Journal C'est à dire 278 - Décembre 2021

Le journal gratuit du Haut-Doubs

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13 décembre 2021 N° 278

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Fin de la radiologie à Morteau… L’activité de radiologie doit cesser à Morteau avec la fermeture annoncée du cabinet en juin. Un mauvais coup pour tout le Haut-Doubs. (page 4) Meubles stylés à Grand’Combe. Caroline De Fraville et Nicolas Robert ont créé leur atelier de création et de fabrication de meubles et de lampes design. À la découverte de leur univers. (page 8) Les “bonnes” odeurs de saucisse… Difficile parfois de faire cohabiter une industrie agro- alimentaire avec le voisinage. Morteau Saucisse an- nonce des dispositions supplémentaires. (page 11) Des jouets durables pour Noël. À Charquemont, Lindsay Épenoy vient d’ouvrir sa boutique de jouets pour enfants… de seconde main. (page 31)

Les commerçants de Morteau et les bénévoles de l’association M.V.V. ont mis les petits plats dans les grands pour les fêtes.

(Le dossier en pages 21 à 27)

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R E T O U R S U R I N F O

Annulation du Téléthon : la prudence a primé

Le F.C. Morteau-Montlebon a fait mieux que se défendre

ÉDITORIAL

Surprises La droite républicaine est de retour ? C’est ce que croient dur comme fer les militants, adhérents et élus L.R., au pre- mier rang desquelsAnnie Genevard, la députée du Haut-Doubs qui aura joué dans cet exercice d’équilibriste de haut vol que furent ces primaires, un rôle cen- tral en tant que cadre du parti. Avec Valé- riePécresse en tant que candidate unique et pour l’instant incontestée, la droite se donne sans doute ses meilleures chances. Même si elle n’est peut-être pas la plus talentueuse ou la plus douée des potentiels candidats désormais écar- tés, elle a sans doute l’avantage indé- niable d’être une femme. En 2022, cet argument pèsera sans doute tout autant aux yeux de certains électeurs que le programme. D’autant qu’à l’inverse d’au- tres femmes candidates, et notamment de Marine Le Pen, c’est M me Pécresse qui apparaît comme incarnant le renou- vellement. La course est néanmoins loin d’être gagnée pour la candidate L.R., même si les premiers indicateurs mon- trent en sa faveur une vraie percée. En même temps qu’elle, a officiellement émergé un homme, Éric Zemmour, qui compte bien dynamiter cette campagne. Il l’a déjà fait en mettant sur la table des questions quemême la droite avait rangé au placard : identité nationale, immigra- tion, sécurité, place de l’islamen France… Autant de thèmes explosifs qu’aucun candidat ne pourra désormais éluder dans cette campagne, pas même le pré- sident sortant Emmanuel Macron quand il sortira du bois. Si ces questions sont loin de faire un programme électoral, elles sont tout de même le reflet du malaise d’une certaine partie de la popu- lation française chez qui le discours zem- mourien infuse lentement mais sûrement. En cela, la candidate Valérie Pécresse se retrouve un peu coincée entre les thèmes radicaux d’un Zemmour qui assume à 100 % son appartenance à une droite totalement décomplexée et un Emmanuel Macron qui laboure aussi depuis plusieurs années sur le terrain de la droite à bien des égards. Cette année à nouveau et peut-être plus encore qu’en 2017, nous ne sommes à l’abri d’aucune surprise pour le prochain scrutin présidentiel. Le duel Macron-Le Pen que tous les observateurs annonçaient, et sans doute dont le président sortait rêvait n’est désormais plus le seul scénario plausible. Une finale Macron-Pécresse, voireMacron-Zemmour, oumême Zem- mour-Pécresse ne relèvent pas de l’hy- pothèse impossible. Une seule chose paraît certaine à ce stade, c’est que la gauche sera absente du combat final. n Jean-François Hauser

L a plus grande prudence a primé dans la décision du comité d’organisa- tion du Téléthon dans le Val de Morteau qui a renoncé à maintenir les animations ini- tialement prévues le 4 décem- bre aux Fins. Une réunion d’ur- gence organisée en mairie de Morteau le lundi précédant la manifestation a scellé le sort

apparu impossible de maintenir ce Téléthon dans les conditions de remontée de l’épidémie” justifie Patrice Mollier. Si les enjeux financiers étaient rela- tivement limités (7 000 euros auraient été engagés), cet argu- ment a également pesé. “On avait acheté certains matériels comme les couverts, mais ils pourront être réutilisés une pro- chaine fois.” Avant tout, c’est bien la situation sanitaire qui a guidé le choix des organisa- teurs. “Le Téléthon est une manifestation liée à la santé. Il n’aurait pas été compréhensible de créer un cluster à cette occa- sion. Je pense que nous avons pris la bonne décision” poursuit Patrice Mollier. “Nous donnons rendez-vous l’année prochaine, avec l’envie intacte de faire la fête pour cette belle cause” ajoute le comité d’organisation. “Avec le bel engagement que nous avons eu dans les quelques semaines de prépa- ration cette année, je suis sûr que tout le monde repartira avec enthousiasme l’année pro- chaine” estime Patrice Mol- lier. n

de cette édition 2021. Malgré le maintien ailleurs en France de la manifestation, le président de l’association organisatrice assume ce choix. “Contraire- ment à d’autres organisations, le Téléthon dans le Val de Mor- teau, c’est avant tout la fête, les contacts, les gens rassem- blés autour des stands, les grandes tablées. Il nous est

Thibaut Glangine pilier de l’équipe et capitaine

(photos A. Fai- vre).

É liminé de la Coupe de France par Dijon, équipe de Ligue 2 (2-0), le Football Club de Morteau-Montlebon n’a pas à rou- gir de sa défaite lors du huitième tour. Au contraire. L’équipe dirigée par Sébastien Mazzotti a fait vibrer 2 500 spectateurs dans son enceinte deMontlebon et a entraîné autour d’elle un formidable élan. D’abord de ses dirigeants et béné- voles qui ont prouvé à la Fédération française de football qu’elle avait

eu raison de leur faire confiance en choisissant le stade de Mon- tlebon, ensuite pour le football dans le Val de Morteau. Le club présidé par Fabien Bez retient l’engouement populaire et termine l’aventure de la Coupe de France avec un budget conforté. Sans compter la recette de la bil- letterie et de la buvette, la Fédé- ration française va allouer 15 000 euros au F.C.M.M., soit un sixième de ses finances. n

Patrice Mollier (photo) et tous les

Maxence Villemain, une bonne recrue de l’année venue de l’U.S. Pont- de-Roide.

décideurs impliqués dans ce Téléthon ont

pris une décision unanime.

