Journal C'est à dire 293 - Avril 2023

ACTUELLEMENT

MOBILIER DE JARDIN CHAPITEAU

RCS Grenoble : B 779463 223. Agence . Crédit photo : iStock. Photos non contractuelles.

DE PLACE DE STOCK DE CHOIX

PONTARLIER Zone Ciale de Doubs

24avril 2023 N° 293

Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr

4, RUE DU BIEF - 25500 MORTEAU - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@publipresse.fr INFORMATION - RÉDACTION - PUBLICITÉ - ANNONCES

L’EAU, L’OR BLEU DU HAUT-DOUBS L’HEURE DE LA SOBRIÉTÉ A SONNÉ

S OMMAIRE

Villers-le-Lac se refait une beauté. La rue principale de Villers-le-Lac va être en travaux pour deux mois. Les commerçants font pression pour conserver un maximum de places de stationnement. (page 4) Un nouveau maire à Grand’Combe. Suite à la démission de Jean-Pierre Frigo, Christelle Vuillemin s’est installée dans le fauteuil de maire. Elle trace les grandes lignes du mandat restant. (page4) Le groupe scolaire se dévoile. À quelques mois de la rentrée, visite guidée en avant première du futur groupe scolaire de Maîche avec le maire et l’équipe enseignante. (page28) L’Éco’lette souffle sa 1 ère bougie. Le café éco-citoyen du Bizot fête son premier anniversaire. Il attire de plus en plus de monde et multiplie les anima tions. Programme. (page 42)

Le Doubs à Morteau. Pour l’instant, le niveau est satisfaisant, mais les nappes pas assez remplies.

(Le dossier en pages 17 à 24)

RETOUR SUR INFO

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Morteau en fête pour le Tour de Romandie

Un étudiant de Charquemont se distingue au Salon de Paris

ÉDITORIAL

Bernal, Rui Costa, Dennis, Caruso, Geschke, Froome ou Cavendish. Les 18 meilleures équipes du monde aligneront des coureurs. Côté animations, Morteau a mis les petits plats dans les grands pour cette jour née du 27 avril avec des ani mations en continu au centre ville. “Nous voulons faire de cette journée une belle vitrine pour tout le Val de Morteau” résume Cédric Bôle. Cette étape Morteau-La Chaux-de-Fonds, dite étape des horlogers, pourrait consti tuer également une répétition grandeur nature pour une future étape du Tour de France que les organisateurs espèrent tous accueillir dans un futur proche. n

Sobriété “Que d’eau, que d’eau” avait commenté le président de la République Mac-Mahon en visite dans la région toulousaine en proie aux crues. La réponse du préfet de l’époque avait été encore plus savou reuse : “Et encore, Monsieur le Président, vous n’en voyez que le dessus… !” Nous étions en 1875, ces bons mots sont entrés dans l’histoire et 150 ans plus tard, à constater l’état actuel du Doubs, arrosé depuis plusieurs semaines par des pluies presque continues, on pourrait être aussi tenté de dire “que d’eau, que d’eau !” Sauf que… L’état des rivières ne reflète hélas pas celui des nappes souterraines qui elles, sont encore loin d’être rem plies. À hauteur de Morteau, le niveau actuel des nappes correspond à celui habituellement constaté début juin. En cause, la quasi-absence de neige cet hiver et les pluies de mars et d’avril ont essentiellement servi à la végétation nais sante et très peu au remplissage des nappes. Nul ne peut prédire de ce que la météo nous réserve d’ici l’été, mais quel que soit le scénario, il faut désormais se mettre en tête et sans doute pour un moment que l’époque de l’eau facile est révolue. La question semble enfin concer ner le sommet de l’État avec le plan eau présenté dans ses grandes lignes le mois dernier par Emmanuel Macron. Bien obligé de tenir compte de ces chiffres que les experts partagent : le débit de nos rivières devrait baisser dans les pro chaines décennies entre - 10 et - 40 %, les pluies en été entre - 15 et - 25 %, tout comme le niveau des nappes entre 10 et 25 %. Aucun des scénarios scienti fiques, hélas, annonce une amélioration de la situation. Un dernier chiffre pour mesurer l’ampleur du phénomène : 80 % de nos nappes à l’échelle nationale ont actuellement un niveau bas ou très bas. Parmi les mesures à très court terme annoncés par le président de la Répu blique, sera mis en place, comme cela a été fait pour l’électricité cet hiver, une sorte d’Écowatt de l’eau, pour que chaque acteur - collectivités locales, agricul teurs… - puisse connaître les gestes les mieux adaptés et l’évolution au jour le jour de la situation. Un plan de sobriété par secteur d’activité doit également être annoncé avant l’été. Si on élève un peu la vision des choses à l’échelle du monde, l’accès à l’eau sera sans doute l’enjeu majeur d’ici la fin de ce siècle. Au cours du siècle dernier, l'utilisation d'eau douce a augmenté à un rythme deux fois plus élevé que la population. À un moment donné, la sobriété devra forcément devenir la règle. n Jean-François Hauser

L e centre-ville de Morteau s’est pavoisé aux cou leurs française et suisse pour accueillir jeudi 27 avril le départ d’une étape du Tour de Romandie, une des grandes épreuves internationales de cyclisme de l’année, souvent considérée comme un tremplin pour le Giro et le Tour de France. “Cette candidature commune avec La Chaux-de Fonds est le symbole de cette entente franco-suisse qui nous lie” note Cédric Bôle, le maire de Morteau, aux côtés notam ment de Jean-Louis Perrin,

coordinateur des animations, Raphaël Jeune, ancien pro ori ginaire de Morteau, Gilles Zoppi, le président du comité de cyclisme de Bourgogne Franche-Comté et Jean-Fran çois Ducrot, le président du V.C.M.M. Le Tour de Romandie est suivi par 20 millions de télé spectateurs dans 140 pays à travers le monde. Le Franc Comtois Thibaut Pinot fera là sans doute une de ses der nières apparitions sur nos terres avant sa retraite programmée en fin de saison. D’autres gros bras se disputeront la victoire :

