Journal C'est à dire 266 - Octobre 2020

V A L D E M O R T E A U

La quatrième génération arrive aux commandes de l’Hôtel des Cygnes Villers-le-Lac Renée passe la main à sa fille Catherine après 43 ans passés à la tête de l’hôtel-restaurant des Pargots que les anciens appellent encore “Chez Paulette”. La belle histoire continue.

Catherine Faivre succède à sa maman Renée Mougin qui aura passé 43 ans à la tête de l’établissement.

Q ue le temps passe vite ! Pour Renée, l’heure de la retraite a sonné. Arrivée en 1977 aux commandes de cette ancienne guinguette devenue au fil du temps un des hôtels-restaurants les plus emblématiques de Vil- lers-le-Lac, elle passe la main en ce début d’automne 2020 à sa fille, Catherine et à son conjoint, elle qui tenait jusqu’à maintenant un restaurant au pied des pistes de Tignes en Savoie. Ce retour aux sources, “cela fait une belle satisfaction pour Renée qui n’aura pas compté ses heures, elle qui est arrivée à la tête de l’établissement familial à l’âge de 19 ans. Avec la reprise par la quatrième génération de femmes, l’esprit du lieu ne devrait pas changer. “Du temps de ma grand-mère, on appelait l’endroit “ChezTchiT- chi” parce qu’elle avait l’habitude de dire à ses clients “Ici, on ne fait pas de chichis.” Le nom est longtemps resté, il est encore uti- lisé par les anciens” sourit Renée deux ans qu’on y réflé- chissait observe Cathe- rine Faivre. Reprendre l’entreprise familiale nous est apparu comme une suite logique.” Et

L’Hôtel des Cygnes ouvre avec Catherine et son compagnon un nouveau chapitre de son beau roman, le quatrième. Et à chaque fois, c’est une femme qui est aux commandes. Ce n’est pas si fréquent ! n J.-F.H.

Covid oblige, a fait défaut cet été, même si la fréquentation globale, grâce aux clients fran- çais, a été satisfaisante, après un printemps noir et malgré une concurrence de plus en plus rude des autresmodes de séjours type Airbnb.

qui passe officiellement la main en ce début d’automne. Sans doute qu’avec l’arrivée de Catherine quelques nouveautés apparaîtront sur la carte du res- taurant, mais “nous essaierons de maintenir le même esprit. Celle d’une adresse simple et conviviale, comme elle l’a tou- jours été” ajoute la nouvelle patronne. Depuis que cette buvette créée pour les pêcheurs du coin s’est mise à proposer des fritures de poissons avant l’agrandissement du restaurant au lendemain de la guerre et la à l'esprit visionnaire de Guy, ils entreprennent d'agrandir l'hôtel (9 chambres supplémentaires). Leur travail intensif a permis de faire prospérer cette entre- prise familiale jusqu'à ce jour. Cette année, l’Hôtel des Cygnes a entamé les démarches de cer- tification pour obtenir un clas- sement “3 étoiles”. “Ce classe- ment pourrait nous apporter une plus grande notoriété notamment de la part de la clientèle étran- gère” note la nouvelle patronne. Une clientèle étrangère qui, création des premières chambres au début des années soixante. Depuis, L’Hôtel des Cygnes a fait plusieurs fois l’objet de travaux. En 2005, grâce

Le restaurant avait été créé par l’arrière-grand- mère de Catherine Faivre, puis repris par sa grand-mère. L’histoire continue.

Un nouveau chapitre de son beau roman.