Journal C'est à dire 288 - Novembre 2022

V A L D E M O R T E A U

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Les diplômes d’horlogerie et de joaillerie s’ouvrent sur l’université Morteau Le diplôme national Métiers d’art et du design (D.N.-Made) en horlogerie et joaillerie du lycée Edgar-Faure est dispensé en trois ans et non plus deux. Derrière ce niveau de formation passé à Bac + 3 se profile la volonté d’ouvrir sur l’université, de mêler plus intimement professionnalisation et académisme.

C’ est ce qu’on appelait auparavant les D.M.A., diplômes des métiers d’art. Aujourd’hui, il est question de D.N. Made, diplôme national Métiers d’art et du design. Au delà du nom, c’est une partie de ces 9 formations d’excellence dispensées en Franche-Comté, reconnues pour l’apprentissage d’un savoir-faire unique et per

mettant un taux d’embauche frôlant le 100 %, qui a évolué depuis quatre ans.

grade licence. Cela change la donne en termes de reconnais sance universitaire” , explique

À Morteau, les diplômes en horlogerie et joaillerie sont particu lièrement recherchés par les candidats.

Vincent Peseux, chargé de mission D.N. Made au sein de l’Université de Franche-Comté. En clair, ce Bac + 3 permet d’accéder directement

Au lycée Edgar-Faure àMorteau, les deux for mations, Luxe et inno vation en horlogerie et Luxe et innovation en joaillerie, s’étalent dés

250 étudiants en Franche Comté.

à un master Bac + 5. Il est éga lement reconnu au niveau euro péen pour harmoniser les semes tres passés à l’étranger. Sur le terrain de la formation, si l’apprentissage professionnel comprend la majorité de l’ensei gnement, les 90 étudiants mor tuaciens planchent également sur des enseignements trans versaux comme la culture des humanités. “Il y a une ouverture à l’initiation sur la recherche, à la culture scientifique. On sou haite les ouvrir sur une réflexion plus élargie qui déborde de leur formation très professionnelle, leurmontrer tout ce qu’offre l’uni versité, reprendVincent Peseux.

ormais sur trois ans, et non plus deux. “On passe d’un Bac + 2 à un Bac + 3, donc un diplôme

diants de 2 ème et 3 ème année. Ces derniers assistent à des confé rences sur la culture scientifique et l’initiation à la recherche et des tables rondes sur des thé matiques en lien direct avec leurs problématiques d’études.

Il s’agit de distiller l’idée qu’il est possible de devenir ensei gnant-chercheur, d’enchaîner sur un master et un doctorat, après un D.N. Made.” Un séminaire est organisé le 5 et 6 décembre pour tous les étu

Pilote dans ce processus, l’exem ple de l’Université de Franche Comté pourra conduire à une généralisation de ce processus d’universarisation d’un diplôme professionnel. n L.P.

Les chasse-neige sont prêts Routes Avec l’arrivée des premiers frimas, le Département du Doubs met en œuvre son plan de viabilité hivernale. Ce dispositif vise à garantir les meilleures conditions de circulation pour tous les usagers empruntant le réseau de routes départementales.

Pour la qualité de leur travail.

L es champs de neige immaculés semblent bien loin avec les dou ceurs inhabituelles de cet automne. Pour autant, on est bien en novembre et, réchauf fement climatique ou pas, il faut se tenir prêt à déneiger, dégeler les routes. “La viabilité hivernale s’étend d’octobre à avril. Elle se traduit par l’intervention des engins de déneigement. On fonc

À chacun son rôle. Le patrouil leur circule sur les réseaux où il observe la formation et l’évo lution des phénomènes hiver naux. Il est “l’œil” du cadre coor dinateur responsable du déclenchement de la mise en œuvre des moyens de patrouille, des interventions de salage ou de déneigement dès que les cir constances l’imposent. “C’est un vrai travail d’équipe” , confirme Florence Rogeboz. Les moyens matériels sont à la hauteur avec 51 engins de dénei gement du parc départemental auxquels il faut ajouter 80 engins privés. “La viabilité hivernale est effectuée en mixte, soit en régie, soit en faisant appel à des prestataires.” Les moyens sont déployés sur les trois S.T.A. (Ser vices territoriaux d’aménage ment) du Doubs à Besançon, Montbéliard et Pontarlier. “L’ac tion de Département est complé mentaire des mesures qui relè vent des usagers. Ils leur incombent de bien s’équiper, d’adapter la conduite aux condi tionsmétéo et de se tenir informer de l’état des routes” , rappelle Florence Rogeboz en indiquant le la viabilité hivernale repré sente en moyenne un budget de 4 millions d’euros chaque année. n

du Département chargée des mobilités et des infrastructures. Les chiffres montrent bien l’am pleur de cette organisation qui s’applique dans le Doubs sur 3 690 kmde routes départemen tales. “On a trois niveaux de trai tement qui varient en fonction de la fréquentation des axes. On part du traitement renforcé sur les routes les plus fréquentées pour aller au traitement de proxi

mité, le plus léger des trois, et qui concerne 180 kmde route à faible circulation” , indique Sébastien Royet, l’un

tionne aussi avec un système d’information associant les médias pour qu’ils nous aident à diffuser les informa

“C’est un vrai travail d’équipe.”

des cadres coordinateurs. La viabilité hivernale, c’est aussi et surtout une grosse logistique humaine et matérielle qui mobi lise 240 agents jusqu’en mars : 153 chauffeurs, 12 cadres coor dinateurs, 56 patrouilleurs, trois contacts média et 16 cadres de permanences.

tions liées aux conditions de cir culation. Le Département gère aussi le site Info-route. Sans oublier la trentaine de webcams déployées sur l’ensemble du réseau départemental et qui per mettent aux usagers de visualiser l’état des routes” , détaille Flo rence Rogeboz, vice-présidente

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Le Département du Doubs équipe 51 engins pour assurer la viabilité hivernale.

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