A ymeric Chopard, 19 ans, élève en deuxième année de B.T.S.A. Production animale au lycée agricole de Dannemarie sur-Crète, représentait son établis sement scolaire au dernier salon de l’agriculture à Paris le mois der nier. Là-bas, le jeune homme ori ginaire de Charquemont s’est hissé à la 7 ème place nationale des Ovin piades nationales, après avoir décroché la 1 ère place régionale, sur une quarantaine de candidats venus en découdre de toute la France. “Je ne pensais pas faire un tel résultat sur 800 participants initiaux, j’attendais mon nom qui a finalement été cité dans les 10 pre miers. Je suis très fier de cette prestation” note le jeune homme pourtant plus habitué aux vaches de son Haut-Doubs natal qu’aux moutons. Mais passionné par l’éle vage et curieux, l’élève de Danne marie a su briller dans la partie théorique (connaissance des races, quiz…) autant qu’en pratique avec la manipulation des animaux pour le parage, le tri des brebis, le diag nostic de leur état, etc. Il est rentré de de Paris avec une belle plaque marquant sa performance et surtout

une motivation supplémentaire pour la suite de ses études. “Après mon B.T.S., j’aimerais poursuivre une année en A.C.S.E. analyse, conduite et stratégie de l’entreprise agricole afin d’avoir le bagage pour la gestion d’une exploitation” ajoute Aymeric. À l’issue de ses études, l’élève de Dannemarie souhaite s’installer en G.A.E.C. aux côtés de son père dans l’exploitation familiale de Charquemont qui gère un troupeau de 40 vaches laitières en zone A.O.P. comté. n Le jeune Charquemontais Aymeric Chopard a réalisé une belle performance aux Ovinpiades nationales.

La délégation mortua cienne avait tenu une conférence de presse début avril à Besançon pour présenter l’épreuve à la presse régionale.

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L’Âge d’or offre une borne Mélo à l’hôpital

Installée depuis quelques semaines, la borne fait ses preuves auprès

des patients de l’hôpital (photo D.R.).

C’ est une borne multimédia baptisé Mélo qui permet de diffuser de la musique, avec plus de 4 000 titres disponi bles, ainsi que des jeux interactifs. Elle a été financée et offerte à l’hô pital de Morteau par les bénévoles du club de l’Âge d’or présidé par André Bono, entouré d’une tren taine de bénévoles. Les malades et résidents de l’E.H.P.A.D. sont ravis de ce cadeau qu’un animateur de l’hôpital peut ainsi balader d’un service à l’autre et qu’il peut même connecter au téléviseur grand for mat que l’Âge d’or avait déjà offert il y a quelques années. Si l’asso ciation a pu faire ce nouveau cadeau, c’est grâce au geste de nombreux donateurs qui apportent chaque jour des vieux papiers à l’entrée de l’hôpital, que la trentaine de bénévoles de l’Âge d’or trie et revend ensuite au syndicat Préval. L’an dernier, l’association a réalisé

une récolte record de papier. “En général, on récolte environ 115 tonnes de papier par an. L’an der nier, nous avons pu faire 130 tonnes auxquelles se sont ajoutées plus de 30 autres tonnes recueillies dans les nouveaux entrepôts de Publi presse, ex-locaux Pagnot à Mor teau. Soit au total 167 tonnes ” se félicite Pierre Bobillier-Chaumont, le trésorier de l’Âge d’or. L’asso ciation peut également financer grâce à ces récoltes de papier des séances de zoothérapie à l’hôpital et organise tout au long de l’année des animations à destination des patients et des résidents. Pour donner du papier usager, rien de plus simple : il suffit de le dépo ser dans le petit local à l’entrée de l’hôpital. Les 32 bénévoles de l’as sociation se chargent ensuite de les classer et les mettre en paquet avant leur acheminement à Pon tarlier. n

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édité par Publipresse Médias - 4, rue du Bief 25503 MORTEAU - Tél. : 03 81 67 90 80

E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser, Laurine Personeni. Ont collaboré à ce numéro : Suzon Demoly, Philippe Duprez. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Avril 2023 Crédits photos : Càd, Harmonie de Morteau, Festi Burn’s, Musée des maisons comtoises, Trail du Saut du Doubs.

L EIRL Martine SALVI Agent général AXA 13, rue Fontaine l’épine 25500 Morteau

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VAL DE MORTEAU

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“Nous allons pouvoir travailler de manière constructive pour la commune” Grand’Combe-Chateleu

C’ est à dire : Dans quel état d’esprit arrivez-vous à la tête de la com mune en remplacement de Jean-Pierre Frigo ? Christelle Vuillemin : J’ai été élue à l’unanimité du conseil à la tête d’une équipe très soudée où tout le monde souhaite tra vailler dans le même sens. Je suis très honorée de la confiance qu’on me porte, c’est un très beau challenge qui m’attend. M. Frigo a démissionné pour des raisons personnelles, il avait sans doute besoin de prendre un peu de recul. La passation de pouvoir s’est faite dans la sérénité et de manière très cor

Christelle Vuillemin a été élue à la tête de la commune de Grand’Combe-Chateleu suite à la démission du maire Jean Pierre Frigo. Elle trace les grandes lignes du mandat.

Càd : Quels prochains projets souhaitez-vous engager à Grand’Combe ? C.V. : Nous allons travailler sur la création d’un espace de loisirs genre city parc, destiné aux jeunes du village à proximité du skate parc. C’est un projet qui fédère tous les élus du conseil et que nous réaliserons sans doute dès l’année prochaine. Plus près de nous, nous lançons début mai une nouvelle saison culturelle. Càd : Qu’est-ce qui vous dif férenciera de votre prédéces seur ? C.V. : Je pense qu’on va travail

ler beaucoup en com missions sur les diffé rents dossiers et j’ai la chance de pouvoir m’ap puyer sur des adjoints compétents chacun dans son domaine. Je sou haite donc travailler de

diale. Nous allons pou voir travailler de manière constructive pour la commune . Càd : Vous étiez pre mière adjointe et déléguée à la

“Je suis très honorée de la confiance qu’on me porte.”

communales. Être maire d’une commune de 1 500 habitants nécessite d’être présent tous les jours en mairie. C’est une nou velle organisation à trouver. Càd : Il faut dire “Madame le maire” ou “Madame la maire” ? C.V. (rires) : Madame le maire, ça me va très bien. Je suis fémi niste, mais une féministe mesu rée et apaisée ! n Propos recueillis par J.-F.H.

