Journal C'est à dire 287 - Octobre 2022
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Villers-le-Lac
La mairie veut racheter le presbytère Propriété du diocèse
C e projet ne fait pas l’unanimité et inquiète certains de ses utilisa teurs qui craignent d’en être dépossédés. Construit dans les années soixante, il sert de Besançon, le bâtiment paroissial situé face à l’église de Villes-le-Lac pourrait notamment servir à l’exten sion de la cantine scolaire. La mairie doit rassurer avant de concrétiser cet achat.
notamment de salle d’accueil pour la catéchèse et de lieu de répétition de la chorale d’église qui anime les cérémonies reli gieuses. La mairie a fait au dio cèse une proposition de rachat de ce bâtiment pour 210 000 euros. Son objectif : “Le rénover, et le mettre à disposition pour un agrandissement de la cantine qui arrive à saturation et qui accueille de plus en plus d’enfants. L’étage continuerait à servir aux associations, et notam
ment à celles qui utilisent déjà les lieux” résume Dominique Mollier, maire de Villers-le-Lac. Certains paroissiens ne sont pas d’accord et ils n’ont pas manqué de le faire savoir au diocèse en lui envoyant une pétition. Ils craignent de ne plus pouvoir uti liser ces locaux pour leurs acti vités. Ces salles paroissiales ser vent aussi de temps en temps à l’accueil des fidèles pour les très gros enterrements, elles dispo sent également de toilettes aux
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jet de rachat du presbytère a été validé à l’unanimité des élus vil lériers, moins deux abstentions. Dans les salles de l’étage, lamai rie prévoir d’y aménager des salles de convivialité qui pour raient également servir aux élèves durant les heures de sco larité. La mairie n’exclut pas non plus de pouvoir continuer à laisser l’accès à ce bâtiment aux fidèles lors des gros enter rements, ces derniers devenant plutôt rares depuis quelques années. L’acte de vente de ce bâtiment n’est pas encore confirmé. La mairie souhaitait également attendre une éventuelle réponse du diocèse à la pétition formulée par les paroissiens. n J.-F.H.
pour la ville une opportunité unique de pouvoir satisfaire aux demandes de plus en plus nom breuses des parents concernant la cantine scolaire. “Ce bâtiment est accolé à l’actuelle cantine, c’est la solution idéale de pouvoir donner un peu plus d’aisance aux enfants et de meilleures
quelles visiblement les utilisa teurs tiennent. Dominique Mollier se veut ras surante : “Ce bâtiment a besoin d’être réhabilité et si on veut y faire des travaux, il faut qu’on en devienne propriétaire. Une fois propriétaire, il est tout à fait envisageable de signer avec l’as
conditions de travail au personnel. Avec l’aug mentation de la popu lation, chaque année, nous avons une quin zaine de demandes sup
sociation paroissiale et avec d’autres une convention d’utilisation. On n’est pas en train d’expulser les utilisa teurs de ces salles !” ras
“On n’est pas en train d’expulser les utilisateurs.”
La mairie prévoit de rénover ce bâtiment de deux étages et d’en mettre une partie à disposition des associations locales.
plémentaires pour la cantine” ajoute Dominique Mollier. Ce bâtiment est également un gouf fre en chauffage, la mairie pré voit donc de le réhabiliter sur le plan énergétique. Soumis au vote du conseil municipal, le pro
sure l’élue. Certaines voix ne sont même élevées contre le risque de voir une autre religion utiliser les lieux. Des peurs tota lement infondées selon la mai rie. La reprise de ce bâtiment est
Le retour de la Saint-Éloi en terre mortuacienne Morteau Organisé jusqu’à présent à Villers-le-Lac, l’événement qui était aussi en pause sanitaire depuis 2020 renaît de ses cendres sous la forme d’une soirée conférence-repas organisée à la salle de l’Escale le 2 décembre.
