Journal C'est à dire 275 - Septembre 2021

Le journal gratuit du Haut-Doubs

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27 septembre 2021 N° 275

Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr

1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@publipresse.fr I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUB L I C I TÉ - ANNONCE S

LA FOLIE IMMOBILIÈRE S’ÉTEND À TOUT LE HAUT-DOUBS SPÉCIAL HABITAT

S O M M A I R E

Annie Genevard et les primaires. La députée du Haut-Doubs participe en tant que vice- présidente des L.R. aux discussions autour de la fu- ture candidature (unique ?) à la présidentielle. (page 7) Le Parc naturel régional est là. Après des années de travail préparatoire, le Parc na- turel régional du Doubs Horloger est une réalité. Les premières actions sont déjà lancées. (page 16) Passion météo pour Ilyes. À 19 ans, le jeune Ilyes Ghouil a créé son site dédié à la météo dans la région. Il espère rapidement vivre de sa passion. (page 34) L’emploi frontalier en hausse. Après la crise Covid qui a provisoirement affecté la dy- namique frontalière, l’emploi repart fortement à la hausse chez nos voisins suisses. (page 42)

Certaines communes parviennent à limiter la hausse des prix, comme ici à Gilley.

(Le dossier en pages 19 à 27)

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R E T O U R S U R I N F O

Les collégiens de Pierrefontaine vainqueurs du Challenge sécurité routière

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. À Paris, à vélo, pour parler de la lutte contre le cancer

ÉDITORIAL

Parc Après le Parc naturel régional (P.N.R.) des Ballons des Vosges, celui du Mor- van et celui du Haut-Jura, le P.N.R. du Doubs Horloger est donc le quatrième du genre pour notre région Bourgogne- Franche-Comté. La création de ce der- nier Parc par décret ministériel du 4 septembre dernier doit être reçue comme une fierté pour tout un territoire. Non seulement pour les élus qui ont été à la manœuvre (sans les énumérer tous depuis vingt ans, on peut rendre hommage à l’ancien maire de Maîche Joseph Parrenin, jusqu’à l’actuel élu Denis Leroux), mais il doit l’être aussi pour toute une population. Au-delà de la reconnaissance de notre ancien “Pays Horloger” en tant que territoire à la notoriété grandissante, vecteur évident de tourisme, on peut encore se poser légitimement la question de l’intérêt d’un tel label à l’heure justement où la pression touristique commence à devenir plus une entrave potentielle que porter en elle la promesse d’un développement harmonieux. Il n’em- pêche : cette reconnaissance officielle aura déjà eu le mérite de mettre autour de la même table des élus et acteurs du territoire qui n’avaient peut-être pas encore l’habitude de travailler ensemble et de leur faire partager une conver- gence de vues sur ce que doit devenir ce nouveau Parc naturel régional. Plus qu’une sorte de “parc d’attractions” à touristes, un Parc naturel régional a pour vocation première de protéger et valoriser le patrimoine naturel, culturel et humain de son territoire en mettant en œuvre une politique innovante d’aménagement et de développement économique, social et culturel, respec- tueuse de l’environnement. Il est bien là le nouvel enjeu du XXIème siècle. Concilier développement économique et démographique, et respect du ter- ritoire, de sa biodiversité, de son équi- libre. En cela, un des principaux enjeux des années à venir pour notre Parc sera sans doute de travailler mieux qu’il ne l’a été fait jusqu’à maintenant dans le Haut-Doubs sur une politique d’urbanisme mieux pensée, plus cohé- rente sur le plan architectural et for- cément moins gourmande en foncier. Il y a avec ce nouveau P.N.R. du Doubs Horloger toute une histoire à écrire pour notre territoire. Un parc naturel n’est pas une réserve d’Indiens. Tout l’enjeu des années à venir sera de faire de notre secteur une terre d’accueil tout en préservant ce qui fait ses richesses naturelles. Le travail ne fait que commencer. n Jean-François Hauser E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. A collaboré à ce numéro : Philippe Duprez. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Septembre 2021 Crédits photos : Càd, C.C.A.S. Morteau,Collège Louis-Pergaud, Dembaya, Fondation J.-M. Landry, T. Mairot, C. Nicod. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80

L es élèves de 6 ème du collège Louis- Pergaud de Pierrefontaine-les-Varans, se sont récemment illustrés en sortants grands vainqueurs de l’édition 2021 du Challenge sécurité routière inter-collèges, porté par le Département du Doubs. “L’ob- jectif de ce Challenge est d’amener de jeunes volontaires à promouvoir la sécurité sur la route. Il donne la possibilité aux élèves, par équipe, de créer leur propre campagne de communication. Les collégiens peuvent ainsi devenir de véritables ambassadeurs pour leurs camarades et leur entourage, faisant évoluer les comportements des usa- gers de manière positive” explique le Dépar- tement du Doubs. C’est l’équipe “Respect de la vitesse dans les villages”, composée d’Anatole, Jessica et Yléna, qui a remporté la finale de la caté- gorie “audio” et a fait “coup double” en remportant le Challenge. Ils ont été désignés “Grands vainqueurs” par le jury, composé de représentants du Département du Doubs, de l’Éducation nationale, de la Préfecture du Doubs et d’élus du Conseil départe- mental des jeunes. Leur spot radio a été diffusé sur plusieurs radios locales du 6 au 19 septembre, puis relayé sur une dizaine de radios associatives. Au total, ce sont 86 collégiens du Doubs, de la 6 ème à la 3 ème , qui avaient travaillé pen- dant l’année scolaire 2020-2021 par équipe

