Journal C'est-a-dire 279 - Janvier 2022

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17 janvier 2022 N° 279

Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr

1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@publipresse.fr I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUB L I C I TÉ - ANNONCE S

PÉNURIE DE MÉDECINS DANS LE HAUT-DOUBS

DES REMÈDES POUR FAIRE BAISSER LA TENSION

S O M M A I R E

Deux zones commerciales àVillers. Deux projets lancés par des privés sont menés en pa- rallèle pour renforcer l’offre commerciale de Villers-le- Lac. La mairie s’en réjouit. (page 11) Le mystère des poteaux du Bélieu. Des poteaux électriques sans ligne téléphonique et sur- montés de drapeaux des pays européens…Tous les au- tomobilistes qui passent par là s’interrogent… (page 14) Le prix des déchets va augmenter. Les élus locaux annoncent une forte hausse de la rede- vance incitative, de l’ordre de 5 à 10 % cette année. Mal- gré l’augmentation du tri. Explications. (page 34) Année record pour l’immobilier. Les notaires de la région estiment que 2021 a été l’année de tous les records. Les prix ont continué à grimper. (page 36)

Le maire de Morteau Cédric Bôle dans le futur cabinet médical éphémère.

(Le dossier en pages 19 à 25)

R E T O U R S U R I N F O

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Éoliennes : Bonnétage fait part de ses inquiétudes au préfet

8 500 euros de chèques Morteau Cadeaux distribués

ÉDITORIAL

Liberté Un virus tenace et une année d’élection présidentielle : il n’en faut pas plus pour échauffer plus que de raison les esprits. Selon les vociférateurs, nous ne serions donc pas dans un pays de libertés. L’idée même d’un pass vac- cinal serait liberticide…Si en effet les mesures sanitaires prises depuis plus de dix-huit mois ont entravé quelques droits individuels et “emmerdent” cer- tains (!), on ne peut tout de même pas affirmer que de devoir montrer unQ.R. code à l’entrée d’un restaurant res- treigne sévèrement nos libertés. Bien sûr une partie de cette liberté d’aller et venir est provisoirement rognée. La belle affaire ! Sans doute que les mots “liberté” ou “dictature” ne seraient pas employés à tout bout de champ par certains si ces derniersmesuraient vraiment le poids de ces mots. C’est ainsi l’occasion d’évoquer ce que recouvre ailleurs cette notion de pri- vation de liberté. Qu’ils aillent faire un tour en Russie où la Cour suprême a ordonné il y a quelques jours la dis- solution de l’O.N.G. Mémorial Inter- national reconnue internationalement pour ses travaux de recherche sur les répressions de l’époque soviétique. Qu’ils aillent également se promener enChine ces pourfendeurs de pacotille, et à Hong Kong en particulier, là où les autorités officielles ont voté une loi ultra-répressive sur la sécurité natio- nale qui a entraîné la disparition en ce début d’année des derniersmédias indépendants deHongKong. En 2021, le nombre de journalistes détenus de façon arbitraire dans lemonde a bondi de 20 % par rapport à l’année précé- dente, portant à près de 500 ces pri- vations de libertés. Que dire aussi du sort réservé à l’opposant russeAlexei Navalny… Dans certains pays, nous ne serions pas autorisés à écrire ces lignes. Mesurons donc bien le poids de ce mot liberté. Alors oui il est indé- cent aujourd’hui en France de crier au loup parce que provisoirement dans ce pays, et au nom de la liberté de tous, on nous demande un pass à l’entrée d’un cinéma ou d’un musée ou qu’on nous empêche, pour quelques semaines, de manger un sandwich dans un train. Si cesmesures peuvent être contestables, c’est sur la forme ou sur leur efficience. Mais les condam- ner au nom de la liberté est tout sim- plement indécent. Ceux qui estiment que la France est une dictature insultent l’Histoire et ses morts. En ce début 2022, nous ne pouvons que vous sou- haiter une très bonne année, faite d’écoute, de mesure et de tolérance. Un vœu pieux ?… n Jean-François Hauser

L es animations commer- ciales de fin d’année à Morteau se sont majori- tairement déroulées dans une véritable ambiance hivernale avec une neige au rendez-vous quasiment jusqu’à Noël. De quoi donner le ton et motiver tous les bénévoles qui se sont relayés pour assurer la tenue des stands et de la patinoire sur la place de l’Hôtel de ville, tout en contrô- lant les pass sanitaires. “Nous tenons vraiment à remercier tous ces bénévoles qui se sont mobi- lisés en plus des commerçants”

note Sylviane Bideaux, l’anima- trice de l’association Morteau Votre Ville. Au volet commercial, ces ani- mations de fin d’année avec son jeu de la vitrine de Noël ont permis de distribuer la coquette somme de 8 500 euros de chèques Morteau Cadeaux que se sont répartis 85 gagnants, dont les trois premiers sont Fré- déric Couturier (550 euros), Didier Raymond (400) et San- drine Jacquet (300). La vente de Morteau Cadeaux s’est éga- lement bien portée

