Journal C'est à dire 265 - Septembre 2020

V A L D E M O R T E A U

C’ est un atelier flam- bant neuf dans lequel Adrien Bleszcz imagine, développe et fabrique n’importe quel objet à partir du fer. Il a récemment installé chez un agri- culteur des Gras une plate-forme élévatrice qui permet à l’éleveur de traire à la bonne hauteur. Dit comme cela, ça paraît simple. Dans les faits, Adrien a conçu l’ustensile de A à Z, avec vérins Il reprend les activités de son prédécesseur. Il y ajoute des cordes à son arc. “J’aime tra- vailler le fer” dit Adrien qui nous montre un magnifique escalier et une rambarde de protection posée sur un balcon. Dans un coin de son atelier, il dévoile une roulotte rénovée de A à Z par ses soins, une mangeoire pour les animaux, un renfort en acier pour un 4 x 4. Du beau travail et un savoir-faire qui perdure. n Adrien, le savoir fer Montlebon Le jeune homme a repris la serrurerie Vuillemin basée historiquement à Morteau en collaboration avec Alain Sire. Dépannage, création d’escaliers en fer, rambardes, portillons…, l’entrepreneur de 23 ans est un touche-à-tout. hydrauliques, système automa- tisé… À 23 ans, ce mécanicien agricole de formation a repris début février la serrurerie Vuillemin anciennement basée àMorteau, vers le garage Peugeot. Associé à Alain Sire, il est installé en face l’usine Simonin, derrière le garage agricole Sire dans la zone des Épinottes. La société se nomme désormais Serrurerie Vuillemin société nouvelle.

Adrien Bleszcz dans son atelier à Montlebon.

Réparation ici d’une mangeoire pour les vaches.

Adrien a notamment réparé de A à Z cette roulotte… qui ne rou- lait plus à son arrivée.

Vuillemin serrurerie société nouvelle, 21 B Z.A. les Épinottes Montlebon. Contact : vuillemin-serrurerie25@orange.fr

Accueillir les confidences des enfants de parents séparés Morteau Pour la deuxième année consécutive, un groupe d’expression sera constitué à Morteau pour les enfants âgés de 6 à 11 ans dont les parents sont séparés ou divorcés. Objectif : permettre à ces enfants d’exprimer leurs sentiments en dehors d’un contexte familial parfois difficile. Les inscriptions sont ouvertes.

U n enfant ne dit pas systéma- tiquement ce qu’il ressent quand ses parents se sépa- rent. Libérer sa parole peut l’aider justement à mieux appréhender cet événement qui bouleverse la cellule familiale. C’est précisément l’objectif du groupe d’expression qui sera de nou-

situation” soulignent Cécile Lintz, médiatrice familiale de Puzzle, et Lau- rence André, infirmière du centre médico-social de Maîche. Le prochain groupe organisé àMorteau cet automne accueillera huit enfants âgés de 6 à 11 ans. Ils se retrouveront à la M.J.C. pour six séances d’échange

Cécile Lintz et Laurence André estiment que ce n’est parce qu’une séparation se passe bien qu’il n’y a pas de souffrance chez l’enfant.

veau mis en place à Mor- teau en novembre et en décembre à l’initiative du Conseil départemental du Doubs et de Puzzle, un ser- vice demédiation familiale situé à Montbéliard.

de deux heures, sans les parents. “C’est très ludique. En fonction de ce que l’on travaille, les enfants peu- vent dire leurs émotions à travers des photos, des cou- leurs, des jeux… et confier

“Un retour positif sur l’enfant et sur la communication familiale.”

au sein du groupe permet de dédra- matiser une situation douloureuse, sans minimiser le ressenti des enfants. En fin de session, “nous avons beaucoup de retours positifs de la part des papas et des mamans que l’on convie à la der- nière séance. C’est un retour positif sur l’enfant et sur la communication fami- liale” observent Laurence André et Cécile Lintz. Les inscriptions sont d’ores et déjà

ouvertes pour cette seconde session prévue les 4, 18 et 25 novembre et les 2, 9 et 16 décembre. n T.C. Renseignements : Laurence André : 03 81 64 06 57 Cécile Lintz : 03 81 98 17 61 E-mail : groupeexpression@doubs.fr

protéger leurs parents. Notre rôle n’est pas de leur donner des conseils, mais de les aider à trouver les outils pour rendre la situation plus confortable pour eux. L’enjeu est qu’ils retrouvent la confiance et leur place d’enfant.” Par expérience, Cécile Lintz et Laurence André savent que ce n’est pas parce qu’un divorce ou une séparation se passe bien qu’il n’y a pas de souffrance chez l’enfant. Cet échange d’expérience

La première session s’est révélée concluante. “L’intérêt de ce groupe d’ex- pression est de permettre aux enfants dont les parents divorcent de s’exprimer, de déposer quelque chose de lourd qu’ils portent en eux, et qu’ils se rendent compte qu’ils ne sont pas seuls à vivre une telle

ce qu’ils ont sur le cœur suite à la sépa- ration de leurs parents. On crée le contexte pour qu’ils se sentent à l’aise.” Tout ce qui est dit dans le groupe, reste dans le groupe. Les encadrants accueil- lent les confidences des enfants. “Sou- vent, dans un divorce, ils se taisent pour

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