Journal C'est-a-dire 279 - Janvier 2022
M. DANSO Voyant Medium
V A L D E M O R T E A U
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Le Bélieu
Voyant Danso est capable de résoudre tout vos problèmes mêmes les cas les plus desespérés, DPRXU FKDQFH FRPPHUFH FRQŧLWV IDPLOLDX[ 7UDYDLO FRQŦGHQWLHO HIŦFDFH HW JDUDQWLH 3OXV GłLQIRUPDWLRQ VXU OH VLWH www.spiritueldanso.com
Le mystère des poteaux sans ligne téléphonique Tous ceux qui circulent sur la R.D. 461 en direction du raccourci de Fuans s’interrogent sur la présence de poteaux téléphoniques installés depuis bientôt deux ans sans aucune ligne et qui plus est, décorés de drapeaux depuis l’été dernier. Enquête.
secondaire de la famille Girard- Starck installée en région pari- sienne. “On vient régulièrement en séjour dans cette maison de vacances. Au début de l’année 2020, on a sollicité Orange pour remettre en état la ligne télépho- nique qui ne fonctionnait plus alors qu’on continuait à être pré- levé” , explique Emmanuelle Girard-Starck. La suite est kaf- kaïenne avec des heures à essayer de joindre le bon service sur des plateformes d’assistance
Jean-Noël Cuenot, lui-même perdu en conjectures face à une situation pour le moins com- plexe. Pour les drapeaux, l’ex- plication est assez simple. C’est le fait de riverains qui souhai- taient enfoncer le clou sur la présence de ces poteaux sans fil qui ne mènent nulle part. Entre la farce et la provoc’. Pour remonter à l’origine de ces fameux poteaux, il faut se rendre auMont Sianet, un lieu-dit com- munal où se trouve la résidence
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“Q uand on nous demande de quoi il ressort, on répond qu’il se prépare un grand événement au village” , sourit lemaire duBélieu
l Seniors Compte tenu de la situation sanitaire et suite à l’annulation du repas des Rois, les mem- bres du conseil municipal de Morteau, du conseil d’admi- nistration du C.C.A.S., les bénévoles de l’association du Repas des Rois et des béné- voles du C.C.A.S., soit un réseau de plus de 50 per- sonnes, iront tout au long du mois de janvier à la rencontre de toutes les personnes âgées de 70 ans et plus domiciliées à Morteau, afin de leur pré- senter leurs meilleurs vœux. Aujourd’hui, ce chantier est en stand-by. Orange est en attente d’une précision d’un opérateur électrique sur la localisation de son réseau en souterrain. Il y aurait un doute sur son passage précis. Orange ne souhaite pas prendre le risque de couper un câble en plantant les derniers poteaux. n En bref… Un chantier en panne Les services techniques d’Orange confirment que la plan- tation des premiers poteaux date de fin 2019. Les travaux ont été stoppés ensuite avec le premier confinement. Ces poteaux per- mettront de raccorder un client au réseau téléphonique. Durant l’été, ils n’ont pas repris à la demande d’un agriculteur qui voulait accéder à ses champs sans contraintes.
du hameau des Richards située à 1 km à vol d’oiseau. Les nou- veaux poteaux ont ainsi été posés en 2020 sans aucune ligne télé- phonique ou fibre. “Et dire qu’on a été la secondemaison duBélieu a avoir le téléphone fixe. À l’époque, il fallait demander le “2” au Bélieu, le “1” étant celui du maire.” Girard-Starck d’avoir une cou- verture 4 G correcte. “On s’in- terroge aujourd’hui sur l’intérêt d’avoir la fibre…” ajoute la pro- priétaire. Ces poteaux sans des- tination ont aussi provoqué aussi desmécontentements dans d’au- tres hameaux du Bélieu. “En voyant cette ligne qui n’aboutit nulle part, les habitants du Val Bruchon ont râlé car ils récla- ment la réparation d’une ligne tombée à terre depuis des années” , explique Gilles Bonnet, le second adjoint. n F.C. La multiplication des antennes-relais dans le Haut-Doubs permet aujourd’hui à la famille
à l’étranger.Toutes les interven- tions en dépannage sont infruc- tueuses, la ligne n’est toujours pas opérationnelle. “On conti- nuait à nous prélever en ajoutant des frais d’intervention du tech- nicien. On se sent vraiment mal- menés par Orange avec l’impres- sion d’être face à une immense machinerie. C’est d’une indigence absolue.” existante, arrivant de la zone du Bas-de-la-Chaux en traver- sant des bois et pâtures. Elle découvre que des poteaux sont tombés à terre et que la ligne est à même le sol, coupée en plein champ. “Sachant que les lignes analogiques seront sup- primées à partir de 2023, Orange nous a proposé la fibre en pré- cisant qu’elle arrivera dans deux ans. On a fait une demande dans ce sens à l’automne 2020.” Plutôt que de réparer les poteaux existants, l’opérateur a préféré créer une nouvelle ligne à partir Par curiosité, Emma- nuelle Girard-Starck a suivi le tracé de la ligne
Entre la farce et la provoc’
Les drapeaux ont été posés par des riverains pour exprimer une certaine forme d’incompréhension devant ces projets inachevés.