(159 000 euros de chèques ont été écoulés par M.V.V.). C’est moins que l’an dernier - l’édition 2020 avait été boostée par l’abondement de 20 % de la part de la mairie de Morteau - mais “les entreprises notamment ont bien joué le jeu en achetant à nouveau des Morteau Cadeaux pour leurs collaborateurs” ajoute Sylviane Bideaux qui rappelle que ces chèques Morteau Cadeaux, d’une validité d’un an, peuvent être achetés toute l’année, et pas qu’au moment des fêtes. “C’est une idée de cadeau idéale pour un anniver- saire, une invitation, un mariage, une naissance…” note-t-elle. Les Morteau Cadeaux, valables auprès de 84 commerces du centre-ville et de la zone com- merciale sont en vente sur le site dédié www.morteau- cadeaux.fr, et dans quatre points de vente physiques : la Dentel- lière, Assurances Axa Salvi, la Serac et au Terroir de Grégoire. À noter que deux nouveaux commerçants ont intégré le bureau de M.V.V. : Tatiana Heme du magasin Nocéa et Marie- Anne Buson d’Atout Fleurs. n

E n décembre dernier, le pro- moteur du projet éolien dit du “Crêt des Ours” a pré- senté les premiers résultats des études lors de trois réunions, à Chamesey, Bonnétage, et Plaim- bois-du-Miroir. Alors que les études ne sont pas encore termi- nées, la société Opale indique que “les éléments recueillis permettent d’ores et déjà de confirmer la via- bilité d’un projet sur le site.” Le vent, sans surprise, serait suffi- sant. À Bonnétage, ce même vent a tourné. Le conseil municipal élu en 2020 qui a hérité de ce dossier a adressé un courrier au préfet du Doubs pour lui faire part de ses inquiétudes et celles de la population. La maire, Valérie Pagnot, veut provoquer une ren- contre avec le représentant de l’État. “Dans un souci de trans- parence, j’ai tenu à informer tous les habitants en leur adressant le courrier envoyé au préfet” déclare l’élue qui, comme son conseil, s’interroge sur la réalisation des études environnementales. “L’en- treprise, qui les réalise, travaille uniquement pour des dévelop- peurs de parcs éoliens. On peut donc s’interroger sur son impar- tialité et son indépendance” estime la mairie. Dans ce courrier, les élus de Bon- nétage font part d’autres inquié- tudes, à l’image de la forêt. “Elle est en grande souffrance, détruire encore plusieurs hectares ne paraît bon vont - enfin - pouvoir utiliser correctement leur téléphone por- table. Ils seront reliés à la 4 G grâce à l’installation d’une antenne par S.F.R., et non plus deux comme le projet initial le laissait entendre. Le sujet avait suscité l’an dernier des craintes et “de l’émoi” chez les habitants puisqu’il était question, dans le projet initial, d’installer une antenne-relais aux Cernoniers, un lieu protégé. Un collectif s’était d’ailleurs créé pour s’y opposer. En concertation avec S.F.R., l’État, la mairie, la députée, “un nouveau site qui conviendrait à tous a été recherché” explique la maire. Le conseil municipal a confirmé l’installation de l’antenne sur le site de la rue de l’Adret à Derrière-le-Mont, avec un amé- nagement paysager, et non plus aux Cernoniers. n

pas judicieux” peut-on lire. La commune qui devrait accueillir uniquement trois éoliennes (du fait des contraintes légales) se demande si le jeu en vaut la chan- delle : “Les frais de raccordement et d’entretien pour seulement trois machines ne sont-ils pas dispro- portionnés ?” D’autres points sont soulevés : la distance par rapport aux habitations, la hauteur des mâts, la présence d’espèces natu- relles sensibles… À l’heure où nous bouclions ces lignes, le préfet n’avait pas répondu. Pour l’asso- ciation “La Colère des Ours” qui a beaucoup échangé avec les élus, ce courrier “va dans le bon sens” estime un porte-parole. Du côté du promoteur, l’étude de vent se poursuit en 2022 pour préciser les calculs de production élec- trique. n Une éolienne dernière génération, de 240 mètres de hauteur, sur le territoire de Solemont et Dambelin.

Les animations sur la place ont bénéficié de conditions météo idéales.

Antenne 4 G à Derrière-le-Mont : un site qui convient à tous D’ ici l’été prochain, les habi- tants du hameau de Der- rière-le-Mont à Montle-

E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. A collaboré à ce numéro : Philippe Duprez. édité par Publipresse Médias - 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. : 03 81 67 90 80 Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Janvier 2022 Crédits photos : Càd, Y. Droz, Humbert-Droz, J. Lhomme, D. Monnot, S.T.R. / A.F.P. / Getty, A. Vinot. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner.

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Le burkini désormais banni de la piscine Les Fins Et avec lui les tenues couvertes. La communauté de communes du Val de Morteau a demandé au délégataire du complexe nautique des Fins d’ajouter ce point au règlement pour une question d’hygiène et de sécurité. Pas de quoi faire des vagues.

P ourVert Marine, chargé de l’exploitation du cen- tre nautique des Fins, le port du burkini n’est

comme ce fut le cas ailleurs en France par le passé sachant qu’aucune loi en France n’inter- dit de nager avec une telle tenue dans l’espace public. La seule responsabilité incombe aux col- lectivités, qui faute de position- nement clair de l’État, tranchent

pas un sujet, et ne l’a jamais été. Peut-être le sera-t-il un jour. La communauté de communes du Val de Morteau, propriétaire du site, a pourtant pris les devants en demandant au délégataire dans le cadre de sa nouvelle convention d’ajouter des condi-

La piscine des Fins est peu confron- tée à ce sujet.

femmes, la communauté de com- munes rappelle que seuls des créneaux pour les clubs sportifs ou les scolaires sont mis à dis- position. Elle a déjà eu à répon- dre (négativement) à quelques demandes par le passé. Depuis janvier, en raison de la crise sani- taire, les créneaux pour les sco- laires sont supprimés. n E.Ch.

