Journal C'est à dire 281 - Mars 2022
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Événement “On est complice, on s’amuse vraiment, et le public le ressent” Après avoir sorti son album “Dans un instant de bonheur” en mai dernier, Lilian Renaud retrouve le chemin de la scène. Il fera escale à la salle Pourny à Pontarlier le 29 avril.
Aumilieude tout cela, il y avait un chan- teur de variété française : Jean-Jacques Goldman. Je l’ai beaucoup écouté. Il a des influences que j’aime particulière- ment.Évidemment, lorsqueMichel Bou- langer, directeur artistique,m’a contacté pour faire partie du projet L’Héritage Goldman, j’ai dit oui tout de suite. Càd : D’autant que vous avez ren- contréJean-JacquesGoldman, n’est- ce pas ? L.R. : Je l’ai rencontré à Londres lors d’un concert que je donnais dans une école française. Il est venume voir.J’étais impressionné. Il avaitmonalbum.J’étais très touché.Onaéchangé.C’est quelqu’un d’une grande humilité. Pour l’anecdote, nous sommesnés lemême jour, le 11 octo- bre, à 40 ans d’intervalle. Càd :Votre quatrième album“Dans un instant de bonheur” est très folk, avec de belles mélodies et quelques touchesdegospel.Vous semblezavoir trouvé votre couleurmusicale à tra- vers cemélange de titres chantés en français et en anglais…
C’ est à dire : Après une périodeCovidqui abous- culé les agendas de tour- née des artistes, on ima- gine votre empressement à retrouver votre public à Pontarlier ? Lilian Renaud : Je suis d’autant plus heureux que Pontarlier fut mon avant- dernière date, juste avant le Covid. J’ai toujours aimé jouer dans leHaut-Doubs. Nous y avons fait de très beaux concerts. J’y ai mes attaches familiales. C’est un secteur quime parle, quime plaît. J’aime jouer à la salle Pourny, une scène sur laquelle j’espèreme produire encore long- temps. Càd :Votre quatrième album“Dans un instant de bonheur” est sorti au mois de mai. Comment se passe la tournée, sachant que le 26 février vous avez fait salle comble à laCom- manderie de Dole ? L.R. : Nous avons fait les premières dates et ça se passe très bien.Le public répond présent. C’est super de le retrouver. Càd :Vous êtes entouré de personnes
de la région pour cette tournée. C’était important pour vous ? L.R. : L’équipe qui m’accompagne est locale.Ce sont des gens d’ici et on s’éclate. Je suis entouré sur scène d’ÉdouardDor- nier (guitariste) et deMaxime Ferri (pia- niste). C’est la première fois que je me produis avec des musiciens qui ont le même âge que moi. On est complice, on s’amuse vraiment, et le public le ressent. Après le concert, il y a toujours un temps d’échange.En vérité, lesmoments où on
Lilian Renaud sur scène entouré d’Édouard Dornier à la guitare et de Maxime Ferri au piano (photo : benoit.dpt).
en préparation ? L.R. : J’ai déjà des idées. J’écris toujours. Mais il n’est pas impossible que je passe un cap. Je réfléchis en effet à un concept différent, tout engardantmonunivers. n Propos recueillis par T.C. Prochains concerts de Lilian Renaud Le 4 mars à Champagnole / L’Oppidum Le 16 avril à Sausheim / ED&N 29 avril à Pontarlier / Salle Pourny 14 mai à Nancy / Salle Poirel Pour connaître toutes les dates, rendez-vous sur la page Facebook de Lilian Renaud. Billetterie dans les points de ventes habituels.
Càd : Plusieurs chansons font réfé- rence à une forme de spiritualité… L.R. : Jeme surprendsmoi-même à par- ler de ces choses-là. Mais ça fait partie demoi.C’est une façonpourmoi d’opposer à laduretédumonde le besoinde s’échap- per, de lâcher prise, d’explorer, de trouver le bonheur ailleurs, et de s’accepter tel que l’on est. Càd : Vous abordez des sujets très durs comme celui du suicide (“Au plus haut c’est toi”). C’est important pour vous d’être attentif à ces ques- tions-là ? L.R. : Cette chanson est écrite pour un enfant qui amis finàses jours.Je connais- sais ses parents. C’était ma manière de lui rendre hommage et de le refaire revi- vredans cette chansonà travers lanature et les saisons.
L.R. : Je pense que c’est l’al- bum qui me reflète le plus. C’est le deuxième que je sors en autoproduction. Cet album est la confirmation de ce que je suis. Je donne à mes chansons ce côté folk,
m’a fait jouer la “star”, ont été les moments les plus malaisants pourmoi.Cen’est pasmon truc.Jeme considère plus désormais comme un artisan de la musique.
“Je me considère plus comme un artisan de la musique.”