D epuis 30 ans, une équipe de cyclistes sillonne le département du Doubs. Elle collecte des fonds pour la recherche, délivre des témoi- gnages avec des personnes qui ont gagné ce difficile combat, sensibilise les personnes rencontrées par des mes- sages de prévention émis par le pro- fesseur Bosset, radiothérapeute et président de la Ligue contre le cancer. Cette année, une trentaine de cyclistes a parcouru 385 km en 3 jours dans le Doubs pour échanger avec les élus et les popula- tions. “De nombreux témoignages émouvants tel que Faustin à Consola- tion-Maisonnettes atteint d’une leucémie à 2 ans et qui vient de fêter ses 20 ans” ont été collectés rapporte le président de la “Ronde de l’Espoir” Jean-Marie Vivot. Du 19 au 22 septembre, ces cyclistes issus du Doubs ont rejoint Paris à vélo au départ de Sancey. “Pourquoi faire ces 500 km ? Pour remettre à chaque parlementaire du département, un livre qui présente quelques temps forts de cette belle aventure humaine, généreuse

Les vainqueurs du Challenge : Jessica, Yléna et Anatole.

pour proposer un projet de sensibilisation à la sécurité routière. Pas moins de 26 pro- jets (affiche, audio ou vidéo) étaient en lice et représentaient cinq collèges du Doubs : Jean-Jaurès (Saint-Vit), Sainte-Marie-Saint- Michel (Ornans), Félix Gaffiot (Quingey), Sainte-Jeanne-Antide (Labergement-Sainte- Marie) et Louis-Pergaud (Pierrefontaine- les-Varans). Le top départ de l’édition 2021-2022 du Challenge sécurité routière inter-collèges du Doubs vient d’être lancé. n

et solidaire qui a démarré en 1991, répond le président. C’est aussi pour sensibiliser sur l’importance de l’activité physique régulière pour prévenir le can- cer et d’autres maladies. Aujourd’hui plus que jamais, la classe politique doit prendre en compte une nouvelle attente de la société avec la création d’amé- nagements qui permettront de pratiquer régulièrement le cyclisme en toute sécu- rité pour l’environnement et pour la santé.” n Des bénévoles de la Ronde de l’Es- poir sont allés plaider la cause du “sport-santé” à l’Assemblée natio- nale. 500 km à vélo depuis Sancey.

Le château de Belvoir retenu par la mission Stéphane Bern

La tour Madge-Fâ du château de Belvoir sera rénovée

à partir de mars prochain.

Q uand nous l’avons ren- contré en juin dans le châ- teau qu’il entretient avec ses deux sœurs et qu’il ouvre à environ 7 000 visiteurs par an, Christian Jouffroy était loin de se douter de la bonne nouvelle. Au début de l’été, il s’inquiétait de savoir comment il financerait la rénovation de la couverture du donjon de la tour de Madge- Fâ. Le 30 août dernier, la Mission du patrimoine a annoncé que le châ- teau de Belvoir faisait partie des

100 projets retenus en France ! Une chance pour les propriétaires qui vont bénéficier de l’aide finan- cière du “Loto du patrimoine” pour engager la rénovation de cette tour, la précédente ayant été refaite en 2020. Les travaux pour cette partie devraient débu- ter en mars 2022. En Bourgogne-Franche-Comté, huit sites ont été retenus par la mission Bern comme le fort des Rousses, le château de Bougey (Haute-Saône), l’église de Sainte- Croix (Territoire de Belfort). n

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V A L D E M O R T E A U

Les entreprises du Val de Morteau recrutent ! Emploi

Les entreprises qui recrutent actuellement

La crise économique redoutée semble épargner les entreprises du Val de Morteau. Le taux de chômage de la zone d’emploi de Morteau est à peine de 4,9 %. Plus bas encore qu’avant la crise sanitaire.

à ce que fait Pôle Emploi en termes d’offres d’emploi.” En amont, la communauté de com- munes s’implique également dans les dispositifs de formation. Sur ce point, elle a lancé en partenariat avec le G.R.E.T.A. du Haut-Doubs et Pôle Emploi deux formations spécifiques : l’une dédiée aux métiers du polissage, dont la quatrième session a démarré, l’autre plus récente orientée sur les métiers des services à la personne, en lien avec la M.F.R. des Fins. “Le but de ces formations que nous avons ini- tiées est de coller au plus près des besoins des entreprises” note l’élue communautaire. Pour tenter de rap- procher la demande en main-d’œuvre et l’offre, la communauté de communes organise le 19 octobre prochain de 9 heures à 13 heures (salle L’Escale) son deuxième Forum de l’emploi. “Lors de la première édition en 2019, une trentaine d’entreprises étaient présentes et plus de 300 visiteurs ont été comp- tabilisés. Nous pensons qu’il y aura encore plus d’entreprises présentes cette année car les besoins sont encore plus importants actuellement” estime l’élue qui veut illustrer le fait qu’en matière d’emplois, les gisements se trouvent aussi de ce côté-ci de la fron- tière. n J.-F.H.