La médaille de la Ville pour Rième Boissons L’ entreprise familiale, célèbre limonadier mortuacien, a fêté son centenaire cette

associés de la fabrique artisanale de limonade Rième-Bouhéret. Un siècle plus tard, Rième est toujours aussi pétillante et la recette origi- nelle n’a pas pris une ride. Après Marcel-Alcide le pionnier, Jean le successeur, Didier le petit-fils, c’est Benoît, représentant de la quatrième génération, qui tient aujourd’hui les rênes de l’entreprise familiale. Ainsi depuis 1921, savoir- faire et méthodes de production originelles se transmettent rigou- reusement de père en fils au sein de la Maison Rième. Arômes naturels de citron, sucre de grande qualité fondu sur place et une eau à 11 °C pour retrouver tout l’art pétillant de la “bulle” : la recette formulée par Marcel-Alcide Rième au début du XX ème siècle n’a pas pris une ride. Cette épopée Made in Morteau valait bien une nouvelle médaille ! n Benoît Rième, l’actuel dirigeant (aux côtés de ses parents) a reçu la médaille de la Ville décernée par le maire Cédric Bôle.

année (voir C’est à dire numéro 273). Pour l’occasion, son actuel dirigeant a reçu des mains de Cédric Bôle lemaire deMorteau la médaille d’honneur de la Ville le 3 décembre dernier à l’Hôtel de ville. La petite réception aurait dû être élargie aux salariés de l’en- treprise, mais la situation sanitaire n’a pas pu permettre une réunion plus large. Rième, c’est tout un pan du patri- moine commercial et industriel local. Il y a cent ans de cela, Mar- cel-Alcide Rième et Adrien Bou- héret, son ami d’enfance, fabri- quaient, presque en douce, leur première limonade. Soutenus par leur famille, ambitieux et convain- cus de leur capacité à apprendre, ils deviennent en 1921 propriétaires

édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80

E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. A collaboré à ce numéro : Philippe Duprez.

Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Décembre 2021 Mots fléchés : Jean-Marie Steyner.

Crédits photos : Càd, C.C.A.S. et Ville de Morteau, C.E., A. Faivre, Harmonie, L.R., O. Lorrain, S. Reverchon.

d h à h oël jusqu’à N les Dimanches ous Ouve t e 10 18

V A L D E M O R T E A U

La fermeture du cabinet de radiologie est vécue comme “une amputation” Morteau

L e secteur de la santé dans leVal de Morteau, déjà mal en point au regard de la démogra- phiemédicale, n’avait pas besoin de cela. Le cabinet de radiologie de Morteau situé rue Fontaine- l’Épine ne recevra plus les patients envoyés par leur méde- cin, ou par l’hôpital de Morteau, pour y passer une échographie, une radiographie ou une mam- mographie, à partir de juin 2022. Est-ce la faute à un manque de patients ? Une trop faible ren- Le cabinet de radiologie de Mor- teau appartient au centre d’Ima- gerie du Haut-Doubs qui dispose de deux autres cabinets à Pon- tarlier, l’un rue Arthur Bourdin, l’autre au centre hospitalier (scanner et I.R.M.). Le Centre d’imagerie du Haut-Doubs fusionne au 1er janvier avec celui de Besançon (P.F.C.) qui détient aussi les cabinets de Valdahon et de Baume-les-Dames. L’entité s’est engagée à reprendre le personnel de Morteau (3 secré- taires, 3 manipulateurs radios, 1 médecin radiologue à temps partiel). Ces derniers devront être mobiles. Ils pourront notam- ment être affectés au cabinet de Valdahon, qui se développe avec l’arrivée d’un scanner et d’une I.R.M. n Proposition de reclassement du personnel tabilité ? Pas du tout à écouter le principal intéressé qui se défend “d’abandonner” Morteau. Responsable du cabinet de radio- logie mortuacien qu’il a fondé en 1982, le docteur Gilles Perri- guey, co-associé duCentre d’Ima- gerie du Haut-Doubs, confirme la fermeture programmée qu’il n’a pas encore annoncée aux pro- fessionnels de santé locaux. Il compte le faire d’ici quelques semaines. “Nous ne trouvons pas de remplaçant au docteur Domi- nique Boulard qui prend sa En juin prochain, le cabinet de radiologie de Morteau cessera son activité. La raison : le départ en retraite d’un radiologue et l’absence de remplaçant. Un coup dur.

mêmesmissions sans un cabinet de radiologie de proximité, capa- ble de fournir rapidement les examens nécessaires. La profes- sionnelle se demande si l’Agence régionale de santé (qui n’est pas la responsable) amesuré l’impact pour ce bassin de vie. “La perte de la radiologie va malheureu- sement nous obliger à modifier notre façon d’exercer lamédecin e, jugent les docteurs Céline Rabbe et Claire Schoepfer, médecins de ce jeune dont nous supposions un arrachement osseux. Nous avons pris contact avec la secré- taire du cabinet pour un rendez- vous en urgence, que nous avons obtenu. Demain, nous ne pour- rons plus procéder à cette prise en charge globale !” Pour ces professionnels déjà en tension face à la pénurie deméde- cins, la coupe est pleine. La solu- tion qui s’offre à eux : “se sim- plifier la vie comme on nous l’impose, c’est-à-dire envoyer les patients aux urgences, service que l’on sait engorgé, envisage Céline Rabbe. On nous enlève les outils pour faire notre travail. On vit cela comme une amputa- coordinatrices à l’hô- pital et généralistes au cabinet de Villers-le- Lac. On prend l’exemple

retraite fin mars. Ce n’est pas faute d’avoir essayé ! répond avec fatalisme le radiologue. Depuis deux ans, nous publions des annonces pour tenter de recruter de jeunes radiologues.Aucun ne veut s’installer àMorteau ! C’est la mort dans l’âme que nous le fermerons… à moins que nous en trouvions d’ici là.” Plus personne à vrai dire n’ima- gine cette hypothèse d’un can- didat de dernière minute tombé Val de Morteau ou du Pays Hor- loger devront se rendre à Pon- tarlier où à Valdahon, à 30 km de là, le cabinet de Valdahon ayant reçu le feu vert de l’Agence régionale de santé pour accueillir un scanner, puis une I.R.M. ÀMorteau, le coup est aussi rude que soudain : “On se retrouve devant le fait accompli avec la perte de ce service technique, sans plan B ” déplore Karine Romand, présidente par intérimde la com- missionmédicale d’établissement (C.M.E.) de l’hôpital deMorteau. Elle fut l’une des premières à s’emparer de ce sujet, vital pour l’établissement mortuacien, lequel ne pourra plus exercer les sous le charme de nos sapins. Le dossier sem- ble,malheureusement, plié. Les patients du

