Journal C'est à dire 294 - Mai 2023
Le journal gratuit du Haut-Doubs
29mai 2023 N°294
Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr
4 RUE DU BIEF - 25500 MORTEAU - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@publipresse.fr INFORMATION - RÉDACTION - PUBLICITÉ - ANNONCES
LES 50 ANS DU JUMELAGE + LES 50 ANS DE L’INTERCOMMUNALITÉ
JOURS DE FÊTE À MORTEAU
S OMMAIRE
Un Été O’Val entre en piste. C’est la première édition de ce festival où à tour de rôle durant l’été, les huit communes de la com’com du Val de Morteau accueilleront un spectacle sur le thème des arts du cirque. Entrée en piste le 23 juin. (page 6) Péquignet par Émile. La marque horlogère Péquignet fête également ses 50 ans cette année. Qui de mieux placé que son fonda teur lui-même pour raconter le début de cette saga? (pages 10-11) Un périscolaire pour Damprichard. La commune dont la population est en forte hausse investit 1,5 million d’euros dans ces travaux. (page 29) L’horloge et le sapin-président. L’horloger originaire du Russey Philippe Vuillemin a conçu pour la mairie une horloge fabriquée avec le bois du dernier sapin-président abattu. (page 34)
(Le dossier en pages 19 à 22)
Le 2 juin 1973, il y a tout juste 50 ans, Morteau était en fête à l’occasion de son jumelage avec la ville allemande de Vöhrenbach. La ville célébrera cet anniversaire les 17 et 18 juin.(photo d’archive Maurice Lambert).
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RETOUR SUR INFO
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Six bougies pour l’office de tourisme du Pays Horloger
C’est la fête de l’Abbaye
ÉDITORIAL
Cohésion La Ville de Morteau et sa communauté de communes s’apprêtent à fêter coup sur coup deux anniversaires cette année. Le premier, dans quelques semaines, c’est le cinquantenaire du jumelage de la commune avec la ville allemande de Vöhrenbach située en Forêt noire, à 230 km d’ici. Il faut se replonger en 1973 pour bien saisir la portée d’une telle ini tiative lancée dans la mouvance des signes de paix qu’avaient échangé quelques années plus tôt le Général De Gaulle et son homologue allemand le Chancelier Konrad Adenauer. Les stig mates de la Seconde guerre mondiale n’étaient pas toutes encore refermés et pourtant, c’est un ancien déporté mor tuacien, Louis Poncet, élu de l’époque, qui a œuvré au rapprochement des deux villes en 1973. Le second événement que notre territoire s’apprête à célébrer, à l’automne, c’est un autre cinquante naire : celui de la création, toujours en 1973, d’une des toutes premières struc tures de coopération intercommunale à fiscalité propre de France : le District du canton de Morteau, unissant Morteau et six autres communes voisines dans un destin commun. Là encore, ce sont des élus locaux voyant plus loin que l’horizon qui ont décidé de dépasser définitivement les petites querelles de clocher pour ancrer plus fort le destin de l’actuelle communauté de communes du Val de Morteau. Alors pourquoi diable vouloir à tout prix fêter ces deux évé nements alors que d’une part, les anciens ont quasiment tous disparu, que d’autre part la coopération franco allemande ne parle plus beaucoup aux jeunes générations, et enfin que l’an niversaire d’une communauté de com munes n’a en apparence rien de trans cendantal ? Si les élus d’aujourd’hui ont souhaité mettre en lumière ces deux événements que les moins de 50 ans n’ont donc pas pu connaître, c’est jus tement pour la transmission de deux valeurs ô combien malmenées en ce moment au regard d’une époque où le chacun pour soi et les crispations entre les peuples semblent avoir repris le des sus : l’amitié entre les nations d’abord, profitant de cet anniversaire du jumelage pour rappeler que ce que nos anciens ont vécu d’horreurs il y a quelques décennies pourrait à tout moment res surgir. Et d’autre part la notion de coo pération, entre les communes, et pour la population locale, d’appartenance à un même corps social. Cette cohésion qui semble parfois se déliter dangereu sement. n Jean-François Hauser
C’ est le symbole fort du Saugeais autour duquel se rassemble toute une population, fière de cet édifice du XII ème siècle dont les lourds travaux de rénovation portés par le Syn dicat du Pays de Montbenoît sont arrivés à leur terme. Dans ce cadre, une grande fête autour de l’abbaye est organisée dimanche 11 juin à partir de 10 h 30. “C’est une occa sion unique pour tous les habitants du secteur de venir découvrir ou redécouvrir leur abbaye” note l’of fice de tourisme du Pays du Haut Doubs qui coordonne cette jour née. Au programme des festivités, après la messe à 10 h 30, l’inau guration officielle du site rénové aura lieu à 11h30. Tout l’après midi de 14 heures à 17 heures, des saynètes en costumes d’époque sont prévues dans l’ab baye (toutes les 1/2 heure, annon cées par les Trompes de chasse), puis la chorale Ars Nova à 17 heures. “Tout au long de la journée, de nombreuses anima tions seront organisées pour petits et grands: expositions d’art et collection privée de livres anciens, démonstrations des métiers de charpentier, de tailleur de pierre, maroquinier, menuisier, relieur, ainsi que la découverte de la bière de l’abbaye et des jeux pour enfants. Cette journée festive autour de l’Abbaye, est dédiée
L’ office de tourisme du Pays Horloger organise son assemblée géné rale le vendredi 16 juin à la salle L’Escale de Morteau à partir de 16 heures. L’occasion de souffler les six bougies de cette association qui regroupe toutes les communautés de communes du Haut-Doubs horloger au service de la pro motion touristique. Depuis 6 ans, l’Office de Tourisme du Pays Horloger s’est donné comme objectif de contribuer au développement touristique et économique du territoire avec 4 missions principales: accueillir, informer, animer et promouvoir. “Nous avons mul tiplié les actions depuis la créa
tion : une identité affirmée du Pays Horloger, aidée par de nombreux supports de com munication et notamment le site Internet de la Destination www.pays-horloger.com, une collecte et diffusion de l’infor mation touristique très amé liorée et facilitée par la mise en place de la base de données régionales Décibelles Data, et une professionnalisation de l’équipe salariée avec des com pétences propres à chacune qui permettent un accompa gnement toujours meilleur de nos partenaires” résume la pré sidente de la structure Lau rence Péquignet. Après quelques années de contexte difficile lié notamment
à la crise sanitaire, l’office de tourisme veut profiter de cette prochaine assemblée générale pour vivre un moment de par tage et d’échange dans un environnement agréable et de façon décontractée. “Il s’agit pour nous de sortir du cadre conventionnel et traditionnel des assemblées générales ou autres réunions formelles. L’ob jectif est d’interpeller et de donner envie aux socio-pro fessionnels et aux adhérents de l’office de venir à cette ren contre” ajoute l’équipe de l’of fice qui promet aussi “plein d’autres surprises, qu’il est trop tôt de dévoiler…” Inscrip tions avant le 6 juin sur julie@payhorloger.com n
d’abord et avant tout à la popu lation locale et à tous ceux qui ont permis la réalisation de ces tra vaux” résume l’organisation. Sur place, les visiteurs pourront se restaurer. Cet emblème du Saugeais, a connu d’importants travaux de rénovation entre l’automne 2019 et la fin d’année 2021 pour un coût total d’1,55 million d’euros. Les derniers travaux d’envergure remontaient aux années soixante dix. n Le 11 juin, on fêtera la fin de quatre années de travaux à l’Abbaye de Montbenoît.