l Créations luxe - Morteau - Décolleteur H/F l Bourbon Automotive Plastics - Morteau - Technicien de maintenance H/F l Balossi-Marguet - Morteau - Secrétaire comptable H/F l Espace Morteau - Morteau - Cuisinier H/F l Intermarché - Morteau - Employé libre- service H/F l Adecco - Morteau - Facteur H/F l Randstad C.D.I. - Villers-le-Lac - Décol- leteur machines à cames H/F l Manpower - Les Fins - Aide-maçon ou manœuvre aux Fins H/F l Évasion Beauté - Morteau - Esthéticien H/F l V.P. Plast - Les Fins - Chef d’atelier injection H/F l Senior Compagnie - Morteau -Aideména- gère et/ou Garde d’enfants H/F l Ruggeri S.A. - Les Fins - Maçons coffreurs H/F l F.F.B. - Villers-le-Lac - Chef d’atelier décol- letage H/F l Centre hospitalier Paul-Nappez - Morteau - Cuisinier/aide cuisinier H/F l SociétéGarnache - Les Gras Dessinateur projeteur H/F * annonce en date du 15 septembre, relayée sur la page Facebook de la communauté de communes

“L a reprise est très forte sur notre territoire. On sent que de nombreuses entreprises sont à la recherche de main-d’œuvre” constate Christelle Vuillemin. Une des illustrations de cette mouvance,

munauté de communes Cédric Bôle à la rencontre des chefs d’entreprise du secteur et la plupart d’entre eux sem- blent unanimes pour dire que “les besoins sont réels en termes de recru- tement” ajoute Christelle Vuillemin. Et ce, dans tous les secteurs d’activité. “Tous les profils sont également concer- nés, du moins au plus qualifié” ajoute l’élue.Au contact direct des entreprises, le service économique animé notam- ment par Floriane Parrenin, suit de près la dynamique économique duVal de Morteau. Au plus fort de la crise sanitaire, elle a orienté les entrepre- neurs sur les différents dispositifs d’aides proposées par les pouvoirs publics, elle a également animé régu- lièrement des visio-conférences pour suivre le situation des entreprises fra- gilisées. “Nous avons aisni aidé une bonne trentaine d’entreprises du secteurs à intégrer des dispositifs de soutien aux investissements” complète Chris- telleVuillemin. En cette sortie de crise et afin d’être le plus réactif possible, le service économie de la com’com publie toutes les deux semaines sur sa page Facebook la liste des entreprises du territoire qui recrutent (voir notre zoom). “C’est un service complémentaire

c’est le faible taux de chômage constaté dans la zone d’emploi de Morteau actuellement : 4,9 % seulement. En tant que conseillère communautaire déléguée à l’emploi, elle accompagne régulièrement le président de la com-

Christelle Vuillemin, élue chargée de l’emploi à lacommunauté de communes du Val de Morteau présentle prochain Forum de l’emploi, programmé le 19 octobre à Morteau (salle L’Escale).

I ls sont tous les deux 20 ans. Et déjà un pre- mier film à leur actif ! Touche à tout talen- tueux, le jeune Théo Mairot a réalisé avec son ami d’enfance Clément Didier, leur rêve de gosse : faire un film.Après deux ans de travail, le fruit de leur imagination est désormais en boîte : Génération Z, c’est le titre, sera diffusé en avant-première au cinéma L’Atalante de Mor- teau le 17 octobre à 18 h 30. Pour tourner et réaliser ce premier film, les deux compères se sont entourés de compétences locales, Un premier film pour Théo Mairot et Clément Didier Complices et amis de toujours, Théo Mairot et Clément Didier présentent leur premier long-métrage au cinéma L’Atalante le 17 octobre. Le talent n’attend pas le nombre des années. Morteau

RENTRÉE

passionnés de photo ou de son. “Le principal du budget, nous l’avions mis dans le matériel. On lance d’ailleurs une cagnotte en ligne pour essayer de rentrer dans nos frais” note Théo Mairot. Génération Z, c’est l’histoire de Max et Éliot, tous deux appartenant à cette génération née un portable dans la main. Max et Éliott sont deux frères qui se sont fait adopter. Un peu à l’écart de leurs camarades, ils découvrent un jour un élément qui va bouleverser leur existence et qui va résoudre bien des misères dans la France d’aujourd’hui. “Ce qu’ils vont découvrir est sur le point de changer leur vie…” annonce Théo. Les deux acteurs n’en diront pas plus. “La suite est à découvrir le 17 octobre” glisse Théo qui espère déjà que leur première production trouvera un écho beaucoup plus large que les frontières du Val de Morteau. Forts de cette première expérience cinémato- graphique, en tant qu’acteurs et réalisateurs, les deux amis réalisent à 20 ans un de leurs rêves. “Cette première expérience m’a vraiment donné envie de me lancer dans le cinéma. C’est créatif, artistique, tout ce que j’aime ! Je me dis que rien n’est impossible” ajoute Théo qui n’en est pas à sa première en matière de création artistique. n J.-F.H.

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Clément Didier et Théo Mairot, alias Éliot

et Max, les deux héros du film.