aussi l’exploitant. En mars dernier, le Sénat avait souhaité interdire le burkini dans les piscines municipales en votant un article lors de l’exa- men du texte confortant les prin- cipes républicains. L’Assemblée nationale a supprimé cette dis- position. Quant à des demandes de réservation de créneaux de piscine uniquement pour les

et les mains sont apparents. Il ne serait pas hygiénique selon les professionnels de la baignade, qui àMorteau, acceptent le non- port du bonnet de bain à l’inverse de nombreux autres équipe- ments de ce type dans le Doubs. “Interdire les tenues longues per- met également d’éviter des risques de noyade car les vêtements longs peuvent être aspirés” argumente

en interdisant pour la plupart cette tenue pour des raisons d’hy- giène. “Nous n’avons jamais eu de souci avec ce sujet, tient à préciser la communauté de communes, mais il fal-

tions au règlement pour légiférer sur ce point en interdisant le port de cette tenue au sein de la structure. Ainsi, écrit-elle dans sa délibération votée en assemblée plénière,

“Il faut une tenue adaptée aux conditions sanitaires et sociales.”

lait que le personnel de la piscine dispose d’un cadre pour répondre. Cela évite ainsi une décision à la tête du client.” Utilisé par les femmes de confes- sionmusulmane, le burkini cou- vre une bonne partie des mem- bres et de la tête. Seuls les pieds

“ce règlement nécessite d’être pré- cisé sur différents points, dont en particulier sur la non-accep- tation des tenues couvertes de type burkini, ainsi qu’adapté aux conditions sanitaires et sociales actuelles.” Une façon, pour elle, de s’éviter de futures polémiques

À la cantine, tiens-toi droit ! Villers-le-Lac

Un burkini (photo D.R.).

L a moutarde leur est visiblement montée au nez. Entre septembre et octobre, le personnel de la cantine de l’école du Cen- tre deVillers-le-Lac s’est vu obligé de remonter les bretelles à certains enfants, un peu trop gourmands sur leur liberté de parole ou d’actes au sein de la collectivité. Pas moins de quatorze aver- tissements et deux exclusions ont été pro- noncés durant cette période. Du jamais vu. En comparaison, l’année scolaire 2020-2021 (un brin amputée par le Covid) n’avait enregistré “que” 23 avertissements. La mairie a réagi en envoyant un courrier à tous les parents, une mis- sive non ciblée, que certains parents d’élèves ont reçu avec bienveillance, d’autres avec incompré- hension. Le sujet a même été évoqué en conseil municipal par le groupe d’opposition. C’est pour dire. La maire Dominique Mollier assume et le reven- dique. Pas question que ses agents, dont la tâche est déjà rendue compliquée avec les mesures sanitaires, ne soient pas respectés, ou pire, insultés Dans une lettre envoyée à tous les parents, la mairie a rappelé les règles de bonne conduite après 14 avertissements et deux exclusions temporaires à la cantine et au périscolaire.

par certains écoliers. Le rappel au code de bonne conduite a visiblement porté ses fruits en novem- bre, puis en décembre.Aucune exclusion tempo- raire n’a été enregistrée depuis. “Il fallait remettre les choses au clair au plus vite, dit-elle. Si le courrier a été envoyé à tous les parents, c’est pour qu’ils soient bien conscients des problèmes ren- contrés dans ces services. Nous tenons au bon fonctionnement de ce service car la cantine joue aussi un rôle d’alerte. C’est là que nous pouvons voir si un enfant va bien ou non” poursuit l’édile. Son opposition lui a demandé de clarifier un de ses écrits, “à savoir d’inciter les parents - qui le peuvent - de retirer leur enfant de la cantine pour les faire manger à la maison.” Dominique Mollier évoque “le bien-être de l’enfant, qu’il est toujours plus bénéfique pour ce dernier de faire une pause durant le midi, et qu’il est beaucoup plus reposant, lorsqu’un des parents est à la mai- son, de manger tranquillement plutôt que de rester en collectivité.” Tout semble donc rentrer dans l’ordre dans cette période difficile où le Covid chamboule les plan- nings des agents. Chaque jour, toutes les com- munes qui gèrent la cantine ou le périscolaire font des pieds et des mains, parfois des miracles, pour compenser ici l’absence d’un agent, là d’un cuisinier. Ce menu-là risque encore - malheu- reusement - de durer quelques mois… n E.Ch.

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La voie douce Morteau-Montlebon est en ordre de marche Aménagement En réflexion depuis plusieurs années, le cheminement réservé aux modes de déplacement doux entre Montlebon et Morteau prend forme. Lancement de chantier au premier semestre 2022.

En bref…

l Pôle Emploi Originaire du Val de Morteau, Jean-François Locatelli a pris la tête de la direction territoriale Pôle Emploi Doubs et Territoire de Belfort. Il avait démarré sa carrière professionnelle au sein de l’A.N.P.E. en 2001. Au fur et à mesure de ses prises de postes successives, il sera amené à exercer ses fonctions sur différents territoires de Franche-Comté, puis de Bour- gogne. “Dans ce contexte de reprise économique, il s’agit encore plus pour nos équipes d’accompagner les entreprises dans leurs projets de recrute- ment et de faire en sorte que les publics, en particulier les plus fragiles, puissent s’orienter vers un retour durable à l’em- ploi” dit le nouveau directeur.