La Ville de Morteau s’est posi- tionnée pour racheter le local du centre de radiologie afin de lui permettre de se restructurer. Ce dernier souhaitait en effet se sou- lager demètres carrés pour assu- rer de la téléradiologie. Cette piste a finalement été écartée par le groupe de santé qui annonce la vente de son local dans les semaines à venir. Le maire de Morteau Cédric Bôle se dit “surpris” de cette annonce car une procédure de rachat était envisagée. La mairie déplore cette fermeture. Elle annonce l’ouverture d’un cabinet médical éphémère (le 15 janvier) pour soulager la médecine de ville, l’ouverture en avril de la maison des soignants, et rappelle les aides en cours à l’installation de médecins. n Le local sera vendu

tion.” L’hôpital de Morteau va devoir gérer des temps de transferts de patients plus longs (environ 1 heure contre une quinzaine de minutes auparavant), plus coû- teux, et plus gênants pour les malades, “dans une période où nousmanquons d’ambulanciers” pointe le directeur délégué de l’établissement Thibault Euvrard. La députée du Doubs Annie Genevard demande à l’A.R.S. “de mettre des proposi- tions sur la table.” Cette fermeture est d’autant plus mal vécue qu’elle survient trois jours après l’annonce de la “label- lisation d’hôpital de proximité” pour le centre hospitalier deMor- teau. En médecine, on nomme cela de l’automutilation. n E.Ch. À L’hôpital de Morteau, les professionnels déplorent cette fermeture qui va impacter l’ensemble du Pays Horloger.

Les urgences vont en pâtir…

“On y va clairement pour gagner” Politique Le long processus de désignation d’un candidat L.R. - une candidate en l’occurrence - pour la présidentielle donne à la députée du Haut-Doubs tous les espoirs de croire aux chances de la droite républicaine. Annie Genevard et les L.R. sont en ordre de marche. Interview.

C’ e st à dire : Les résultats du congrès des Républicains sont-ils à la hauteur de ce que vous espériez ? Annie Genevard : Je suis très heu- reuse de ce résultat parce que c’est un score net de Valérie Pécresse, et il le fallait pour lui donner un vrai élan pour la suite. Si Valérie est élue, ce serait la première femme à être pré- sidente de la République française et cette candidature porte en soi un signe puissant de renouveau et de moder- nité. Càd : Les militants ont fait le bon choix selon vous ? A.G. : C’est une excellente candidate qui a déjà démontré dans le passé qu’elle savait faire. Elle est jeune, elle s’est révélée au cours de cette campagne comme une très bonne débatteuse, pré- cise, punchy, à l’aise. Càd : Vous parlez de renouveau, mais c’est une personnalité poli- tique présente dans le paysage depuis une vingtaine d’années, qui a déjà été ministre… Elle incarne vraiment ce renouveau ? A.G. : Incarner le renouveau, cela ne signifie pas être sans expérience. Nous

laissons ça au gouvernement Macron dont une bonne partie est justement sans expérience politique et ça se voit. L’expérience en politique est un atout inestimable et au contraire, c’est l’ab- sence d’expérience qui comporte les plus gros risques. Valérie Pécresse me correspond parfaitement car je me reconnais totalement dans une femme qui assume des responsabilités et qui les assume jusqu’au bout, qui est très pugnace. C’est un mélange d’écoute et de détermination dont on a besoin, elle fait preuve d’un libéralisme tempéré et qui saura être ferme sur les sujets de sécurité par exemple.

affiner les choses.

Càd : On voit déjà ressurgir autour d’elle une partie de la “vieille garde”. L.R. Ne risquez-vous pas de voir une certaine partie de la droite vous tourner le dos ? A.G. : Il y a une nécessité, c’est de ras- sembler tout le monde pendant 5 ans. Nous aurons évidemment besoin d’élus d’expérience même si Valérie Pécresse s’entoure de nombreux nouveaux visages. À l’image d’Othman Nasrou, de Florence Portelli, d’Alexandra Dublanche, autant de noms pas encore connus mais qui incarneront aussi ce

Annie Genevard aux côtés de Valérie Pécresse le jour de l’investiture de cette dernière comme candidate des L.R. à la présidentielle (photo L.R.).

ligne des L.R. Quand les gens se seront donné la peine de dépasser la barrière des préjugés et des apparences, ils ver- ront queValérie Pécresse est une femme d’ordre avec un projet audacieux, et beaucoup plus authentique que ce que nous a proposé le gouvernement actuel. Il nous avait promis du libéralisme économique mais l’économie n’a jamais été aussi administrée, la France a atteint depuis cinq ans un record en termes de charges et de fiscalité des entreprises, que la France connaît un déficit extérieur record et qu’au final, ce gouvernement n’a pas du tout fait les réformes qu’il avait promis d’enga- ger. Je pense donc queValérie Pécresse incarne aujourd’hui la seule alternative crédible à Emmanuel Macron. On y va

clairement pour gagner.

Càd : On risque de beaucoup vous voir dans les instances parisiennes des Républicains ces prochains mois ? A.G. : Je serai là pour l’aider sur le ter- rain, notamment à travailler tous ces sujets de territoire. Mais je resterai toujours la règle absolue que je me suis fixée : je continuerai à passer à lamoitié de mon temps sur ma circonscription. Càd : Briguerez-vous également un nouveau mandat de député ? A.G. : Oui, je repars pour une nouvelle candidature, je serai donc toujours aussi présente ici sur le terrain. n Propos recueillis par J.-F.H.

renouveau. Encore une fois, l’ex- périence est indispensable.Nous n’affirmerons pas comme l’a fait Emmanuel Macron : “Soyez fiers d’être des amateurs.”

