Journal C'est à dire 265 - Septembre 2020

Le journal gratuit du Haut-Doubs

PORTES OUVERTES 5 et 6 septembre à Ville du Pont, Hameau Les Ellais (fléchage).

31 août 2020 N° 265

Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr

1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@publipresse.fr I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUB L I C I TÉ - ANNONCE S

L’HORLOGERIE SUISSE ATTEND LA REPRISE LES TRAVAILLEURS FRONTALIERS DANS L’EXPECTATIVE

S O M M A I R E

Déchetterie : peut mieux faire. Ça coince à la déchetterie du Bas-de-la-Chaux aux Fins. Le nouveau président de la communauté de communes promet des améliorations dès la rentrée. (page 4) Les discothèques ruminent. Fermées depuis bientôt six mois, les boîtes de nuit se mobilisent et appellent à l’aide. (page 12) Bisbilles au village des Bréseux. Sur fond d’attribution de terrains communaux et d’arrachage de haies, ça tend aux Bréseux. (page 33) L’ingénieure devenue apicultrice. Aux Combes, Anne-Émilie Sordel a lancé sa marque de miel et de gelée royale. Elle prépare également l’ouverture d’un gîte haut de gamme. (page 47)

(Dossier en pages 19 à 23)

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R E T O U R S U R I N F O

Ils poursuivent leurs rêves d’oiseau

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Villers-le-Lac de A à Z

ÉDITORIAL

Dépendance Alors que la rentrée se profile, bon nombre d’habitants du Haut-Doubs abordent l’automne avec une légitime pointe d’angoisse. Ils sont travailleurs frontaliers, et ceux qu’on a souvent l’habitude de considérer comme des privilégiés, savent que leur avenir professionnel n’est pas forcément garanti. Certains de ses frontaliers n’ont pas remis les pieds dans leur entreprise depuis la mi-mars. Bien sûr, le système suisse les protège de la précarité puisque comme en France, les autorités (canton et Confédération) ont mis les moyens pour financer les mesures de chô- mage partiel. Souvent aussi, les entreprises (adossées à de grands groupes) abondent pour que les sala- riés touchent l’intégralité de leur rémunération. Il n’empêche. Les perspectives de redressement de l’industrie sont pour l’instant moroses. D’aucuns prédisent un retour à la normale, pas avant la fin de l’année 2021. Et si cette reprise n’est pas à la hauteur des espérances, le taux de chômage de nos voisins neuchâ- telois qui a déjà commencé à grimper pourrait encore s’aggraver et évi- demment toucher une partie du public frontalier. Si cette sombre perspective venait à se confirmer, les consé- quences seraient évidemment dra- matiques pour notre secteur. Quand la Suisse tousse, c’est tout le Haut- Doubs qui s’enrhume. Il y a plus de dix ans, la Chambre de commerce et d’industrie du Doubs pointait déjà dans une étude notre (trop ?) grande dépendance de la Suisse voisine. Il est vrai que tout est dimensionné en fonction de la prospérité économique suisse, jusque dans la surface de nos zones commerciales. Alors si le modèle économique suisse venait à tanguer, c’est l’équilibre de notre territoire qui s’en trouverait fragilisé. Seul, le Haut-Doubs frontalier n’a sans doute pas la force intrinsèque de compenser un éventuel déclin de l’économie suisse. Gageons en cette rentrée qu’un tel scénario ne se réa- lise pas. Car le salut du Haut-Doubs ne pourrait venir que de la capacité qu’aura la Suisse de rebondir. Si les chiffres actuels ne poussent guère à l’euphorie, les experts de l’économie suisse, et notamment les plus grands groupes horlogers, estiment eux que le rebond n’est pas si éloigné. Misons dès lors sur ce scénario optimiste et souhaitons à notre territoire une bonne rentrée. n Jean-François Hauser

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N ous avions présenté au printemps dernier le projet de livre écrit par Thierry Munier, professeur d’histoire-géographie et pas- sionné d’histoire locale. Cet ouvrage compile des dizaines d’informations inédites sur la commune de Villers-le-Lac. Si la crise sanitaire n’a pas com- promis sa réalisation, il a juste bouleversé le calen- drier de sa sortie qui devait coïncider avec la tenue d’une exposition fin mai. Mais la crise sani- taire aura sans doute eu un effet positif sur le livre puisque pendant le confinement, quotidiennement, Thierry Munier a alimenté un petit jeu sur Facebook, distillant chaque jour une question au sujet de l’histoire de sa commune. Succès immédiat qui s’est confirmé dans l’achat du livre dont il reste aujourd’hui à écouler une centaine d’exemplaires. “Cet ouvrage raconte, sous la forme d’un abécé- daire, l’histoire mais également les faits, lieux et personnages marquants de la localité” résume Thierry Munier qui se réjouit de ce succès éditorial. “Il ne reste en effet plus qu’une centaine d’exem- plaires à disposition.” Le souhait de l’auteur au départ n’était pas de produire un livre technique ou pointu mais une grande histoire sous forme d’abécédaire, pleine de petites histoires dont beaucoup, bien que pas très anciennes pour cer- taines, sont déjà tombées dans l’oubli. Thierry Munier les a déterrées pour le plus grand plaisir

Thierry Munier et son livre “Villers-le-Lac de A à Z”.

des Villériers de cœur. Si vous êtes intéressés par cet ouvrage illustré de 180 pages, contactez direc- tement Thierry Munier au 06 34 95 73 84. n

Constance et Simon continuent à progresser. La crise sanitaire a quelque peu stoppé leur élan.