T ardivement mais sûrement, le Haut-Doubs se met peu à peu en phase avec les modes de déplacement du futur et investit dans les équipements adéquats. Cette dynamique est marquée par le renfor- cement voire la création d’un réseau de chemins accessibles aux piétons, cyclistes, rollers… Le Département du Doubs a prévu d’engager 32,4 millions d’euros d’ici 2026 en faveur de l’usage du vélo. L’objectif étant alors d’arriver à 2 000 km d’itinéraires cyclables contre 800 km aujourd’hui. Cette politique vélo se décline aussi au niveau des intercommunalités. La voie douce entre Montlebon et Morteau s’ins- crit dans cette logique. “Ce projet est piloté par la communauté de communes qui a la compétence mobilité. Il associe aussi les communes de Morteau et de Montlebon. On en est actuellement au stade de l’Assistance àMaîtrise d’Ouvrage, ce qui va nous permettre de travailler

sur toutes les autorisations de passages, les problématiques liées à la loi sur l’eau… Sauf imprévu, on a bon espoir de lancer le projet enmilieu d’année” , estime Cédric Bôle, le président de la com’com du Val de Morteau. C’est l’aboutissement d’une liaison qui alimente les conversations depuis plus

Les quatre ouvrages situés sur la R.D. 48 ont été élargis l’été dernier.

de 30 ans. D’une longueur d’1,5 km sur 3 mètres de large, ce cheminement en voie propre, partira deMontlebon où il reste encore des points à finaliser.

L’objectif est de sécuriser les déplacements.

teau. Cédric Bôle précise que ce projet fait bien partie du schéma départemental de voies cyclables mais reste sous maîtrise d’ou- vrage Communauté de communes duVal de Morteau. “On travaille en étroite col- laboration avec les services du Départe- ment dont on attend aussi un soutien financier. Le montant global du projet est évalué à 2 millions d’euros et on pense qu’on aura aumoins 60 %d’aides de tous les partenaires institutionnels. Le reste à charge sera réparti entre la com’com,Mor- teau et Montlebon.” n F.C.

du Doubs. Elle le franchira au niveau de la Sérac en empruntant une passerelle qui reste à construire. De là, direction la gare deMorteau.Tout le monde descend. “Des aires de repos, des bancs seront aussi installés le long de cette voie douce qui a plusieurs vocations” , complète le maire de Morteau. Elle servira au quotidien pour sécuriser les déplacements entre les deux communes. Elle facilitera l’accès à la gare. C’est aussi un itinéraire tou- ristique et l’une des variantes du futur Chemin des rencontres franco-suisse qui reliera La Chaux-de-Fonds jusqu’aux Combes en passant par le Val de Mor-

Comme le départ par exemple. “Soit on part de la mairie, soit on démarre par la rue du Creux pour rejoindre la place du village. Rien n’est encore acté. Il faudra ensuite prévoir un réaménagement du trottoir pour rejoindre la R.D. 48” , précise Catherine Rognon, maire de Montlebon. Des travaux d’élargissement ont été réa- lisés l’été dernier sur les quatre ouvrages situés le long de cette section de route départementale. Juste avant le pont, la voie bifurquera pour descendre au bord

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La population du Haut-Doubs continue sa poussée Démographie

Urtière détrônée Longtemps, la petite commune d’Urtière faisait office de plus petite commune du Doubs. Depuis cette année, c’est fini ! La commune compte désormais 13 habitants, contre 8 lors des deux recensements précédents. Elle est détrônée cette année par Châteauvieux-les-Fossés (11 habitants) et, plus petite com- mune désormais du département, Châtillon-sur-Lison et ses 8 habi- tants. La plus petite commune de Bourgogne-Franche-Comté tous départements confondus est Mérona, dans le Jura (près du lac de Vouglans), avec 7 habi- tants au dernier recensement. n

Les 20 communes les plus peuplées du Haut-Doubs (zone C’est à dire) Ville Population Population Population 2019 2013 2008 Morteau 6 853 6 803 6 499 Valdahon 5 748 5 213 4 791 Villers-le-Lac 5 188 4 680 4 415 Maîche 4 266 4 282 4 179 Les Fins 3 202 3 022 2 816 Charquemont 2 741 2 539 2 438 Le Russey 2 408 2 245 2 017 Orchamps-Vennes 2 149 1 972 1 826 Montlebon 2 129 1 984 1 919 Damprichard 1 856 1 817 1 781 Gilley 1 691 1 590 1 417 Vercel 1 664 1 509 1 436 Grand’Combe-Chateleu 1 484 1 432 1 352 Pierrefontaine-les-Varans 1 396 1 413 1 300 Sancey 1 308 1 275 1 366 Bonnétage 978 847 758 Avoudrey 914 888 781 Frambouhans 906 865 715 Arçon 900 798 765 Saint-Hippolyte 887 912 922

A u 1 er janvier 2019, 2 805 580 personnes vivent en Bourgogne- Franche-Comté. Entre 2013 et 2019, la popula- L’I.N.S.E.E. vient de publier les chiffres du dernier recen- sement (population 2019). Le secteur frontalier conti- nue de soutenir la démo- graphie du département.

tion de notre région baisse légè- rement alors qu’elle était encore en hausse entre 2008 et 2013.

solde migratoire est lui déficitaire depuis une dizaine d’années” synthétisent les statisticiens de

l’I.N.S.E.E. Bour- gogne-Franche-Comté. Deux départements sur huit sont néan- moins en croissance entre 2013 et 2019.

“Le dynamisme démo- graphique faiblit sous l’effet d’une diminution du solde naturel en rai- son du vieillissement de la population. Les

La palme revient encore une fois à Valdahon.