L’assemblée générale 2022 avait eu lieu dans la bonne humeur au Château Montalembert de Maîche.
De nouvelles élections à La Chenalotte
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Brigitte Ligney, disparue en juillet 2021 à La Réunion, a été officiellement déclarée décédée. Un hommage républicain a été rendu dans son village le 6 mai (photo B. Todeschini).
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F in mars, la nouvelle offi cielle est tombée. Disparue depuis juillet 2021 sur l’île de La Réunion, Brigitte Ligney, maire de La Chenalotte, a été déclarée décédée. “C’est une étape que l’on savait inéluc table mais la douleur s’est ravivée” , glisse Dimitri Coulouvrat, maire par intérim. Avec deux autres démissions, celle de Salomé Clerc en 2021 et de Romain Donier en mars 2022, trois places sont donc
vacantes au sein du conseil muni cipal. Des élections partielles com plémentaires sont organisées les 11 et 18 juin. Paradoxe: alors qu’en 2020, il avait été difficile de remplir le conseil, cette fois-ci il y a plus de candidats que de places. À l’issue des élections, les 11 élus voteront pour désigner le nouveau maire et les adjoints. Premier tour le 11 juin, de 8 heures à 18 heures, second tour le 18 juin, de 8 heures à 18 heures n
édité par Publipresse Médias 4, rue du Bief 25500 MORTEAU Tél. : 03 81 67 90 80
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E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Thomas Comte, Jean-François Hauser, Laurine Personeni. Conception pubs : Éloïse Perrot. A collaboré à ce numéro : Philippe Duprez. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Mai 2023 Crédits photos : Càd, C. Colson, F.H.F., I. Guillot, J. Hoffmann, M. Lambert, Mairie de Gilley, Min-Deed, L. Miralles, B. Todeschini, Ville de Morteau. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner.
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À LA UNE
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Un acteur du luxe va s’installer à Charquemont, 200 emplois à la clé Économie Une bonne nouvelle pour l’économie du Haut-Doubs horloger. C’est un sous-traitant d’une grande marque de luxe qui doit s’agrandir et progressivement créer 200 emplois d’ici 5 ans.
En bref…
l Théâtre La pièce de théâtre “Je suis auto déter’!” est à découvrir le dimanche 11 juin à 15h30 au Théâtre de Morteau. C’est une série de petites scènes de théâtre sur le thème de l’autodétermi nation jouées par des acteurs en situation de handicap intel lectuel, à l’initiative de l’Adapei du Doubs, du service Atlas de la Fondation Pluriel et de Droits Devant 25. Entrée gratuite, par ticipation au chapeau. l Gym poussette Un prochain cycle gym poussette (activité physique adaptée aux jeunes mamans d’enfant jusqu’à 12 mois) est proposé aux jeunes parents à partir du jeudi 8 juin de 9 heures à 11 heures à la mairie de Montlebon (salle mise à disposition gratuitement par la municipalité). Chaque cycle compte 5 séances le jeudi matin. La séance est animée par un enseignant en Activité Physique Adaptée (exercices adaptés à l’avancée de la rééducation post partum de la maman). Partici pation gratuite, financée par notre association, sur inscription à contact@cpts-pays horloger.fr et au 07 89 09 82 31.
Le bâtiment fera quasiment 10000 m 2 .
L e groupe F.M. Indus tries-Sycrilor annonce aujourd’hui son projet de développement industriel sur le plateau de Maîche avec la construction d'un bâtiment d'une superficie totale de 9 900 m², le tout sur un terrain de 40000 m². Le début des travaux est prévu pour le début de l’an née 2024 avec un démarrage de l’activité à janvier 2025. Le groupe F.M. Industries-Sycri lor, né de la fusion entre F.M. Industries et Sycrilor en 2006 compte aujourd’hui 900 colla borateurs répartis sur 7 sites et 4 pays, avec une vingtaine de métiers spécialisés tels que
Le site, un bâtiment intégré et éco-responsable, offrira à ses col laborateurs un cadre de travail agréable et motivant, dans un espace industriel dédié à la per formance. n
assurant l'augmentation rapide des capacités du groupe et les développements technologiques vers lesquels il souhaite s’orien ter afin d'accompagner durable ment la croissance des clients.
la zone. Soutenu par les acteurs locaux, le nouveau bâtiment abritera les activités actuellement affec tées au site de Laquor sur la commune des Écorces, tout en
l’étampage, l’usinage, le polis sage, le gravage, le laquage, la galvanoplastie. Acteur majeur dans l’industrie du luxe, il fabrique principale ment des parties métalliques destinées à la maroquinerie et
accessoires de mode, ainsi que des compo sants pour les instru ments d’écriture. Situé dans la zone d’ac
Un démarrage de l’activité à janvier 2025.
