Journal C'est à dire 278 - Décembre 2021

P L A T E A U D E M A Î C H E

Ski-club de Charquemont : une longévité remarquable Charquemont

En bref…

l Agriculture Le Premier ministre et le ministre de l’Agriculture avaient annoncé en mars der- nier la mise en place d’une aide à l’attention des éleveurs de bovins allaitants les plus en difficulté. L’objectif de cette aide exceptionnelle est de soutenir les éleveurs ayant dégagé un revenu disponible par unité de travail non salarié inférieur à 11 000 euros au titre du dernier exercice clos après le 1er avril 2020. Ouvert le 26 juillet dernier, le dispositif a pris fin le 29 septembre der- nier. À ce jour, l’instruction est terminée dans les services instructeurs (directions dépar- tementales des territoires) et les paiements par les services de France Agrimer sont en cours. Pour notre région, 1 861 dossiers seront finan- cés pour un montant de 3,15 millions d’euros. l Reliques Le diocèse de Besançon a accueilli jusqu’au 10 décem- bre les reliques de sainte Ber- nadette de Lourdes. Elles ont circulé dans plusieurs paroisses. C’est Lourdes qui est venu à eux.

Depuis 88 ans, les skieurs de Charquemont trouvent un environnement convivial à la station de la Combe Saint- Pierre pour y pratiquer leur sport.

F ondée en 1934, l’asso- ciation promeut l’ini- tiation, la pratique et la compétition de ski alpin. “Nous sommes affiliés à la F.F.S. (Fédération Française de Ski) et dépendons du C.R.S.M.J. (Comité Régional de Ski de la Montagne Juras- sienne)” , déclare Jean-Luc Midez, président du Ski-Club depuis 7 ans. Il en est membre actif depuis 30 ans et s’occupe de l’entraînement et du suivi en compétition des plus jeunes. “Je suis loin d’être le plus ancien.

Marcel Quenot vient de fêter ses 65 ans d’ancienneté comme licen- cié et bénévole à l’association” , poursuit-il. La campagne d’inscription 2021 est un bon cru. Après l’année blanche 2020, 70 membres ont rejoint le club. L’abonnement annuel se monte à 100 euros. Blouson, pantalon, atelier de fartage et frais de stage sont pris en charge par le club et le forfait saisonnier est offert par la communauté de communes, propriétaire de la station. “Nous travaillons en étroite collabora-

Le ski-club, ici en stage

(à droite, Jean-Luc Midez).

de les motiver pour l’année sui- vante. Outre celui organisé sur place, les compétiteurs participent à de nombreux concours dans le Doubs, le Jura et l’Ain. Lemaître mot du Ski-Club reste la convi- vialité. “Pour garder le contact entre nos licenciés et bénévoles, nous organisons tous les étés des sorties randonnées et V.T.T.” , ajoute Jean-Luc Midez. Les premières neiges de décem- bre incitent adultes et enfants à pratiquer le ski alpin (plaisir ou compétition). Jean-Luc Midez peut-être joint par e-mail pour toutes informations (jeanlucmi- dez@orange.fr). n Ph.D. l Train Les Chemins de fers fédéraux (C.F.F.) annoncent un second délai concernant la remise en service des trains entreMorteau et Le Locle-La Chaux-de-Fonds. En cause, le retard pris par le chantier de rénovation du tunnel du Col-des-Roches. La date précise de réouverture sera déterminée début 2022. Du côté français, la ligne Morteau- Besançon fonctionne depuis le Le réseau des puéricultrices de Bourgogne-Franche-Comté et les U.D.A.F. lancent “Les Cer- cles de Parents” qui ont pour objectif de soutenir et de guider les parents durant les deux pre- mières années de vie de leurs enfants. Financés par l’A.R.S., ces moments de partage et de conseils vont permettre d’ac- compagner la parentalité avec des actions collectives. Chaque famille pourra bénéficier de trois séances de la naissance jusqu’aux 2 ans de leur enfant. Les parents seront libres d’uti- liser les séances lorsque cela leur sera le plus utile. Gratuit sur inscription obligatoire au 06 98 89 74 62. En bref… 1er novembre. l Familles