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V A L D E M O R T E A U

Le ministre veut du “cousu main pour lever les freins transfrontaliers” Morteau

Invité à Morteau par la “Mission opérationnelle trans- frontalière” pour évoquer les enjeux de coopération transfrontalière, le secrétaire d’État chargé de la Ruralité a annoncé des pistes pour favoriser l’accès à la santé, à un logement abordable, à la mobilité.

comme beaucoup - de la difficulté des restaurateurs français à embaucher des salariés en ter- ritoire frontalier. Ces messages, le secrétaire d’État auprès de la ministre de la Cohésion des territoires et de la ruralité les a entendus. L’an- cien député des Hautes-Alpes connaît le dossier et les freins qui ne permettent pas d’unifier un territoire séparé par une fron- tière. Pourquoi un médecin ita- lien ne pourrait pas venir opérer en France ? “Cela se fait à Brian- çon au service d’ophtalmologie talière et ainsi éviter les déserts médicaux ? “Cela se fait à la fron- tière belge avec un projet franco- belge, répond leministre. Présent dans la salle, le conseiller com- munal du Locle Cédric Dupraz se sent un peu gêné de la position suisse : “Au Locle, nous venons d’accueillir un pédiatre qui vient de France…On peut estimer que la Suisse est malhonnête car elle ne fait pas son rôle dans la for- mation, qu’elle aspire les com- avec la venue de pro- fessionnels de Turin” répond le secrétaire d’État. Pourquoi ne pas créer unemaison médicale transfron-

Le secrétaire d’État chargé de la ruralité entouré d’élus de transfronta- liers, à Morteau.

I ls sont venus d’Italie, du Pays Basque, du Luxem- bourg, d’Alsace, de Haute- Savoie, du Pays de Mont- béliard, de Suisse bien sûr, du Doubs évidemment. Durant deux jours, Morteau puis La Chaux-de-Fonds ont accueilli l’assemblée générale de la “M.O.T.”, pour Mission opéra- tionnelle transfrontalière. Deux jours de rencontre pour un constat final : “quelle que soit la taille de nos territoires trans- frontaliers, on a tous les mêmes problèmes de démographie, de coût du logement, de santé, de mobilité” résume le maire de Morteau Cédric Bôle, heureux d’accueillir sur son territoire cette association créée en 1997 dont l’objectif est de mettre en réseau et de défendre les intérêts des territoires transfrontaliers. “Nous sommes là pour porter les questions au plus haut niveau, comme un lobby” présente Chris-

tian Dupessey, maire d’Anne- masse et président du Pôle métropolitain du Genevois fran- çais. L’élu haut-savoyard a par exem- ple travaillé sur l’habitat en pro- posant des logements à prix modérés. La pression immobi-

cela paraît plus compliqué. En revanche, créer une vignette Crit’Air commune qui favorise les véhicules lesmoins polluants, c’est faisable. Le représentant de l’État n’est pas venu les mains vides. Il a annoncé que le Contrat de relance et de transition écolo- gique qui doit accompagner le Plan de relance serait doté de 350millions d’euros supplémen- taires. Un “cadeau” aux terri- toires ruraux qui bénéficient - déjà - du dispositif “Petites villes de demain” à l’instar deMorteau et bientôt du projet de loi 4 D pour “décentralisation, différen- ciation, déconcentration, décom- plexification”. Ce dernier doit

pétences de l’extérieur” dit celui qui est partie prenante de l’Ag- glomération urbaine du Doubs qui regroupe les communes fran- çaises de Villers-le-Lac et Mor- teau avec les Suisses du Locle et de La Chaux-de-Fonds. “La France a eu trop tendance à appliquer des politiques natio- nales à l’échelon local, convient Joël Giraud. Cette réalité des bassins de vie transfrontaliers doit être prise en compte dans les politiques publiques de cohé- sion territoriale. C’est le sens de notre action !” dit le représentant de l’État qui souhaite impulser “une logique du cousumain pour lever les freins transfrontaliers.” De là à se faire soigner en Suisse,

apporter des réponses et des outils pour mettre en œuvre les politiques publiques dans les territoires, sur des thèmes comme le logement, la transition écologique, la santé ou encore la mobilité. On vous passe le dernier dispositif “Avenir Mon- tagnes”. Derrière ces acronymes, parfois barbares, “Paris” veut montrer qu’il pense aux terri- toires frontaliers. Ce n’est pas parce que le taux de chômage y est plus bas que la moyenne, que les revenus médians y sont les plus élevés du pays, que les problèmes n’existent pas. La mission de la “M.O.T.” est de les révéler au grand jour. n E.Ch.

lière est un sujet récurrent. Comme la santé d’ailleurs.Mor- teau a évoqué la nécessité de poursui- vre la route des

350 millions supplémentaires pour les territoires.

Microtechniques. La collectivité aurait pu parler à ses confrères de la création d’une maison des internes de santé (dont l’ouver- ture est prévue en 2022). Elle doit permettre de loger ces pro- fessionnels à moindre coût pour assurer les gardes de l’hôpital de Morteau. La question de la main-d’œuvre a de son côté été soulevée par la maire d’Héri- moncourt Marie-France Bottar- lini-Caputo, qui fait le constat -

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“Je crois à l’unité de notre famille et à une victoire finale” Politique En tant que vice-présidente déléguée des Républicains, la députée Annie Genevard participe activement au processus enclenché par son parti pour choisir un candidat unique à la présidentielle.