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Ouverture de classe au Russey, Fournets-Luisans, peut-être Vercel

à p 39

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U niquement des bonnes nouvelles. Cette rentrée scolaire 2020 voit l’ouver- ture de nouvelles classes dans le Pays Horloger, ce qui tranche avec les fermetures des années passées. Aucune fermeture en raison d’un manque d’effectifs n’est actée par l’académie de Besançon. L’école des Gentianes au Russey bénéficie d’un poste supplémen- taire ainsi que l’école de Four- nets-Luisans. Pour ce qui est du cas de Vercel-Villedieu-le-Camp, un comptage par l’inspecteur d’académie sera réalisé à la ren- trée, comptage qui vaut pour les fermetures. “Il y aura effective- ment des comptages mais on tente de les limiter au maximum. C’est une façon d’ajuster au plus près en fonction des effectifs. Lorsque nous fermons une classe, nous ne procédons pas à un retrait de poste mais à une réaf- fectation ailleurs sur le départe- ment” précise Patrice Durand, le

nouvel inspecteur académique arrivé en juin dernier. L’équité du territoire est la priorité… mais chaque ville ou village a toujours une bonne raison de ne pas voir une de ses classes disparaître d’où des comptages parfois rocambolesques. Ouvertures de classes dans le Doubs. Réouverture de l’école de La Grette de Besançon (trois classes seront ouvertes), Grand- Charmont (primaire et maternelle), Fournets-Luisans, Dommartin, Bavans, Berthelange (cette ouver- ture est conditionnelle), Byans- sur-Doubs, Chaux-Neuve, Le Russey, Levier (cette ouverture est conditionnelle), Pelousey, Ver- cel-Villedieu-le-Camp (cette ouverture est conditionnelle). Fermetures de classes. École élémentaire des Arènes à Besan- çon, Henri-Fertet (Besançon), les Chaprais (la décision finale sera prise début septembre), Audin- court, Pont-de-Roide-Vermon- dans. n

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E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial :Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Acollaboré à ce numéro : Philippe Duprez. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Août 2020 Crédits photos : C’est à dire, E. Ammon, B. Bade, S. Bloch, Opopop, M. Roud. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner.

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V A L D E M O R T E A U

Le bâtiment de la C.U.M.A. verra-t-il le jour ? Villers-le-Lac

A près plusieurs semaines d’agitation, les agriculteurs réunis au sein de la C.U.M.A. du Saut du Doubs (Coopérative d’utilisation dematériel agricole) espèrent que les esprits se sont apaisés et qu’ils pourront mener à bien le projet pour lequel la mairie de Villers-le-Lac leur a accordé un permis : la construc- tion d’un grand bâtiment agri- cole (d’une longueur de 49 m et d’une hauteur de 9 m) destiné à stocker les engins de leurs sociétaires. Seulement, ils sont encore sous la menace de deux recours au tribunal, l’un déposé par un voisin, l’autre par Pascal Viennet, le responsable des Calèches du Saut du Doubs et du Surabaya qui avait lancé à la fin du printemps une pétition auprès des riverains. CédricVuil- lemin, le président de la C.U.M.A., continue à défendre ce projet et son emplacement. “Nous avons préparé ce projet Un conflit oppose depuis plusieurs mois certains riverains du quartier du Cernembert aux agricul- teurs qui prévoient de construire non loin du stade un bâtiment pour abriter leur matériel.

cachette et que le permis ait été déposé et accordé pendant le Covid, alors que ça faisait un an et demi qu’on cherchait une solution et un terrain adapté. On a véritablement épluché toutes les solutions possibles. On ne pouvait pas proposer à la C.U.M.A. un terrain au fin fond du Chauffaud, dans les gorges du Doubs lu sur une zone inon- dable ! Ce terrain classé agricole dans le P.L.U. était la moins mauvaise solution” estime M me Mollier. Chef de l’opposition à Villers, Ludovic Pérez estime le 22 mai, en pleine période de déconfinement progressif post- Covid19 sans qu’aucune concer- tation ni explication à la popu- lation ne soient organisées, pour un projet pourtant adopté dès décembre 2019 ?” interroge-t-il. Il poursuit : “Les craintes de la population ne concernent que le site choisi et en aucun cas le bien- fondé d’un bâtiment C.U.M.A., nécessaire au bon fonctionnement de nos exploitations agricoles locales.” Les membres de la C.U.M.A. quant à lui que la municipalité aurait pu faire preuve de plus de transparence : “Pourquoi valider un permis de construire

dans les règles de l’art en l’inté- grant au mieux dans son envi- ronnement. La commune nous a cédé ce terrain car elle n’avait pas d’autre possibilité. Malheu- reusement, on n’a pas été com- pris” déplore-t-il. “On ne prépare pas la construction d’une centrale nucléaire ni d’une porcherie ! Ce bâtiment ne servira qu’à stocker pour l’hiver le matériel de nos adhérents. Les gens ont l’air de vouloir soutenir leur agriculture, mais pas si c’est près de chez eux. On ne veut faire la guerre avec personne, c’est juste désolant de manière maintenant, quel que soit l’endroit qu’on choisirait, ça poserait sans doute problème au voisinage…” Une réunion de présentation du projet s’est tenue dans le quartier au début de l’été. Elle a rapide- ment dégénéré, entre invectives et incompréhensions.Au grand dam de la maire de Villers-le- Lac Dominique Mollier. “Cette réunion et ce dossier ont été poli- tisés, c’est navrant. Je n’ai pas apprécié que certains nous aient accusés d’avoir fait les choses en constater qu’on n’a pas été entendus” poursuit celui qui est à la tête d’une C.U.M.A. de 35 adhérents. Il se veut fataliste : “De toute

“Ce dossier a été politisée, c’est navrant.”

