Journal C'est à dire 287 - Octobre 2022

R E T O U R S U R I N F O

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Au printemps prochain, la passerelle sera opérationnelle

Des accessoires de mode à la place de l’ancien tabac Duc à Morteau

ÉDITORIAL

Fin de vie Le président de la République avait promis dans la dernière campagne pour sa réélec tion de rouvrir le débat autour de la fin de vie. Il tient son engagement et le fera dans les prochaines semaines avec le lancement d’une conférence citoyenne sur la question, suivie au printemps, d’un possible projet de loi modifiant l’actuel système pour le rendre plus souple, en clair : rendre possible en France le suicide assisté, voire l’euthanasie. Cette question éminemment sensible méritera évidem ment un autre sort que la première conven tion citoyenne qu’Emmanuel Macron avait convoquée lors de son premier mandat, une convention consacrée au climat dont le gouvernement au final n’aura quasiment rien retenu des propositions émises, et laissé à ses participants un amer goût d’inachevé et une vraie frustration. Le sujet de la fin de vie fait appel autant à la médecine, qu’à l’éthique, voire à la phi losophie. Il serait d’une part réducteur de ne le confier qu’à un panel de 150 citoyens, fussent-ils représentatifs de la société française, et plus encore dangereux de soumettre cette question à un référen dum. La question de la fin de vie ne peut en effet se résumer à une simpliste ques tion pour ou contre. Elle doit faire appel au contraire aux plus infinies nuances dans son approche et être soumise à un débat aussi serein que possible. Si le référendum est écarté, ce sera donc au Parlement de trancher. On peut alors craindre que le sujet soit récupéré par les différentes composantes de l’Assemblée comme un nouveau motif de clivages et d’invectives stériles. Ce dossier mérite évidemment un examen approfondi, des débats constructifs basés sur l’écoute, des propos nuancés et une écoute atten tive de tous les protagonistes, sans a priori , sans dogmatisme, sans idéologie, sans polémiques. Bref, tout le contraire de ce qui se passe en France ces dernières années. Jamais une loi ne doit être pensée pour régler quelques cas particuliers, mais l’actuelle législation qui concerne la fin de vie laisse encore poindre trop de souf frances individuelles. Des Français se voient contraints de s’exiler en Belgique ou en Suisse pour finir leur vie loin de leur foyer. Le témoignage poignant du mari de l’ex-secrétaire d’État Paulette Guinchard recueilli dans ce numéro les laisse entrevoir. Le Comité consultatif national d’éthique lui-même reconnaît une incomplétude de la législation actuelle. Rouvrir ce débat est sans doute une bonne chose. Le faire dans l’état actuel de frac turation de notre société n’est peut-être pas la plus judicieuse des décisions. n Jean-François Hauser E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Thomas Comte, Jean-François Hauser, Laurine Personeni. Ont collaboré à ce numéro : Philippe Duprez, Sarah George. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Octobre 2022 Crédits photos : Càd, I.S.S.K.A., Mairie d’Orchamps-Vennes, Studio Pandia - Léonie Obertino, TransN, Ville de Morteau. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80

L e commerce de centre ville continue sa mutation à Morteau. Le tabac presse Duc, un des anciens commerces emblématiques de la Grande rue avait fermé ses portes il y a plus de deux ans. C’est donc une des rares friches commerciales du centre-ville qui s’apprête à rouvrir ses portes. Après avoir été rachetés récem ment par une commerçante déjà installée à Morteau, les murs du 11, Grande rue seront loués à un couple qui ouvrira une boutique baptisée “Man hattan”. Julien Donier-Méroz et sa compagne Jessica seront à la tête de ce nouveaumagasin

“qui doit ouvrir ses portes avant la fin du mois de novembre, le temps que nous terminions les travaux d’aménagement” note M. Donier-Méroz. Avec sa com pagne, ils sont déjà à la tête d’un premier magasin Manhat tan rue de la République à Pon tarlier, qui a ouvert ses portes il y a un an. Le créneau de ce nouveau magasin : les acces soires de mode. “Bijoux fan taisie, accessoires pour les che veux, un peu de maroquinerie, des accessoires pour téléphone (coques…), des foulards, écharpes… Nous ferons éga lement des accessoires pour hommes (bagues, bracelets, montres…)” détaille le respon

sable qui cherche “un vendeur ou une vendeuse en C.D.I. à temps plein. ” Le succès de leur magasin pontissalien a donné de l’élan au couple pour ouvrir cette seconde boutique à Morteau. Pendant près de dix ans, ces commerçants avaient tenu un kiosque à bijoux dans la galerie commerciale de Châteaufarine à Besançon. La boutiqueManhattan proposera également un service piercing oreilles et nez ! Autre ouverture prochaine au centre-ville de Morteau : une boutique de mode à l’enseigne Tally Weijl dans les anciens locaux de Bobby Sport rue de la Gare. n

Cette passerelle métallique sera également accessible aux personnes à mobilité réduite (image D.R.). Le chantier aura pris neuf mois de retard.