Sport
L’ovation de Morteau à Thibaut Pinot ! Le coureur haut-saônois qui prendra bientôt sa retraite, est entré dans Morteau sous les applaudissements lors du Tour de Romandie.
l’édition 2023 du Tour de Romandie. Pour la Ville de Morteau, l’or ganisation était parfaite. Elle a joué son rôle de ville départ, montrant ainsi qu’elle avait la capacité à endosser cette res ponsabilité pour une course de l’U.C.I. World Tour. Morteau devrait peut-être accueillir une étape du Tour de France fémi nin, avant, la Ville le souhaite aussi, le Tour de France mas culin une de ses prochaines années. L’agence Publipresse est fière d’avoir été partenaire de cette édition du Tour de Romandie. n
tivité de Charquemont, ce nou veau bâtiment abritera à la fois des activités de production, des bureaux techniques et adminis tratifs. Le choix de la localisation s’est fait dans l’optique de valo riser les savoir-faire locaux et permettre à terme la création de 200 nouveaux emplois dans
L e 27 avril, Morteau accueillait le départ du Tour de Romandie. Le public massé sur la place de la mairie, face au podium où officiait Daniel Man geas, a ovationné Thibaut Pinot. En retour, le coureur haut-saô nois de l’équipe Groupama L’agence Publipresse est fière volontiers prêté au jeu des auto graphes et des photos avec ses fans, avant de rejoindre son bus, place du Champ de foire. Il y avait du beau monde sur la ligne de départ. Parmi les coureurs engagés, il fallait noter la présence de Chris Froome (Israël-Premier Tech), quadru d’avoir été partenaire. F.D.J. qui prendra sa retraite à la fin de la sai son s’est
ple vainqueur du Tour de France, de Mark Cavendish (Astana Qazaqstan), de Nans Peters (AG2R Citroën Team), ou de Romain Bardet (Team D.S.M.). C’est Adam Yates (Team Emirates) qui a remporté
Thibaut Pinot s’est volontiers prêté au jeu des photos, des auto Cédric Bôle, le maire de Morteau a salué les coureurs sur la ligne de départ.
graphes, des inter views.
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VAL DE MORTEAU
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La première édition du festival Un Été O’Val entre en piste Animations Pendant tout l’été, à tour de rôle, les huit communes de la communauté de communes accueillent un spectacle sur le thème des arts du cirque. Entrée en piste de la première édition du festival Un Été O’Val le 23 juin au Bélieu.
En bref…
l Spectacle À découvrir le samedi 3 juin à 20h30 au Val de Consolation, L’Atelier, de Jean-Claude Grum berg, par l’atelier de théâtre adulte de la Compagnie Bac chus. Dans un atelier de confec tion, de 1945 à 1952, des employés travaillent et, entre rires et larmes, racontent leur vie pendant l’Occupation et dans l’immédiat après-guerre… Tarif unique 8 euros. Réservation ou 06 76 28 53 04 ou lacompa gniebacchus@gmail.com ou sur www.compagnie-bacchus.org l Saline La Saline royale d’Arc-et-Senans accueille l’exposition “Le Monde de Folon” jusqu’au 5 novembre. Hommage à Jean-Michel Folon (1934-2005), l’illustrateur belge à la création hybride et poétique. L’exposition à la Saline royale présente plus de ses 200 œuvres, quatre décennies de carrière et rassemble des des sins inédits, des photographies, des encres de couleurs, des séri graphies et des aquarelles emblématiques issues de la Fon dation Folon.
C’ est une première édition qui coïncide avec les 50 ans de l’intercommunalité. Pour ces deux événements, le fil rouge s’incarne dans l’envie de fédérer les acteurs locaux, communes, élus, mais également habitants. “Le but de ce festival Un Été O’Val est de faire bouger les gens entre les communes, qu’ils s’approprient les spectacles. On souhaite aussi retrouver l’es prit des fêtes villageoises” , sou ligne Karine Romand, adjointe à la culture à Morteau qui pilote le festival avec Élisabeth Redou
donc pas de s’ennuyer. Dans cette même optique de cohésion, la Compagnie Inhé rence, à l’initiative de ce festival, cherche à fédérer les acteurs locaux, tels que les harmonies de ville. Ainsi, le premier spec tacle, qui a lieu au Bélieu le 23 juin, est une création collec tive associant quatre circassiens et une harmonie. La Cie circas sienne, basée à Fournets-Lui sans, a aussi fait appel à d’autres compagnies comme le Cirk Vost, venue du Gard pour jouer le spectacle à Morteau. “Nous avons été sollicités par
tey, maire des Fins et présidente de la commission culture au sein de la com’com. Tout au long de l’été, huit spec tacles différents prendront vie en extérieur, chacun dans une commune de la com’com. Les mairies, qui ont toutes répondu favorablement à ce projet, se chargent d’organiser un moment festif autour de l’événement. Si chaque spectacle relève des arts du cirque, les approches sont différentes pour éviter la redon dance entre chaque date. Le Val mortuacien qui souhaite profiter des huit spectacles ne risque
Le spectacle Gravir, de la Cie Les Quatre Fers en l’air, est joué aux Gras le 30 juillet (photo Luc Miralles).
la manifestation est entièrement pris en charge par la com’com, fortement soutenue par ailleurs par la Région. “ Un Été O’Val, c’est le cirque sous toutes ses formes, la programmation, loin d’être élitiste, est pour toute la
Jean-Charles Gaume et Sébas tien Bruas de la Cie Inhérence, qui venaient de s’installer dans le Haut-Doubs. Depuis le début du mandat à Morteau, l’objectif est d’élargir la programmation culturelle. Les arts de la rue y
famille” , conclut l’ad jointe à la culture qui ne cache pas son enthousiasme. Car le but de ce festival est bien d’amorcer une récurrence et de faire
sont peu présents. Puis, on s’est dit : pourquoi s’arrêter à Morteau avec simplement un spectacle ? , resitue Karine Romand. Nous avons donc proposé à
Associer le spectacle à l’esprit des fêtes villageoises.
naître plusieurs éditions, l’A.D.N. restant les arts du cirque. Ce premier tour de piste en appelle donc d’autres. n L.P.
