rencontré d’innombrables cas de personnes qui souhaitaient se réorienter, ayant eu le sentiment de

2 heures. Ensuite on approfondit pour appréhender au mieux les compétences et les envies des jeunes et on poursuit le travail cette fois en présence des parents. Au final, je prépare un dossier d’une vingtaine de pages dans lequel

50 000 euros investis dans la sécurisation du village Montlebon La commune a choisi de déployer plusieurs dispositifs de prévention et de ralentissement de la circulation routière, notamment dans la rue de Neuchâtel particu lièrement exposée à la vitesse.

tallés à l’entrée de la commune en venant de la Suisse et dans la traversée du hameau de Cor nabey. “L’intérêt de ces modules, c’est qu’on peut facilement les démonter pour l’hiver ou s’ils s’avèrent trop bruyants.” Des radars pédagogiques sont aussi visibles aux points stratégiques. Dans un souci d'efficacité, deux dispositifs de feux intelligents régulent désormais d’éventuels dépassements de vitesse dans la rue de Neuchâtel. “L’un est réglé sur 50 km/h et celui au niveau de l’école s’inscrit dans une zone 30 km/h. Ces feux ont été mis en service à la mi-juillet. On sait qu’il y a encore des soucis d’étalonnage de ces radars qui seront réglés dans les semaines à venir” précise la maire. Les premiers retours sont posi tifs avec des riverains agréa blement surpris de retrouver un semblant de circulation plus sécurisant. Inversement, cer tains habitants constatent des freinages et des accélérations plus bruyantes aux abords des feux. Des contrôles de gendar merie réguliers sont effectués à Montlebon même mais égale ment à l’entrée des Sarrazins où beaucoup circulent au-delà des 50 km/h autorisés. “On est encore dans une configuration en cours de rodage. Il est possible qu’on installe plus tard un autre feu à l’entrée de la commune côté suisse, ce qui permettrait alors d’enlever les coussins berli nois.” n F.C.

Jean-Pierre Sauge

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U ne ligne droite d’1,5 km avec un trafic journalier de 5 000 véhicules par jour est forcément une source de préoccupation quand il s’agit de l’artère principale du village. “On est confronté à un vrai pro blème de vitesse. Les riverains s’en plaignent. Il y a trop de conducteurs qui ne respectent pas la réglementation” , justifie Catherine Rognon, maire de Montlebon. La commune a pris à bras-le-corps le sujet pour trouver des solutions qui amé

liorent la vie des uns sans for cément compliquer celle des autres. “On a abandonné l’idée des chicanes car cela n’est pas adapté à la circulation des camions qui transitent dans Montlebon pour aller, par exem ple, faire des livraisons chez Simonin. Ce type d’équipement pose également un problème pour le déneigement” , poursuit l’élue. Décision a donc été prise de pri vilégier des solutions réversibles et moins pénalisantes. Des cous sins pédagogiques ont été ins

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Un feu régule désormais la circulation sur la zone 30km/h située au niveaudes écoles.