Journal C'est à dire 275 - Septembre 2021

A G E N D A

Les Écorces “Youngold”, une histoire d’amitié intergénérationnelle

Plaimbois-Vennes La Verticale rose, pour la bonne cause Le comité des fêtes de Plaimbois-Vennes orga- nise avec l’aide de l’association des chasseurs la première édition de la Verticale rose, dans le cadre du mois contre le cancer du sein. 3 ,5 km de longueur pour 500 m de dénivelé positif.Amis sportifs, bienvenue à laVerticale rose de Plaimbois-Vennes ! Une toute nouvelle épreuve dans le calendrier sportif du Haut-Doubs, organisée par le comité des fêtes du village, avec l’aide des chasseurs.À côté de cette course exigeante (réservée aux plus de 18 ans), les organisateurs ont prévu d’autres épreuves, accessibles à tous. “Il y aura une marche familiale de 6 km, une autre de 12 km réalisable aussi sous forme de trail, et même une course enfants réservée aux 3-12 ans en fin d’après-midi” détaille Charline Cassard, maire de la petite commune de 107 habitants, et membre du comité des fêtes. Comme c’est une première, les organisateurs ne savent pas à quoi s’attendre pour la participation. “Si on pouvait quadrupler la popu- lation du village ce jour-là !” sourit Charline Cassard. Dans le cadre de l’opération Octobre rose, une partie des bénéfices sera reversée à l’associationOncoDoubs qui lutte sans relâche en faveur de la recherche contre le cancer. Une buvette, et des repas sur inscriptions, sont également prévus. Le 17 octobre, courez tous à Plambois-Vennes, c’est là que ça se passe ! n La Verticale rose - Plaimbois-Vennes Dimanche 17 octobre Inscriptions au 06 87 66 64 54 ou 06 13 25 02 14

B enoît Perrey (69 ans) est le batteur du groupe. “Ma culture musicale, c’est le pop-rock des années 70- 80, avec une prédilection pour Pink Floyd et consorts” , assume-t-il.Mar- cel Grillot (69 ans), bassiste et son frère Michel (65 ans), guitariste ne sont pas des inconnus. “Nous faisions partie de l’orchestre “Kiwiz” qui animait les bals et soirées par- tout dans la région, il y a quarante ans” , se souviennent-ils. En 2015, lors d’une fête d’anniver- saire une jeune fille commence à chanter sur leur musique. Ils sont séduits par sa voix. “C’est à cette époque, que j’ai aménagé un local de répétition dans ma ferme aux Trois copains musiciens en retraite, sillonnent les routes de la région avec une chan- teuse de 40 ans leur cadette.

Marcel Grillot, Océane Mareschal, Benoît Perrey et

Michel Grillot.

Festivals ou concerts, ils répondent présents. “On s’est même retrouvé à jouer dans le Lot” , se souvient Michel. “Ça nous arrive de bouffer de l’argent sur des concerts lointains, mais jouer devant des gens heureux nous suffit” , constate Marcel. Le leitmotiv de “Youngold”, c’est le plaisir de jouer ensemble et le par- tage avec leur public. “Ce n’est pas à notre âge qu’on va avoir la grosse tête” , s’amuse Benoît. La complicité entre ces trois sexagénaires et leur chanteuse est touchante. “Avec eux, je suis écoutée et comprise en tant qu’adulte et je m’épanouis” , conclut Océane. n Ph.D.

eux et ils ont réussi à trouver une cohérence dans leurs compositions. Tous les week-ends, ils se retrou- vent pour répéter, non sans avoir pris ensemble un repas convivial et joyeux. “Maintenant que le Covid s’éloigne un peu, nous pouvons com- mencer à reprendre nos concerts” , se réjouit Benoît. Se faire plaisir est leur mot d’ordre. “On se souviendra longtemps de notre concert dans une unité psy- chiatrique à Héricourt devant 40 résidents et 30 soignants conquis et contents d’échapper à leur quo- tidien” , se souvient Océane. “On en a pleuré à la fin du concert et on y retourne àNoël” , confie Benoît.

ne tombent pas dans la facilité. “Nous composons notre propre musique et nous nous servons en concert de reprises connues pour faire apprécier nos propres mor-

Écorces” , se rappelle Benoît. “Nous avons recontacté Océane Mareschal qui était disponible et a dit banco” , ajoute-t-il. Le groupe “Youngold” était né. “J’avais 17 ans et je

ceaux” , déclare Michel Grillot. “C’est un travail d’équipe, on part dans l’im- provisation, des paroles arrivent avec la musique et dès qu’on tient quelque chose, on enregistre” , com-

“Nous composons notre propre musique.”

plète Marcel. “Leur musique est celle de leur génération et mes paroles, celles de mon époque. C’est un paradoxe surprenant qui fonc- tionne très bien” , ajoute Océane. Il y a une véritable osmose entre

vivais une période compliquée au lycée. Les retrouver le week-end pour chanter et jouer de la flûte traversière, c’était ma soupape de décompression” , déclare la jeune femme. Les membres du groupe

s ce ifications en cour ce ification

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