C’est le cas de la Côte-d’Or, mais aussi du Doubs, les deux seuls

décès deviennent supérieurs aux naissances à partir de 2015. Le

On le voit bien sur cette carte, la partie frontalière de notre région est celle qui reste la plus dynamique sur le plan démographique (document I.N.S.E.E)..

habitants. Seules exceptions parmi les “grosses communes” : Maîche et Pierrefontaine-les- Varans dont la population a légè- rement baissé. La palme des hausses revient encore une fois à Valdahon qui va sans doute bientôt atteindre les 6 000 habi- tants et Villers-le-Lac qui dépasse allègrement les 5 000. n J.-F.H.

départements de la région à gagner encore des habitants. “Ils le doivent notamment à un solde naturel toujours positif grâce à la jeunesse de leur popu- lation.” Le Haut-Doubs quant à lui conti- nue de bénéficier de la proximité avec la Suisse. La plupart des communes de la proche bande frontalière gagnent encore des

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V A L D E M O R T E A U

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Un nouveau pan de l’histoire horlogère locale Villers-le-Lac Le passionné d’histoire et d’horlogerie Yves Droz a sorti le 7 ème volume de sa gazette. Dans ce nouveau numéro, deux fabriques d’horlogerie sont notamment mises à l’honneur : la fabrique Camille Claude et l’usine Herma.

L’entreprise Camille Claude était installée au 9, rue Pasteur à Villers-le- Lac (photos

collection Y. Droz).

D eux modèles de fabriques comme il en existait tant àVillers- le-Lac jusque dans les années quatre-vingt.La première était à dimension familiale.Avec une douzaine de collaborateurs, l’atelier d’horlogerie Camille Claude qui était alors installée au début de la rue Pasteur àVil- lers-le-Lac, représentait dans les années cinquante l’atelier type de terminage de la montre de

qualité dans le Val de Morteau. “Camille Claude, c’était une pro- duction de niche axée sur l’ori- ginalité, l’élégance et la qualité” note Yves Droz dans le dernier numéro de sa gazette. Cette petite P.M.E. deVillers était selon M. Droz, “à l’image de son diri- geant. Camille Claude fils était un homme cultivé et d’une grande gentillesse. Il voulait apporter à ses montres un plus par rapport à ses concurrents par un design

personnalisé dans l’habillage de la montre. Camille était en plus un artiste, peintre, sculpteur et même homme de théâtre en tant qu’acteur dans la troupe de La Chaux-de-Fonds.” La sœur de Camille Claude, Danièle, était régleuse, un poste-clé dans la fabrication d’une montre. Pour les spécialistes, cette fonction consistait à poser le spiral sur l’axe du balancier, façonner la courbe terminale du spiral et le

Camille Claude, dans son entreprise.

fixer au piton. Quant à l’épouse de Camille Claude,Yolande, elle avait la responsabilité du contrôle final des pièces. Comme tant d’autres fabriques locales, Camille Claude a dû se résoudre à fermer son atelier au moment

de la crise horlogère. Dans cette même gazette, Yves Droz consacre également plu- sieurs pages à la saga Herma, qui fut une des principales usines d’horlogerie du Val de Morteau pendant plusieurs décennies. La marque Herma créée en 1881 par Ulysse Anguenot était le fleuron d’une des plus anciennes

1935, Herma a été un des pre- miers à lancer les montres auto- matiques. En 1958, en plein âge d’or de l’horlogerie, Herma rece- vait une médaille d’or à Bruxelles, qui a ouvert lemarché belge à Herma qui fut ainsi la première marque française à vendre enBelgique et auLuxem- bourg. Puis vient l’époque de Fin-

fabriques de montres du Haut-Doubs Horloger, la maison Anguenot de Vil- lers-le-Lac. C’est Herma qui notamment en 1914 a fabriqué les premières

hor (fusion des marques Herma et Lov), avant la création de Framelec qui était le résultat de la fusion des groupes Fin- hor et Cupillard-Rième

Herma aura été à la pointe de l’innovation.

montres ancre à bracelet qu’on a appelé les montres des poilus. Elles remplaçaient les montres à gousset inadaptées à l’uniforme militaire. Une grille placée au- dessus du verre la protégeait des chocs. Herma aura été à la pointe de l’innovation tout au long duXX ème siècle avec par exemple dès 1928 la première montre-bracelet miniaturisée pour dames. En 1933, Herma lançait sa montre à “heures sautantes” avec une lecture numérique qui préfigurait les montres L.C.D. digitales. En

pour tenter de faire front à une concurrence internationale de plus en plus féroce qui finit par avoir raison d’Herma, après que Matra a pris en main au début des années quatre-vingt les des- tinées de Framelec. À côté de ces deux chapitres de l’histoire horlogère locale, la gazette N° 7 d’Yves Droz (qu’on peut se procurer dans les com- merces locaux) fourmille d’autres sagas familiales ou industrielles qui ont fait la grande histoire locale. n J.-F.H.

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Remise de diplômes chez Herma en 1980 (photo D. Monnot).

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Troubles musculo-squelettiques : prévenir plutôt que guérir Les Fins Professionnels de santé, Pauline Jacquet et Marylène Wanner interviennent auprès des entreprises ou des particuliers pour les inciter à se former aux bons gestes dans la vie courante et professionnelle afin d’éviter des complications médicales.

E lles sont parties d’un constat simple mais cruel. Bon nombre de personnes qui viennent consulter à leur cabinet auraient pu éviter un mal de dos ou des troubles musculo-squelettiques (T.M.S.). Seul problème : l’édu- cation enmatière de prévention de ces derniers est insuffisante.