Càd : Quel rôle comptez-vous jouer dans cette campagne ? A.G. : Je pense pouvoir apporter mon aide àValérie Pécresse sur les questions de ruralité. On lui

“Je serai là pour

l’aider sur le terrain.”

Càd : La droite a-t-elle une chance de se distinguer, coincée entre la majorité actuelle et Éric Zemmour ? A.G. : Nos adversaires disent deux choses : qu’on est trop proches d’Em- manuel Macronn ou alors des idées d’Éric Zemmour. Soyons sérieux : on ne peut pas affirmer tout et son contraire. Les propositions de Valérie Pécresse sont parfaitement dans la

fait déjà, sans doute à tort, le reproche d’être une Francilienne urbaine. Je lui apporterai tout mon soutien sur ces questions de ruralité qui sont trans- versales et touchent les mobilités, les services publics, l’agriculture, etc. Elle m’a confirmé qu’elle souhaite que j’in- tègre son équipe stratégique de cam- pagne. Je dois rencontrer son directeur de campagne Patrick Stefanini pour

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V A L D E M O R T E A U

Les boîtes qui réchauffent le cœur Morteau

Le C.C.A.S. de Morteau a repris à son compte une action lancée l’an dernier en plein confinement par une association de Montlebon : les Boîtes du cœur. Encore quelques jours pour apporter sa boîte.

Secours catholique. Ces boîtes ont été un véritable baume au cœur pour les bénéficiaires, cer- tains n’ayant jamais reçu de cadeau à Noël. Ils avaient été particulièrement touchés par les petitsmots glissés dans ces boîtes. Des mots rassurants, bienveil- lants, aimables et valorisants, parfois accompagnés de dessins d’enfants” ajouteMaud Le Calvé. Cette année, c’est une bénévole des Restos du cœur,Marie-Chris- tine Siggen, aidée de l’association Les Invités au festin et du C.C.A.S.mortuacien qui a décidé de prendre l’opération en main, bénéficiant des contacts et de l’expérience d’Audry Henriet. Les personnes qui souhaitent faire plaisir peuvent donc à nou- veau offrir dans une boîte à chaussures une douceur (non entamée, non périmée, et sans alcool), un habit chaud, un loisir (revue, jeu de cartes…), un pro- duit de beauté, le tout en état

L e concept est simple, mais tellement utile en ces temps. Il suffit de décorer une boîte à chaussures qu’on aura préala- blement garnie d’un petit cadeau et d’un mot doux, puis décorée, avant de la déposer au C.C.A.S.

à une femme” précise Maud Le Calvé du C.C.A.S. de Morteau. Lancé l’an dernier au cœur du second confinement, l’opération “les Boîtes du cœur” avait connu un fulgurant succès, pilotée loca- lement par l’association Cré’ac- teurs de liens basée àMontlebon

et animée par Audry Henriet. Cette der- nière avait réussi la prouesse de collecter plus de 1 000 boîtes qui ont été distribuées

de Morteau rue Bar- ral. Ces boîtes seront ensuite distribuées la semaine précédant Noël aux personnes isolées et démunies.

“Ils ont été particulièrement touchés par les petits mots.”

Mathilde Dutrieux, animatrice des Invités au Festin, un des bénévoles des Invités et Lana, stagiaire au C.C.A.S. ont commencé à centraliser les dons il y a plusieurs semaines.

dans le secteur de Morteau et bien au-delà. “Au départ, seules les personnes isolées avaient été ciblées. Puis on a ouvert aux familles à faibles revenus, ainsi qu’aux étudiants en précarité, puis aux sans domicile du

“Les donateurs avaient jusqu’au 14 décembre pour apporter leurs boîtes. Nous acceptons encore les boîtes avant le 20 décembre, l’im- portant est de mentionner sur la boîte si elle mixte, ou si elle est plutôt destinée à un homme ou

l’objectif de recueillir une cin- quantaine de boîtes. Cet objectif devrait être largement dépassé d’ici le 20 décembre. n J.-F.H.

20 décembre et les redistribue- ront pour les fêtes aux personnes isolées (plus de renseignements au 03 81 68 56 86 ou ccas@mor- teau.org). Le C.C.A.S. avait fixé

neuf. Les boîtes sont à déposer au C.C.A.S. 6, rue Barral àMorteau. Les associations partenaires viendront chercher les boîtes le

Au Meix Musy, un “refuge” digne de ce nom Ski Depuis le 4 décembre, un nouveau gérant accueille les skieurs et les touristes au pied des pistes d’alpin et de fond. Outre du snacking, des repas sont proposés les soirs de week-end par Adrien Moreaux.

L’établisse- ment propose du snacking et des fondues ou raclettes les samedis et dimanches soir.

U n vrai refuge de mon- tagnard, voilà ce que projette de devenir l’ancien chalet du MeixMusy, propriété de la com- munauté de communes du Val de Morteau. Certes, on ne peut pas y dormir mais on pourra, tous les week-ends, et tous les jours durant les vacances sco- laires y trouver à manger (du chaud) et à boire (du froid ou du chaud). “On y retrouvera aussi une ambiance montagnarde dans la continuité du dévelop- pement de la station” promet son nouveau gérant, Adrien Moreaux. Des soirées à thèmes sont pré- vues, autour de fondues ou de raclettes (uniquement les same- dis soir et dimanches soirs) et

du sport en général. Souvent fermé par le passé, le lieu a été rénové par la commu- nauté de communes pour la par- tie cuisine. L’espace, jadis obso- lète, est devenu fonctionnel. C’est doncAdrienMoreaux qui relance cette activité pour le plus grand bonheur des skieurs qui pour- ront y trouver à toute heure de la journée des crêpes et de la petite restauration à base de produits locaux. Bien connu sur les crêtes juras-

siennes et notamment auGardot où il a tenu durant la saison der- nière le chalet de restauration, Adrien a ouvert les portes de l’établissement le 4 décembre dernier. La terrasse sera ouverte en fonction des conditions cli- matiques. n Le Refuge, bar, snack, restaurant : 06 75 92 51 11 - Ouvert les week-ends hors vacances scolaires, tous les jours durant les vacances

Adrien Moreaux va gérer “Le Refuge du Musy”. D’importants travaux d’em- bellissement ont été réalisés à l’intérieur.

