Journal C'est à dire 267 - Novembre 2020
V A L D E M O R T E A U
“L’Annexe”, brasserie moderne, remplace “Jacques Alexandre” Morteau Fermé depuis le 31 janvier, le restaurant situé au cen- tre-ville est repris par Gano et Frédéric Chapuis. Ils ont prévu des nouveautés dans une ambiance cosy et rajeunie. Ouverture prévue début novembre, du matin au soir, sept jours sur sept.
En bref…
l Fibre Denis Leroux, le conseiller départe- mental du canton de Morteau a été réélu le 24 septembre dernier prési- dent du Syndicat mixte Doubs Très Haut Débit. Ce Syndicat est l’autorité organisatrice du service public dépar- temental de communications élec- troniques. Depuis sa création en 2013, il est l’organisme public chargé de fibrer 100 % des zones en dehors des grandes agglomérations du Doubs, soit : 87 % du territoire, 230 000 habitants ou 120 000 foyers et entreprises, pour des investisse- ments de l’ordre de 200 millions d’eu- ros en 10 ans. À ce jour, plus de 60 000 foyers sont déjà éligibles, soit la moitié de ce chantier, et l’objectif fixé par le Schéma Directeur Dépar- temental d’Aménagement Numérique est d’avoir terminé fin 2022. Le Mor- tuacien Pierre Vaufrey est un des 5 nouveaux vice-présidents de ce syn- dicat. l Football Mercredi 21 octobre, la Ligue de Bourgogne France-Comté, la Région et le Département étaient présents à Morteau pour la remise au F.C. Morteau-Montlebon du Label Excel- lence pour son école de football, ainsi que le Label Bronze pour son école féminine. À la grande satis- faction du président du club Fabien Bez et de toutes les équipes d’en- cadrement bénévoles.
I ls sont bien connus dans leVal deMorteau.Non pas parce qu’ils en sont origi- naires, mais parce qu’ils ont prouvé avec leur première affaire qu’ils savaient recevoir. Gano et Frédéric Chapuis, res- ponsables de la discothèque “Le
pouvions faire avec la disco- thèque” présente Danièle, plus connue sous le surnomde Gano, depuis la salle de restauration de l’ex-établissement Jacques Alexandre, au centre de Mor- teau. Originaire deVesoul, désormais
Gano et Frédéric Chapuis dans l’entrée du restaurant L’Annexe qui remplace l’ex Jacques Alexandre, à Morteau.
En bref… l Charquemont Ce que nous avions annoncé dans un précédent numéro s’est confirmé : la mairie de Charquemont s’est portée acquéreur du centre de loisirs de la ville de Sochaux. Ceci met fin à toutes les spéculations de ces derniers mois. Le prix fixé est de 400 000 euros (estimation des domaines : 430 000 euros) et c'est l’E.P.F. (Établissement Public Foncier) qui portera cet achat. “Nous aurons ainsi le temps de nous retourner pour décider du projet qui prendra place dans ce bâti- ment. L’idée est de conso- lider l’activité du site de la Combe Saint-Pierre dans sa vocation de tourisme vert. Nous avons déjà quelques idées et propositions que nous devrons travailler avec la C.C.P.M. (Communauté de Communes du Pays de Maîche) qui gère ce site. Quoi qu’il en soit, j’espère rassurer les habitants de Charquemont qui étaient inquiets des repreneurs potentiels récemment évo- qués” commente le maire Roland Martin. Ambiance cosy, pour tous les styles et tous les âges, “L’An- nexe” sera également ouvert le dimanche avec la formule brunch. n et restaurants à Morteau pour leur annoncer notre installation. Je pense qu’il y a de place pour tous car nous sommes complé- mentaires” enchérit la restau- ratrice qui remercie la Ville pour sa réactivité dans les for- malités administratives. C’est une chance pour le dynamisme commercial mortuacien.