Cédric Bôle, président de la com’com l’idée d’un festival sur le territoire.” Chaque spectacle est gratuit pour les spectateurs, le coût de
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Jean Charles Gaume et Sébastien Bruas de la Cie Inhérence en compagnie d’Élisabeth Redoutey, Karine Romand et Solène Girardet, chargées de l’organisation du festival (photo Irina Guillot).
La programmation l Vendredi 23 juin , Le Bélieu à 19h : L’Harmonie Création collective (4 circassiens et une harmonie) l Jeudi 6 juillet, Villers-le-Lac à 19 h : Here and now, Cie Inhérence l Mardi 18 juillet, Grand’Combe-Chateleu à 19 h : Inertie, Cie Underclouds l Vendredi 28 juillet, Les Fins à 17h et 19h : Confi
l Dimanche 30 juillet, Les Gras à 19 h : Gravir, Cie Les Quatre Fers en l’air l Vendredi 18 août, Morteau à 19 h : Partir mais rester un peu, Cirk Vost l Vendredi 25 août, Montlebon à 19 h : Balade forestière / Création collective (4 circassiens, 2 musiciens et harmonie) l Dimanche 27 août, Les Combes à 19 h : La Paloma + ateliers de Trapèzes volants
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L’association “Autour d’un jardin” organise ces échanges potagers et floraux le dimanche 4 juin de 10 heures à 18 heures au cloître des minimes à Montlebon. À vos plantes. Montlebon Troc et trocs de plantes
Zoom Un jardin et des animations autour du végétal
cisant ses caractéristiques” , pour suit Dominique Sanvido. En plus de la création de carillons et des visites du jardin de curé, d’autres animations égayeront cette journée : ateliers Le jardin de curé de Montlebon a connu son heure de gloire du temps de l’abbé Laurent, une figure locale qui arrivait à faire pousser des melons à Montlebon. L’ association “Autour d’un jardin” a vu le jour en 2000. Il s’agissait au départ d’un club de la M.J.C. de Morteau qui rassemble toujours des amoureux de la valorisation des végétaux. “On se retrouve une fois par mois au rythme des saisons autour de L’atelier floral pour apprendre ensemble à faire nos propres compositions florales originales pour fêter la nature” , note Domi nique Sanvido. L’association met en place des ateliers fruitiers encadrés par un formateur chevronné, Cyrille Paratte. Elle organise des sorties thématiques et des visites toujours en lien avec le végétal et les jar dins. “On participait à l’exposition mycologique qui ne sera plus renouvelée à partir de cet automne.”
“ Quand le religieux est décédé, Monsieur Guinot a pris le relais et en 2009 la commune a proposé à l’association de s’occuper de ce jardin de curé qui est devenu un jardin partagé.” Il est réguliè rement fréquenté par les enfants du périscolaire pour y cultiver des carottes, salades, haricots… L’association continue à entretenir le principe du jardin de curé avec
le carré des simples, le carré des fleurs, le carré des plantes sen sorielles. “Une partie de la pro duction est utilisée pour nos ate liers et nos animations. Les fleurs servent aussi pour embellir l’in térieur de l’église. La dynamique de l’association a connu un gros coup de frein suite à la pandémie. Elle rassemble aujourd’hui une vingtaine d’adhérents.” n
Ce troc de plantes consiste à un échange de particulier à particulier.
C ette manifestation s’inscrit dans le cadre de l’opération natio nale des Rendez-vous aux jardins dont le thème 2023 rime avec musique. L’occasion pour les visiteurs de participer ou de visualiser des carillons. “On organise aussi des visites guidées du jardin de curé où
avec des plantes envahissantes ou prélevées dans la nature. Il est conseillé d’apporter ses bou tures racines prêtes dans des godets et suffisamment humi difiés. “L’échange peut porter sur des boutures mais aussi des arbrisseaux, des fleurs. On demande que chaque plante soit identifiée avec une étiquette pré
l’on retrouvera des végétaux sonores” , indique Dominique Sanvido de l’association Autour d’un Jardin. Troc et Trocs de plantes s’adresse aux particuliers qui souhaitent procéder à des échanges gratuits de plantes de jardin ou d’intérieur et de graines. Pas question de venir
“Le jardin de curé est adossé au Couvents des minimes qui abrite plusieurs poiriers en espalier”, explique Dominique Sanvido.
gratuits pour petits et grands, tombola de bouquets… “On gère aussi une table d’hôtes avec des
boissons faites maison et des pâtisseries sucrées et salées à déguster.” n
Renseignements au 0642443005 u à autour1jardin.canablog.com
Les mini-J.O. de la jeunesse du Val de Morteau Sport Cette journée olympique se déroulera le 23 juin à la plaine des sports de Morteau. Organisée dans le cadre du dispositif “Destination Paris 2024”, elle s’adresse à toutes les classes C.M.2 du Val de Morteau.
De gauche à droite les élus du Val de Mor teau mobilisés sur ce projet: Thierry Finck, Pascal Rognon
L’ organisation des J.O. en France suscite déjà un bel engouement populaire et de multi ples actions, challenges dont les lauréats se verront récompenser de places pour assister au spec tacle olympique en direct. “Mor teau a été labellisé Terre de jeux
ce projet avec d’autres élus : Pas cal Rougnon à Villers-le-Lac, Jérôme Cognat, Cyrille Personeni et Jacky Raspaolo à Morteau. Cette démarche s’inscrit dans le cadre du dispositif Destination Paris 2024. Un appel à candida tures a été lancé en juin 2022 dans toutes les écoles privées et
2024. Comme cela avait déjà été fait en 2012 pour les J.O. de Lon dres, on a créé une association qui a pour but d’emmener des jeunes du Val de Morteau sur les sites où se dérouleront un certain nombre d’épreuves” , explique Thierry Finck, l’adjoint aux sports de Morteau engagé sur
et Jérôme Cognat. Il manque
Cyrille Perso neni et Jacky Raspaolo.