hommes et quatre maires femmes. Je trouve que c’est un bel équilibre. Càd : Sur le plan profession nel, serez-vous obligée de vous organiser différemment ? C.V. : Je vais conserver mon tra vail au sein de l’entreprise fami liale mais nous avons la chance d’avoir été rejoints récemment par notre fils qui pourra ainsi me seconder et me permettre de dégager le temps nécessaire pour me consacrer aux affaires

C.C.V.M. chargée de l’écono mie. Quelle est la nouvelle architecture ? C.V. : Il n’y a plus que trois adjoints. Grégory Bauquerey devient premier adjoint, Émilie Oudot deuxième adjointe, et Gabriel Sauge troisième adjoint. Je deviens vice-présidente de la com’com où je reste en charge de l’économie.

manière très collégiale. Je pense aussi développer un peu plus la communication. Càd : Une nouvelle femme maire dans le Val de Mor teau, la parité progresse ! C.V. : Nous arrivons à la parité parfaite à l’échelle de la com munauté de communes du Val de Morteau avec quatre maires

Christelle Vuillemin a été élue à l’unanimité le 12 avril dernier.

L’aménagement du centre-ville au menu Villers-le-Lac La commune s’apprête à entamer des travaux de rénovation et de sécurisation de la rue Pierre-Berçot qui traverse le centre-ville. Les commerçants font pression pour conserver un maximum de places de stationnement.

I ls ont élaboré leur propre projet, avec plans à l’appui. Des commer çants et professionnels du centre de Villers, le pharmacien Laurent Tournoux et le boulanger Jean-Luc Viennet en tête, s’opposent au plan d’aménagement du centre-ville tel que

des dizaines de milliers d’euros en plus, ce n’est pas envisageable” balaie Domi nique Mollier, maire de la commune. Les travaux prévus par la commune consistent à “embellir et sécuriser la traversée de Villers entre le kiosque de la compagnie Droz et le pont, en créant

la mairie leur a présenté. En cause, la suppression de plu sieurs places de stationnement devant leur enseigne. “Si on nous supprime les places devant la pharmacie, c’est peut être 30 clients en moins par jour” note Laurent Tournoux. Même son de cloche du côté de

notamment des trottoirs sécu risés. C’est la raison pour laquelle nous avons prévu de supprimer quelques places de stationnement, mais en paral lèle nous en créons deux de plus devant le musée de la montre. On ne peut pas faire n’importe quoi” note Pascal Rougnon, le

Ces travaux doivent être terminés “avant les vacances d’été.”

Dans les plans de la mairie, des places de stationnement doivent être supprimées.

confié à l’entreprise Vermot. Ces travaux d’embellissement doivent être terminés “avant les vacances d’été” précise la mairie. Pendant les deux mois de tra vaux, la circulation ne sera à aucun moment coupée. Un système d’alternat sera mis en place à certaines périodes, et à d’autres une courte déviation par la place Droz-Bartholet toute proche. n

de stationnement, également la création d’un trottoir le long de l’office de tou risme. Le démarrage des travaux est programmé en cette fin avril. Alertée par les commerçants, la mairie ne reste pas complètement sourde à leurs revendications. “Nous regardons pour ajuster au mieux le nombre de places de stationnement. Nous avons demandé au cabinet André de dévoyer une partie du trottoir pour créer deux

places de plus par rapport au plan ini tial. Nous faisons notre maximum pour satisfaire le plus grand monde, il ne faut pas que les commerçants pensent qu’on fait les choses contre eux. Notre priorité est d’embellir ce centre-ville justement pour qu’il soit plus attractif” ajoute Dominique Mollier. Dans cette première tranche, la com mune engage une enveloppe financière de 447 000 euros. Le chantier a été

la boulangerie d’en face devant laquelle peuvent pour l’instant se garer les véhi cules. “Les plans présentés par la mairie vont à l’encontre de notre activité” observe le boulanger. Seulement, le “contre-plan” élaboré par les deux professionnels n’est pas du goût de la mairie. “Leur plan, ce sont

premier adjoint, chargé des travaux. Plus en amont, la mairie prévoit dans un second temps de créer une voie douce réservée aux cyclistes, depuis l’entrée de Villers-le-Lac jusqu’au magasin B1. Le plan préparé par la mairie avec soin maître d’œuvre le cabinet André prévoit en effet la suppression de quatre places

J.-F.H.

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VAL DE MORTEAU

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Budget 2023 : 5,2 millions d’euros d’investissement Val de Morteau Réunis en conseil communautaire le 5 avril dernier aux Fins, les élus du Val de Morteau ont voté le budget 2023. 5,2 millions d’euros sont alloués à l’investissement. Parmi les cinq gros projets, la voie douce entre Morteau et Montlebon avec un début des travaux espéré après l’été.

Zoom Pas de hausse de la fiscalité directe locale mais… Les taux de la fiscalité directe restent les mêmes qu’en 2022 à savoir : 2,02 % pour le foncier bâti, 2,27 % pour le foncier non bâti, 9,36 % pour la taxe d’ha bitation sur les résidences secon daires, et 20,99 % sur la cotisa tion foncière des entreprises. Pour autant, les ressources fis cales de la C.C.V.M. vont aug menter car les bases locatives cadastrales sont revalorisées à hauteur de 7,1 %. Ce taux est, lui, décidé au niveau national. n

Le début des travaux de la voie douce reliant Morteau à Montlebon est espéré après l’été.

l La voie douce entre Morteau et Montlebon - C’est un très gros volet du pro gramme d’investissement de la communauté de communes, budgété à un peu plus de 2 mil lions d’euros. La très attendue voie de mobilité douce qui reliera à terme Morteau à Mon tlebon est encore en phase d’étude, notamment sur l’impact environnemental, et le dossier en instruction auprès des ser vices de l’État. Cédric Bôle, pré sident de la C.C.V.M. espère un début des travaux après l’été. Par ailleurs, une étude est en cours pour la mise en circulation d’un bus intercommunal. - Une crèche et un restaurant collectif dans la zone industrielle du Bas-de-la-Chaux