congrès où ne voteraient que nos adhérents. Càd : Sauf que Xavier Ber- trand a toujours dit qu’il ne voulait pas de primaires… A.G. : Il y a une chose sur laquelle tous les candidats sans exception sont d’accord, c’est le fait qu’il ne devra y avoir qu’un candidat à la fin du processus. Jusqu’à maintenant et c’est logique, tout le monde a montré ses muscles mais chacun sait que si on y va à deux candidats, c’est mort pour nous. Le premier candidat qui voudra nuire à cette recherche d’unité sortira de facto du jeu. Personne ne pardonnera à celui qui jouerait à faire perdre notre famille politique. que le processus des primaires en lui-même avait été un grand succès la dernière fois. Et les affrontements de personnes ont toujours existé, dans tous les partis. Souvenons-nous de l’épi- sode Balladur-Chirac.Tout cela n’est pas nouveau. Ce qui l’est, c’est la gravité de l’enjeu. Dans cette affaire de choix d’un can- didat unique, on avance pas à pas, on a déjà fait beaucoup de chemin. Et tout devra être cla- rifié d’ici novembre. Càd : La droite aura un train de retard avec ce calendrier ! A.G. : Nos précédents candidats n’avaient pas été choisis avant novembre, que ce soit Jacques Chirac,Nicolas Sarkozy ou Fran- çois Fillon. Nous sommes dans le bon timing, même s’il est clair qu’il ne faudra pas aller au-delà de novembre. Càd : Reste-t-il une place pour la droite et le centre dans un paysage politique bouleversé par le macronisme et tiraillé à droite par Marine Le Pen ? A.G. : Si on est en capacité de présenter un candidat unique, je suis persuadée que la droite et le centre héritiers du gaul- lisme ont toute leur place dans Càd : Vous ne crai- gnez pas qu’un processus de pri- maire conduise au même fiasco qu’en 2017 ? A.G. : Je rappelle

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C’ est à dire : Quel rôle jouez-vous en tant que cadre du parti dans ce processus de “dépar- tage” des prétendants à l’in- vestiture ? Annie Genevard : Mon rôle est d’être en contact régulier avec tous les protagonistes auprès desquels je porte la voix du ras- semblement. J’accompagne Christian Jacob dans cette mis- sion compliquée et nécessaire de rassemblement de la famille de droite et du centre. On a déjà commencé par les fondations, c’est-à-dire un travail de fond sur le projet que nous présen- terons aux Français. Il fautmain- tenant réussir le rassemblement autour d’un seul candidat ou d’une seule candidate.

Càd : Ce n’est pas gagné… Quelle est la méthode ? A.G. : On a commencé par lancer une grande enquête auprès de 15 000 personnes, militants ou

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sympathisants de façon à nous renseigner et à renseigner les candi- dats sur la perception que ces Français ont d’eux.Ensuite, le conseil stratégique des L.R. avait préparé des ques-

“Personne ne pardonnera à celui qui jouerait à faire perdre notre famille.”

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Pécresse. Si ça se jouera sans doute au final entre Xavier Ber- trand et Valérie Pécresse, il ne faut surtout pas oublier la pré- sence de Michel Barnier dans la course. Càd : Dans la complexité de ce contexte aux L.R., vous croyez encore à une possibi- lité de victoire ? A.G. : Si je devais être fébrile à

remarque que les ministres les plus expérimentés sont issus de nos rangs. La candidature d’Éric Zemmour serait avant tout une épine dans le pied du R.N. Càd : On imagine que vous avez un devoir de neutralité entre Xavier Bertrand, Valé- rie Pécresse et les autres pré- tendants ? A.G. : Naturellement, nous nous

le paysage politique. Les extrêmes, que ce soit Jean-Luc Mélenchon ou Marine Le Pen ont vampirisé leursmouvements respectifs et les Français savent maintenant qu’ils ne sont pas en capacité de gagner. Par ail- leurs, je ne crois pas qu’Emma- nuel Macron incarne cette France héritière des valeurs du gaullisme et de la démocratie chrétienne avec un parti, L.A.R.E.M., qui est complète- ment hors sol et sans attaches sur les territoires. Certes, il reste populaire car il est seul pilote dans l’avion. Bien sûr il va conti- nuer à essayer de coloniser la droite. Mais je rappelle que sa politique, avant même le Covid, a fait plus d’impôts, plus de dépenses publiques, plus d’im- migration. Et il rend la France dans une situation financière catastrophique. Càd : La survenue d’Éric Zemmour dans le paysage politique ne constitue-t-elle pas un risque supplémentaire pour la droite ? A.G. : Éric Zemmour, même si je reconnais son talent de pamphlétaire et d’écrivain, n’a aucune expérience en politique. Je considère que la politique est justement une affaire d’expé- rience. Le manque d’expérience est d’ailleurs la marque d’une grande partie du gouvernement d’Emmanuel Macron et je

tions précises pour notre congrès qui s’est tenu le 25 septembre au cours duquel tous nos can- didats se sont prononcés sur un parcours de rassemblement, afin de savoir si on a besoin d’orga- niser une primaire ou si on pou- vait s’en passer. L’autre hypo- thèse est de passer par un

chaque épisode, j’au- rais déjà renoncé à la politique depuis long- temps ! J’ai franche- ment espoir d’une unité et d’une victoire finale. J’y crois forte-

sommes fixé cette règle avec Christian Jacob et c’est bien compréhensible. Une chose est sûre, c’est que L.R. pourra appor- ter son plein soutien

“Un ministère ? Je n’insulte pas l’avenir.”

ment.