marché de Noël. D’autres actions sont prévues. Un tournoi de pétanque aura lieu au boulo drome de Morteau le vendredi 30 juin. Les 2 et 3 septembre, on retrouvera un stand “Desti nation Paris 2024” à la nouvelle fête de la saucisse. Un loto est aussi calé le 26 novembre à L’Es cale. Toute peine mérite salaire. “Aujourd’hui, la grande difficulté, c’est de trouver des places pour les 33. Ils n’assisteront pas à tous les J.O. mais pourront voir trois activités sur deux jours. On garde espoir. A priori, le projet aboutira mais sans doute tardivement.” n F.C.
publiques du Val de Morteau en y intégrant aussi les classes de 6 ème dans les collèges de Morteau et Villers-le-Lac. “33 jeunes ont répondu favorablement. On a organisé en octobre 2022 une
les équipes qui disputeront cette journée olympique. Huit disci plines figurent au programme : hand, foot, rugby, gym, athlé tisme, badminton, tennis de table et goalball. Mélange de bowling
et de handball, ce sport collectif est réservé aux déficients visuels. “32 équipes, soit 279 enfants, vont participer avec une cinquantaine de collégiens. Les clubs
journée d’intégration en pratiquant plusieurs sports indoor. L’objectif consiste maintenant à organiser des activités, des animations, pour collecter des fonds qui
Collecter des fonds pour financer le voyage aux J.O.
Les 33 jeunes engagés dans ce projet ont participé à une journée d’inté gration en octobre dernier.
du Val de Morteau sont aussi de la partie tout comme le Conseil départemental pour le goalball.” L’association “Destination Paris 2024” était présente au dernier
serviront à financer le voyage aux J.O.” , poursuit l’adjoint aux sports. Les 33 jeunes sont mobilisés le vendredi 23 juin pour encadrer
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VAL DE MORTEAU
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Péquignet par Émile Horlogerie La marque d’horlogerie Émile Péquignet fête ses 50 ans cette année. Qui pourrait mieux restituer l’histoire de cette très belle saga horlogère que son fondateur lui-même ? 50 ans plus tard, Émile Péquignet se souvient. Rencontre.
D ans le monde des affaires, on les appelle les self-made men (littéralement “les hommes qui se sont faits tout seuls”). Émile Péquignet en est sans doute un des plus parfaits exemples. Lui n’a pas hérité du prestige d’une marque pas plus qu’il n’est le des cendant d’une lignée d’horlogers comme il y en avait tant à l’époque dans le Haut Doubs, et dont il ne reste plus grand-chose d’ailleurs… Émile Péquignet n’était pas vrai ment destiné à cela, lui le fils de paysans qui a grandi à Haute rive-la-Fresse et qui était plus connu quand il était jeune pour ses prouesses à l’accordéon, écu mant tous les bals du Haut Doubs, que pour un destin d’entrepre neur. Il en avait pourtant la fibre, et n’a pas tardé à le démontrer. “J’avais été embau ché vers l’âge de 16 ans par l’entreprise Soborem, une entité appartenant à Camille Mercier, qui faisait des boîtes de montres. Je m’occupais des nouvelles machines pour la terminaison des boîtes, ils ont vu que je me débrouillais plutôt bien. À 18
ans, on m’a nommé chef d’atelier avec 7 personnes à diriger.” Et déjà, cette envie de créer. “Je faisais quelques essais sur des boîtes auxquelles je donnais des courbes différentes. À cette époque, tout le monde faisait ce qu’on appelait les mon tres de première communion : elles étaient fonctionnelles, mais pas très esthétiques.” Les débuts sont prometteurs, mais cette belle dynamique est brutalement inter
rompue par le service militaire : deux ans de service, dont 10 mois en Algérie. À son retour dans le Haut-Doubs, c’est la grande entreprise Cupillard-Rième qui appelle le jeune Émile. “Le direc teur commercial de Soborem Jacques Bourgeois m’avait mon tré les ficelles du métier de com
Sous le costume du commercial pointait déjà celui de l’en trepreneur.
mercial. Il a ensuite appris que Cupil lard-Rième cherchait un commercial, il m’a proposé d’y aller.” C’est donc au service commercial qu’il est affecté. En 1964, Émile Péquignet intègre cette célèbre entreprise mortuacienne, un des plus gros employeurs horlogers de l’époque. Il y restera un peu plus de huit ans, le temps de maîtriser sur le bout des doigts toutes les subtilités du métier.
de germer une idée : et pourquoi pas moi ?… “Je n’avais pas l’élocution et la culture d’un Marcel Rième. Je pensais qu’il me manquait quelque chose pour devenir chef d’entreprise.” Les talents du jeune Émile ont rapide ment fait le tour du Haut-Doubs. Il a été un temps débauché par l’entreprise Cofreco, pour un salaire deux fois plus
Au volant de sa Simca 1000, Émile Péqui gnet s’est mis à sillonner la France entière, avalant des milliers de kilomètres pour placer les montres Cupillard-Rième auprès des revendeurs. “Et très vite, on m’a confié aussi la gestion des fournis seurs, des livraisons, du S.A.V. Bref, un peu de tout !” sourit-il. Et dans l’esprit du dynamique commercial était en train
Sous le costume du commercial pointait déjà celui de l’entrepreneur… “J’étais à la fois commercial, et responsable des collections. Une fois les modèles créés et les collections sur pied, ils m’emmenaient dans les salons à Paris. Nous étions alors fournisseurs de la Guilde des orfèvres qui alimentait les plus beaux magasins de France.”