Le bâtiment de la C.U.M.A. serait construit dans le quartier du Cernembert en aplomb du stade de foot.

n’ont à ce jour aucun plan B. Ils attendent de voir l’issue des deux recours gracieux déposés cet été pour poursuivre, ou non, leur projet.Une chose est sûre :même s’il démarre dans les plus brefs délais, le bâtiment ne pourra pas être couvert avant l’hiver. C’était leur intention de départ. Même si ce n’est pas la commune qui pilote ce dossier, Dominique

Mollier déplore néanmoins qu’un tel sujet ait créé autant de remous et en appelle elle aussi à la raison. “On ne peut pas orga- niser des réunions de consulta- tion de la population à chaque fois qu’un permis est déposé ! J’ai bien conscience qu’il était utile d’organiser une réunion pour ce projet en particulier,mais à voir certaines réactions hostiles,

on se demande aujourd’hui com- ment mener à bien un dossier sans déclencher l’hostilité d’une partie de la population” dit-elle. “Les paysans, on les aime bien, mais on ne les veut pas près de chez soi !” ajoute-t-elle comme pour déplorer le comportement de plus en plus individualiste de certaines personnes. n J.-F.H.

Ça coince à la déchetterie du Bas-de-la-Chaux Les Fins

vous. Près de 520 personnes prenaient alors rendez-vous chaque semaine. Deuxième élé- ment d’explication : dès le 29 juin, l’accès se faisait à nou- veau sans rendez-vous, mais avec des plages horaires beau- coup moins larges qu’avant le confinement : 35 heures d’ou- verture par semaine au lieu de 56. “On avait fait le choix de réduire les horaires mais en y faisant travailler deux agents en même temps au lieu d’un seul à tour de rôle. On s’est retrouvés submergés. Nous avons collecté autant de déchets par semaine en 35 heures qu’en 56 heures

la communauté de communes duVal de Morteau gestionnaire du site a même dû faire appel à un agent de sécurité pour réguler les flux et tenter de cal- mer l’impatience des usagers. Les chiffres parlent d’eux- mêmes : sur le seul mois de juil- let, plus de 150 tonnes de détri- tus ont été déversées ici, pour 470 tonnes depuis le début de l’année. Cédric Bôle, le nouveau président de la C.C.V.M., recon- naît le problème : “On a accueilli depuis le début de l’année, sachant que la déchetterie a fermé ses portes pendant plus de deux mois à cause de la crise

encaisser la mauvaise humeur des usagers” poursuit le prési- dent de la C.C.V.M. Ce dossier sensible sera un des chantiers prioritaires du nouvel exécutif communautaire. C’est le nouveau maire de Gras, Ber- nard Jacquet, qui hérite de ce sujet. Cédric Bôle promet des améliorations à très court terme. “Nous avions travaillé dès cet été à des solutions d’amé- lioration qui nous ont amenées à recruter une personne supplé- mentaire qui commence dès cette rentrée de manière à pouvoir à nouveau élargir les plages horaires et pouvoir gérer ce volume d’activité phénoménal. La déchetterie ouvrira à nou- veau ses portes le lundi matin.” La C.C.V.M. s’apprête égale- ment à engager des discussions avec les collectivités voisines, notamment Le Russey, pour envisager “des pistes d’amélio- ration.” À plus long terme, la communauté de communes pourrait envisager un agran- dissement de la déchetterie, même si elle est confrontée à des contraintes foncières diffi- ciles à surmonter. n

Depuis le déconfinement, la déchetterie du Bas-de-la-Chaux est débordée. Dès septembre, les horaires devraient être à nouveau élargis et une personne arrive en renfort.

“C e n’est plus un service public !” enrage cet usager qui ronge son frein devant la déchetterie en

nombreux autres équipements de ce type ailleurs, victime de son succès, voire dépassée par le flux de déchets apportés par les usagers.Au plus fort de l’été,

attendant son tour. À certaines périodes de l’été, les files de voi- tures s’étiraient jusqu’au rond- point. La déchetterie du Bas- de-la-Chaux est, comme de

auparavant alors qu’on était déjà en capacité maximale d’accueil.” En moyenne, 1 021 entrées par semaine ont été enregistrées

sanitaire, presque autant de déchets que sur 7 mois pleins de l’année dernière. Nous avons été surpris par cet afflux.” La déchetterie est vic-

Des discussions avec la communauté de communes du Russey.

time de plusieurs facteurs. Le confinement d’abord, pendant lequel les usagers ont beaucoup bricolé dans leurs habitations, générant des déchets en tous genres. “Le Covid a totalement déréglé la machine” avoue Cédric Bôle. À sa réouverture le 4 mai, la déchetterie n’était plus accessible que sur rendez-

pendant tout le mois de juillet. Facteur aggravant : la déchet- terie du Bas-de-la-Chaux reçoit également les usagers du sec- teur du Russey, dépourvu pour l’instant d’un tel équipement. Résultat : “La discipline n’était pas toujours respectée… Les agents ont eu du mérite pour répondre à ce flux et parfois

La déchetterie du Bas-de-la-Chaux est victime de son succès. Elle a enregistré plus de 1 000 passages par semaine en juillet.

J.-F.H.

V A L D E M O R T E A U

Cédric Bôle aux commandes de la com’com Politique L’élection du maire de Morteau à la tête de la communauté de communes du Val de Morteau n’a pas été une simple formalité. Deux candidats ont bousculé la donne.

Cédric Bôle a été élu à la tête de la C.C.V.M. à l’issue d’un scrutin qui

a réservé son lot de surprises (photo archive Càd).