à un candidat qui ne fait pas partie de ses rangs actuellement. C’est bien le cas de Valérie Pécresse et de Xavier Bertrand. Càd : Un avis tout de même sur les candidatures d’Éric Ciotti, Philippe Juvin et Michel Barnier ? A.G. : Si Éric Ciotti est candidat, c’est avant tout pour que soient exprimées les idées qu’il porte sur certains sujets. Philippe Juvin, sa motivation est sans doute en grande partie liée à son action de médecin pendant la pandémie où il a constaté en première ligne les errances de la technocratie française.Michel Barnier à mon sens est un véri- table homme d’État, tout comme Xavier Bertrand et Valérie

Càd : Et enfin d’unministère pour vous ? A.G. (rires) : Je n’insulte pas l’avenir et si une opportunité se présentait là, ou à l’Assemblée, je la saisirais. Càd : Et si Emmanuel Macron repasse, vous pour- riez devenir macro-compati- ble ? A.G. : Je n’ai toujours eu qu’un mot d’ordre en politique : la loyauté vis-à-vis de ma famille politique, avec ses valeurs de travail, d’autorité, du souci de l’avenir de la France, d’attention aux autres. Je n’ai pas de raison de changer. n Propos recueillis par J.-F.H.

Annie Genevard participe de près au processus qui doit conduire d’ici novembre au choix d’un seul candidat officiel soutenu par L.R.

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V A L D E M O R T E A U

Les résidents du foyer A.D.A.P.E.I. de retour chez eux Morteau

Après deux ans de travaux, le foyer mortuacien où habitent 26 adultes en situation de handicap mental accueille à nouveau ses résidants. Avec des conditions d’hébergement incomparables.

permis de créer 5 chambres sup- plémentaires. Comme la surface des chambres a plus que doublé, leur nombre est tout de même en légère baisse. “Nous

construction neuve, mais le pro- blème est qu’il n’y avait aucun terrain disponible à Morteau” précise la directrice. Le bâtiment de l’avenue De

“O n va revivre ! Et tous nos résidents, même s’ils étaient bien installés aux Fins, sont vraiment contents de revenir à Morteau” note Véro- nique Béliard, la directrice du foyer A.D.A.P.E.I. de Morteau, avenue Charles de Gaulle qui après deux ans de travaux a pu accueillir à nouveau ses rési- dents. Ces derniers avaient pro- visoirement “migré” aux Fins, dans le bâtiment aujourd’hui

Gaulle d’une surface globale de 2 500 m 2 a en effet été rénové de fond en comble avec une avancée majeure : le confort des résidents. “Les chambres passent

accueillons désormais 26 résidents contre 30 auparavant, mais parallèlement nous avons créé des places en service d’héberge- ment en milieu ouvert.

Des anciens bureaux ont été transformés en logements.

géré par l’A.D.M.R. à proximité du centre nautique qui devient une résidence pour personnes âgées. Le foyerA.D.A.P.E.I. deMorteau, vieux de 35 ans, a été entière- ment rénové pour un montant de 2,960 millions d’euros (dont 1,2 million d’autofinancement et 1,4 million d’euros apportés sous forme de prêt à taux pré- férentiel par la Banque des Ter- ritoires). “Cette réhabilitation complète coûte aussi cher qu’une

Ce sont des appartements dans le parc locatifmortuaciendestinés à des personnes en plus grande autonomie” détaille la directrice. L’inauguration de ce foyer rénové est prévue fin novembre. Parallèlement à la rénovation de ce foyer mortuacien, l’A.D.A.P.E.I. duDoubs a engagé deux autres opérations d’enver- gure sur le département : la créa- tion d’un centre de ressources médico-sociales dédié à l’enfance et l’adolescence à Montbéliard, et la construction d’une maison d’accueil spécialisée, toujours à Montbéliard.Au total, l’associa- tion départementale investit à hauteur de 27,5millions d’euros pour ces trois projets. Grâce notamment à ses fonds propres (pour 7,5millions) et un prêt glo- bal de 10,6millions d’euros accor- dés par laBanque desTerritoires. Le reste du financement provient des autres partenaires bancaires et des subventions publiques. n D.P. : Nous contestons cette aug- mentation de 40 % des frais de garderie. On souhaite que ce contrat soit repris entièrement en restant très ferme sur cette position. Rappelons que ce contrat a été soumis au Conseil d’administration de l’O.N.F. Résultat du vote : 15 voix pour et 15 voix contre. Il a finalement été approuvé grâce à la voix pré- pondérante du président de l’O.N.F. À l’exception du prési- dent, tous les membres du conseil d’administration qui ne représentaient pas l’État se sont opposés. On compte bien faire entendre notre voix lors des pro- chaines assises nationales de la forêt qui se tiendront en sep- tembre. Le ministère a annoncé le déblocage d’une somme de 100 millions d’euros pour aider la filière forestière française qui subit de plein fouet la pénurie de sciages. Càd : C’en est fini des riches communes forestières du Doubs ? D.P. : Dans le Doubs, 97 % des communes ont des recettes fores- tières.Une étude récentemontre que sur les 145 communes du Doubs très dépendantes des recettes forestières, une centaine J.-F.H.

d’une surface de 9 m 2 à 20 m 2 , elles sont toutes dotées de salles de bassin individuelles alors qu’avant il y avait des sanitaires communs” précise M me Béliard. Pour réussir cette prouesse, des anciens bureaux ont été trans- formés en logements, ce qui a

Véronique Béliard, directrice du foyer A.D.A.P.E.I. de Morteau.

La direction de l’A.D.A.P.E.I. et la Banque des Territoires ont finalisé le 10 septembre dernier un partenariat financier sur plusieurs projets d’inves- tissement dont celui de Morteau.