La collectivité souhaite accom pagner le développement de la zone du Bas-de-la-Chaux en créant une crèche et un restau rant d’entreprise ainsi qu’un espace de coworking. Ceci afin d’apporter davantage d’équipe ments. Ces projets devraient être opérationnels en 2024. l Assainissement C’est un peu le “parent pauvre” en termes de reconnaissance des efforts consentis. Très coû teux, avec des résultats sur le long cours qui ne sont pas for cément visibles mais ô combien importants, l’assainissement est un volet important de l’in vestissement. Une double étude est en cours sur la filière de déshydratation des boues, et

sur la réhabilitation de la sta tion d’épuration de Villers-le Lac. l Cité des Horlogers En juin, les élus se positionne ront sur un projet pour la Cité des Horlogers, projet muséal qui regroupe le musée de l’hor logerie du château Pertusier, le musée de la montre de Villers le-Lac et la collection d’outils des Gras. À terme, la Cité des horlogers est appelée à devenir un outil de rayonnement tou ristique du Val de Morteau. l Le Pôle réemploi Autre gros dossier sur le plan de l’investissement, le Pôle réemploi, en partenariat avec

Préval et la com’com du Plateau du Russey, se veut une “vitrine de la gestion des déchets” , selon Cédric Bôle. Comprenant une nouvelle déchetterie, une recy clerie, une matériauthèque et

de l’économie circulaire via un hôtel d’entreprises, le pôle Réemploi devrait être mis en service fin 2025 pour un début des travaux en 2024. n L.P.

Projet

Bientôt une fourrière automobile intercommunale Lors de la dernière séance du conseil communautaire le 5 avril, les élus ont voté à l’unanimité la création d’une fourrière automobile intercommunale. Un moyen de résoudre le problème récurrent de voitures ventouses et de stationnement gênant.

C’ est un refrain qui se fait entendre depuis quelque temps. Des voitures ventouses qui stagnent plusieurs jours ou semaines, des automobilistes peu respectueux qui occupent des places de parking réservées aux personnes handicapées… Face à ce problème récurrent, les communes se retrouvent démunies et dans l’impossibilité matérielle de déplacer les véhi cules gênants. “Nous avons le plus grand mal à gérer ces situa tions car nous avons l’impossi bilité de déplacer les véhicules au risque de les endommager, et là, ce serait notre faute, observe Cédric Bôle, président de la Communauté de com munes du Val de Morteau. Ce dispositif permettrait de com pléter nos outils pour gérer le territoire.” Les élus communautaires ont ainsi décidé de transférer la compétence jusqu’ici commu nale à la C.C.V.M. “Ce transfert ne modifie en rien le pouvoir de

municipale ou la gendarmerie, y compris les week-ends et jours fériés, notamment lors de grosses manifestations. “Il s’agira de déplacer un véhicule en cas de nécessité urgente, comme les voitures igloo en hiver qui empêchent le déneigement” , a souligné Cédric Bôle. La rémunération du prestataire est substantiellement liée aux résultats. En cas de non-retrait d’un véhicule de la fourrière au bout de 15 jours, celui-ci peut être vendu, détruit ou donné aux pompiers pour leurs exer cices. Cette délégation de ges tion de service public a paru le moyen le plus adapté et le moins coûteux pour la collectivité. “La régie imposait des contraintes importantes et disproportion nées par rapport au service attendu. Il faut un terrain de stockage de 10 à 20 places, sécu risé et clôturé pouvant accueillir du public, acheter du matériel nécessaire pour l’enlèvement, embaucher une personne” , énu mère Cédric Bôle. Quant au marché public de prestation ou de services, la collectivité aurait dû assumer la responsabilité première de même que le risque financier La C.C.V.M. a estimé qu’une cinquantaine de véhicules seraient enlevés par an. Un chiffre qui devrait diminuer dans les années à venir dès lors que la fourrière est connue, inci tant les automobilistes à ne plus abandonner leurs véhicules sur le territoire. “C’est un mes sage clair qui va être envoyé” , s’est ainsi réjoui Dominique Mollier. n L.P.

police du maire, a tenu à pré ciser Cédric Bôle. C’est une mise à disposition de moyens d’exer cer leurs missions de police sur les stationnements gênants.” Chaque conseil municipal doit par la suite valider cette déci sion. Jean-Pierre Frigo, alors encore maire de Grand’Combe Chateleu, s’est dit favorable à cette fourrière intercommunale, de même que Catherine Rognon pour Montlebon, Dominique Mollier pour Villers-le-Lac et Bernard Jacquet des Gras. Le conseil communautaire s’est également prononcé sur les modalités d’organisation. Trois options s’offraient à lui dans la gestion de ce service public : la régie, le marché public de pres tation ou de services ou une concession de service public à une entreprise. Cette dernière a été votée à l’unanimité. Concrètement, grâce à un appel d’offres, le garage retenu comme prestataire pour une durée de cinq ans est contacté unique ment par le maire, la police

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Les stationnements gênants ou interdits pourront dorénavant être enlevés en fourrière.

VAL DE MORTEAU

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Écoliers et seniors unissent leur talent dans un spectacle musical Morteau En partenariat avec la Cie Allée des Cerisiers, le C.C.A.S. a monté un spectacle inter générationnel. Des élèves de l’école Pergaud et des seniors du Val de Morteau travaillent ensemble sur une comédie musicale inspirée de la Guerre des Boutons. Levée de rideau le 1er juin au théâtre de Morteau.

A u moment d’entamer la répétition de chant, leurs épaules se redressent, une éner gie traverse leur corps. Damienne, Véronique, Christine et Sylvie, toutes habitantes du Val de Morteau, ont répondu favorablement à l’appel du C.C.A.S. Elles participent avec 89 élèves de l’école Pergaud à un spectacle intergénérationnel, sous la houlette de la Cie Allée des Cerisiers. Tous se retrouvent dans une comédie musicale autour de l’école d’autrefois, ins pirée de la Guerre des Boutons, de Louis Pergaud. Et lorsque les quatre drôles de Dames évoquent les écoliers, leurs yeux pétillent et un doux sourire illumine leur visage. “L’autre jour, j’étais sur mon bal con, ils m’ont un fait un grand

