Journal C'est à dire 288 - Novembre 2022

P L A T E A U D E M A Î C H E

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Un centre-ville dynamique malgré les crises à répétition Maîche À la veille de la saison festive, rien ne semble entamer l’optimisme des commerçants de Maîche quant à leur activité et l’attractivité de la cité.

Les fonda tions de l’immeuble du Crédit

O n peut dire que ces derniers mois la situa tion a beaucoup évo lué. Les deux grandes surfaces vides depuis des années ont trouvé preneur et redonnent vie et couleur aux rues de

vides. “Il s’agit d’une situation commerciale normale, des com merces ferment et d’autres qui fonctionnent bien cherchent des emplacements plus grands. La pharmacie a par exemple apporté un souffle nouveau” , déclare Gra

Maîche. Bien sûr, on peut déplo rer les quelques pas-de-porte inoccupés,mais il faut relativiser. Sur la soixantaine de fonds de commerces que comptent les rues du Général de Gaulle et Montalembert, seuls huit sont

Agricole (rues du

Jura et du Gymnase)

d’année 2023, pour remettre sur pied un outil de travail au service de tous ceux qui le souhaitent” , précise Graziella. “J’ai participé à ce regroupement dans le passé. C’est important pour la défense de nos intérêts mais aussi pour proposer de nouvelles actions et communiquer facilement entre nous” , pointe Ilvio Girardi, libraire. Il faut comprendre qu’un centre-ville commerçant est un monde en perpétuelle évolution. Un bel exemple en est la construction, entre les rues du Jura et du Gymnase, d’un immeuble par “Crédit Agricole foncier” qui offrira des surfaces commerciales et tertiaires. Il y a fort à parier qu’il abritera à terme les locaux de l’agence de Maîche, libérant ainsi un nouvel espace au centre-ville. n Ph.D.

La zone commerciale de la rue du Jura est plutôt perçue comme un avantage. “La clientèle fron talière et traditionnelle qui y fait ses courses, fréquente aussi le centre-ville. Nos acheteurs ont un bon pouvoir d’achat et hon nêtement, nos chiffres d’affaires

ziella Clémence, gérante de la bijouterie. Une très belle boutique de déco ration s’est récemment installée et un photographe du Russey a choisi Maîche pour développer son activité. D’autres locaux devraient être repris dans les

se portent bien” , pour suit Graziella. “Main tenant, il faut être clair. Être commer çant, c’est un métier. Il ne faut pas compter ses heures d’ouverture

semaines et les mois qui viennent. “ Nous n’avons pas de pro blème de fréquenta tion et le choix offert aux clients est très vaste pour une ville

Malgré les difficultés de l’association des commerçants.

et savoir gérer correctement son entreprise pour durer dans le temps” , note Nathalie. Elles regrettent simplement le mauvais fonctionnement de leur association en raison du départ récent de plusieurs adhérents. “C’est le sujet sur lequel nous allons nous pencher en début

somme toute petite” , ajoute Nathalie La Penna, commer çante représentative du com merce local. “J’étais partie avec ma fille à Besançon pour acheter une paire de chaussures et pour finir, c’est chez vous que je la trouve” , commente, amusée, une cliente.

Nathalie La Penna et Graziella Clémence, commerçantes actives.

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