10 % des effectifs non vaccinés Au 15 septembre, jour où la vaccination est devenue impérative pour pouvoir continuer à travailler dans les structures médico- sociales, 6 professionnels sur les 65 que comptent les trois éta- blissements de l’A.D.A.P.E.I. à Gilley et Morteau dirigés par Véronique Béliard n’étaient toujours pas vaccinés et se sont vus interdire l’accès au travail. Soit près de 10 % des effectifs. Le contrat de trois d’entre eux a été suspendu, et les trois autres agents avaient présenté un arrêt de travail. La direction a dû s’adapter en engageant du personnel provisoire pour combler les manques.

“L’État ne doit pas laisser tomber l’O.N.F.” Communes forestières

Le retour à l’équilibre financier de l’O.N.F. tel qu’il vient d’être validé dans le prochain contrat d’objectif et de performance 2021-2025 n’est pas sans conséquence pour les communes forestières qui se voient imposer une augmentation de 40 % des frais de garderie. Décision inacceptable estime Daniel Perrin, le président des com- munes forestières du Doubs. Explications.

d’euros : 7,5 millions d’euros en 2023 puis 10 millions d’euros en 2024 et encore 10 millions d’euros en 2024. Cela revient à augmenter de plus de 40 % les frais de garderie. Et là, les com- munes forestières disent non. Càd : Pourquoi ? D.P. : Plus personne n’ignore les difficultés de l’O.N.F. qui ont été confirmées par plusieurs rap- ports d’inspection générale. L’un d’eux préconisait d’ailleurs de réformer l’O.N.F. et son modèle économique mais il ne se passe rien car l’État ne bouge pas. Càd : On vous sent dépité… D.P. : L’O.N.F. a en charge la gestion de toutes les forêts publiques françaises. La forêt représente un élément essentiel pour notre nation. Elle a un rôle économique, écologique, social. On a là un patrimoine formida- ble avec un État incapable de financer son établissement public à caractère industriel et commercial qu’est l’O.N.F. Càd : Soutenez-vous les syn- dicats d’agents de l’O.N.F. qui sont vent debout contre la réduction d’effectifs de 500 agents prévue sur cinq ans ?

“Que fait l’État par rapport à l’O.N.F. ?”, s’interroge Daniel Perrin, le président des communes

C’ est à dire : Pourquoi une telle décision ? Daniel Perrin : Le contrat d’ob- jectifs et de performance de l’O.N.F. vient d’être révisé. Il fixe les orientations et la ligne de conduite en présentant aussi le financement de l’Office pour les cinq prochaines années, soit

que les communes forestières devaient contribuer davantage au fonctionnement de l’O.N.F. sachant qu’on y participe déjà. On n’est pas d’accord sur ce point. Càd : Comment se décline cette participation jusqu’à présent ?

forestières du Doubs.

D.P. : L’État ne doit pas laisser tomber l’O.N.F. Le code forestier notifie d’ailleurs l’engagement de l’État. Dans l’article L 112- 1 on peut lire que “les forêts, bois et arbres sont placés sous la sau- vegarde de la Nation sans pré- judice des titres, droits et usages collectifs et particuliers. Sont reconnus d’intérêt la mise en valeur et la protection des forêts ainsi que le reboisement. Il est tenu un inventaire permanent des ressources forestières de la Nation.” n Propos recueillis par F.C.

D.P. : Chaque commune paie des frais de garderie qui s’élèvent à 12 % de la totalité des recettes forestières. Ce pourcen- tage est de 10 % en zone montagne. S’ajoute à cela une autre contribu- tion de 2 euros par hec-

sont considérées à risque si la crise du scolyte venait à perdu- rer. Càd : Unmot sur la situation sanitaire ? D.P. : Cette année, le scolyte a été freiné par la pluie et le froid. Il est toujours présent. En 2020, on a enregistré trois vagues de reproduction contre deux seu- lement en 2021. Càd : Vous estimez que l’État n’assume pas ses responsa- bilités ?

de 2021 à 2025. On sait que l’O.N.F. est défici- taire de 50 à 55 millions d’euros chaque année. Dans ces circonstances, l’État a décidé d’aug- menter sa participation pour les missions d’in- térêt général de l’O.N.F.

“Avec cette mesure de l’État,

c’est la double peine.”

Il s’agit par exemple de la gestion des îlots de sénescence, de la restauration des terres en mon- tagne, de la protection contre les avalanches… C’est bien à l’État de régler ce type de pres- tation. L’État a également décidé

tare de forêt.

Càd : L’effort supplémentaire demandé par l’État corres- pond à quel montant ? D.P. : Le projet d’augmentation s’élèverait à près de 30 millions

V A L D E M O R T E A U

Villers-le-Lac Les trottinettes électriques d’Olivier interdites en Suisse

Une nouvelle méthode pour apprendre l’anglais Villers-le-Lac “Même pour les paresseux !” promet Pauline Silvant, enseignante en anglais, qui s’est associée à sa sœur Claire pour créer la société English & Fun.

le bon choix. “Cette idée de créer ma propre méthode me trottait déjà depuis quelques années et le fait de devoir dispenser des cours par vidéo et à distance pendant le premier confinement m’a énormément plu. J’avais un très bon retour des élèves, tout cela m’a poussée à concrétiser mon projet.” Pauline s’est donc associée avec sa sœur Claire, graphiste, pour créer un site Internet baptisé English & Fun (www.english- and-fun.com), proposant un cycle de formation complet basé sur des vidéos, des supports écrits et des fichiers M.P.3. “Je sais qu’il existe de nombreuses méthodes d’apprentissage de l’anglais en ligne,mais je compte bienme démarquer avec notam- ment des vidéos dynamiques et assez courtes. Cette méthode est conçue même pour les paresseux qui rechignent à s’y mettre” pro- met Pauline Silvant dont l’en- thousiasme est communicatif. Sur le site www.english-and- fun.com, une semaine de décou- verte est offerte à tous les can- didats-élèves. Si le concept plaît, il est possible ensuite de s’abon- ner pour 15 euros par mois. n J.-F.H.