En bref… l Sécurité routière Le vendredi 12 et le samedi 13 mai, un forum de la sécurité routière est organisé à l’Escale à Morteau de 10 heures à 16 heures Pendant ces deux jours, 10 stands de prévention aborderont les thématiques de la vitesse, de la ceinture de sécurité, des vélos-trottinettes, du Code de la route, de la moto, de l’alcool-stupéfiants-télé phone. À 11 heures, les pom piers feront une démonstration de leur intervention. À noter également les dates du 25 mai, 1er, 8 et 15 juin qui seront l’oc casion d’une révision du Code de la route pour les seniors. Le 21 juin, pour la fête de la musique, il y aura un stand de prévention Alcool Sam. l Rectificatif Dans notre précédent numéro, une erreur s’est glissée dans l’article consacré aux violences intrafamiliales et les actions du C.C.A.S. 40 % d’entretiens qui concernent les violences intra familiales sont menés par le C.I.D.F.F. (Centres d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles) et non pas par le C.C.A.S., lors des perma nences réalisées à Morteau.

signe” , raconte Damienne. “Les enfants sont très curieux. Au début, on parlait de nous et com ment on était à l’école à l’époque. Ils sont passionnés par ce qu’on leur a montré” , note de son côté Véronique. Cette dernière s’est exercée au chant pendant une dizaine d’années au sein du Chœur de Jeanne. “Je ne pensais pas me retrouver embarquée dans une comédie musicale,

faisait chaque année avant la Covid un spectacle de comédie musicale. Les élèves adhèrent complètement au projet. Il y a un vrai bel échange avec les seniors et une bonne alchimie.” L’intérêt pédagogique est mul tiple : l’éducation musicale et le théâtre permettent d’être à l’aise devant un public et se libé rer davantage en classe. En attendant la représentation fixée le 1 er juin au théâ tre de Morteau, net, qui en dehors de son por tefeuille d’élue en charge du C.C.A.S., met à profit ses com pétences musicales. À noter également la date du 14 mai où la Cie Allée des Ceri siers joue son adaptation musi cale de La Guerre des Boutons, spectacle rythmé par des musi ciens et comédiens profession nels. n L.P. Damienne, Véronique, Sylvie et Christine pour suivent leurs répétitions les jeudis après-midi, guidée par Marie Bon

rigole celle qui interprète une institutrice. C’est émouvant pour moi car j’étais moi-même élève à l’école Pergaud.” Ce spectacle répond à un appel à projets du

Favoriser le lien entre enfants et seniors.

fonds d’appui pour des terri toires innovants seniors dans le cadre du dispositif Petites villes de demain et Ville amie des aînés. “L’objectif est d’investir des seniors dans la vie locale et citoyenne, de favoriser la culture et les lieux qui ne fréquentent plus forcément, explique Léa Guillaume du C.C.A.S. L’école est un lieu clé.” Enfants du C.P. au C.M.1 et seniors travaillent ensemble le spectacle sur huit séances d’une demi-journée. Trois profession nels de la Cie Allée des Cerisiers animent les ateliers pour les initier au chant, à la danse et au théâtre. “Chaque classe pré sente un tableau, qui est une saynète de théâtre et un chant, observe Éric Thiébaud, ensei gnant et directeur de l’école Per gaud. Historiquement, l’école

89 élèves de l’école Pergaud, du CP au CM1 partici pent au projet de comédie musicale.

En plus des ateliers avec les enfants, Sylvie, Véronique, Damienne et

Spectacle intergénérationnel

le 1er juin à 18 heures au théâtre. Entrée libre. La Guerre des boutons de la Cie Allée des Cerisiers, le 14 mai à 17 heures au théâtre. 10 euros, réservations au C.C.A.S.

Christine répètent les chants, guidées par Marie Bonnet qui met à profit ses compétences en musique.

VAL DE MORTEAU

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Hommage Henri Leiser, le passeur de mémoire

Un trail sous le signe du patrimoine rural Villers-le-Lac Le camp de base de la deuxième édition du Trail du Saut du Doubs sera installé à la ferme Chez Ducreux sur les hauteurs de Villers-le Lac. Des animations attendent les sportifs à l’issue de la course.

L e plus souvent, Henri Leiser débou lait à l’improviste à la rédaction du jour nal, pressé de partager avec nous la découverte d’une photographie ancienne, une anecdote oubliée de l’histoire locale, un nouveau bouquin. Ses visites impromptues étaient l’occasion d’un échange inattendu autour d’un sujet qui fit parfois l’ob jet d’un article. Lorsque l’érudit se présentait à la porte avec sa silhouette de colosse tranquille, on com prenait à son enthousiasme qu’il avait des choses à racon ter. Henri Leiser s’intéressait à l’histoire du Val de Mor teau, à la reliure, à la poli tique. Il fut auteur de livres,

animateur d’un atelier aux A.T.P. du Beugnon, élu muni cipal socialiste. L’homme a consacré une grande partie de sa vie à faire vivre l’histoire du Val de Morteau contemporaine ou très ancienne. Ainsi il a réveillé les ruines du Châ teau de Réaumont au Bélieu. Il a écrit sur l’église de Mor teau et sur son prieuré, publié un livre de photos avec Didier Jacquot sur le Morteau d’hier et d’au jourd’hui. Plus récemment, il a raconté l’histoire des Chopard, une famille de brasseurs dans “L’aigle et le houblon”. Henri Leiser est décédé le 27 mars à l’âge de 77 ans. Il fut le passeur de notre mémoire collective. n

I l y aura la course, avec ses trois parcours au choix de 10, 21 et 42 km. Et tout aussi importante aux yeux des organisateurs, le D.S.A. Val de Morteau : l’après-course. Après avoir attiré près de 1 000 parti

le D.S.A. Des animations musicales avec le Fin’s band des Fins et un D.J. qui ambiancera les sportifs dans la remise en soirée. Et des animations pédagogiques avec visites de la ferme et présence d’étudiants en B.T.S. du

C.F.A. de Châteaufarine qui animeront des ateliers pour petits et grands. Le Trail du Saut du Doubs se veut aussi une épreuve éco responsable. Toilettes sèches sur le site d’arrivée, bouteilles en verre pour les ravitaille

cipants l’an dernier (mar cheurs, enfants et traileurs compris), cette deuxième édi tion espère convaincre autant de monde cette année en ce samedi de l’Ascension. “Près d’un tiers des traileurs étaient originaires d’autres régions

“Nous essayons de produire le moins de déchets possible.”