Chemin des Rencontres : les Suisses ont pris de l’avance Infrastructures
Dix ans après la signature de la charte d’engagement entre les collectivités françaises et suisses impliquées dans cette voie de mobilité douce qui unira La Chaux-de-Fonds aux Combes, ce dossier piétine au grand désespoir de l’association française Le chemin des rencontres. Point de situation.
R endons aux Suisses la paternité de ce projet. “Ce projet d’itinéraire cyclable et piétonnier a été lancé par les Lions Club français et suisses. On avait été sollicité par les Suisses qui sont venus nous proposer de prolonger la version helvétique entre La Chaux-de-Fonds et le Col-des- Roches” , rappelle Élisabeth Lar- teau, aujourd’hui secrétaire de l’association Le Chemin des Ren- contres. Plus axé sur des problématiques urbaines avec la traversée de La Chaux-de-Fonds et du Locle, le Chemin des rencontres des montagnes neuchâteloises est aujourd’hui reconnu par la Confédération. Il est désormais intégré dans la H 20, le grand projet de contournement routier de deux principales villes des montagnes neuchâteloises. Projet qui sous-entend la construction de deux tunnels de 4 km qui intégreront des pistes cyclables et piétonnes. Les Suisses inves- tiront près de 500 millions de francs suisses uniquement dans le projet d’évitement du Locle. Un autre monde… “Effective-
qu’il ne s’est pas passé grand- chose en dix ans si ce n’est la voie douce entre Morteau et Montlebon. La situation sanitaire, les élec- tions municipales n’ont pas faci- lité la conduite du projet sous maîtrise d’ouvrage de la com’com du Val de Morteau depuis la signature de la Charte. “L’asso- ciation s’est concentrée sur l’or- ganisation d’un événement fédé- rateur et populaire, à savoir les Rencontrades. La 7 ème édition prévue en 2020 a déjà été reportée par deux fois” , déplore Élisabeth Larteau en précisant que la pro- chaine édition se fera dès que la voie douce Morteau-Montle- bon sera opérationnelle. A priori en 2023. Le contexte politique et sanitaire contribue donc au retard constaté côté France. “Initiale- ment, ce projet s’inscrivait dans le contrat de station qui est arrivé à terme. Il fait maintenant partie du Schéma Départemental des mobilités douces. À l’échelle du nouveau P.N.R., c’est l’une des composantes de la dorsale qui ira de Maîche en passant par Morteau-Montlebon” , resitue
ment, les Suisses sont en avance mais rappelons qu’ils ont com- mencé en 2000 avec une pers- pective de mise en service de la H20 vers 2030” , relativise Cédric Bôle, le président de la com’com duVal deMorteau très impliqué dans ce projet de chemin trans- frontalier. Côté France, on se veut plus modeste avec cette infrastructure publique qui depuis Les Brenets suivra au plus près lesméandres du Doubs jusqu’à Remonot. Il ne restera plus qu’à rejoindre le chemin du train pour rallier Pon- tarlier dans un premier temps. Des réflexions sont en cours de pour prolonger l’itinéraire sécu- risé jusqu’au lac Saint-Point. Avec toutes les perspectives d’échanges, d’itinérances sur un tel axe de mobilité douce. La charte d’engagement signée en novembre 2011 par tous les partenaires marquait aussi la création des deux associations supports du projet de chaque côté de la frontière. “En 2022, on fêtera nos dix ans d’existence”, rappelle Éric Martinet, le pré- sident de l’associationLe Chemin des Rencontres reconnaissant
Éric Martinet le président, et Élisabeth Larteau la secrétaire de l’association Le Chemin des rencontres n’ont pas manqué d’exprimer leur envie de voir les choses avancer sur ce dossier.
chemin utilitaire qui va sécuriser grandement les déplacements alternatifs entre Villers-le-Lac et leVal deMorteau.Aujourd’hui, peu de cyclistes s’engagent serei- nement sur la route existante entre les deux villes” , insiste Éli- sabeth Larteau, secrétaire de l’association. Son président Éric Martinet se veut optimiste en soulignant quelques points de satisfaction comme cette voie douce qui se concrétise ou la réa- lisation des info-balises, supports signalétiques qui seront utilisés sur l’ensemble de l’itinéraire. n F.C.
Cédric Bôle. L’une des difficultés semble résider dans les négo- ciations engagées pour obtenir un certain nombre de droits de passage, les propriétaires ou exploitants des terrains concer- nés étant assez frileux. “Aujourd’hui, on a 80 % des accords des propriétaires et on bloque sur 20%” , confirme Cédric Bôle en ciblant deux linéaires. Le premier entre Cornabey et Grand’Combe-Chateleu et le second entre Sobey et Morteau. Soit une poignée de propriétaires récalcitrants. “Plus qu’un circuit de randonnée, il s’agit d’un vrai
l Paille Le Festival de la Paille donne d’ores et déjà rendez-vous les 29 et 30 juillet prochains à Métabief pour enfin fêter sa 20 ème édition. La billetterie est ouverte. www.festivalpaille.fr
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