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En bref…
pérennité. Les amateurs d’horlogerie ne s’y trompent pas, tout comme les revendeurs qui ne l’ont jamais abandonnée. La plupart des autres entreprises françaises qui existaient dans les années soixante dix, elles, ont presque toutes disparu… “Ce
a été immédiat” se souvient l’entrepreneur. Les années 70 et 80 ont été celles de l’en chaînement des succès au fil des collections et des modèles personnalisés. C’est aussi l’époque où Émile Péquignet, cavalier pas sionné, a commencé à sponsoriser des
chologue de Salomon qui assistait à l’en tretien d’embauche m’a dit : “Peut-être que vous manquez un peu de culture générale, mais vous avez le profil d’un vrai chef d’en treprise.” Cette phrase a sans doute fait tilt dans ma tête.” Automne 1972 : Émile Péquignet pose sa démission chez Cupillard-Rième. Commence alors un long parcours du combattant. Pour monter sa propre entreprise, Émile Péqui gnet doit apporter un capital de départ de 20 000 francs. Il ne les a pas. Et les banques, l’une après l’autre, lui ferment la porte au nez. Bien sûr, elles avaient eu des consignes… C’est finalement la Société Générale, (une banque qui ne travaillait pas avec Cupillard-Rième) qui lui accordera son premier prêt non sans qu’il ait aupa ravant fait la tournée des amis et des proches pour rassembler les garanties nécessaires. “Cette période été très compli quée. Mais j’y croyais tellement ! Je n’avais aucun doute sur mon projet !” dit-il. Sentant qu’il y avait un vrai créneau à développer dans la création horlogère, il se lance. Et c’est aux fabricants suisses qu’il s’adresse dès le départ pour lui fabri quer les modèles qu’il avait lui-même créés. “Ils ont accepté une échéance de paiement à 120 jours. C’est comme ça que j’ai pu démarrer.” La première collection des montres Péqui gnet est ainsi présentée en janvier 1973, en même tant qu’Émile Péquignet crée offi ciellement son entreprise. “Je suis monté à Paris le 15 janvier avec 600 montres. J’ai tout écoulé en une semaine…” La success-story pouvait alors démarrer. Les Drugstores Publicis ont présenté les montres Péquignet dans leurs vitrines. “J’avais à ce moment-là le produit qui cor respondait à une nouvelle attente. Le succès
l Bois Le week-end des 16 et 17 sep tembre est organisé au Gardot (Montlebon) la fête du bois, de la nature et du sport. Afin de préparer et organiser au mieux cet événement inédit sur le Val de Morteau qui met à l’honneur les métiers du bois, l’association A.P.P.A.T. (association pour le partage avec tous) à l’initiative de la manifestation, recherche des bénévoles. Une réunion a lieu le jeudi 15 juin à 19h30, salle des jardins à la mairie de Montlebon. Contact: appat montlebon@gmail.com l Gazette Le numéro 12 de la gazette réalisée par Yves Droz de Vil lers-le-Lac vient de sortir. Elle est en vente à la Maison de la Presse, à Villers-le-Lac, à la librairie les Trois Souhaits, à Morteau, à l’imprimerie Chopard à Maîche, et à la mairie de Vil lers-le-Lac. Dans ce nouveau numéro notamment un long chapitre sur Grand’Combe-Cha teleu, l’histoire du monument aux morts de Morteau (désor mais inscrit aux monuments historiques), le quartier du Mon dey à Morteau ou encore l’école des Fins.
qui a contribué en partie au déclin des entreprises horlogères locales, c’est qu’elles n’ont pas eu de poli tique de marque, ni de politique de marketing. Et une fois que les mou vements se sont mis à être fabriqués par des grands groupes interna tionaux soutenus par les grandes
concours hippiques internationaux. “La notoriété de la marque a été poussée au plus haut grâce à ce genre de partenariats.” Et c’est en 2004, trente et un an après s’être lancé dans cette aven ture qu’Émile Péquignet se résout à vendre son entreprise. Malgré
Les banques, l’une après l’autre, lui ferment la porte au nez.
banques, ils ne leur restaient plus que les yeux pour pleurer…” estime aujourd’hui Émile Péquignet. Cinquante ans plus tard, depuis sa ferme du Pré-Oudot, en jetant son œil bleu dans le rétroviseur, Émile Péquignet est évidem ment fier de son parcours, mais sans doute trop modeste pour clamer cette fierté. n J.-F.H.
les soubresauts qu’a connus ensuite la marque avec le premier repreneur, c’est un nouvel investisseur qui a repris récem ment en main les destinées de la marque. 50 ans après sa création, Émile Péquignet se félicite de voir que la saga perdure. Sans doute que l’aventure humaine qui se cache derrière cette marque devenue ico nique a inconsciemment contribué à sa
C’est dans sa ferme du Pré-Oudot, à Fournets
Luisans, qu’Émile Péquignet coule une retraite heureuse, au milieu des chevaux.
important, “mais ça ne se plaisait pas. Je suis donc revenu chez Cupillard. Mais ça sentait un peu le réchauffé pour moi…” admet-il. Bon skieur, passionné de sports d’hiver, Émile Péquignet posera alors sa candida ture chez Salomon à Annecy. L’équipemen tier cherchait son directeur commercial France. “Je n’ai pas été pris, mais le psy
Émile Péquignet dans les années soixante-dix, quand tout a démarré.
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Villers-le-Lac
Ce livre “Collecteurs de mémoire” a été réalisé par les trois classes de
Les collégiens à l’écoute des anciens Les élèves en classe de 3 ème au collège Jean-Claude Bouquet à Villers-le-Lac finalisent la réalisation du livre “Collecteurs de mémoire.” Un travail programmé sur deux ans pour archiver des souvenirs qui auraient sans doute disparu avec ceux qui les ont vécus.
3 ème du collège Jean Claude Bouquet. Ici les élèves de 3 ème A.
