Journal C'est à dire 294 - Mai 2023

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Les photos souvenirs du jumelage Archives Les cérémonies autour de la signature du jumelage entre Morteau et Vöhrenbach avaient donné lieu le 2 juin 1973 à un grand engouement populaire. Retour en images sur ces moments forts.

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1 - Le discours de Christian Genevard devant les autorités françaises et allemandes sur la place de la Halle (photos 1 à 6 Maurice Lambert). 2 - Toutes les corpora tions avaient défilé. Ici, les pompiers de Morteau.

3 - Les musiques ont défilé à l’unisson.

4 - Concours de passe partout sous l’œil vigi lant de Constant Vau frey, élu mortuacien.

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C’est notamment à elle qu’on doit le jumelage Professeure d’allemand à Morteau, Jacqueline Hoffmann a été à la manœuvre aux côtés du maire Christian Genevard pour initier le jumelage avec Vöhrenbach, épaulée par son mari André. Souvenirs. Histoire

vient M me Hoffmann. C’est avec l’aide de la ville de Pontarlier qui avait déjà initié son jumelage avec la ville allemande de Villingen-Schwen ningen que Morteau trouvera sa ville jumelle, Vöhrenbach, une petite cité nichée au creux de la Forêt noire. Louis Poncet, conseiller municipal mortuacien et ancien déporté, a également joué un grand rôle dans l’initiative de rapprochement franco allemand. Et peu à peu, à force de ténacité, Jac queline Hoffmann et son mari ont réussi à tisser les liens avec la future ville jumelle, par le biais notamment des asso ciations locales (musique, pompiers, etc.). La cérémonie de jumelage au printemps 1971 a fini de déclencher la dynamique. “On a finalement réussi à se faire ren contrer toutes les associations et c’est ainsi qu’a démarré un cycle de rencontres annuelles. Une année, les musiques allaient à Vöhrenbach, une autre c’étaient les associations sportives, une autre année encore c’étaient les Allemands qui venaient ici. Il y a même eu les conscrits de Morteau qui sont allés rencon trer les conscrits de Vöhrenbach.” Depuis 1971, Jacqueline Hoffmann n’a pas manqué une rencontre franco-alle

L’ émotion est encore palpable 50 ans après, quand Jacqueline Hoffmann rouvre la boîte à sou venirs. Elle n’a rien oublié de cette période. Au début des années soixante-dix, elle était professeure d’al lemand au collège de Morteau. Depuis plusieurs années, elle envoyait ses élèves pour des séjours linguistiques en Alle magne. “L’idée m’est venue d’initier un

jumelage. Nous étions encore dans la mouvance de la rencontre entre De Gaulle et Adenauer et du rapprochement avec l’Allemagne. Christian Genevard le maire de Morteau a immédiatement adhéré à l’idée. Pendant deux ans, j’ai écrit à de nombreuses communes allemandes pour les solliciter, mais on sentait encore une certaine réticence de donner suite à une initiative venait des Français…” se sou

Cette photo date du 17 mai 1971. Jacqueline et André Hoffmann sont en présence des autorités municipales de Morteau et de Vöhrenbach.

de voir que ça continue” commente-t-elle. Elle espère également pouvoir se rendre l’an prochain, si sa santé le lui permet, à Vöhrenbach où les autorités locales ont déjà prévu d’accueillir leurs homologues mortuaciens en septembre ou octo bre 2024. En attendant, pour ses loisirs et pour le maintien de sa forme intellec tuelle, Jacqueline Hoffmann continuer à pratiquer et à lire l’allemand très régu lièrement. n J.-F.H.

mande liée au jumelage. Elle sera encore présente les 17 et 18 juin dans la délé gation mortuacienne, elle qui fut l’inter prète officielle de toutes ces rencontres

Jacqueline Hoffmann

avec les deux diplômes de “citoyens d’honneur” décernés par la Ville de Vöhrenbach, à elle et à son mari en 2015.

depuis 50 ans. Ce cinquante naire, elle y voir une manière de “donner une autre valeur, chargée de symboles, pour les nouvelles générations. C’est

“Ce jumelage, c’est un peu mon bébé.”

une belle manière de relancer les échanges entre nos deux villes. Ce jumelage, c’est un peu mon bébé, ça me fait très plaisir