Càd :Votreactualité, c’est aussi votre participation à l’album L’Héritage Goldman et à la tournée qui suit. C’estunhonneurpour vousde rendre hommageàcet artiste si populaire… L.R. : Je suis né dans une fratrie de six enfants.Je suis le cinquième.À lamaison, mes frères écoutaient du rocket dumétal.
nature. J’ai envie que les personnes qui m’écoutent ressentent cela.J’ai recherché dans cet album la simplicité. C’est une invitation à vivre les choses comme elles sont, à se rapprocher de la terre, à aller vers un mode de vie plus simple et plus sain.
Càd : Le cinquième albumest-il déjà
Les Égarés retrouvent enfin la scène Morteau Après deux ans perturbés par la crise sanitaire, les élèves de la troupe de théâtre du lycée Edgar-Faure trépignent d’impatience. Ils remontent sur les planches dès le 29 mars, avec une représentation publique le 1 er avril.
En bref…
l Jardins L’associationAutour d’un jardin organise deux nouveaux ate- liers en ce printemps : Atelier fruitiers, samedi 9 avril de 14 heures à 16 heures, animé par Cyrille Parratte. Rendez- vous chez Mireille et Pierre Portat, 3, les Vuillaumiers à Montlebon. Et un atelier greffes, samedi 30 avril aux mêmes horaires et au même endroit. Ateliers ouverts à tous. Parti- cipation : 5 euros pour ceux qui ne sont pas membres de l’association. À noter, le 30 avril, à noter le 30 avril, en parallèle de l’atelier, mini-bourse d’échange de greffons. Rens.: 06 42 44 30 05. l Lyme La société forestière de Franche-Comté organise ven- dredi 8 avril à 13 h 30 une conférence sur la maladie de Lyme, à Micropolis Besançon. Le Professeur Christian Per- ronne, ancien chef de service des maladies infectieuses à l’hôpital de Garches, le Pro- fesseur Stéphane Gayet, médecin infectiologue à Stras- bourg et le docteur Muriel Manant-Blanc, animeront cette conférence. Contact : charle- sallegrini@orange.fr
J essie, Sybilla et les autres sont presque prêts. Leurs textes, les musiques et les danses qui les accom- pagneront sur scène sont bien calés dans leurs têtes, à quelques jours de remonter sur scène. Ils
comédiens amateurs. Il est épaulé dans cette tâche par Sabrina Binétruy, Vanessa Vogèle et Gilles Bolle-Reddat. “Tout élève volontaire peut inté- grer la troupe, nous ne faisons pas de sélection” ajoute le prof. À raison d’une interven- tion par mois, un comé- dien professionnel (Romain Jaillet) vient faire répéter les élèves mortuaciens. Et toutes les semaines, les élèves répètent entourés de leurs pro- fesseurs du lycée. Jessie a intégré la troupe il y a deux ans. Pour elle, le théâtre a été une révélation : “C’est un moyen de découvrir beaucoup de choses sur les autres et sur
Après plusieurs répétitions au théâtre laissé gracieusement à disposition par la Ville, les élèves sont fin prêts !
sont au total 13 cette année à s’être impliqué dans l’atelier théâtre du lycée qui a la par- ticularité de mêler les élèves des sections générale, profession-
Les apprentis comédiens joueront deux pièces.
l’attrape-rêve magique d’une chamane va pouvoir voyager à l’intérieur de son propre rêve, pour tenter de le saisir… La seconde pièce s’intitule “Âme- nésie”. Lui s’appelle Liam. Elle s’appelle Nésy. Ils se sont aimés. Puis séparés. 18 ans qu’ils ne s’étaient pas revus… La suite, ce sont les élèves des Égarés qui s’apprêtent à la dévoiler… n J.-F.H.
Morteau, ils la retrouveront donc dès le 29 mars et jusqu’à la fin de la semaine avec plusieurs représentations devant un public lycéen, avant de se produire lors d’une représentation grand public le 1 er avril. “L’entrée est libre” précise Yann Capelli. Les apprentis comédiens joue- ront deux pièces : “Attrape-rêve” qui raconte l’histoire d’Alba, agent immobilier, qui grâce à
soi-même. Depuis que j’en fais, le théâtre est une vraie passion pour moi” dit la jeune lycéenne. Sybilla partage pleinement cet avis. Pour elle qui est en section horlogerie, “le théâtre est une vraie échappatoire, dit-elle. Il me permet de me “lâcher” alors que ma formation d’horlogère demande beaucoup de rigueur. J’ai hâte de retrouver la scène.” Cette scène, celle duThéâtre de
nelle et technologique. Cette mixité, c’est l’A.D.N. de la troupe Les Égarés depuis sa création en 2014, “une caractéristique à laquelle on tient beaucoup” recon- naît Yann Capelli, un des ensei- gnants du lycée qui encadre les
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