P our bien faire les choses, il faut parfois prendre le temps nécessaire, ce qui explique pourquoi ce projet s’est déroulé sur deux années scolaires. Partir à la ren contre des anciens ne s’improvise pas. Il faut les trouver, les sol liciter, savoir ce que l’on va leur demander… Que va-t-on faire des informations recueillies? “On a tout fait de A à Z” , rappelle Thierry Munier, professeur d’his toire-géographie. Ce travail a mobilisé les trois
classes de 3 ème du collège Bouquet à Villers-le-Lac. Les collégiens concernés ont élaboré le ques tionnaire qui leur servirait de support lors des entretiens menés l’an dernier avec les anciens quand ils étaient en 4 ème . Plusieurs thèmes ont été définis autour de l’enfance, des loisirs, du parcours professionnel et de la vie privée. Sans oublier les souvenirs marquants des uns et des autres. “On leur deman dait comment ils vivaient, où ils travaillaient…” , note Ensar, l’un
tribution des bulletins dans les foyers villériers. Le livre sort en juin. Les éléments paysagers les plus symptomatiques de la com mune figurent en couverture. “On peut y voir le Saut du Doubs, une vue du bourg et des pièces d’horlogerie” , détaille Anatole, le collégien qui a fait ce montage graphique. Avec un peu de recul, les élèves avouent avoir été surpris du monde dans lequel vivaient les anciens de Villers avec le sou venir des guerres, sans ordina teur, ni portable… n F.C.
entretiens ont été enregistrés puis retranscrits par les élèves en salle multimédia. “Ils ont commencé l’exploitation des don nées à partir de la rentrée. On a bénéficié de l’aide de bénévoles pour taper les chapitres du livre.” L’ouvrage comprendra entre 110 et 120 pages avec des illustra tions montrant des bâtiments, des habitants, des écoliers et des scènes de la vie quotidienne à Villers-le-Lac. Décision a été prise de lancer une souscription qui fonctionne jusqu’au 31 mai. Les élèves se sont réparti la dis
des collégiens. Pour identifier et trouver les adresses des personnes âgées habitant à Villers, les collégiens sont allés consulter les listes électorales. Une centaine de per sonnes ont répondu favorable ment. Certaines comme Yvonne Barçon (décédée récemment) avait 102 ans quand elle a raconté sa vie aux deux adoles cents venus la rencontrer. “Elle était fille d’agriculteur. On a été surpris par sa joie de vivre” , note l’un des collégiens qui a eu la chance de discuter avec cette alerte centenaire. “Comme il y avait beaucoup de travail, on a procédé en deux vagues de témoi gnages en ciblant dans un pre mier temps les personnes de plus de 75 ans puis celles qui avaient entre 60 et 75 ans” , précise Thierry Munier. Les collégiens ont fonctionné en duo. Chaque binôme interrogeait cinq personnes. La seconde vague de témoignages s’est ter minée en avril 2022. Tous les
Les écoliers du Chauffaud en 1962.
La douane des Pargots à la Libération.
Les communiants en 1940.
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La belle aventure des Filles de Caba Morteau Passionnées de musique et de chant, Chantal Colson et ses deux filles forment le charmant trio Les filles de Caba. Elles se produiront à La Guimbarde le soir de la Fête de la musique à partir de 19 h 30.
V oilà une dizaine d’an nées que Chantal Col son et ses deux filles Stéphanie et Virginie sillonnent les salles de concert et les soirées, dans le Haut Doubs et plus largement dans toute la région. Et à les entendre, on voit que le plaisir est toujours
ne germe l’idée de créer une for mation avec ses deux filles. “Sté phanie et Virginie me suivaient souvent dans les concerts quand elles étaient adolescentes. Quelques années plus tard, je leur ai demandé si ça ne les inté resserait pas qu’on fasse quelque chose toutes les trois. C’est comme
formations de country-rock, en Suisse voisine notamment, avant de créer la chorale Cres cendo à Maîche (répertoire gos pel) au début des années 2000. Elle a tourné ensuite pendant une dizaine d’années au sein d’un autre groupe de country de Saint-Hippolyte, avant que
intact et l’entente quasiment instinctive entre la maman, Chantal, et ses deux filles. Chantal Colson est depuis tou jours passionnée par la musique. “Je chante depuis que je suis née !” dit-elle. Avant de se lancer dans cette aventure familiale, elle a fait partie de plusieurs
Qui prend soin de votre
e audition ?
Les Filles de Caba, une certaine idée de la musique, classe et conviviale à la fois.
% 10 ** auditifs des problèmes française connaît de la population
anglo-saxons… Leur répertoire est quasiment infini. “Nous pui sons dans un catalogue de plus de 700 chansons” précise Chan tal. Si la maman est en retraite depuis quelques semaines seu lement, ses deux filles travail lent. “On n’a donc pas beaucoup l’occasion de répéter ensemble. Chacune prépare ses chansons, et on met tout en commun le soir des concerts. Et ça fonctionne immédia tement !” sourit Chan tal Colson, toujours heureuse sur scène. Un peu plus tard, on pourra écouter Les Filles de Caba le 13 juillet au Russey dans le cadre du festival Rocka jeudis. “J’aimerais bien qu’un jour on puisse se produire sur la scène de L’Escale à Morteau” note Chantal Colson. Avec ses filles, elles chantent essentiellement “pour le plaisir, et pour donner de l’émotion à ceux qui nous écoutent.” n J.-F.H.
ça que sont nées Les Filles de Caba. Les “Cabas”, c’est comme ça qu’on appelle les habitants de Charmauvillers, le village d’où nous sommes originaires” précise Chantal Colson. Soutenues à leur démarrage par
l’association Disco Vacances, Les Filles de Caba se sont sur tout fait connaître grâce à leurs premiers concerts à La Guim barde à Morteau. “C’est vraiment là qu’on s’est affirmées
“Nous puisons dans un catalogue de
Vous avez un doute auditives ou non, c’est le moment de faire le point sur votre confort auditif contactez-nous au p sur votre audition ? Que vous soyez déjà équipé(e) d’aides est le moment de faire le point sur votre confort auditif 1 , F Faites-nous s confiance pour votre audition !
plus de 700 chansons.”
fatiguent. elles donc normal qu’ , il est au l du temps , ent sollicitées sont souv eilles monde où nos or s un Nous vivons dan
En effet, au-delà du choix de l’aide auditive, ce sont les réglages et les rendez-vous de suivi qui vont vous permettre d’adopter sereinement votre solution jusqu’à notre objectif ultime : vous faire oublier que vous portez une aide auditive !