D ans leVal deMorteau, on n’a pas trop l’habi- tude de ce genre de scénario. En général, quand le maire de Morteau pré- sente sa candidature, celle-ci ne souffre aucune contestation. Pour preuve, Jean-Marie Biné- truy a enchaîné quatre mandats à la tête de la collectivité sans qu’aucune autre commune ne cherche à entraver sa démarche. été chamboulé. Le 10 juillet der- nier, soir de l’élection du nouvel exécutif intercommunal, Cédric Bôle a donc eu la surprise de voir deux autres candidats se présenter à la présidence de la Cette fois-ci, le scé- nario a quelque peu

C.C.V.M. : le maire de Grand’Combe-Chateleu d’abord. Jean-Pierre Frigo recueillera 7 voix sur les 33 suffrages expri- més. Et, plus surprenant encore, la candidature d’un jeune conseiller municipal de Villers- le-Lac, Romain Vermot qui obtiendra 8 suffrages. Le sus- pense aura tout de même été de

lier, maire de Villers-le-Lac, au poste de première vice-prési- dente de la C.C.V.M. L’élue vil- lérienne sera chargée du déve- loppement touristique. La deuxième vice-présidente est la maire des Fins Élisabeth Redou- tey. Elle hérite des portefeuilles de la culture, du patrimoine et de l’enfance-jeunesse. C’est elle qui aura notamment en charge le lourd dossier de la rénovation du Château Pertusier et du regroupement en un seul lieu des musées de l’horlogerie et de lamontre. La troisième vice-pré- sidente de la C.C.V.M. est Cathe- rine Rognon, maire de Montle- bon. Elle aura la responsabilité

maire des Combes Jean-Louis Mougin qui se penchera sur l’as- sainissement et la gestion des eaux pluviales. Septième vice- président enfin : le maire du Bélieu Jean-Noël Cuenot qui aura en charge l’aménagement du territoire, les travaux, les bâtiments et la mutualisation. Le président Cédric Bôle pilotera quant à lui le développement économique et les finances. Parmi les principaux dossiers

dumandat qui démarre, on peut citer “la rénovation à venir de la station d’épuration de Villers- le-Lac, ou encore le plan climat- énergie à élaborer, le tourisme et le sport-nature, et continuer à travailler à lamutualisation sur les territoires. Je souhaite que la communauté de communes porte haut les points forts du ter- ritoire” résume son nouveau pré- sident. n J.-F.H.

des dossiers agricoles et de soli- darité intercommunale. Le qua- trième vice-président est Jean- Pierre Frigo, le maire de Grand’Combe. Il gérera l’eau et les milieux naturels. Cinquième V.P. : le nouveaumaire des Gras Bernard Jacquet. Il est en charge de l’environnement (notamment du dossier des ordures ména- gères et de la déchetterie), ainsi que des mobilités. Le sixième vice-président est le nouveau

courte durée puisque Cédric Bôle l’empor- tera avec 18 voix. Après cette petite bagarre électorale, place au travail en

Dominique Mollier, première vice-présidente de la C.C.V.M.

commun entre les 33 élus com- munautaires. Le nouveau bureau a été institué, un subtil dosage entre les huit communes composant la collectivité. On retrouve ainsi Dominique Mol-

L’élection aura lieu le dimanche 4 octobre à la salle des fêtes de Villers-le-Lac. Anne- Laure Vouillot, la déléguée régionale de Miss France est venue accompagnée de Solène Bernardin, l’actuelle Miss Franche-Comté, annoncer la nouvelle en mairie de Morteau au début de l’été. Villers-le-Lac La prochaine Miss Franche-Comté sera élue dans le Val de Morteau

L’ élection de Miss Franche-Comté aura lieu pour la seconde fois en quinze ans dans le Val deMorteau. Pour des raisons pratiques, c’est à la salle des fêtes de Villers-le-Lac que le comité régional organisera la manifestation le dimanche 4 octobre prochain (dans l’après- midi). “La scène de Villers-le-Lac est parfaitement adaptée pour ce genre de cérémonies. Reste à savoir quel nombre de spectateurs

régionale de Miss France (elle- même ancienne Miss Franche- Comté).

on pourra accueillir. Tout cela dépendra des instructions en vigueur cet automne. Le pire scé-

C’est avec Solène Ber- nardin, la Haut-Saô- noise de 24 ans actuelle Miss

nario serait de devoir faire ça à huis clos, mais nous ne l’envisa- geons pas. Si c’est en public, ça pourrait être avec 500, 650 voire

e Partenair

Les 100 ans des Miss France cette année.

Franche-Comté qu’Anne-Laure

ORIA N°

Vouillot est venue annoncer la nouvelle de cette future élection aux élus mortuaciens. “On se réjouit d’accueillir cette élection et on l’espère dans d’excellentes conditions” note Pierre Vaufrey, l’adjoint mortuacien chargé des fêtes et cérémonies. 16 prétendantes devraient riva- liser ce jour-là sous les projec- teurs et en présence de Miss France 2020 Clémence Botino qui viendra en personne ceindre l’écharpe de la nouvelle Miss Franche-Comté. Malgré des conditions d’organisation une peu particulières cette année, on fête en 2020 les 100 ans des Miss France et les 10 ans du comité régional. n J.-F.H. Les deux Miss sont venues présenter le 8 juillet dernier à Morteau le concept de la prochaine élection aux élus locaux Pierre Vaufrey et Martial Bournel-Bosson.

1 000 personnes si la réglemen- tation le permet. Une chose est sûre : l’élection aura bien lieu ce jour-là àVillers-le-Lac” présente Anne-LaureVouillot, la déléguée

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V A L D E M O R T E A U

La jeune garde entre au conseil Villers-le-Lac Léa Faivre-Pierret, 22 ans, Romain Vermot, 25 ans, sont deux nouveaux conseillers municipaux à Villers-le-Lac. Leur souhait : développer leur territoire.