V A L D E M O R T E A U

La forêt, leur terrain de jeu pédagogique Morteau

Chaque mercredi, l’association “Il Forêt V” conduit les enfants au Bois Robert pour des ateliers et jeux en forêt. L’objectif est de les accompagner vers un art de vie durable.

I ls ont les joues rougies par le froid et le sourire jusqu’aux oreilles. Si la météo, capricieuse ce jour- là, n’est pas de la partie, Lison, Simon et les huit autres enfants s’amu- sent en pataugeant dans la neige mouillée sous le regard bienveil- lant d’Éloïse Ollivier, présidente et fondatrice de l’association “Il ForêtV” (prononcez il faut rêver) qui propose tous les mercredis

des ateliers en forêt aux enfants. Objectif : les accompagner “vers un art de vie durable” dès l’âge de trois ans, jusqu’à la fin du

primaire, en deux groupes distincts, l’un le matin, l’autre l’après- midi. La vieille branche tom- bée à terre sert de toit

Respect de la nature et entraide.

à la cabane construite par Rémy et Marco, la flaque de boue est idéale pour imaginer une soupe. Les minots débordent d’imagi- nation pour jouer. Ils ont appris depuis septembre dernier que la forêt est fragile, qu’il ne faut par exemple faire un feu à terre “car sinon, on tue la vie jusqu’à un mètre sous le sol” confie Simon. Ici, la joyeuse troupe crie, joue et court en même temps qu’elle apprend à respecter les règles et l’environnement. “Ils ont un espace délimité qu’ils ne doivent pas dépasser. Il y a un temps où ils développent leur autonomie, un temps où l’on apprend à découvrir la nature” témoigne Éloïse, éducatrice de jeunes enfants dans la vie pro- fessionnelle, passionnée de nature et de sport. Le projet édu-

Fabrication de mangeoires pour oiseaux.

La présidente Éloïse Ollivier, est dans la vie professionnelle éducatrice de jeunes enfants.

catif est publié sur le site Inter- net de l’association (www.il-foret- v.fr). Huit femmes actives com- posent le bureau de l’association. Ici, c’est l’école du dehors et un lieu de solidarité. Quand un enfant n’arrive pas à accrocher la mangeoire qu’il a construite, un plus grand vient l’aider. “On recherche la cohésion de groupe” témoigne Éloïse. Lorsqu’ils ren- trent chez eux le soir, filles et garçons sont “apaisés” juge une maman. “Ils ont surtout appris

des choses et les retiennent” pour- suit-elle.À la fin de chaque ate- lier, tous disent au revoir et merci à la forêt…et n’attendent qu’une chose : le mercredi suivant. Le but du jeu étant d’être assidu à toutes les séances. L’association est habilitée pour proposer ces ateliers aux écoles. n E.Ch.

Les enfants réunis autour du canapé forestier.

Renseignements : 06 71 26 34 08 ou www.il-foret-v.fr

Photos non contractuelles

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V A L D E M O R T E A U

M. DANSO Voyant Medium

Tourisme

Un bulletin d’enneigement

Voyant Danso est capable de résoudre tout vos problèmes mêmes les cas les plus desespérés, ! www.spiritueldanso.com

bientôt digne de ce nom

A u pied du téléski du Chauffaud à Villers- le-Lac, les salariés de la station peaufinent les derniers réglages après la Les sites d’alpin et de fond du Val de Morteau se dotent d’un nouveau bulletin d’en- neigement actualisé tous les jours par les différents res- ponsables du Meix Musy, du Gardot, des Combes, du Chauffaud… Il ressemblera à celui de nos voisins des “Montagnes neuchâteloises”.

06 05 53 87 79

mais chaque responsable de site : à savoir celui du Gardot, celui du Meix Musy, des Combes, de Grand’Combe-Chateleu. Il aura

l’arrivée d’un nouveau bulletin d’enneigement. Il existait un bulletin proposé par l’Espace nordique jurassien mais la sta-

mise en conformité électrique de l’installation par la commu- nauté de communes du Val de Morteau. “Sur ce téléski, il y a désormais trois variations de vitesse, les câbles des pylônes ont été changés, si bien qu’on ne devrait plus enregistrer de pannes à répétition” présente Yvan Binot, coordinateur des sites d’alpin pour la communauté de communes. La vraie nouveauté pour les ama- teurs de ski alpin, de fond, ou de raquettes à neige, réside dans

la possibilité pour cha- cune des pistes d’indi- quer par un feu vert si elle est ouverte, et par un feu rouge si elle est fermée. Il pourra éga-

tion a choisi de créer le sien en s’inspirant des voisins des “Montagnes neuchâteloises” qui dis- posent d’un outil jugé “plus lisible” et réactif.

Une meilleure réactivité et une plus grande préci- sion.

le site internet de l’Office de tou- risme du Pays Horloger et la communauté de communes du Val de Morteau. À l’heure où nous bouclions ces lignes, l’adresse du site Internet dédié au bulletin d’enneigement n’était pas finalisée. Nous la partage- rons sur notre page Facebook : journal C’est à dire. n

ou la famille pourra trouver les informations relatives aux ouver- tures concernant l’alpin, le fond, les pistes de raquettes et la piste de luge. Des liens vers les web- cams seront également proposés ainsi qu’en direction des pres- tataires comme les loueurs de ski. Le bulletin sera accessible depuis

lement renseigner sur les condi- tions de neige” poursuit Yvan Binot. En un coup d’œil sur un site Internet dédié, le skieur assidu

“La nouveauté réside dans le fait que ce n’est plus une personne qui va renseigner les informa- tions chaque matin sur les ouver- tures ou les fermetures de pistes,

Les équipes “ski alpin” peaufinent les derniers réglages au Chauffaud. Le site n’at- tend plus que la neige pour ouvrir.

Le bulletin d’enneigement ressemblera à celui de nos voisins des “Montagnes neuchâteloises”.