Henri Leiser est décédé le 27 mars dernier.

ments, éco-cups, compostage… “Nous essayons de produire le moins de déchets possible, poursuit Loïc Grandvoinnet. L’an dernier, nous avons à peine rempli une grosse poubelle.” Le Trail du Saut du Doubs n’est donc pas qu’une une épreuve sportive. C’est une manifestation à caractère patri monial et une occasion unique de se plonger dans l’ambiance d’une exploi tation agricole authentique. À côté des trois courses, une marche est organisée le matin et des épreuves sont aussi réservées aux enfants. n J.-F.H. Trail du Saut du Doubs Samedi 20 mai Inscriptions sur www.traildusautdudoubs.com

que la Franche-Comté” note Loïc Grand voinnet, le président de la section mor tuacienne du D.S.A., riche de 150 licen ciés dont 75 adultes et une bonne partie de traileurs impliqués dans l’organi sation. La Trail du Saut du Doubs n’est donc pas qu’une épreuve sportive qui traverse les plus beaux paysages du Haut-Doubs franco-suisse, notamment les gorges du Doubs. C’est aussi une occasion pour le D.S.A. de faire découvrir aux parti cipants tout un pan de notre patrimoine rural. “En fin d’après-midi, à l’issue des épreuves, tout le monde se retrouvera à la ferme Chez Ducreux où les exploi tants, Jean et Catherine Faivre-Pierret, ont prévu de nombreuses animations à la découverte du monde paysan” ajoute

Environnement

Le cimetière de Morteau devient plus vert

L e verdissement est à la mode. Le cimetière de Morteau n’échappe pas à la tendance. Les services techniques de la Ville ont procédé il y a quelques semaines à une opération de végéta lisation par hydromulching des allées du cimetière proche de l’église. Ces dernières doivent bientôt se couvrir d’un tapis végétal destiné d’une part à favoriser la biodiversité, favoriser l’absorption de l’eau par les sols, et en même temps préserver la santé des usagers et des jardiniers de la ville qui ont abandonné dès 2021 le dés herbage chimique. “Notre travail, même s’il demande un peu plus d’entretien, va être plus valorisant, estiment les services techniques de Morteau. L’hy dromulching que nous avons effectué il y a quelques semaines consiste à pul vériser des graines mêlées à un substrat. La Ville de Morteau lance des tra vaux de végétalisation par hydro mulching de son cimetière. Objec tifs : favoriser la biodiversité et limiter la chaleur l’été.

Les allées du cimetière doivent verdir dans les prochaines semaines.

se peut) un peu de gaîté aux visiteurs. D’autres espaces de massifs fleuris devraient également voir le jour au sein du cimetière. “C’est une gestion différenciée que nous proposons avec ces travaux, une gestion plus raisonnée et respectueuse de la biodiversité” ajoute Cédric Bôle, le maire de Morteau. n J.-F.H.

Nous avons semé du pâturin, de la fétuque ovine, du trèfle jaune rampant et du ray-grass anglais. Le tout devrait germer dans quelques semaines. 1 300 m² d’allées sont concernées.” L’idée de la ville, qui suit le modèle adopté par Montlebon depuis quelques années, est aussi de sortir du tout minéral et d’apporter (autant que faire

Le Trail du Saut du Doubs avait attiré près de 1 000 participants l’an dernier.

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VAL DE MORTEAU

Les routes du Haut-Doubs par cœur Vélo Alors que le Tour du Doubs a été remporté le 16 avril par l’Espagnol Jesus Herrada, c’est bien un ancien coureur mortuacien, Didier Faivre-Pierret qui a tracé le parcours. Une belle manière de rendre hommage à son club de cœur, le Vélo-club Morteau-Montbenoît.

I l a couru la première édition de la course en 1985, appe lée alors le Tour du Haut Doubs. Puis la deuxième, la troisième… Didier Faivre-Pierret, ancien coureur cycliste de haut niveau, a couru pas moins de sept éditions de la course qui

niveau, le Haut-Doubien devient médaillé olympique en 1992 à Barcelone. Il remporte le bronze dans l’épreuve de 100 km contre la-montre par équipe. S’il n’a qu’un seul regret faute d’avoir pu passer professionnel, c’est de n’avoir pu disputer un Tour de France. À 32 ans, il raccroche le vélo. Au même moment, il revient au vélo-club de Morteau-Mont benoît où il crée avec des copains de cyclisme - Alexandre Chouffe, François Leclerc et Emmanuel Bonnot - la division 2 national au sein du club. Si à la fin des années 1990, le V.C.M.M. était le plus important club de France en nombre de licenciés, aujourd’hui il compte entre 250 et 300 licenciés. Et parmi eux, une équipe féminine dont la prochaine échéance est la coupe de France le 2 juillet. n L.P. Didier Faivre-Pierret, ancien coureur de haut niveau, a fait ses armes au Vélo-club de Morteau-Montbenoît.

toutes les semaines à Morteau.” Pour Fabien Vardanéga, vice président du vélo-club, qui codi rige avec Jean-François Ducrot, (le président), le Tour du Doubs, c’est une façon de “renouer avec les racines du club.” Quant à Didier Faivre-Pierret, dessiner

relie Morteau à Pontar lier. Et cette année, il a participé d’une autre manière. À la demande de son club de cœur, le Vélo-club Mor teau-Montbenoît (V.C.M.M.), le Villérier a

le tracé du Tour du Doubs 2023 était une belle manière de rendre hommage au club, “de rendre tout ce que le club m’a donné, glisse-t-il. Michel Vardanéga (fon dateur du club, N.D.L.R.)

Renouer avec les racines du club.

tracé le parcours qu’ont emprunté 120 coureurs le dimanche 16 avril, dont l’enfant du pays comtois, Thibaut Pinot. Il faut dire que Didier Faivre-Pierret connaît sur le bout des pédales les routes du Haut-Doubs. Comme le “pétard” à 18 % entre Bonnevaux et Bouverans. “C’est une route que j’avais faite en course amateur, et je l’avais gardé en tête” , raconte le sportif. Même lorsqu’il était au club de Paris entre 1989 et 1995, le cou reur n’a jamais oublié le Haut Doubs. “Je venais m’entraîner

a fait énormément pour moi, il savait fédérer avec un cœur énorme, il m’a vraiment aidé dans ma carrière.” Didier Faivre-Pierret commence le cyclisme en cadet, à 15 ans. Il découvre au vélo-club de Morteau une structure et des gens qui le poussent et le font grandir, notamment Serge Vardanéga, le fils de Michel, qui l’a entraîné. “Cela a été des années indispen sables pour éclore” , reconnaît Didier Faivre-Pierret. Ayant toujours pratiqué le vélo en amateur mais au meilleur

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VAL DE MORTEAU

Pour les Mortuaciens d’ici et d’ailleurs Association L’association Le Melting-Pot de Morteau a été créée par des Mortuaciennes originaires d’ailleurs désireuses de nouer des liens d’amitié. Ici, toutes les personnes sont les bienvenues.