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et qu’on s’est professionnalisées. On doit beaucoup à La Guim barde” confirme la maman. Et le bouche-à-oreille a fait le reste. C’est d’ailleurs à La Guimbarde que les amateurs de chansons pourront (re)découvrir Les Filles de Caba et leur incroyable swing le mercredi 21 juin à partir de 19 h 30. Un peu plus tôt, le 15 juin, elles assureront un apéro-concert au restaurant Le Croq’saisons aux Fins. Pop, rock, répertoire jazzy, blues, soul, chansons françaises, tubes
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En bref…
l Recyclage Le magasin Intermarché de Morteau vient d'installer un robot B: bot pour permettre à ses clients de recycler leurs bouteilles plastiques. Cette invention française transforme les bouteilles vides en paillettes. Ce procédé garantit qu’elles seront 100 % recyclées, sans perte de matière. Selon les magasins, la récompense pour chaque bouteille recyclée est de 0,01 ou 0,02 euro, que les clients peuvent donner à une association ou utiliser en bon d’achat. l Exposition À découvrir à Grang’Expo (hameau de Col-France, direction le Chauffaud à Villers-le-Lac), les œuvres de Catherine Jorrot (peintre), Julien Lhomme (photographe) et Natys (peintre) du 3 au 25 juin, les samedis et dimanches de 14 heures à 18 heures. Native de Besançon, Catherine Jorrot a passé les premières années de son existence à Morteau où elle s’est réinstallée en janvier dernier. L’ap proche poétique de ses toiles révèle la douceur et la profondeur de ses ambiances, dans lesquelles l’âme peut vibrer.
MONTBENOÎT ET LE SAUGEAIS
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Le terrain synthétique prêt à jouer Gilley Après le stade de biathlon d’Arçon et la halle polyvalente d’Arc-sous-Cicon, ce projet porté par la communauté de communes de Montbenoît vient compléter l’offre d’équipements sportifs à vocation intercommunale du territoire. Le fruit d’une belle concertation.
L e temps du chacun pour soi, chacun son stade, semble dés ormais révolu comme en témoigne la réflexion à l’origine de cet équipement flambant neuf. Ce projet est né en 2018 d’un échange entre cinq clubs qui n’en forment plus que quatre aujourd’hui : l’Entente Sau gette Sportive Entreroches, Les Fonges (Arc-sous-Cicon et Aubonne), La Chaux de-Gilley et Arçon et Lièvremont qui ont fusionné dernièrement. “Ces clubs ont des équipes de jeunes en commun qui évoluent au sein du Groupement
est un assemblage de bandes synthé tiques de quatre mètres de large. Elles sont posées dans la largeur du terrain avec une alternance de couleur dans le vert. Cela facilite le travail des juges de touche et des éducateurs. On a décidé aussi de ne pas déneiger ce terrain en hiver” , précise Albert Vienot. Sous la moquette, un système de drai
des jeunes du Saugeais. Il manquait un équipement adapté pour qu’ils puis sent s’entraîner toute l’année. D’où l’idée de construire un terrain synthétique sur lequel on peut jouer 40 heures par semaine contre 8 heures par semaine sur une pelouse naturelle” , explique Albert Vienot, président de la commis sion des terrains au sein du District
nage composé d’un empile ment de couches de sable et de noyaux d’olive facilite l’évacuation des eaux. Les crampons classiques sont pro hibés au profit de chaussures
de football et représentant des clubs dans le cadre de ce projet. Le choix de Gilley s’imposait assez naturellement car la commune dispose de tous les
Cet équipement est destiné en priorité aux jeunes.
adaptées à ce revêtement qui offre des rebonds moins inattendus qu’un terrain stabilisé aux dires des usagers. Après quelques semaines d’utilisation, la satisfaction est unanime au niveau des clubs qui rassemblent près de 500 joueurs dont 300 jeunes. “Rappelons que cet équipement est destiné en priorité aux jeunes qui l’utilisent plutôt en jour née laissant la place aux seniors s’en traînant plus tard, généralement après le travail.” Si le terrain est un projet intercommunal, l’aménagement des abords a été financé par la commune de Gilley. L’occasion pour Élisabeth Viennet de souligner le travail de concer tation étroite entre les deux collectivités. “La commune de Gilley a également profité du chantier pour y adjoindre
équipements annexes facilitant la pra tique du football. Le projet a été présenté et validé ensuite par la com’com de Montbenoît qui a la compétence équi pements sportifs. “On s’occupe déjà du stade de biathlon d’Arçon et de la nou velle halle sportive d’Arc-sous-Cicon. Comme on souhaite avoir une offre homogène sur le territoire, ce terrain synthétique était parfaitement à sa place à Gilley” , justifie Élisabeth Vien net, la présidente de la com’com de Montbenoît. Le nouvel équipement a été installé face à la salle polyvalente en lieu et place de l’ancien terrain stabilisé. La première réunion de chantier a eu lieu en mars 2022 pour une livraison au printemps suivant. “Cet équipement
Sur le synthétique tout beau tout vert, Albert Vienot, le représentant des clubs, et Élisabeth Viennet, la présidente de la com’com de Montbenoît.
tion du planning d’occupation du terrain est pilotée par la commune de Gilley, propriétaire des vestiaires installés dans la salle polyvalente. “On a signé une convention d’utilisation” , ajoute Albert Vienot. La présidente de la com’com tient également à saluer l’ef ficacité du maître d’ouvrage, à savoir la société Espace de Vie Ingénierie basée à Ronchamp, qui a géré le terrain et l’aménagement des abords. Est-ce encore nécessaire de rappeler que la légendaire solidarité saugette a éga lement contribué au bon déroulement des opérations? n F.C.
un projet de piste cyclable qui rejoindra le cœur du village. Le coût global du terrain synthétique s’élève à 1,1 million d’euros hors taxes. “Cela inclut le terrain, l’éclairage, les frais d’étude et le maître d’œuvre” , note la présidente de la com’com. L’équipement a été subven tionné à hauteur de 65 %: 25 % par l’État via la D.E.T.R., 13,5 % par la Région, 20 % par le Département, 3 % par l’Agence Nationale du Sport et 3 % par la Fédération Française de Foot ball. Si la com’com porte l’investissement, le fonctionnement revient à la charge du groupement. Autre subtilité, la ges
Un terrain synthétique a une capacité d’utilisation cinq fois supérieure à celle d’une pelouse naturelle.
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