Les lumineuses créations de Caroline et Nicolas Grand’Combe-Chateleu

pagnon menuisier que revient la phase de fabrication. Le résul- tat, ce sont des meubles en bois massif, frêne ou sapin, aux tech- niques de fabrication artisanales mais au design moderne. “Nous avons réalisé une première col- lection, l’idée étant d’en sortir

avons déjà réalisé plusieurs modèles et comme le concept com- mence à marcher plutôt bien, nous avons décidé d’élargir nos prestations à la création de lampes” résume CarolineDe Fra- ville. C’est elle, l’artiste peintre qui se charge du design des meubles (essentiellement des tables pour le moment) et c’est à son com-

venue en voyant toutes les chutes de bois générées par Nicolas quand il fabrique les meubles. C’est à partir de ce bois que je crée les pieds, décorés à la main par un processus de gravure laser. Et toutes ces lampes sont 100 % personnalisables” détaille la créa-

Dans leur atelier de menuiserie de Grand’Combe, Caroline De Fraville et Nicolas Robert créent des meubles et des lampes. Le couple prépare pour le printemps l’ouverture d’un show-room dédié à leurs créations.

E lle est artiste, peintre et musicienne. Lui est artisan, menuisier de métier. Tous les deux ont associé leur savoir-faire et leur créativité au sein de “La

nard Burgunder, que le couple s’est installé il y a quelques mois et que les deux associés présen- tent leurs créations originales. “L’idée de départ était de créer des meubles ensemble. Nous

menuiserie créative”, nom de leur petite entreprise installée au lieu-dit les Grands Saules à Grand’Combe-Chateleu. C’est dans cet atelier racheté à un ancien menuisier local, Ber-

trice. Les abat-jour quant à eux sont fabri- qués à partir de papiers peints ou de tissus de récupération, oumême à partir des peintures

une par an. Notre cible, au-delà des particuliers qui peuvent venir nous rendre visite à l’atelier, ce sont les magasins design du style Square

Une fabrica- tion artisanale et un design moderne.

àBesançon” poursuit la créatrice. Leur petite entreprise prend son envol, et “l’idéal serait à court terme de faire un salon comme Maison et Objet pour élargir notre notoriété.” Mais chaque chose en son temps. Pour l’instant, le couple étoffe ses collections et l’étape suivante sera franchie avec l’aménage- ment, à l’arrière de l’actuel bâti- ment, d’un show-roompour rece- voir la clientèle dans de meilleures conditions. “Cet espace d’exposition sera opérationnel avant le printemps” précise Nico- las Robert. À côté des meubles de style, une autre activité est rapidement venue compléter l’of- fre : la création de lampes. Ima- ginées par Caroline - “c’est ma partie à 100 %” sourit-elle -, les lampes sont fabriquées à partir d’un support en bois. “L’idéem’est

que réalise Caroline. On se situe là entre l’art et l’artisanat d’art. Le prix de ces créations reste abordable : à partir de 95 euros pour une lampe, un peu moins de 2 000 euros pour une table d’ébénisterie. Leur créneau, c’est le haut de gamme, mais pas à des prix stratosphériques. LaMenuiserie créative veut éga- lement s’inscrire dans une démarche éthique. L’utilisation de vernis toxiques y est proscrite, les deux créateurs privilégient des huiles respectueuses de l’en- vironnement. Les visiteurs du récent marché de Noël de Mor- teau ont pu découvrir quelques- unes de leurs créations. Les portes de leur atelier de Grand’Combe sont ouvertes à tous ceux qui voudraient entrer dans leur univers créatif. n J.-F.H.

Caroline De Fraville et Nicolas Robert ont repris l’an- cien atelier de Bernard Burgunder à Grand’ Combe- Chateleu.

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V A L D E M O R T E A U

111 bougies pour l’Harmonie municipale Morteau

Empêchée de fêter ses 110 ans d’existence l’an dernier, l’Harmonie municipale fêtera cet anni- versaire les 18 et 19 décembre. Si le Covid ne vient pas une nouvelle fois gâcher la fête…

musicale et en cours d’instru- ments, l’Harmonie a eu la chance de pouvoir traverser les deux dernières années sans voir ses effectifs fondre. “Nous n’avons pas connu de creux à cause du Covid et depuis dix ans, nous connaissons une belle progression de notre effectif” poursuit le pré- sident qui avec ses équipes met la dernière touche aux prépara- tifs de cet anniversaire tant attendu. Voilà deux ans que l’Harmonie n’a plus foulé la scène duThéâtre de Morteau. C’est dire si ses musiciens sont impatients. “Nous avions répété un programme pour les 110 ans l’an dernier mais comme on n’a pas pu le pré-

I ls croisent les doigts pour que la cinquième vague de Covid n’emporte pas leurs espérances. “En 2020, le Covid avait déjà eu raison de nous. On espère donc fêter cet anniversaire les 18 et 19 décem- bre” lance Constant Meunier, le

président de l’Harmonie muni- cipale, née en 1910 à Morteau. Riche d’une cinquantaine de musiciens dans l’orchestre adulte, d’une quarantaine au sein de l’ensemble jeune, auquel il convient d’ajouter une cin- quantaine d’élèves en formation

L’Harmonie municipale de Morteau version 2019.

de Morteau. L’autre particularité de ce concert ouvert à tous (entrée libre, pass sanitaire obligatoire), c’est qu’il fera appel dans sa troisième par-

membres historiques de la for- mation, toujours présent dans les rangs,Alain Miéville. “Alain a tout conservé des documents qui concernent l’Harmonie : affiches, photos… Même les annonces de concert qui parais- saient dans le P.A.M. à l’époque !” Les membres de l’Harmonie espèrent retrouver leur public à l’occasion de ce prochain week- end.Vieille dame robuste de 111 ans, l’Harmonie de Morteau a traversé deux guerres, ce n’est sans doute pas une crise sani- taire qui aura raison de sa lon- gévité. Musique ! n J.-F.H.