L éa et Romain ont trois points communs : la jeunesse, leur attache- ment à “Villers”, un grand-père qui fut conseiller municipal, voire maire pour l’un d’eux… à Villers-le-Lac. Cela ne s’invente pas. Professionnellement, Romain Vermot aurait pu répondre à de nombreuses sollicitations pour travailler à Paris, enAngleterre,

en Espagne, ou ailleurs dans le monde. Ce diplômé d’un M.S.C. (informatique avancée) qui est passé par la prestigieuse uni- versité de Kent (Angleterre) a finalement choisi Villers pour créer Moneway, une néo-banque. 17 collaborateurs travaillent avec lui. “C’est une façon de mon- trer que l’on peut attirer des per- sonnes de qualité ici même si nous ne sommes pas à Paris”

dit-il. S’engager dans la vie municipale fut une continuité pour lui. Idem pour Léa, 22 ans, la benjamine de ce conseil muni- cipal dirigé par Dominique Mol- lier. Actuellement en apprentissage pour devenir notaire, elle n’a pas quitté la commune malgré ses études. Elle y vit, joue au poste d’arrière-droite au sein du club de foot et fait partie de

C’est leur tout premier mandat à Villers-le- Lac.

l’Harmonie Union et Progrès. Pourquoi ces deuxVillériers ont- ils décidé de s’engager dans la vie municipale alors que leur agenda est déjà bien rempli ?

trois conseils municipaux, le prochain étant programmé en septembre. Se destinent-ils à une vie politique ? “Oui et non, répond Romain. En tout cas, je

peser sur le plan communau- taire” explique-t-il. Léa veut se forger une expé- rience sans oublier ses études. Les deux ne sont pas indemnisés pour leur mission. Romain a déjà mené un projet à bien : créer des boîtes mails sécurisées pour chacun des élus. Les deux collègues ont mesuré l’importance du devoir d’exem- plarité, “surtout parce que nous sommes jeunes” émet Léa. Parmi les grands projets du mandat qui leur tient à cœur, c’est sans hésiter qu’ils citent la création de la maison des associations à côté de la salle des fêtes. C’est encore un autre point commun. Rendez-vous en 2026 pour le bilan. n E.Ch.

“Pour l’expérience, mener des projets, développer notre ter- ritoire. Nous avons été bien accueillis dans ce conseil où l’on retrouve toutes les classes d’âge” répondent-ils de concert.

ne marcherai pas sur quelqu’un pour avoir un poste. J’ai pris garde de bien faire attention à ne pas sié- ger dans certaines commissions pour évi-

Un projet leur tient à cœur : la maison des associations.

ter les conflits d’intérêts” explique le jeune élu qui est aussi conseil- ler communautaire. Lors du pre- mier conseiller communautaire, il a d’ailleurs présenté sa can- didature au poste de président de la communauté de com- munes. Il a récolté 7 voix : “Cette candidature, c’est une façon de montrer que Villers-le-Lac veut

Romain sera notamment chargé de la communication de laVille, du bulletinmunicipal. Il intègre la commission “finances”. Léa a choisi son domaine de prédi- lection avec la commission urba- nisme. Ils se retrouveront éga- lement sur les sujets de sport, de culture. Ils ont participé à

Léa Faivre- Pierret et Romain Vermot, nouveaux (jeunes) élus.

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V A L D E M O R T E A U

Un bel été aux accents français Tourisme La saison touristique aura été bien meilleure que ce que la crise sanitaire du printemps aurait pu faire craindre. Avec quelques nuances cependant.

À l’office du tourisme du Pays Horloger, on se dit plutôt satisfait de cet été pas comme les autres. Le printemps avait été gâché par le Covid, qu’en est-il de l’été ? Sur le plan des hébergements, l’été 2020 aura été “bon, voire très bon pour les maisons d’hôtes notamment”

de la fréquentation seront connus cou- rant septembre mais on peut en effet déjà affirmer qu’on a eu un bel été, avec moins d’étrangers que d’habitude, mais plus de Français” ajoute Frédérique Fleury, la directrice de l’office. L’opération “Billets Doubs” lancée par le comité départemental Doubs Tou-

indique Laurence Péqui- gnet, la présidente de l’office du tourisme. “L’occupation a été globalement très bonne” ajoute-t-elle. “Nous avons fait un très bel été et quand nous étions complets, nous renvoyions les clients dans d’autres structures proches,

risme a connu un franc suc- cès. Il permettait d’obtenir des réductions ou des entrées gratuites dans les sites touristiques du Doubs. “La plateforme dédiée aux Billets Doubs a été clôturée fin juillet, tous les Billets Doubs avaient trouvé pre-

“Cette année sera compliquée pour nous” nuance Tiffany Droz-Bartholet.

Parmi les visiteurs de l’été dans le Pays Horloger, l’ancien Premier ministre et son épouse qui ont passé plusieurs nuits au Crêt-l’Agneau à La Longeville.

neur” se réjouit-on à Doubs Tourisme. “Ces Billets Doubs ont également béné- ficié à des gens de la région qui ont semblé redécouvrir notre territoire” ajoute Frédérique Fleury. Des anima- tions ont connu un gros succès, malgré les règles sanitaires plus strictes, comme “la visite du Château Monta- lembert à Maîche, les bisons de Dam- prichard, les fruitières ou les animations à Gardot qui ont très bien fonctionné

également.” Au final, “ la saison 2020 a été sauvée, elle est même peut-être encore un peu meilleure que l’année précédente” conclut l’office. Du côté des prestataires, le constat est globalement le même, il est mitigé tou- tefois chez certains. Aux Bateaux du Saut du Doubs à Villers-le-Lac, “nous avons eu une belle fréquentation sur le mois de juillet, avec très majoritai- rement des touristes français. Mais ces

