Journal C'est à dire 266 - Octobre 2020
P L A T E A U D E M A Î C H E
“J’en ai simplement assez qu’on salisse notre travail” Les Bréseux
C’ es t à dire : Vous subissez les cri- tiques virulentes d’un de vos admi- nistrés qui n’a pas hésité à diffuser plusieurs lettres dans
le village et auprès d’autres élus du secteur deMaîche car il remet en cause votre gestion communale. Comment réa- gissez-vous ? Alexandre Monnet : J’ai porté plainte contre la personne qui me diffame auprès de la gendar- merie de Maîche, une plainte pour l’instant classée sans suite par le procureur, mais je renou- vellerai ma démarche.Il est inad- missible de se laisser insulter de la sorte et de répandre des informations fausses qui nuisent évidemment à notre réputation (voir notre précédent numéro et lamise au point ci-dessous). J’en ai simplement marre qu’on salisse notre travail et qu’on dif- fuse des propos calomnieux. Je tiens tous les documents à dis- position des citoyens pour mon- trer que ce Monsieur est dans la calomnie et lemensonge.Dans toutes les décisions prises par le conseil municipal, il y a une déli- bération et les conseillers muni- cipaux ainsi que le maire assu- ment leurs choix. Qu’ils ne plaisent pas à tous, c’est une chose. Mais ça ne permet pas pour autant de diffuser des fausses informations aux habi- tants par des courriers calom- nieux. La sous-préfecture n’a jamais invalidé une seule de nos délibérations et ne nous a jamais adressé un seul reproche. Càd : Des querelles de per- sonnes qui tournent au règle- ment de compte, c’est le prix à payer quand on est maire d’une commune rurale comme Les Bréseux ? A.M. : Il y a sans doute une grosse frustration de la part de certaines personnes et cela ne date pas d’aujourd’hui ! Rien n’empêchait ces mêmes per- sonnes de monter une liste aux dernières élections. Ils ne l’ont pas fait. On se demande bien pourquoi ! Càd : Vous cumulez vos fonc- tions avec celle d’agriculteur et cet opposant vous reproche justement l’usage du casse- cailloux sur une parcelle. Ce sujet est devenu extrêmement sensible ? A.M. : Oui, sauf qu’il se trompe encore en affirmant que c’est le G.A.E.C. Monnet qui a passé le casse-cailloux alors que c’est
Face aux difficultés croissantes auxquelles il est confronté au quotidien en tant qu’agriculteur et maire d’une commune rurale, Alexandre Monnet pousse un coup de gueule. Interview.
faux ! Bien sûr cette question de casse-cailloux pose des problèmes car il y a eu certains abus à cer- tains endroits. Le problème, c’est que nous exerçons unmétier que tout lemonde peut surveiller. Ce n’est évidemment pas une raison pour faire n’importe quoi mais les gens semblent moins regar- dants quand on supprime des terres agricoles ou qu’on passe le casse-cailloux pour créer une zone commerciale ou un lotisse- ment.Aujourd’hui, tout lemonde a son avis sur tout, et ajoutons à cela les réseaux sociaux et des informations ou des photos sans autre explication peuvent faire énormément de dégâts. Càd : L’agriculture est aujourd’hui moins respec- tueuse de l’environnement selon certains. A.M. : On ne fait plus l’agricul- ture comme le faisaient nos grands-parents et heureuse- ment ! Et oui, il y a parfois des abus, comme dans toute profes- sion. Personne ne s’offusque qu’une usine automobile sorte 2 000 voitures par jour alors qu’avant elle en sortait 20 par jour de l’usine. L’agriculture évo- lue, elle s’est mécanisée et c’est normal. Aujourd’hui, avec mon frère, on exploite à nous deux l’équivalent de trois fermes d’il y a 50 ans, mais il y a 50 ans, il y avait un commis, souvent un ancien qui donnait le coup de main, sans parler des enfants. Oui, le métier a changé mais il ne faut pas oublier qu’il est tou- jours là pour nourrir le monde. Les gens ne connaissent pas le quotidien des agriculteurs.
Càd : Le métier rapporte moins qu’avant ? A.M. : Les anciens n’étaient pas forcément plus riches, mais les gens n’avaient pas les mêmes besoins qu’aujourd’hui. Et ici nous avons la chance d’être dans le comté, mais il faut savoir que ça nous arrive régulièrement de vendre des veaux à moins de 10 euros la bête ! Comment vivre avec ça ? Les paysans qui font du lait industriel, comment vivent-ils ? 70%d’entre eux n’ar- rivent pas à se tirer un salaire. Je ne parle pas de certains viti- culteurs. Je voyais l’autre fois dans un magasin une bouteille de bordeaux à 1,49 euro. Com- ment rémunérer un viticulteur à ce prix-là ? C’est tout le système de distribution qu’il faut revoir. Nous les agriculteurs, on ne demande qu’une chose : qu’on nous laisse faire notre travail correctement. Càd : Vous subissez aussi des pressions en tant quemaire ? A.M. : C’est régulier.Récemment, quelqu’un est venu m’intimider deux soirs devant chez moi tout ça parce que je lui ai demandé de ne pas faire du quad dans mes champs. Je rappelle juste que les champs sont notre outil de travail à nous les agriculteurs des Bréseux ou d’ailleurs. Face à tous ces problèmes, je pourrais me décourager et baisser les bras. Mais j’aimema commune. Si j’ar- rêtais, ce serait donner raison à ceux qui m’attaquent demanière malhonnête. n Propos recueillis par J.-F.H.
Alexandre Monnet, maire des Bréseux.
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Mise au point... S uite au contentieux qui oppose la mairie à un exploitant agricole (voir notre précédent numéro), le maire des Bréseux a com- muniqué à la rédaction copie des lettres de Thomas Piquerez afin de prouver que les affirmations de notre journal étaient sans fondement. Ces courriers confirment que le 16 décembre 2019, c’est bien Thomas Piquerez seul qui a demandé l’autorisation d’exploiter ces 5 hectares. Dont acte de notre rédaction… M. Monnet confirme que les 5 hectares étaient inclus dans l’échange proposé et un délai de 2 ans lui était laissé par la municipalité pour utiliser sa salle de traite au communal le temps de construire un bâtiment. D’autre part, le maire Alexandre Monnet affirme que les travaux sur les parcelles de son G.A.E.C. et les chemins y attenant ont été réalisés “dans le respect de la législation et qu’il n’utilise en aucun cas du terrain communal autre que celui qu’il loue.” n
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Voilà l’objet de la colère d'un habitant des Bréseux : des haies élaguées et le passage du casse-caillou (dans quel champ ?). Cela vaut-il une telle polémique ? Pas sûr.
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