on a réussi et nous avons fidélisé 20 personnes autour de nous.” L’ambiance dans le restaurant sera festive mais pas guindée. “On pourra manger vite, bon et pas cher. Le chef va travailler avec les produits locaux. Pour ceux qui seront là pour l’apéritif, des planches seront à partager” poursuivent les nouveaux gérants. Une terrasse sera déployée devant l’établissement pour les beaux jours. De quoi redonner de la vigueur au cen- tre-ville. “Nous sommes allés rencontrer la plupart des bars
salle pour accueillir des groupes voire des karaokés lorsque la situation le permettra” présente la responsable. Le mobilier de cuisine digne d’un grand res- taurant va ravir Mickaël Blot, le chef cuisinier. L’ancien gérant expliquait avoir jeté l’éponge parce qu’il n’avait pas trouvé la main-d’œuvre. Pas de quoi effrayer les entre- preneurs : “Lorsque nous avons repris la discothèque, on nous a dit qu’il serait difficile de trouver du personnel dans le Val de Morteau. Finalement,
3 ème Club” aux Fins ont été coupés dans leur envol par le Covid. La discothèque est close, les prévisions de réou- verture ne sont pas pré-
établi au Bélieu, le cou- ple crée ici une brasse- rie digne de ce nom. Accompagnés de leur fille, les époux ont entre- pris des travaux dans
Pour un apéritif, ou pour déjeuner.
l’enceinte du bâtiment libre depuis le 31 janvier dernier et sa liquidation judiciaire. “On fait deux ambiances : une avec le bar sur la droite lorsque l’on entre dans le restaurant, la seconde avec la partie brasserie. Au sous-sol, nous avons une
vues avant avril 2021 ! Rester sans rien faire : très peu pour eux. “On a besoin du contact avec les gens ! On aime cela. C’est pour cette raison que nous avons choisi de nous lancer dans cette activité de restauration, complémentaire à ce que nous
Une trattoria italienne ouvre ses portes en décembre Morteau
L e Covid les a rendus encore plus impatients, eux qui devaient ini- tialement ouvrir les portes de leur trattoria début juillet. C’est donc avec quelques mois de retard sur le calendrier initial que ce nouveau res- taurant baptisé “Pinocchio” accueillera ses premiers clients “début décembre. Le jour précis n’est pas encore fixé. Il reste juste à terminer les aménagements inté- Les travaux sont bientôt terminés : en lieu et place de l’ancienne Mer- cerie 29 à Morteau, un restaurant italien ouvre début décembre. Natha- lie Salas et Renaud Pastorino sont impatients d’accueillir la clientèle.
Nathalie Salas et Renaud Pastorino, les deux responsables de cette future adresse gourmande.
rieurs. La crise sani- taire nous a un peu retardés, nous sommes désormais impatients de pouvoir ouvrir” se réjouit Nathalie Salas, la responsable de ce nouveau restaurant
“On changera des classiques bolognaises ou carbonara.”
la péninsule. “Nous ne proposerons que des produits venus directement d’Italie. Mais pour les produits frais genre fruits et légumes, et pour la viande notamment, nous ferons appel à des fournisseurs locaux” ajoute Nathalie Salas. Bien que 100 % italienne, la trattoria ne pourra tout de même pas faire l’impasse sur la pizza à la saucisse de Morteau ! Mamma mia ! n J.-F.H.
avant de reprendre un hôtel-restaurant dans la région de Montbéliard), la jeune femme a toujours baigné dans ce milieu. “Depuis ma grand-mère, toute la famille a été dans le milieu de la restauration” dit-elle.Après une petite parenthèse sous le soleil de Méditerranée, l’envie pour eux de retrouver les sapins du Haut- Doubs a été la plus forte et “ce projet cor- respond vraiment à nos envies. On a eu en plus la chance de trouver ce local, une
perle rare en plein centre-ville” dit-elle. La trattoria Pinocchio disposera d’une quarantaine de couverts et une terrasse qui pourra accueillir aux beaux jours une quinzaine de places supplémen- taires. À la carte, on y retrouvera toutes les spécialités qui font le charme de la cuisine italienne : pizzas bien sûr, mais aussi pâtes ( “On changera des classiques bolognaises ou carbonara” indique la patronne), et d’autres plats typiques de
installé dans les anciens locaux de la mercerie tenue autrefois par Laurence Dornier au 29, Grande rue à Morteau (à côté de La Poste). Nathalie Salas et son compagnon Renaud Pastorino (qui sera aux fourneaux) ont racheté les locaux de la mercerie et du Groupement Transfrontalier Européen voisin il y a un an. Née dans le milieu de la restauration (ses parents ont notam- ment créé le restaurant L’Etna àValdahon
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