Au final, entre le Covid et les articles sur le Saut du Doubs à sec, “cette année sera très compliquée pour nous. Nous espérons réaliser un tiers seulement de notre chiffre d’affaires.” Si la satisfaction reste globalement de mise, tout le monde n’affiche donc pas un franc sourire à l’issue d’une saison qui ne ressemble décidément à aucune autre. n J.-F.H.

dernières semaines ont cependant été catastrophiques pour nous, noteTiffany Droz-Bartholet, responsable de l’en- treprise. Notre fréquentation a diminué drastiquement suite aux reportages dans les médias sur le niveau du Doubs… Pourtant, les visiteurs qui viennent repartent enchantés en décou- vrant les canyons des Bassins du Doubs, dont les falaises sont d’autant plus impressionnantes que l’eau est basse.”

et vice-versa. Il y a eu une belle solidarité entre les hébergeurs” note de son côté Liliane Jacquet-Pierroulet, propriétaire du Crêt-l’Agneau à La Longeville. Du côté des animations organisées par la destination Pays Horloger, même satisfecit. “ Les animations proposées ont connu un bon succès si bien que la saison semble beaucoup mieux faite que ce qui avait été anticipé” poursuit Laurence Péquignet. “Les chiffres précis

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Discothèques : “Ne nous laissez pas crever !” Les Fins

D epuis vendredi 13 mars et la crise sanitaire, le son est coupé au “3 ème Club”, discothèque située au Bas-de- la-Chaux aux Fins. Idemà Fuans pour le Diamant Bleu ou le

Festi’val àValdahon. Les charges fixes, elles, tombent à chaque fin de mois. Elles sont évaluées pour le 3 ème Club à 10 000 euros par mois. “Jusqu’au 30 octobre, ce sont 75 500 euros de charges que je dois payer !” , compte Fré-

Patron de la discothèque le “3 ème club”, Frédéric Chapuis qui emploie 22 personnes se mobilise avec d’autres de ses collègues pour que l’État n’oublie pas le monde de la nuit. Si le chômage partiel paie les salaires, les charges continuent de tomber.

déric Chapuis, le responsable. Ouverte le 24 mai 2019 après une année de fermeture, la boîte de nuit a trouvé sa clientèle et son rythme de croisière avant que le virus ne coupe cet élan. “Nous étions dans l’euphorie de la première année, avec une très bonne clientèle, présente en nom- bre.Aujourd’hui, le secteur de la

virus ne laisse présager rien de bon. “On demande des ouvertures partielles avec par exemple l’ou- verture sur des terrasses exté- rieures ou des aides financières exceptionnelles. L’Allemagne verse par exemple 80 000 euros à chaque salle de spectacle pour une ouverture en 2021” dit-il. Le 3 ème club est dans l’attente. “Heu-

culture et celui de l’amu- sement se sentent délais- sés. Nous avons eu des réunions avec le ministère de l’Économie et le préfet du Doubs mais on se sent

reusement, j’ai un pro- priétaire conciliant” évoque le chef d’entre- prise qui ne sait pas encore combien de temps il pourra encore tenir.

Les frais fixes tombent.

Frédéric et Danièle Chapuis du 3 ème Club aux Fins, logés à la même enseigne que leurs collègues (photo archive Càd).

En France, 1 600 établissements de nuit sont comptabilisés. Entre 200 et 300 étaient déjà en diffi- culté avant la crise. Combien tiendront-ils le choc ? En Suisse voisine, les discothèques demeu- rent ouvertes mais la Confédé- ration a annoncé le 19 août der- nier une limitation à 100 personnes. Une pièce d’identité et numéro de téléphone sont demandés aux fêtards. n E.Ch.

délaissés ! Certes, nous avons le chômage partiel… mais nos charges fixes sont toujours là. On dit à l’État : “ne nous laissez pas crever !” Le responsable est à l’unisson avec ses collègues du départe- ment. Il espère des assouplisse- ments voire des mesures qui permettraient soit d’ouvrir plus tôt que le 30 octobre, date du décret de réouverture, ou des aides financières. La reprise du

La méditation est entrée à l’école de Montlebon Éducation

En bref…

l Orgue Obligée d’annuler toute sa pro- grammation 2020 à cause de la crise sanitaire, l’association “Autour de l’orgue” a déjà établi son programme de concerts 2021. Les premières dates sont ainsi connues. Samedi 17 avril : Ensemble Singuliers à la Cha- pelle des Bassots à Villers-le- Lac à 20 h 30, avecAlexina Che- val (flûte), Rebecka Neumann (hautbois),AnneMuller (basson), Enzo Ferrarato (clarinette) et Victor Haviez (cor). Samedi 3 juil- let à l’église de Morteau à 20 h 30 : concert violon et orgue avec Ugo Gianotti et Clémentine Leduque. Dimanche 3 octobre à l’église de Grand’Combe-Cha- teleu : concert orgue et clarinette avec Georges Cattin et Thierry Chopard-Lallier. Et enfin, les 23 et 24 octobre, toujours 2021, à l’église du Chauffaud à Villers- le-Lac : un trio orgue, nyckel- harpa et percussions avec Élise Rollin,Annette Osann et Valentin Cointot. Plus de renseigne- ments : jmrobbe33@gmail.com l Cheval Finale nationale de race com- toise à Maîche vendredi 11 et samedi 12 septembre prochains organisée par l’association natio- nale du cheval de trait comtois.