Changer le poste de travail est inefficace si la personne n’a pas pris conscience de son corps, de la manière dont elle doit l’utili- ser.” Au sein des entreprises, la démarche est “bien perçue par les salariés” juge les deux col- lègues.Quant à l’entreprise, cette démarche permettrait de réduire l’absentéisme et offrirait unmeil- leur rendement et une meilleure ambiance au travail. Laméthode dispensée par les deux coaches consiste à expliquer comment fonctionne la biomécanique du corps, s’évaluer par l’intermé- diaire de questionnaire, des tests physiques, apprendre grâce à des outils de travail, et agir. Un suivi peut être réalisé. Des ateliers Form et santé sont proposés pour les particuliers (25 euros de l’heure, qui peuvent être pris en charge par certaines mutuelles). Pour les entreprises, le forfait est fonction du nombre de salariés. n

vrent des conseils et des méthodes pour éviter ces maux de dos qui touchent, ou touche- ront huit Français sur dix selon la caisse d’assurance maladie des travailleurs salariés (C.N.A.M.T.S.). En décembre, elles ont pu ren- contrer les salariés d’une entre- prise duVal deMorteau. Premier

constat : que ce soit un salarié à un employé de bureau assis sur une chaise, les T.M.S. tou- chent toutes les profes- sions. “Contrairement aux idées reçues, tous les secteurs d’activité sont

Pour agir en amont sur le terrain, Marylène Wanner et Pauline Jac- quet, professionnels de santé aux Fins, se déplacent directement en entreprises et pro- posent des ateliers

Membres du réseau “Kinéformetsanté”, Pauline et Marylène savent par expérience que les mauvais gestes du quotidien peuvent engendrer des maux.

“Tous les secteurs d’activité sont concernés.”

Renseignements : 07 72 13 05 12 - eduquetoncorps.fr ou kineformetsante.fr

La signature en or de Chloé Valentini Sport Fin décembre, la championne olympique de handball et vice-championne du monde est revenue sur ses terres, aux Fins, à la rencontre de ses fans.

concernés et le tertiaire est par- ticulièrement touché, avec des postes de travail pas ou peu adap- tés, analyse Pauline. Les entre- prises font appel à un ergonome, or il s’agit de savoir si la personne est capable d’adapter son corps à l’outil de travail. Ensuite seu- lement, on adapte le poste de tra- vail si besoin, et pas l’inverse.

santé pour délivrer les bons gestes à adopter pour “protéger” son corps et savoir l’utiliser pour se protéger de l’arthrose, d’un lumbago, d’une tendinite ou d’une sciatique. C’est une forme demédecine préventive axée sur l’éducation. “On ne naît pas lom- balgique, on le devient” précisent les deux jeunes femmes qui déli-

leur reconnaissance au nom de leur commune. Car la joueuse de 26 ans, ailière gauche du club Metz Handball, brille aussi en équipe de France. Avec les bleues, elle a arraché le titre de championne olym- pique aux J.O. de Tokyo 2020. Plus récemment, en décembre, elle a décroché une médaille d’argent aux championnats du monde en Espagne. Ces médailles, Chloé Valentini les avait prises avec elle lors de sa rencontre avec ses fans. Le rêve pour beaucoup de jeunes handballeurs et handballeuses du club de Morteau qui ont même pu les passer autour de leur cou. Elle s’est volontiers prêtée au jeu des signatures sur les photos, les ballons, les maillots. Elle n’a pas refusé les selfies ! “Cette photo, je vais la mettre à côté de mon lit. Je vais demander à papa de l’imprimer en énorme” lâche une petite fille en admiration devant Chloé. “Elle est rayonnante, solaire, et elle n’oublie pas d’où elle vient” reconnaît unemaman qui attend avec ses enfants de pouvoir approcher la joueuse. Dans leVal deMorteau, les ama- teurs de handball suivent de près le parcours de ChloéValen- tini. Elle est un exemple de réus- site pour beaucoup de jeunes licenciés. n

P endant les fêtes de fin d’année, la handbal- leuse Chloé Valentini s’est accordée une pause de quelques jours aux Fins, le temps d’un retour aux sources en famille. “Quatre jours de répit, ça passe trop vite. J’en profite aumaximumavant de reprendre le rythme des entraînements avec mon club” lance CholéValentini

tout sourire. Malgré ce planning très serré, elle s’est rendue disponible pour aller à la rencontre de ses fans le 27 décembre, lors de deux séances de dédicaces organisées au gymnase de Morteau et à la salle des fêtes des Fins. Cédric Bôle, le maire deMorteau et Éli- sabeth Redoutey,maire des Fins en ont profité pour lui témoigner

Chloé Valentini s’est volontiers prêtée aux jeux des dédicaces et des selfies.

La handballeuse a pris le temps malgré son planning serré.