souligne le président. Parmi les anciens, qui fut d’ailleurs pré- sident durant de longues années, Camille Mercier doit être pré- sent. On peut citer aussi Jean Colard, fidèle parmi les fidèles. Les festivités doivent se pour- suivre le lendemain par un concert en plein air sur la place de l’Hôtel de ville à partir de 11 heures, dans le cadre des ani- mations de Noël. S’ensuivront des retrouvailles entre actuels musiciens et anciens à la salle des fêtes de Morteau, avec repas et une exposition photo préparée grâce aux archives conservées au fil des ans par un des autres

tie, après l’orchestre adulte et l’orchestre jeune, aux anciens de l’Harmonie qui pour l’occasion rejoindront les rangs avec leurs

senter et pour remotiver un peu tout le monde, on est reparti sur une toute nouvelle program- mation pour ce concert du 18 décembre, sous la

Et un concert en plein air le 19 décembre.

instruments. “Une vingtaine d’anciens feront leur retour dans les rangs de l’Harmonie pour l’occasion. L’Harmonie est une des seules associations locales où se côtoient des anciens de 80 ans avec des gamins de 10 ans”

baguette de Stéphane Bournez” poursuit Constant Meunier. Après plusieurs mois d’inter- ruption, les répétitions ont pu reprendre dans les locaux his- toriques de l’Harmonie situés dans le prieuré jouxtant l’église

Et l’Harmonie version 1910.

Appel aux propriétaires solidaires Immobilier

“Il reste encore des financements pour une cinquantaine de logements”, indique Emmanuelle Gala qui s’occupe de l’Agence Immobilière Sociale sur le Haut-Doubs.

aux propriétaires. “Cet outil sert à la mise en place de la politique du Logement d’abord. Le Conseil départemental duDoubs s’appuie sur une structure comme la nôtre pour pallier le manque de loge- ments publics en solli- citant les bailleurs pri- vés. On gérait quelques biens sur le Haut- Doubs mais très peu” , résume Stéphanie Bourgeois, gestionnaire immo- bilière chez Soliha A.I.S. Emmanuelle Gala intervient depuis le mois de mars sur tout le Haut-Doubs où une vingtaine de propriétaires s’est engagée dans le dispositif. Ils sont plus nombreux sur le secteur de Pon- tarlier qu’àMorteau. Il n’y a pas de profils type mais l’A.I.S. tra- garantie sur les loyers impayés… “Honnêtement sans la prime de 6 000 euros et le remboursement des frais de gestion, on n’aurait pas franchi le pas. Globalement on s’y retrouve” , admet le pro- priétaire qui s’engage donc en juin dans le dispositif. Satisfait, il saisit l’opportunité d’avoir un second logement dis- ponible pour s’engager une seconde fois dans le dispositif proposé par l’A.I.S. n

vaille souvent avec des per- sonnes qui ont déjà remboursé leurs logements ou d'autres qui ont fait des mauvaises expé- riences et préfèrent laisser leur logement vacant. “Tous ont la

L’Agence Immobilière Sociale recherche des propriétaires bailleurs dans le secteur de Morteau prêts à proposer des logements conventionnés en bénéficiant en contrepartie d’un service de gestion, d’abattements fiscaux, de primes et garanties non négligeables.

fibre solidaire” , sou- ligne Stéphanie Bour- geois. L’A.I.S. fonctionne comme une agence immobilière classique

H ors la Suisse, peu de salut pour qui sou- haite pouvoir se loger en zone frontalière sans que le prix du logement devienne rédhibitoire. “On a eu l’occasion d’échanger avec le maire de Morteau pour appren- dre que des jeunes venus initia- lement dans l’objectif de travail- ler sur France ont finalement choisi d’aller en Suisse à cause du coût des loyers” , explique Emmanuelle Gala missionnée Habitant aujourd’hui loin du Haut- Doubs, Thierry* (prénom d’em- prunt) et sa sœur ont hérité de plusieurs appartements à Maîche loués jusqu’à présent sans diffi- cultés. “Un des logements s’est libéré, on a entrepris des travaux de rénovation. On s’est alors posé la question de la gestion sachant qu’on n’est pas sur place. On s’in- terrogeait aussi sur le montant

Un parc de logements solidaires.

par l’Agence Immobilière Sociale pour développer un parc de loge- ments solidaires sur toute la bande frontalière. Cette agence fait partie de l’as- sociation Soliha qui développe depuis plus de vingt ans des solutions d’intermédiation loca- tive sur l’ensemble du territoire français. Dans le Doubs, l’agence immobilière sociale, créée en 2000, est un outil capable d’ap- porter une réponse adaptée aux locataires les plus modestes et des loyers relativement peu acces- sibles aux personnes à faible reve- nus. À partir de là, on a rencontré Emmanuelle Gala de l’agence immobilière sociale.” Le frère et la sœur découvrent alors les mesures fiscales, la prime de 6 000 euros, les 300 euros versés chaque année pendant six ans sur les frais de gestion liés à l’intermédiation locative, la

et intervient aussi bien avec des logements vacants ou déjà occu- pés de toutes tailles. “On effectue l’équivalent d’un diagnostic. À partir de là, je fais une estimation du loyer conventionné qui est souvent plus bas que le prix ini- tial” , décrit Emmanuelle Gala. Se méfier des comparaisons hâtives car la conseillère propose ensuite tout une batterie de mesures auxquelles peut pré- tendre le propriétaire qui garde toujours son libre arbitre. Première incitation et non des moindres, l’abattement fiscal qui atteignait jusqu’à présent 85 % en sachant que la méthode de calcul devrait évoluer. “Ce “pack + sécurité” renforcé com- prend le versement d’une prime annuelle de 1 000 euros, pendant six ans. Le volet sécurité, c’est la garantieVisale : ce dispositif gra- tuit de cautionnement apporté parAction Logement sécurise les

Seuls les propriétaires possédant des logements sur leHaut-Doubs et la Ville de Besançon peuvent en bénéficier. Il est largement soutenu par l’État et le Conseil départemental. “Actuellement, il reste des financements pour une trentaine de logements et le dispositif restera en vigueur jusqu’au premier trimestre 2022. On se fixe comme objectif de conventionner aumoins 25 loge- ments d’ici la fin du 1e trimestre 2022” , poursuit Emmanuelle Gala qui est basée à Pontarlier. L’Agence Immobilière Sociale devrait tenir prochainement deux permanences àMorteau. n F.C. Contact : A.I.S. secteur Haut-Doubs Emmanuelle Gala Tél. : 07 71 24 11 47 Mail : e.gala@soliha.fr

revenus locatifs du bailleur en cas d’impayés de loyers. “On assure la gestion complète des logements conventionnés.” Le dispositif s’applique également aux logements déjà occupés par des locataires à faibles revenus. La prime se limite seulement à 1 000 euros plus l’abattement fiscal. Calculette enmain, Emmanuelle Gala présente l’exemple récent d’un logement occupé dont le loyer s’élève à 590 euros hors charges. “Avec tous les avantages du logement conventionné, on arrive à une rentabilité de 5 220 euros contre 3 600 euros sans incitation. Chaque situation est particulière et ce rendement s’inscrit dans un contexte qui ne peut pas être systématisé.” Le “pack + sécurité” renforcé ne fonctionne pas partout et sa durée est limitée dans le temps.