En bref…
l Concert Vendredi 25 novembre à 20 h 30 au Théâtre de Mor teau, concert de The Rain Club. Avec Jef, qui a joué dans de nombreux groupes de blues et de rock, et qui a toujours une guitare à portée de main. Et Juliette, sa fille de 15 ans, qui chante tout le temps. Le duo s’est créé naturellement, juste pour le plaisir de jouer et chanter ensemble. Deux voix, deux guitares : le Club de la Pluie est né. Des prix gagnés lors de tremplins, une première partie de Miossec à Brest, et le duo s’étoffe au fil des rencontres : Ramon aux per cussions, Hubert à l’accor déon, François à la basse. Le 25 novembre 2017, le Rain Club a dû refuser du monde au Théâtre de Mor teau à l’occasion de ses 10 ans. Et 5 ans jour pour jour après cette belle date, il va fêter son anniversaire en invi tant des musiciens d’ici et d’ailleurs. Tarif unique 5 euros. Réservation sur bil letterie.morteau.org ou auprès de l’office de tourisme de Morteau.
S aint-Éloi est célébré tous les 1 er décembre. Il est le patron de nombreuses corporations liées au travail des métaux comme les for gerons, les maréchaux-ferrants, les métal lurgistes ou encore les orfèvres, ce qui intègre les bijoutiers et les horlogers. “Cet événement a été initié en 2000 par Yves Droz et se tenait jusqu’à présent à la salle des fêtes deVillers-le-Lac. On a dû annuler d’horlogerie de chez Lip La fin de l’aventure Lip s’était soldée par une grande vente aux enchères en 1981. Un luthier bisontin a fait l’acquisition de ce meuble à cette occasion puis il est parti vivre à Aix-en-Provence. “Comme il vendait sa maison, il nous a proposé cette superbe layette d’horloger en noyer qui comprend 75 tiroirs. Elle date de 1920” , explique Grégory Maugain qui est allé récupérer lui-même ce trésor au prin temps dernier. n Dernière acquisition : un meuble
en 2020 et 2021 à cause duCovid” , rappelle Grégory Maugain, le directeur du musée de l’horlogerie. Lequel musée souhaitait réactiver cet événement qui se déroulera donc à la salle de l’Escale le vendredi 2 décembre. Cette Saint-Éloi mortuacienne prend la forme d’une soirée conférences-repas acces sible à tous sur inscription. Première conférence à partir de 18 h 30 animée par Hélène Léonardi, cheffe du service des affaires promotionnelles à la Fédération de l’industrie horlogère Suisse. Elle pré sentera l’histoire surprenante d’un auto mate magicien signé Maillardet. L’affaire débute au musée d’horlogerie de La Chaux-de-Fonds où le magicien
Denis Stein et Grégory Maugain devant la layette d’horloger qui faisait partie du patrimoine Lip vendu aux enchères en 1981.
maire, sur le projet de fusion entre les musées de la montre et de l’horlogerie. Jean-Marc Loiseau, l’horloger rhabilleur de Besançon aujourd’hui en retraite, sera présent pour dédicacer son dernier ouvrage : “Dictionnaire passionné de l’hor logerie”. “Cette Saint-Éloi arrive au bon moment, à l’heure de la relance de la dyna mique horlogère régionale” , estime Denis Stein,membre actif de l’associationMusée de l’Horlogerie. n F.C.
le projet Chronospedia qu’il construit en partenariat avec l’université Grenoble Alpes. “C’est l’équivalent de Wikipédia avec une encyclopédie virtuelle dédiée à l’horlogerie ancienne. On a été sollicité dans cette démarche pour la par tie outillage.”
arrive, en très mauvais état, en 1907. Il était le seul exemplaire connu, jusqu’à ce qu’unmagicien quasiment identique soit décou vert à Paris en 2006. De la ren contre de ces deux pièces excep tionnelles naît un voyage qui
L’entreprise Péquignet, la société Keris de Neuchâ tel…
Différents partenaires partici pent à cette Saint-Éloi : l’entre prise Péquignet, la société Keris deNeuchâtel, la section bijouterie du lycée de Morteau, la commu
nauté de communes du Val de Morteau, la commune de Morteau et l’Association Française des Amateurs d’Horlogerie Ancienne, sans oublier le comité des fêtes de Morteau… Un point d’actualité sera proposé par Pierre Vaufrey, adjoint au
conduit l’auditeur des rivages de la Suisse à travers l’Europe jusqu’en Asie et en Amérique. Les automates Maillardet continuent à faire rêver. En seconde partie, François Simon-Fustier, artisan d‘art en horlogerie à Lyon évoquera
Saint-Éloi Le 2 décembre, salle de l’Escale à Morteau Infos et inscriptions : Gregory Maugain au 06 74 41 84 93
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