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L’offre commerciale devrait s’étoffer dans la commune Villers-le-Lac

Selon le dernier recensement, Villers-le-Lac totalise plus de 5 200 habitants. De quoi attirer les projets commerciaux. Deux dossiers sont en cours à l’entrée de la localité.

vent s’adapter (écoles notam- ment). C’est lamême chose pour le commerce dont les capacités ne suffisent plus aux besoins de la population locale. Deux grandes surfaces sont actuelle- ment en activité : un magasin B1 qui ne peut plus évoluer en surface et un Lidl face à l’église dont l’extension est également impossible. “Il y a donc de la place pour d’autres grandes sur- faces et je suis satisfaite de voir arriver plusieurs projets” note Dominique Mollier, maire de la commune. Deux projets sont en effet en passe de se concrétiser. Le pre- mier, le plus ancien, est la créa- tion d’un magasin à l’enseigne Netto à l’entrée de la commune au lieu-dit les Combottes, sur du terrain appartenant autrefois à une famille d’agriculteurs. Le permis de construire ayant fait l’objet d’un recours gracieux de la part de F.F.B., il n’est pas encore validé à 100 %, raison pour laquelle les porteurs de pro- jet restent prudents : “La surface de ce magasin sera de 999 m², il emploiera entre 10 et 12 colla-

L a commune frontalière deVillers-le-Lac a gagné près de 800 habitants en à peine douze ans. Dans son dernier recensement dont les résultats viennent d’être publiés, l’I.N.S.E.E. estime la population de la commune à 5 188 habitants. En ce début 2022, l’état civil de la commune recense déjà plus de 5 300 habi- tants.Villers-le-Lac a ainsi inté-

gré le Top 10 des communes les plus peuplées du département du Doubs, dépassant désormais Baume-les-Dames. La croissance deVillers-le-Lac est fulgurante, progressant ainsi de quasiment 20% ces douze dernières années. Cet afflux de population est évi- demment directement lié à la bonne santé de l’emploi frontalier depuis une vingtaine d’années et tous les services publics doi-

Un magasin Netto de près de 1 000 m² doit s’installer au lieu-dit les Combottes, à l’arrière du site F.F.B. à proximité du rond-point.

sont aumaximumde leurs capa- cités et ne peuvent pas s’étendre. On voit bien qu’une partie de la population est obligée de se rendre àMorteau pour trouver certains produits. La population de la commune ne peut pas augmenter sans qu’on augmente en face l’of- fre commerciale. Ces deux projets me conviennent bien parce qu’ils élargiront l’offre au profit des habitants de la commune, et éven- tuellement de la clientèle suisse” justifie Dominique Mollier. On ne pourra plus dire de Villers- le-Lac qu’il souffre de disette en matière commerciale comme l’avait affirmé il y a quelque temps un autre journal local ! n J.-F.H.

28 décembre dernier en mairie de Villers-le-Lac dont l’objet est la construction “d’un centre com- mercial” qui devrait être com- plémentaire avec le projet Netto en projet à quelques encablures de là. “L’idée première est de réha- biliter une ancienne friche indus- trielle où était installée aupara- vant l’entreprise Vermot et Fils, et de créer à cet endroit un petit centre commercial qui compren- dra de l’alimentaire et d’autres commerces” explique Henri Ver- mot, le concepteur de ce second projet. Pour la maire de Villers-le-Lac, il y a largement la place pour ces nouvelles surfaces commer- ciales. “Les deuxmagasins actuels

borateurs. Il sera conçu audernier concept Netto et laissera une large place à des offres de produits régionaux et locaux. L’environ- nement sera respecté avec des panneaux solaires pour produire de l’énergie, une production de froid au CO2 respectueuse de l’environnement, et un parking largement végétalisé et drainant” détaillent-ils. Une place parti- culière devrait être réservée au drive pour les commandes. Pour la réalisation de cette nouvelle grande surface, l’accès actuel de l’usine F.F.B. depuis le rond-point d’entrée de la ville sera modifié. Le second projet est plus récent. Il a fait l’objet du dépôt d’un per- mis de construire en date du

Le dernier projet en date a été déposé par la société Vermot Invest aux Terres-Rouges à quelques dizaines de mètres de là.

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Morteau

La petite enfance au cœur des préoccupations Maintenir et développer les services au bénéfice des familles du Val de Morteau, tel est l’objectif de la convention signée avec la C.A.F. en fin d’année dernière.

de cette augmentation de capacité : le relais petite enfance sera déplacé dans une structure type Algeco à proximité de la crèche. Toujours dans le cadre de cette nouvelle convention, les élus communautaires ont validé l’ouverture prochaine d’un accueil de loisirs sans hébergement pour les 0-3 ans le mercredi après-midi et pendant les vacances scolaires. “Il y aura 12 places pour démarrer.” La mutualisation des moyens entre les différentes communes du Val de Mor- souligne le maire de Grand’Combe- Chateleu Jean-Pierre Frigo : “Depuis septembre, nous mutualisons nos struc- tures avec la commune des Gras. Le mercredi, les enfants des Gras viennent en accueil à Grand’Combe et pendant les vacances, ce sont ceux de Grand’Combe qui vont aux Gras.” D’au- tres formes demutualisation pourraient découler de cette nouvelle convention. À travers ce partenariat, la C.A.F. et la C.C.V.M. s’engagent donc àmobiliser desmoyens humains et matériels néces- saires à la réalisation de ces objectifs. Un comité de pilotage seramis en place pour le suivi des actions et leurs éva- luations. n J.-F.H. teau est également une des actions ciblées par cette convention avec la C.A.F. Cette mutualisation est déjà une réalité dans certaines communes duVal comme le

le soutien à la parentalité.” Cette convention revêt d’autant plus d’importance que les besoins enmatière de petite enfance ne font que croître sur ce territoire dont la population aug- mente d’1 % par an. “Et cette croissance démographique est essentiellement due à l’arrivée de jeunes actifs qui sollicitent de fait nos services petite enfance. Sans parler des travailleurs frontaliers qui ont souvent besoin de services à horaires décalés.” Plusieurs projets ont découlé de ce tra- tantes maternelles se regroupent dans le but est de créer un espace socialisant pour les enfants. Une sorte d’intermé- diaire entre le système de garde à domi- cile (qui est plutôt sur le déclin) et une crèche collective. Parmi les autres pro- jets évoqués à travers cette convention, il y a la création d’une halte-garderie mobile qui pourrait voir le jour à l’échelle de la C.C.V.M. Dans les réalisations concrètes qui ver- ront le jour dès cette année, on peut aussi citer l’augmentation de 20 % du nombre de places en crèche à Morteau (le Chat perché). “Nous passerons de 20 à 26 places” précise Valérie Lamanthe, la directrice générale des services de la C.C.V.M. Conséquence vail partenarial.Notamment l’idée de créer à Morteau (encore faut-il trouver l’em- placement) une maison d’as- sistantes maternelles, un lieu de vie où plusieurs assis-