“Globalement, on s’y retrouve”

V A L D E M O R T E A U

Inquiétudes autour de la fumée du salaisonnier embaumant le quartier Morteau

“P eu importe l’endroit où l’on vit, nous avons tous le droit de respirer un air non pollué, de profiter de nos extérieurs… sans être fumés comme des jambons ! Les habi- tants des Champs-Caresses et de l’Ébou- lement ne sont pas des sous-Mortua- ciens.” Les mots de cette habitante - qui Directeur général du groupeArcado qui détient Morteau Saucisse, Olivier Paget joue la transparence et défend la façon dont est produite la saucisse, à l’image des méthodes ancestrales “et de façon artisanale” assure-t-il. Le professionnel nous présente les cinq analyses réalisées par un cabinet indépendant, payées 55 000 euros. Toutes sont conformes. “Les riverains ont tort de s’inquiéter, dit Olivier Paget. Mon rôle est de les écou- ter, mon métier est de faire perdurer un patrimoine régional et un geste qui rend fier nos 57 salariés de l’entreprise à Morteau mais aussi nos consomma- teurs. Les riverains attendent des réponses ! Nous les avons produites à l’État” martèle le dirigeant qui a souhaité organiser une journée portes ouvertes pour les riverains, reportée en raison du Covid. “Notre fumée est voyante car la saucisse est fumée à basse tempé- rature (35 °C) avec de la sciure de rési- neux mais elle n’est pas polluante. Nous avons prouvé leur innocuité.” Morteau Saucisse précise qu’elle apporte de l’amélioration continue dans ses ins- tallations. Quant à son positionnement géographique, à Morteau, la société en est fière et le revendique. n “Fumée voyante mais non polluante” réside depuis dix ans dans ce quartier situé à la sortie deMorteau en direction de Pontarlier - sont forts. Ils témoignent d’un profond malaise, le sentiment que “son” problème, qui est aussi celui de ses voisins, n’est pas pris au sérieux. Ce n’est pas tout à fait exact puisqu’un contrôle de l’entrepriseMorteauSaucisse Une habitante du lotissement des Champs-Caresses à Morteau s’inquiète des rejets de la société Morteau Saucisse devenus gênants. Le Préfet a adressé une mise en demeure. L’entreprise a apporté des garanties depuis.

classée I.C.P.E. (installation classée pour la protection de l’environnement) mené en septembre 2020 par le service de la Direction départementale de l’em- ploi, du travail, de la solidarité et de la protection des populations (D.D.E.T.S.P.P.). a révélé 11 non-confor- mités et 11 points non documentés. Sans doute cette inspection fait-elle suite aux courriers récurrents envoyés par cette riveraine, inquiète de respirer “jour et nuit dit-elle, des fumées dont elle ne connaît pas la composition” , pho- tos à l’appui. L’inspecteur a constaté un dépassement de tonnage autorisé. 12 tonnes de matière sont produites par jour contre 8 tonnes déclarées. La seconde non- conformité, plus inquiétante, repose sur l’absence de surveillance de la qualité de l’air (lire par ailleurs). Cela a conduit le Préfet à signer un arrêté de mise en demeure le 24 août dernier. Pour se mettre en conformité,Morteau Saucisse a procédé le 10 novembre der- nier à une demande d’enregistrement de ses tonnages produits par jour, dossier en cours d’instruction par les services de l’État. Pour la partie liée aux rejets de fumée, des contrôles des émissions ont été menés entre août et octobre par “une entreprise spécialisée accréditée tous les quinze jours à la sortie des trois tuyés” nous explique la Préfecture. Résultat ?

Les fumées sont certes odorantes mais pas nocives.

conformes” détaille Cédric Bôle, qui se défend de fermer les yeux sur un sujet que tout le monde voit mais dont per- sonne ne parle. D’abord parce qu’il habite ce quartier, ensuite parce que la communauté de communes lance le P.C.A.E.T. (plan climat air énergie ter- ritorial).L’élu sait l’air duVal deMorteau pollué “en raison de la topographie, de la circulation automobile, de l’habitat et de l’agriculture.” Un travail global est engagé pour limiter ces pollutions. Le P.C.A.E.T. - qui sera voté en 2022 - doit par exemple apporter des aides dans la rénovation des passoires éner- gétiques qui rejettent des gaz à effet de serre et des aides financières seront apportées aux habitants pour l’achat de poêles plus modernes, moins pol- luants. On imagine mal les élus demander aux habitants de ne plus brûler de bois dans leur cheminée quand les salaisonniers pourront fumer 20 cm de bonheur de leur côté. n E.Ch.

“Les fumées ne sont pas nocives puisque la sciure et le bois utilisés pour fumer les produits ne sont pas traités. Les fumées sont les mêmes que celles d’un feu de bois classique. Les normes régle- mentaires de rejet sont respectées et conformes à l’arrêté ministériel” assure le service compétent. Ont été contrôlés la concentration en poussières, mais aussi les taux d’oxyde de carbone, de méthane, de dioxyde de soufre, et de composés volatils. La requérante ne semble pas convaincue, car selon elle, “rien n’a changé ! Nous sommes toujours incommodés par ces fumées envahis- santes. Je demande que cette étude soit rendue publique” réclame la Mortua- cienne. Ces résultats, le maire de Morteau les attend également, lui qui précise que “cette société est contrôlée par la Préfec- ture et non par la Ville. Seule la com- munauté de communes procède à des contrôles tous les mois au niveau de l’assainissement. Aucun n’a révélé la présence de métaux lourds, ils sont

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