C omme d’autres projets d’in vestissement, la passerelle piétonne qui doit être construite dans le secteur de la gare pour relier le centre-ville à la salle L’escale et à la plaine des loisirs au bord du Doubs en enjam bant les voies de chemin de fer ne sera pas livrée dans les délais ini tialement prévus. Ce retard est lié aux difficultés d’approvisionnement en matières premières aggravées par la crise internationale depuis le printemps dernier. Initialement, cette passerelle aurait dû être opération nelle fin août dernier. Le chantier aura au moins neuf mois de retard. Les précisions dumaire deMorteau : “Les travaux pourront être entrepris cet hiver et la pose de la passerelle intervenir au printemps. La mise en accès au public est programmée nale de l’équivalent masculin des Miss France. En quête d’un titre et en pied de nez au canon de beauté. Sa participation à Mister France, il la voit un peu comme une revanche prise sur la vie. “Une façon de se challenger et de se dépasser” mais aussi de briller aux yeux des autres et de ses proches. Car Romain Mariel ne s’en cache pas, derrière le vernis de ces concours de beauté se trouve sou vent un besoin de reconnaissance. Lui y voit un nouveau cap après une jeunesse chahutée par les moqueries. L’ex-enfant en surpoids qu’il était, passé par un régime drastique avec des conséquences sur sa santé et par une opération pour en finir avec son complexe d’oreilles décollées, sait à quel point les discriminations peuvent faire mal. La finale régionale qu’il a remportée en septembre dernier à Poligny, face à 9 autres candidats, a été pour lui un premier pas. Il espère aujourd’hui transformer l’es sai, en décrochant le titre national dans quelques mois à Poissy. Tout en gardant à l’esprit que “c’est bien d’avoir un physique, mais si l’on n’a que ça, c’est un peu navrant.” Le jeune homme dit s’accomplir pleinement dans son nouveau

en mai prochain” indique Cédric Bôle.Cette passerelle métallique dotée d’un accès par ascenseur aux personnes à mobilité réduite représente un investissement global d’1,1million d’euros avec des aides de la Région, de l’État et du réseau de transport neuchâtelois qui devrait faire baisser de 50% l’addition pour la Ville de Morteau. La philosophie de ce projet est bien de “reconnecter la ville à la plaine des sports et des loisirs, permettre une connexion directe entre la gare et les parkings de l’Escale et des travailleurs pen dulaires, et plus largement associer cette passerelle au réseau multi modal de transport et à la future voie douce qui reliera Morteau et Montlebon et qui sera finalisée à l’automne prochain” ajoute lemaire de Morteau. n

Un magasin d’accessoires de mode ouvrira mi-novembre à la place de l’ancien tabac-presse de la Grande rue.

Romain Mariel sera peut-être le prochain Mister France L e jeune de 23 ans habitant Villers-le-Lac participera en mars prochain à la finale natio

Dans le civil, le jeune homme travaille dans l’horlogerie en Suisse.

S : 0803 N° ORIA

métier dans lemilieu de l’horlogerie. “Je travaille sur la colorisation des cadrans de montre dans une entre prise suisse. Je dessine énormé ment par ailleurs, donc cela me plaît bien.” Les 6 à 8 heures de sport qu’il effectue, chaque semaine, en salle de sport ou sur les pistes de ski l’hiver, l’amènent aussi à envisager sereinement les défilés en petite tenue. De cette médiatisation ouverte par Mister France, pourrait aussi naître de nouvelles opportunités, espère t-il, “comme la rencontre avec une maison d’édition, pour publier une B.D. sur laquelle je travaille depuis mes 10 ans.” Parmi d’autres projets, il envisage aussi d’animer une émis sion sur une radio associative locale autour de toutes les formes de dis crimination. n

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