S ous la houlette de leur enseignante Marie- Odile Sauge, les jeunes élèves des grandes sec- tions de primaire de Montlebon ont bénéficié à la fin de l’année scolaire d’une initiation à la méditation. L’expérience pour- rait être renouvelée cette année scolaire 2020-2021. “Ces élèves ont suivi le programme P.E.A.C.E. (Présence Écoute Attention Concentration dans l’Enseignement). Ce programme comporte 20 séances d’une ving- taine de minutes” résumeMarie- Odile Sauge. Pendant ces séances décou- vertes, les enfants ont appris à Pendant l’année scolaire, les élèves de CM1-CM2 de l’école Vermot-Gaud de Montlebon ont béné- ficié d’une initiation à la méditation de pleine conscience.

La dernière séance de médita- tion a eu lieu en plein air.

tique aurait plusieurs vertus. La méditation favorise d’abord le bien-être mental. Différentes études ont montré que la médi- tation limite le stress, l’anxiété et le risque de dépression. De manière générale, la méditation améliorerait également l’hu- meur et le bien-être psycholo- gique. Laméditation stimulerait également le cerveau en favo- risant l’attention, la mémoire

et limiterait les effets de l’âge sur le cerveau. D’autres études ont montré que la méditation réduisait aussi la douleur. Enfin, la méditation serait bonne pour notre santé cardiovasculaire et serait aussi favorable à l’immu- nité ! L’expérience appréciée par les élèves pourrait être recon- duite cette année. Jeunes et parents ont été convaincus. n J.-F.H.

Qu’est-ce que la méditation de pleine conscience ? Cette disci- pline consiste à se concentrer sur ses sensations, sa respira- tion, ses émotions, ses pensées, sans émettre de jugement de valeur. Elle a été développée par Jon Kabat-Zinn, un profes- seur de médecine de l’université du Massachusetts. Selon plusieurs études scienti- fiques concordantes, cette pra-

autres en vue de favoriser une ambiance de classe sereine” pour- suit l’enseignante convaincue du bien-fondé de cette discipline.

respirer en conscience afin de mieux gérer leurs émotions. “Les exercices ont aussi pour objectif d’amélio- rer la concentration en

Un des effets : améliorer la concentration en classe.

Lemieux vivre ensem- ble ne se limite d’ail- leurs pas à la salle de classe. “Ces apprentis-

sages seront utiles aux enfants dans leur vie future” ajoute M me Sauge.

classe pour de meilleurs résultats scolaires.D’autres séances étaient plus axées sur la relation aux

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Du sang neuf à la M.J.C. Morteau La dernière assemblée générale de l’association qui s’est tenue le 26 juin à la salle des fêtes de Morteau coïncidait avec une fin de mandat marquée par l’élection d’un nouveau président, Michel Vivot, et un large renouvellement des membres aux postes à responsabilité.

A ncien prof d’histoire-géogra- phie au lycée de Morteau, Michel Vivot faisait déjà par- tie de l’ancien conseil d’ad- ministration. Si les candidats à la suc- cession d’Alain Fabre ne se bousculaient pas au portillon de la présidence, lui n’a pas fui ce nouveau challenge. Il tient à rappeler que ces changements à la tête de l’association ne s’inscrivent pas dans une situation compliquée. “On entretient des rapports harmonieux avec la mairie. La M.J.C. de Morteau

Roche duTrésor. “LaM.J.C. de Morteau emploie 10 salariés, soit 6 équivalents temps plein. On travaille aussi avec des prestataires. La structure réunit environ 580 adhérents” , résume le direc- teur lui-même employé communal mis à disposition de laM.J.C. Il aura notam- ment pour mission de coordonner l’écri- ture d’un nouveau projet associatif en concertation avec les salariés et les bénévoles. “Pour mener à bien ce gros chantier, on sollicite le Dispositif Local d’Accompagnement. LaM.J.C. est aussi

est dans une bonne santé finan- cière en étant bien soutenue par la C.A.F.” dit-il. Avec le président, c’est tout le bureau qui a été renouvelé lors de l’assemblée générale du 26 juin. Michel Vivot sera

un centre social qui fera lui aussi l’objet d’un nouveau contrat de projet.” Les têtes changent mais les fon- damentaux restent. Le centre de loisirs et la section jeunes ont fonctionné tout l’été. “On

Un projet de Point Info Jeu- nesse.

Michel Vivot, le nouveau président de la M.J.C., entouré de Corinne Gigon la trésorière et d’Alain Vaucher le directeur.

entouré d’un staff 100 % féminin avec Chantal Michel vice-présidente, Corinne Gigon trésorière et Christine Roule secrétaire. “On était tous utili- sateurs de la M.J.C. avec une vraie envie de s’investir, de s’engager davan- tage. On a des profils différents mais complémentaires” , souligne Corinne Gigon. Une équipe nouvelle et motivée prête à piloter uneM.J.C. dirigée depuis 6 mois par Alain Vauchier venu de Pierrefontaine-les-Varans où il exerçait la fonction de directeur adjoint de la

accueillait chaque jour 35 enfants au centre de loisirs et une vingtaine d’ados à la section jeune ouverte deux semaines en juillet et trois semaines en août.” Hors vacances, la M.J.C. propose de multiples activités à vocation sportive, culturelle, musicale, autour du bien- être, du bricolage.Au rayon nouveautés de la saison 2020-2021 : gospel, guitare, marche, sport-santé… “Il y a encore beaucoup de bénévoles pour animer ces ateliers. On fait appel à six presta- taires.”

