Journal C'est à dire 269 - Janvier 2021

V A L D A H O N - P I E R R E F O N T A I N E

S

S

O

I

N

O

S

B

Premiers importants travaux à “Conso” Des sangliers ont été relâchés illégalement en pleine nature. La surveillance renforcée a permis de lever le doute sur les conséquences sanitaires. Tourisme

C S CHAYS O

E

M

L

B

B

T I

U

S

Dans le cadre de son développement, LA SOCIÉTÉ CHAYS ERIC RECHERCHE personne polyvalente H/F pour un poste de CHAUFFEUR-LIVREUR POIDS LOURD/CARISTE pour livraison Granulés Bois Vrac et Palettes. Bon relationnel et bonne connaissance du secteur souhaités. Envoyez votre candidature (CV + lettre de motivation) à CHAYS Éric SAS 9, Rue du Collège - 25 800 VALDAHON ou par e-mail : chays.ericsarl@wanadoo.fr ou prendre rendez-vous par téléphone au : 03 81 56 24 10

L e joyau Consolation n’est plus seul. À la Fondation est venue se greffer la com- munauté de communes des Portes du Haut-Doubs qui a signé en juillet dernier un bail emphy- téotique sur une durée de 30 ans et sur le périmètre du monastère et de ses dépendances proches. C’est technique, certes,mais cela confère à ce site touristique dont les infra- structures sont obsolètes une vision pour l’avenir, sauf pour l’hôtel et le restaurant qui restent fermés. “On ne peut pas tout faire à la fois, prévient François Cucherousset. Ce bail nous permet de réaliser des travaux nécessaires aux besoins de fonctionnement du site” indique le président de la communauté de

C’est le monastère (sur la gauche) qui va profiter de cette première enveloppe (photo archive Càd).

l’activité “printemps-été” du site “mais à la fin de l’année. Ils consis- tent à la rénovation électrique du monastère, la sécurité, l’accessibilité, la réhabilitation de la cuisine” détaille l’élu. Le premier étage

cement est assuré essentiellement par la Région, la Banque des Ter- ritoires à travers l’association France-Active Franche-Comté. La personne doit prendre son poste en janvier. La C.C.P.H.D. apporte le complé- ment et son soutien matériel à Familles Rurales, qui accompagne et porte directement le poste en jouant le rôle de ressources humaines. Elle maintient aussi sa subvention de 50 000 euros. Offrir davantage qu’une visite du parc et de la source aux touristes, voilà l’objectif de “Conso”, un dia- mant brut touristique à tailler. n E.Ch.

acteurs locaux à réfléchir à la démarche de co-construction sur l’avenir de ce site dans l’objectif de contribuer à la création d’un “véhi- cule juridique” de type coopératif porteur de ce fonctionnement” pré- cise cette dernière. Dans les faits, ce devrait être une société coopé- rative d’intérêt collectif (S.C.I.C.) avec comme actionnaires les col- lectivités, des associations, et ceux qui le voudront. Pour attirer les touristes et mettre en place une politique d’accueil et d’animations, un poste du chargé de projet est financé dans le cadre d’un dispositif qui s’appelle le “Fonds de confiance” dont le finan-

accueillera un dortoir. Le second ne sera pas utilisé. L’an dernier, des associa- tions ont animé les lieux. La crise sanitaire a évidem- ment pénalisé la fréquen-

communes. Le 7 décembre dernier, son assemblée a voté à l’unanimité un plan de financement d’1,8million d’euros à réaliser en 2021. “L’engagement de la collec-

Un chargé de projet recruté.

tation. La collectivité a apporté 53 000 euros en soutien aux acti- vités. Pourra-t-elle longtemps assu- rer le fonctionnement ? “Sur le volet du fonctionnement, la C.C.P.H.D. invite et travaille avec de nombreux

tivité permet d’obtenir des subven- tions de la part d’autres collectivités que la Fondation n’aurait pu obtenir seule” poursuit-il. Les travaux ne débuteront pas au printemps pour ne pas perturber

Pays de Pierrefontaine

Un lâcher illégal de sangliers fait polémique Des sangliers ont été relâchés illégalement en pleine nature. La surveillance renforcée a permis de lever le doute sur les conséquences sanitaires.

Certains comportements de sangliers, peu sauvages, ont interpellé les spécialistes (photo archive Càd).