En bref…

l Peinture Les Peintres Amateurs du Pays Maîchois organisent leur expo sition annuelle les 12, 13 et 14 mai à la salle des fêtes de Dampri chard. Vendredi 12 mai : ouver ture des portes à 14 heures et vernissage à 18 heures. Samedi 13 et dimanche 14 : ouverture de 14 heures à 19 heures. Des petits tableaux (20 X 20 cm), peints sur le thème du voyage seront vendus au profit de l’association Ukraide25. Entrée libre. l Vide-greniers Grand vide-greniers à l'occasion de la Foire du 1er mai à Montle bon. Inscriptions par S.M.S. au 0617030524 auprès d’Alain Jacquet. l Handicap Accès aux droits, aux soins, au sport, à la culture, solutions de répit, accompagnement renforcé en cas de situation complexe… L’A.R.S. vient de mettre en place un numéro national unique et gratuit à l’attention des personnes handicapées, le 0 800 360 360. Ce numéro leur apporte une écoute et des réponses de proxi mité ainsi qu’à leurs proches aidants.

L eur accent traduit une origine tout autre que franc-comtoise… Et dans leurs réunions, on peut tout aussi bien parler français, qu’anglais, allemand ou portugais. Au départ, elles ne se connaissaient pas. Aujourd’hui, certaines sont déjà devenues amies. Ce petit groupe de Mortuaciennes arri vées dans le Haut-Doubs il y a dix ans pour certaines, plus récemment pour d’autres, se retrouvait de façon informelle

D’autres membres de cette toute jeune association, comme Christelle Mazzu cottelli sont originaires du Haut-Doubs. “L’originalité de cette association, c’est qu’elle mélange les gens de toutes origines, et de tout âge” note Nienke Picon. Séduite par le concept, la M.J.C. de Mor teau leur a ouvert les portes et c’est dés ormais dans ses locaux que se réunit l’association. “Notre prochain rendez vous, c’est le 27 avril, de 9 h 30 à 11 heures, toujours autour d’un café ou d’un thé”

indique Christina. Le rendez vous suivant est fixé au lundi 22 mai, toujours à la M.J.C. Au-delà de chaleureuses dis cussions autour d’un café, l’as sociation qui compte déjà une quinzaine de membres ambi tionne d’organiser d’autres

de temps en temps autour d’un café dans un bar de Morteau. “L’idée de créer une association est venue naturellement. Notre idée est vraiment de faire se ren contrer des personnes qui n’ont pas forcément de familles sur place et qui se sentent peut-être

“Cette association peut devenir une sorte de deuxième famille.”

moments conviviaux, “comme des sorties, des balades ou des pique-niques, au fur et à mesure que des liens se créeront entre nous tous. Pour certaines personnes, cette association peut devenir une sorte de deuxième famille” note Nienke. Déjà riche de nombreux clubs sportifs ou à vocation culturelle, le tissu associatif mortuacien s’étoffe encore avec cette

un peu isolées. Et faire pour elles de Mor teau une ville vraiment familiale” résume Christina Chan, membre fondatrice de l’association présidée par Emma Gri maitre, une Mortuacienne d’origine anglaise. Christina, elle, est originaire de l’île Maurice. Quant à Nienke, elle est venue des Pays Bas pour s’installer à Morteau.

Christina Chan et Nienke Picon, membres fondatrices de l’association Le Melting-Pot de Morteau.

nouvelle association qui propose, elle aussi, de créer du lien bien réel, à l’heure où le virtuel a tendance à prendre de plus en plus de place dans la vie de tous les jours.

L’association Le Melting-Pot de Morteau est facilement joignable via sa page Facebook, ou par mail : lemeltingpotde morteau@gmail.com n J.-F.H.

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VAL DE MORTEAU

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Les Combes

Un hangar agricole des années 1960 remonté au Musée des maisons comtoises Un hangar agricole des années 1960, qui appartenait à un agriculteur des Combes, va être remonté au Musée des maisons comtoises de Nancray. Le bâtiment abritera la nouvelle galerie du machinisme agricole.

Le Musée des maisons comtoises à Nancray expose 35 bâtiments comtois authentiques, comme la célèbre ferme des Arces de Morteau (photo Musée des maisons comtoises).

L es premières pierres vont être posées dans les prochaines semaines. Afin d’exposer une par tie de ses réserves, et notamment le machinisme agricole, le Musée des maisons comtoises de Nan cray a fait l’acquisition d’un han

gar agricole datant des années 1960. Il appartenait auparavant à un agriculteur des Combes. Cette structure métallique a été conçue dans l’entreprise haut saônoise Waltefaugle, spécialiste de ce type de construction. Après la seconde guerre mondiale, et

avec l’élan de la mécanisation et de l’industrialisation de l’agri culture, ce type de construction s’était multiplié dans les cam pagnes. Avec cette acquisition, le musée complète ainsi sa col lection d’édifices ruraux francs comtois.

trice. Si la phase de déconstruc tion s’amorce, la construction du nouveau bâtiment est prévue entre juin et juillet. En outre, deux bâtiments vont évoluer. Le vieux hangar qui accueille des scolaires va être réhabilité avec notamment l’ajout de sanitaires. La maison fores tière de Levier sera adaptée en résidence d'artistes ou d’artisans. Dans une projection plus globale, en 2024, le nouveau bâtiment d’accueil devrait voir le jour (sur le parking actuel). Et l’actuel accueil sera transformé à l’avenir en un restaurant en 2026. Cet ambitieux programme budgété à 10 millions d’euros signe un renouveau du musée de plein air qui fête cette année ses 40 ans. n L.P.