C e qui est légal en France ne l’est pas en Suisse. Oli- vier Lafouge l’a appris à ses dépens. Le gérant de la société Trott to Do, un service de location et de vente de trot- tinettes électriques tout-terrain basé à Villers-le-Lac, ne peut plus emprunter depuis la fin de l’été le pont du Saut du Doubs pour rejoindre la Suisse. Il pro- pose cette activité depuis début juin au départ de Villers-le-Lac avec une boucle au Saut du Doubs puis incursion en Suisse via le rocher de la tête à Calvin aux Brenets et un retour par les Pargots. La Police cantonale, saisie par une habitante des Brenets, a fait savoir au Français que la légis- lation suisse n’autorise pas les engins électriques de plus de 500 watts. Incompréhension du Une habitante des Brenets a dénoncé la société Trott to Do à la Police cantonale. Le Français, de bonne foi, pensait avoir la bonne auto- risation.

E nseignante en anglais pendant sept ans dans un centre de formation pour adultes en Suisse

voisine, Pauline Silvant a choisi de sauter le pas de la création d’entreprise. Les confinements de 2020 l’ont convaincu de faire

Ce chemin, aux Brenets, mène au Saut du Doubs. Les trottinettes électriques d’Olivier y sont désormais interdites.

responsable : “Mon activité était inscrite avec les Offices de tou- risme du Locle et de La Chaux- de-Fonds. On m’a demandé si mes trottinettes étaient homolo- guées avant que je me lance, j’ai dit que oui…” Le Français igno- rait qu’une loi fédérale interdit les engins de plus de 500 watts. Sans une puissance supérieure à cette limitation, ses trottinettes ne peuvent pas grimper les mon- tées. Quant à la Brenassière, Olivier n’est pas surpris de sa dénonciation. “Régulièrement, elle nous balançait des insultes

racistes à chaque passage avec des touristes. Je n’ai jamais relevé.” La Suissesse a également fait valoir le respect de l’environne- ment et de la zone protégée des bassins duDoubs, argument que conteste le gérant au regard de l’empreinte carbone égale à zéro de ses engins. Outre la location en Suisse, la société ne peut pas vendre d’engins à un Suisse tant que la législation n’a pas évolué. Olivier a trouvé d’autres balades à proposer, côté français… n E.Ch.

Pauline et Claire Silvant viennent de lancer leur petite entreprise.

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V A L D E M O R T E A U

Faites vos courses à vélo ! Morteau Le C.C.A.S. de Morteau a organisé une action de sensibilisation à la mobilité douce pour favoriser l’usage du vélo pour faire ses courses. Il y a encore du chemin à faire !

P romouvoir les mobilités douces, c’est une des actions initiées depuis cette année par la Ville de Morteau. Une des concréti- sations récentes de cette volonté

la bagnole reste la reine du bitume. Pour aller plus loin encore dans la sensibilisation, le C.C.A.S. organisait le 15 septembre pour la deuxième fois de l’année une

a été la création de plusieurs bandes cyclables au centre-ville, matérialisées en jaune, rue de la Louhière et avenue De Gaulle notamment. Il faut bien recon- naître que dans le Haut-Doubs,

Quelques seniors mortuaciens se sont prêtés au jeu de la (re)découverte du vélo.

ont été guidés par l’association Unis-Vers-Selle à travers les rues de Morteau. “L’association a été très surprise du compor- tement des automobilistes qui ne faisaient pas très attention aux cyclistes et estiment que la route est à eux. Nous devrons sans doute travailler dans un second temps sur des actions pédagogiques pour sensibiliser au partage de la route” ajoute la direction du C.C.A.S. Une prochaine action de sensi- bilisation à l’usage du deux- roues devrait être programmée au printemps prochain. n J.-F.H.

action de sensibilisation desti- née à deux publics différents : les seniors et les plus jeunes. Une association du Pays de Montbéliard baptisée Unis- Vers-Selle animait un atelier de remise en selle qui a permis

pour faire leurs courses ou pour leurs déplacements du quoti- dien. Ces ateliers étaient com- plétés par une petite séance de rappel des règles de sécurité rou- tière puis d’un parcours en ville” explique Léa Guillaume, la

à plusieurs personnes de tester des vélos élec- triques et cargos sur un parcours sécurisé

directrice du C.C.A.S. Par cette action, laVile a également souhaité valoriser la pratique

L’après-midi, c’était au tour des enfants.

dans le centre-ville, de découvrir des outils de portage pour leurs courses et d’échanger avec les animateurs. “Pour les seniors, l’idée était de les accompagner dans la reprise en main du vélo et de les inciter à utiliser le vélo

de l’exercice physique et parti- ciper à la réduction des effets de la circulation des véhicules en ville et à la protection de l’environnement. L’après-midi, c’était au tour des enfants. Une dizaine de jeunes

L’action était animée par la vélo-école itinérante Unis-Vers-Selle.

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