L a rumeur a fini par se confirmer. Peu avant l’ouverture de la saison de chasse, des informa- tions sont revenues aux oreilles de la fédération de chasse du Doubs selon lesquelles des san- gliers auraient été relâchés en toute illégalité dans la nature dans les environs de Pierrefon- taine-les-Varans, Laviron, Lan- dresse, Courtetain-et-Salans et plus généralement sur le pre- Zoom Une surveillance sur 37 com- munes pour identifier des ani- maux morts ou malades a été menée. L’axe était le suivant : Laviron, Pierrefontaine-les- Varans, La Sommette, Lan- dresse, Courtetain-et-Salans, Vellerot-les-Vercel, Aissey, Adam-les-Passavant, Velle- vans, Hyèvre-Magny, Pont-les- Moulins… n

mier plateau. Des informations prises très au sérieux. “C’était bien trop grave donc nous avons immédiatement alerté la préfec- ture pour mettre fin à cela car cela faisait un moment que nous entendions des bruits sur ces lâchers” indique le président de la Fédération de chasse du Doubs Jean-Maurice Boillon dont les services ont agi en lien avec la gendarmerie. Aucune autorisation de lâcher n’a été donnée dans le Doubs pour une telle réintroduction qui va à l’encontre du bon sens. En effet, les chasseurs se plai- gnent d’un côté des sommes tou- jours plus importantes qu’ils déboursent aux agriculteurs pour les indemniser des dégâts causés par les suidés, et relâ- chent (illégalement) de l’autre côté des animaux dans la nature. Combien d’animaux ont-ils recouvré la liberté ? L’enquête le dira. “Nous menons une opé- ration de nettoyage dans nos rangs” commente la fédération.

Selon nos informations, cinq personnes sont visées. “La pré- sence d’un seul sanglier introduit illégalement sur notre territoire d’où qu’il vienne entraîne des répercussions potentielles contraignantes sur le plan sani- taire et est totalement inaccep- table sur le plan éthique et éco- nomique alors que l’espèce génère des dégâts importants aux pro- ductions agricoles” indique la préfecture. Devant la gravité de ces infor-

qui ont pu reprendre après le 15 novembre dernier, deux jours par semaine, sur toutes les com- munes concernées. En plus de ce dispositif volontaire, les agents de la fédération ont pro- cédé à des patrouilles aléatoires visant à confirmer les résultats de celles-ci. “Aucun sanglier mort ou malade n’a pour le moment été retrouvé et ce résultat permet de lever le doute sur l’éventuelle contami- nation de la population de san- gliers par une maladie préjudi- ciable aux élevages de porcs” prévient la D.D.S.C.P. Parallè- lement, la surveillance des éle- vages de porcs de la zone aboutit également à une absence de signaux d’alerte, tout en per- mettant le renforcement des mesures de protection sanitaire

des exploitations. Les résultats favorables de ces deux volets de surveillance sanitaire permet- tent de lever les mesures ren- forcées pour repasser à un niveau de surveillance classique. La justice a été saisie et une enquête judiciaire a été lancée afin de vérifier les faits dénoncés et d’identifier les auteurs de ces lâchers. Le préfet du Doubs salue l’implication des services de l’État, de la profession agri- cole et tout particulièrement de la Fédération départementale des chasseurs qui a su mobiliser les chasseurs dans la gestion de cette alerte. La Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles ainsi que l’interprofession porcine ont déposé plainte. n ‡ ≤

à organiser la recherche d’éven- tuels sangliers malades oumorts sur les territoires concernés. Des groupes de chasseurs ont été habilités et des patrouilles ont été réalisées sur le secteur concerné. Une permanence télé- phonique a été mise en place

mations, les services de l’État ont réagi rapidement à l’alerte de la Fédération départementale des chasseurs. Sous le pilotage de la direc- tion départementale

sept jours sur sept par la Fédération des chas- seurs et l’Office fran- çais de la biodiversité” indique le service de la préfecture. Quatre-vingts chas- seurs ont patrouillé

Opération nettoyage dans les rangs des chasseurs.

de la cohésion sociale et de la protection des populations (D.D.S.C.P.), un plan de surveil- lance sanitaire renforcée a été mis en place sur 37 communes du département et ce, dès début novembre. “L’objectif a consisté

entre le 5 novembre et le 18 décembre pour un temps de prospection de plus de 600 heures durant un mois et demi, pendant et après le confi- nement.À ces patrouilles, il faut ajouter les battues de régulation

Made with FlippingBook Online newsletter