Journal C'est à dire 280 - Février 2022

V A L D E M O R T E A U

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Quatre ouvertures et une fermeture de classe en projet Éducation La vitalité démographique du Haut-Doubs Horloger se répercute toujours sur l’évolution de la carte scolaire. On ouvre toujours plus de classes qu’on en ferme.

Dominique Mollier maire de Villers-le- Lac n’accepte pas l’idée de fermer une classe à l’école du Centre pour une simple question de périscolaire.

L e tableau aurait pu être parfait sans le projet de fermeture d’une classe de maternelle à l’école du centre de Villers-le-Lac. Une situation d'autant plus surpre- nante qu’il est prévu d’ouvrir deux classes élémentaires dans cette école. Ces informations ont

été présentées le 28 janvier lors de la présentation de la carte scolaire du Doubs par Patrice Durand, l’inspecteur acadé- mique. “Rien n’est confirmé au sujet de cette fermeture, juge utile de rappeler Dominique Mollier, maire de Villers-le-Lac. C’est simplement une question de

par ces mouvements entre les deux écoles n’aboutit pas, Domi- nique Mollier ira jusqu’au bout. “Si on ne fait maintenant, on bloquera demain l’effectif de l’école des Genévriers à 70 enfants. On va essayer de rétablir l’équilibre. Je ne dis pas que cela sera simple. J’ai déjà adressé deux courriers aux parents.” n

d’être agrandie.” Un non-sens aux yeux de l’élue qui s’en est expliqué par courrier à l’Inspec- teur académique. Lequel lui a répondu plutôt favorablement. “Toutefois et compte tenu d’une incertitude, ces décisions pourront faire l’objet d’une révision en sep- tembre.” Si la démarche de concertation engagée entre la commune et la douzaine de familles concernées

et l’inspection académique pour tenter de trouver une solution. “Il est hors de question de fermer une classe de maternelle à l’école duCentre tout comme on ne pour- rait pas en ouvrir aux Genévriers. Je compte sur la bonne compré- hension des parents. Cela ne ser- virait à rien d’entasser des enfants dans une classe aux Genévriers alors qu’on en ferme- rait une dans une école qui vient

périscolaire.” Comme dans la plupart des com- munes du Doubs, il n’y a pas de carte scolaire à Villers-le-Lac. Conséquences : les parents dis- posent d’une liberté totale pour mettre leurs enfants dans l’école de leur choix. Et apparemment, ils ne s’en privent pas. “Certains parents inscrivent leurs enfants à l’école des Genévriers où il reste de la place en périscolaire, ce qui n’est plus le cas à l’école duCentre pour les enfants de maternelle.” Dominique Mollier ne peut se résoudre à accepter la situation sans réagir. Elle a déjà engagé des discussions avec les parents

Les projets d’ouverture : l Les Combes : un poste en élémentaire

l Pierre-Bichet les Fins : un poste en maternelle l Centre à Villers-le-Lac : 2 postes en élémentaire Académie : l 27 classes : 9 en maternelle et 18 en élémentaire Les projets de fermeture : l Centre à Villers-le-Lac : 1 poste en maternelle Académie : 53 classes : 22 en maternelle et 31 en élémentaire

F.C.

L a liberté des uns commence là où s’arrête celle des autres.ÀMontlebon, un groupe de vététistes adepte de la descente a érigé un “bikepark” dans la forêt de sapins, au-dessus de Cornabey. Sur leur chaîne L’O.N.F. estime que l’émergence de cinq pistes de V.T.T. en dehors des chemins balisés a des incidences sur l’environnement et sur la sécurité en cas d’accident. La mairie doit trancher lors d’un prochain conseil municipal si elle en interdit l’accès ou non. Faut-il interdire la piste de V.T.T. “freeride” ? Montlebon

à la mairie de Montlebon, la propriétaire. Jusqu’à la fin d’année dernière, la cohabitation ne semblait pas poser de problème. En novembre, le technicien forestier de l’Office national des forêts (O.N.F.) a tenu à alerter la mairie sur l’émergence “d’environ cinq circuits V.T.T. Free- ride” lors d’un conseil municipal. Selon le pro- fessionnel, ce type d’activité peut avoir un impact sur l’environnement et une incidence sur le plan de la sécurité. “En cas d’accident, la responsabilité de la commune pourrait être engagée” témoigne le technicien qui propose de faire une commu- nication dans le bulletin municipal… voire d’in- terdire cette pratique par l’installation de pan- cartes. Sur le terrain, la méthode interroge car ledit tracé a été rendu impraticable : “Certains sauts ou réceptions ont été volontairement dégradés… ce qui aurait pu être dangereux si quelqu’un s’était engagé sans avoir repéré le circuit au préalable” déclare un adepte de cette discipline. Qui a volon- tairement dégradé les pistes ? Pas de réponse même si un pratiquant à sa petite idée. Quel sort la commune réservera-t-elle à ces tracés

e Par tenai r

N°ORIA

non balisés ? Le sujet doit être débattu lors d’un prochain conseil municipal. Au-delà du simple cas de Montlebon qui n’est qu’un exemple, l’Office natio- nal des forêts aimerait - sur le plan national - encadrer le développement

Youtube, les pratiquants qui se nom- ment les “Belmont riders” publient des vidéos de leurs descentes effrénées depuis le haut du mont Gaudichot. Ici, les amateurs de sensations fortes ont créé des virages relevés, terrassé

Selon l’O.N.F., un enjeu environnemental et sécuritaire.

de cette pratique en pleine expansion. Un comble pour leV.T.T. de descente qui revendique son côté “libre”. n

des bosses pour prendre de la hauteur et dessiné un circuit hors de tout sentier balisé. Seul pro- blème, ils n’ont pas réalisé de demande préalable

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