après la crise sanitaire, le retour de la bourse aux skis a été un soulagement. Cette année encore, ils ne compteront pas sur le marché de Noël au village mais espèrent profiter du pro- chain carnaval de Maîche. L’enneigement dans nos contrées reste un problème majeur. “On ne reste pas bêtement à attendre que la neige tombe à Charque- mont” , plaisante le président. Les entraînements se délocali- sent à Métabief, Châtel ou Ver- bier.Mais dès que les conditions le permettent, l’initiation au ski alpin se déroule à Charquemont, jusqu’à la dernière neige. Cette proximité permet de faire connaître le club aux enfants et

tion avec la C.C.P.M. et la com- mune de Charquemont. Sans leur aide, il serait difficile de maintenir l’activité de notre club à ce niveau.” L’acquisition de licences reste d’ailleurs ouverte jusqu’au 31 janvier prochain, le dernier concours étant programmé le 15 avril. “Nous avons le plaisir d’accueillir cette année deux nou- veaux membres responsables : Lionel Salat s’occupera des entraînements des enfants et Alex Mougin se chargera de l’en- cadrement de nos manifesta- tions” , ajoute Jean-Luc. Comme toute association, le Ski- Club se doit d’assurer une bonne partie de son financement et,

Grosse affluence à la Combe Saint-Pierre au milieu des années soixante.

Lindsay Épenoy ouvre son magasin “Des p’tits jouets” Charquemont L’offre d’articles de seconde main se développe à toute vitesse, preuve d’un besoin réel et d’un changement de mentalité des consommateurs.

O n avait pris l’habitude d’acheter une voiture d’occasion, mais l’offre de vêtements ou de jouets de seconde main restait can- tonnée au monde associatif et caritatif. “J’ai ouvert ma boutique à la fin dumois de novembre dans une pièce libre que nous avions à lamaison” , déclare Lindsay Épenoy. vailler à la maison, même si en cette sai- son festive elle est occupée à plein temps. “Je me sentais concernée par cette mon- tagne de jouets accumulés qui n’étaient plus utilisés.Ma fibre écologique me pous- sait à trouver une solution” , ajoute-t-elle. Grâce aux réseaux sociaux et au bouche- à-oreille, elle s’est très rapidement retrou- vée avec un stock suffisant pour attirer un nouveau public. “Je trie et sélectionne les articles qui arrivent. Ils sont nettoyés, Âgée de 27 ans, la jeune femme a toujours exercé dans le com- merce et adore le contact humain. La jeune maman de trois enfants apprécie de tra-

désinfectés et si nécessaire les piles sont changées” , précise la jeune femme. Ensuite, elle fixe les prix de vente en fonction du coût d’origine neuf et de l’état général de chaque article. “Le fait d’avoir son propre magasin est rassurant pour les vendeurs et les acheteurs. C’est un gage de sérieux et de qualité par rapport aux sites Internet” , ajoute Lind- say. chain Noël. L’expérience montre que les sites spécialisés ont tendance àminimiser les prix d’achat aux particuliers et que l’acheteur final cherche toujours à négo- cier. En fin de compte, passer par un magasin comme “Des p’tits jouets” peut s’avérer plus intéressant. Sa clientèle est diversifiée. “J’ai quelques grands-mères avec de petites retraites qui cherchent à faire plaisir à leurs petits- enfants ou des mamans qui souhaitent Beaucoup d’articles sont neufs, et bien des gens veulent en tirer un minimum d’argent pour réduire le budget du pro-

Lindsay Épenoy dans sa boutique ouverte il y a quelques jours à peine.

Vendeur ou acheteur, une petite visite s’impose.

s’impose (1, rue des Capucines à Char- quemont). “Je suis super-contente d’avoir ouvert cette boutique qui correspond à mes convictions et qui me permet d’avoir mes enfants auprès de moi, ce qui reste ma priorité” , conclut Lindsay Épenoy. n Ph.D.

faire un peu d’économie ou qui ont une fibre écologique” , précise l’entrepreneuse. Son magasin est également fréquenté par des enfants qui vendent les jeux ou jouets qu’ils n’utilisent plus pour s’en acheter de nouveaux. Vendeur ou acheteur, une petite visite

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