En outre, ce hangar servira à abriter les machines et outils agricoles du Musée, qui faute de place, n’est pas assez mis en avant. Houe, herse, faux, mois sonneuse-batteuse, le visiteur sera amené à découvrir ces col lections dans le hangar qui devient la nouvelle galerie du machinisme agricole, inaugurée au début de l’été avec la Fête du tracteur. Ce projet fait partie d’un impor tant programme d’évolution du Musée. La première tranche d’un montant de 3 millions d’euros se déroule sur 2023 et jusqu’en septembre 2024. Elle comprend la réalisation de deux bâtiments nouveaux, la galerie du machi nisme agricole et un endroit dédié aux importantes réserves. “Le hangar actuel hors le musée

(un ancien hangar d’aviation, N.D.L.R.) est près de s’écrouler” , constate Pierre Contoz, président du syndicat mixte du musée. Face à ce constat, la D.R.A.C. a demandé la préservation des milliers d’objets, témoins de la vie rurale franc-comtoise. “15 % des collections du musée sont présentées, le reste est conservé dans les réserves. Si les plus gros objets sont liés au monde agricole, une partie a été dégradée mais il n’y a jamais eu de mise en péril des collections” , rassure Florence Coutier, conservatrice du patri moine. Les nouvelles réserves tiendront compte des enjeux environnementaux. “Les réserves sont très énergivores, les nouvelles seront expérimentales afin que tout ne soit pas entièrement cli matisé” , poursuit la conserva

Un hangar agricole de la marque Waltefaugle, construit initialement

dans une ferme aux Combes, va

devenir la galerie du

machinisme agricole au musée (image Musée des maisons comtoises).

Mieux faire connaître les handicaps invisibles Santé

En bref… l Nettoyage de printemps Un grand nettoyage de printemps a lieu le samedi 29 avril sur le ter ritoire de la Communauté de Com munes du Val de Morteau. Ren dez-vous à 9h dans votre commune respective pour y ramasser tous les déchets. Plus d’infos sur www.morteau.org l Apéro Benoît Ego, originaire de Maîche et fondateur de Flaveur Traiteur a remporté la troisième place du 1 er Championnat de Planche apéritive qui a eu lieu le 12 avril dernier lors du salon Sandwich and Snack Show à Paris. Organisé par la Mai son de charcuterie Rovagnati, ce concours met à l’honneur ce véri table rite de consommation qu’est la planche apéritive. l Appel à projets L’organisme de coopération trans frontalière Arcjurassien.org lance un nouvel appel à projets via son “Fonds de soutien aux petits projets transfrontalier” (F.P.P.T.). Doté de 100 000 euros en 2023, ce fonds vise à soutenir les coopérations de proximité et à développer le vivre-ensemble dans l’Arc jurassien franco-suisse. La date limite de dépôt des dossiers est fixée au 15 mai. Les candidats peuvent déposer leur dossier sur www.arcjurassien.org

Pour plaider la cause des handicaps invisibles, la Villérienne Nelly Barbier repart sur les routes. Elle participera à un défi organisé le 6 mai dans le Haut-Jura.

T roubles de la mémoire, fatigue, manque d’ini tiative, difficultés à s’organiser… Autant de symptômes qu’on appelle les “handicaps invisibles” dont souf frent des milliers de personnes, souvent incomprises de leur entourage. C’est de ces handi caps dont est atteinte Nelly Barbier, une Villérienne origi naire de Maîche et qui se bat depuis des années pour mieux faire connaître ces pathologies

Ronde de l’espoir le 16 avril, elle se rendra le 6 mai prochain dans le Jura pour une grande manifestation intitulée “L’Ain possible, le défi bancale”, une épreuve rando, cyclo et pédestre qui relie Foncine-le-Haut à Champagnole. Elle s’associera à l’association “Mission des pos sibles”, organisatrice de l’évé nement. “C’est une association basée à Nozeroy, présidée par Jacques Ruty. La manifestation regroupera de nombreuses

qui surviennent en général après un acci dent. Elle, c’est un accident de moto qui a entraîné ses handicaps. Après des mois de rééduca tion physique, elle a retrouvé une grande

autres associations liées de près ou de loin aux questions de han dicaps. Je serai là pour témoigner sur les han dicaps invisibles avec l’association des trau matisés crâniens” note Nelly Barbier qui a

“Encore beaucoup

Nelly Barbier et Thierry Cuenot participeront à ce “Défi bancale” le 6 mai dans le Jura.

de pédagogie à faire autour de ces handicaps.”

En complément de cette journée du 6 mai, Nelly Barbier et les autres organisateurs souhaitent intervenir dans les écoles et les entreprises de la région pour mieux faire connaître ces patho logies invisibles que les auto rités sanitaires ont encore un peu de mal à connaître et recon naître. “Il y a encore beaucoup de pédagogie à faire autour de ces handicaps” observe Nelly Barbier qui compte bien pour suivre sa croisade après cette première manifestation le

6 mai. Elle participera notam ment, sur un tandem avec une autre personne touchée, à la grande slow-up organisée en septembre autour de Marnay (Haute-Saône) avec des clubs cyclistes. Et avant cela à un grand périple à vélo dans les Pyrénées avec au programme 450 km à parcourir en deux

jours. Son objectif final est de pouvoir réaliser un grand film-docu mentaire au fil de ses périples. C’est sur un vélo, pour montrer qu’on peut tous se relever après un accident, qu’elle veut conti nuer à prêcher la bonne parole. n J.-F.H.

partie de ses capacités, a su se remobiliser pour remonter sur un vélo, une de ses passions qu’elle pratique à nouveau, mal gré un corps meurtri et ces han dicaps invisibles qui continuent à lui empoisonner le quotidien. Afin de témoigner et de mieux faire connaître ces handicaps dits invisibles, elle roule. Après avoir participé à la dernière

toujours un défi à relever. “Sur notre stand, nous aurons aussi un groupe de professionnels venus du centre de rééducation de Salins : ergothérapeute, ortho phoniste, neuro-psychologue qui interviendront aussi sur ce thème” ajoute Thierry Cuenot, victime d’un accident de la route il y a quelques années et qui participe à l’organisation.

Informations sur cette journée du 6 mai : 06 83 56 82 99 missionsdespossibles@gmail.com ou n.lesionsinvisibles@gmail.com