La M.J.C., c’est aussi la gestion d’une salle de musculation située près du gymnase du hand, club avec lequel l’association travaille régulièrement. Autre spécificité de la M.J.C. de Mor- teau, l’exploitation du cinéma art et essai de l’Atalante. Cet outil permet de monter des actions avec les écoles primaires et le lycée de Morteau à tra- vers l’opération “Ciné Edgar”. La voca- tion sociale de la M.J.C. de Morteau se décline de façon transversale notam-

ment à destination des familles. “On a organisé deux sorties cet été. On s’est retrouvé par exemple sur le site du Gar- dot le 19 août pour une après-midi de jeux et une soirée barbecue, karaoké.” Les projets ne manquent pas. Le direc- teur et le bureau de laM.J.C. souhaitent mettre en place un Point Info Jeunesse. “On a mandaté des étudiants de l’I.R.T.S. qui travaillent sur ce projet” , explique AlainVauchier. Son président abonde : “On a une vraie envie de capter

les jeunes de 16-17 ans et la munici- palité de Morteau nous soutient à fond dans cette démarche.” Dans cette dyna- mique, un salarié de laM.J.C. intervient régulièrement dans le réseau des pro- meneurs du Net. Il a pour mission d’orienter et de renseigner les jeunes sur les réseaux sociaux. “Ce dispositif est partagé entre plusieurs M.J.C. qui assurent ainsi une veille permanente” , conclut Alain Vauchier. n F.C.

Et si être senior était un avantage ? Morteau La Ville de Morteau offre à ses 1 200 seniors la possibilité de bénéficier de dizaines d’avantages dans les commerces et associations de la ville avec la “carte avantages seniors” disponible au C.C.A.S. pour 10 euros.

En bref… l Marche nordique Le club Nordic Val Walking confirme l’organisation de son escapade nordic’ le 20 septem- bre prochain à Noël-Cerneux. “Trois circuits de marche nor- dique de 7, 12 et 17 km sont proposés, dont 2 x 6 km en marche nordique chrono” indique Bernard Baudoin, pilier du club. Renseignements, ins- criptions et contacts sur : http://nordicvalwalking.wix.com/ nvwm l Fin de vie La section du Doubs de la Ligue des Droits de l’Homme et l’as- sociation pour le Droit de Mourir dans la Dignité (section Doubs) organisent le 14 novembre à Besançon une rencontre sur les lois qui régissent la fin de vie en Belgique - euthanasie - (avec la présidente de l’A.D.M.D. Belge), en France - soins palliatifs - (avec le secré- taire général de l’A.D.M.D. France) et en Suisse - suicide assisté - (avec le coprésident d’Exit Suisse romande). Plus de renseignements au 07 66 34 22 00. Permanence téléphonique les lundis et mar- dis de 10 h 30 à 14 heures.

D ébut septembre sort le nouveau guide inti- tulé “Être senior à Morteau”. Il est en ce moment diffusé aux 1 200 per- sonnes âgées de 65 ans et plus et résidant sur le territoire de la commune. Son objectif : don- ner des conseils pratiques à cette

du C.C.A.S et élue déléguée aux affaires sociales et aux seniors. En même temps que cette nou- velle version du guide sort la nouvelle “carte avantages seniors”, version 2020-2021. “Le concept avait été lancé l’an der- nier, nous avions écoulé 220 cartes. Notre objectif cette année

catégorie de la popu- lation et lui permettre de s’informer et de faire valoir ses droits dans les différents domaines de la vie quotidienne, de pren- dre soin de sa santé,

est d’en diffuser au moins 300.Vendue au prix de 10 euros, elle ouvre droit à de nom- breux avantages et réductions auprès d’associations et de commerçants locaux”

Léa Guillaume, directrice du C.C.A.S. et Marie Bonnet, conseillère municipale déléguée aux seniors.

La Ville de Morteau renforce le

sible” ajoute Marie Bonnet. Le confinement du printemps a montré toute l’utilité des actions du C.C.A.S qui a reçu pendant cette période plus de 500 appels de personnes de 65 ans ou plus à la recherche d’une réponse aux divers questionne- ments de la vie quotidienne. “L’objectif premier est de jamais rompre les liens” ajoute l’élue. Pour Cédric Bôle, le maire de Morteau, ce guide et cette carte permettent de “poursuivre de

manière utile et efficace les actions que nous avons engagées depuis plusieurs années en faveur de nos seniors.” Pour se procurer la nouvelle “carte avantages seniors”, il suf- fit de se rendre au C.C.A.S.muni de ses papiers d’identité, d’une photo d’identité et d’un justifi- catif de domicile. Plus de ren- seignements au 03 81 68 56 86 ou à l’adresse ccas@morteau.org n J.-F.H.

Ville de Morteau renforce le maillage qu’elle a souhaité met- tre en place au bénéfice de ses “anciens”. Dans la même optique, elle a lancé l’an dernier le réseau “Pass’âge” constitué d’une petite dizaine de bénévoles qui font de la veille auprès des personnes isolées afin de main- tenir le lien. “On invite d’ailleurs les seniors qui le souhaitent à s’inscrire sur les registres du C.C.A.S. pour que cette veille sociale soit la plus efficace pos-

maillage avec ses “anciens”.

de se déplacer, se loger, se cul- tiver ou encore se faire aider ou accompagner. “Ce guide pratique balaie tous les champs de la vie quotidienne.Au centre du guide, un calendrier détachable permet de voir en un coup d’œil les ren- dez-vous qui concernent les seniors à Morteau” observe Marie Bonnet, vice-présidente

résume Léa Guillaume, la direc- trice du C.C.A.S. Une cinquan- taine de prestataires sont par- tenaires de la carte. “On y trouve des réductions permanentes dans certains magasins, ou des séances découvertes offertes dans certains clubs de sport ou de loi- sirs” ajoute le C.C.A.S. Avec ce guide et cette carte, la

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