D ans le jargon de la Caisse d’allocations familiales (C.A.F.), on appelle cela une convention territoriale glo- bale (C.T.G.). Concrètement, il s’agit d’un engagement de la C.A.F. auprès des collectivités locales pour les soutenir dans les actions qu’elles engagent au bénéfice des familles (créations de crèches ou de lieux d’accueil pour la

nier afin d’évaluer les besoins locaux en matière de parentalité, de familles et de petite enfance. De ce diagnostic a découlé un plan d’actions en plusieurs axes. “Les trois axes prioritaires sont les suivants poursuit Cédric Bôle : accompagner le développement de nou- veaux accueils du jeune enfant, favoriser la coordination entre établissements d’accueil du jeune enfant, et développer

petite enfance, soutien à la parenta- lité…) pour les cinq années à venir. “C’est la nouvelle version du contrat enfance-jeunesse qui courait jusqu’au 31 décembre 2021” résume le président de la communauté de communes du Val de Morteau Cédric Bôle. Pour élaborer le contenu de cette nou- velle convention, un diagnostic terri- torial avait été réalisé à l’automne der-

“L es besoins en matière de petite enfance ne font que croître.”

La convention a été signée par Cédric Bôle, président de la C.C.V.M., entouré de Caroline Debouvry, la présidente de la C.A.F. du Doubs et de Lionel Koenig, le directeur.

Photographies animalières cherchent parrains ou marraines Villers-le-Lac Après un coup d’essai réussi l’an dernier, la M.J.C. de Vil- lers-le-Lac relève le défi de présenter une grande expo photo en plein air. Baptisée “Profondeur de champ”, elle aura lieu du 30 avril au 2 octobre à Combe-la-Fève au- dessus du bourg.

En bref…

l Spectacle Spectacle pour enfant “Le colis de Madame Oscar”, à voir samedi 12 février avec deux séances, une à 11 h 15 et une à 16 heures au Théâtre de Morteau. C’est la suite de la saison Kids concocté par la Ville de Morteau. Chaque matin, c’est une vraie ritournelle : Madame Oscar fait les mêmes gestes, mécaniques. Elle ouvre ses rideaux, déjeune et… s’ennuie… Que le temps est long dans sa petite maison ! Mais aujourd’hui, le fac- teur est passé : Madame sort de sa maison et trouve, sur son palier, un colis…Qu’y a-t-il dans ce paquet ? Et d’où vient-il ? Le jour suivant, le facteur dépose un autre colis, puis un autre et encore un autre…Que peuvent bien présager ces envois ? Un admirateur secret ? L’amour serait-il en train de frapper à sa porte ? Tarifs : normal 12 euros, réduit 8 euros. Réserva- tion en ligne sur billette- rie.morteau.org ou au 03 81 67 18 53.

Q uand certains propo- sent de faire un geste pour sauver la planète en adoptant en arbre, à la M.J.C. de Villers on préser- verait plus modestement la faune jurassienne en cherchant des parrains ou des marraines aux 57 photos animalières de cette Parrainage, mode d’emploi Les personnes intéressées contactent la M.J.C. de Villers qui leur transmet alors une planche contenant les 54 clichés miniatures. Le parrain n’a plus qu’à choisir. Le jour de l’inau- guration, le 30 avril, il se verra remettre par l’auteur une repro- duction de la photo en 20 x 30 cm. n

exposition atypique. “C’est une première, confie Thierry Munier au nomde laM.J.C. On avait pré- senté l’an dernier une petite expo sur le même thème avec Julien Lhomme. Comme cela a bienmar- ché, on renouvelle l’expérience à plus grande ampleur, en plein air.” D’abord trouver un lieu adéquat, facile d’accès avec des possibilités de stationnement sans que cela vire à l’anarchie. Bien connu des promeneurs villériers, le site de Combe-la-Fève s’impose comme une évidence. “On peut y accéder depuis le haut du bourg. Le pro- priétaire du champ a accepté d’ac- cueillir le projet.” Deuxième étape : convaincre des photographes animaliers. Merci Internet et les réseaux. Les expo- sants répondent en nombre. “On a eu des retours rapides aussi bien de photographes amateurs que des pros. On a en retenu 27. Des Français, des Suisses, des

Une grande exposition en plein air sur le thème de la faune jurassienne (photo J. Lhomme).

entendu avec possibilité d’appor- ter sa contribution au point de départ. n

Chaque image est munie d’un Q.R. code. En flashant celui-ci, le visiteur accède à des informa- tions sur l’auteur et l’image. S’il ne présente aucune difficulté, mieux vaudra être bien chaussé pour partir à la découverte de cette exposition gratuite bien

Bourguignons, des Francs-Com- tois. Chacun présentera deux cli- chés sur le thème de la faune jurassienne.” Le concept de l’expo prend la forme d’un cheminement de 2 km en aller-retour jalonné de 54 œuvres grand format, 60 x 90 cm.

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