Journal C'est à dire 263 - Juin 2020
V A L D E M O R T E A U
Le Studio Pandia s’est déconfiné ! Villers-le-Lac Photographe professionnelle, Léonie Obertino a créé son studio photo sur les hauteurs de Villers-le-Lac où elle réside. Elle y reçoit à nouveau ses clients dans un univers aménagé par ses soins. Découverte.
U ne fois à l’intérieur du studio photo de Léonie Obertino, dif- ficile de croire qu’on est en pleine campagne. Mais en jetant un œil par la fenêtre, on est directement dans la nature. “Je vois les chevreuils quand je me lève le matin. C’est un cadre de travail particuliè- rement agréable” note Léonie Obertino. Ici, on est à plus de 900 m d’altitude, sur les hau-
teurs de Villers-le-Lac au lieu- dit le Désert. C’est là que Léonie Obertino a monté de toutes pièces avec l’aide de son mari son studio photo baptisé Pandia, en référence à une déesse de la mythologie grecque dont le père était le soleil et la mère la lune. Une poésie que l’on retrouve aussi dans la décoration du stu- dio, également dans l’art de la jeune fille. Pour elle, la photo n’est donc ni
une lubie ni un passe-temps. Depuis toute petite, aux côtés de son grand-père et de sa mère, tous deux passionnés de photo, elle a très tôt attrapé le virus. “Au décès de mon grand-père, on avait trouvé des valises com- plètes de photos.Mamaman pre- nait également beaucoup de pho- tos et dès le collège, j’ai adhéré au club photo de mon établisse- ment au Russey. Cette passion ne m’a jamais lâchée” dit la jeune
Léonie Obertino dans son studio à Villers-le-Lac.
professionnelle désormais maman de trois jeunes enfants. Après son Bac L passé à Mor- teau, elle intègre un B.T.S. Pho- tographie à Roubaix dans le Nord. “Deux belles années de
l’élargir au-delà des frontières du Val de Morteau. “Je me suis spécialisée dans les photos sociales : photos de famille, de grossesse, de nouveau-nés, de mariage… Avant tout les bons
“Pour avoir un ordre d’idée, pour une personne seule, il faut comp- ter 70 euros le shooting, et elle peut ensuite choisir 5 photos. Pour un couple, ce sera 90 euros de l’heure avec la possibilité de choisir 10 photos. Avec un mot de passe, elles peuvent téléchar- ger les photos et en faire ce qu’elles veulent. Je peux aussi leur faire des tirages : pour un format 20 X 30 cm, c’est 9 euros. Je fais aussi du noir et blanc” précise la jeune fille qui est également à l’aise dans les photos de nature qu’elle pratique pour le plaisir. Léonie Obertino assure aussi des prestations pour les entreprises auprès des- quelles elle peut se déplacer. n J.-F.H.
formation dit-elle. Mais on nous a préve- nus : il est très difficile d’en faire son métier. J’ai finalement décidé de monter ma propre
moments de la vie. Faire venir les clients ici, c’est un confort pour moi car j’ai tout le matériel sur place, et je peux également pro-
Son objectif était de revenir s’installer au pays.
structure” ajoute Léonie Ober- tino dont l’objectif était de reve- nir s’installer au pays. “Mes racines sont bien ici” dit-elle. Le studio Pandia a ouvert ses portes il y a un peu plus d’un an. Le temps de se faire connaître, ajouté à cela les deux mois de confinement, Léonie Obertino compte désormais asseoir sa notoriété avant d’espérer pouvoir
poser des décors aux personnes qui viennent” note la photo- graphe qui a commencé à se faire connaître par le bouche- à-oreille. Le tarif de ses prestations dépend évidemment du temps qu’elle y passe et du nombre de personnes à photographier.
La photographe s’est fait une spécialité des portraits de famille.
Pour en savoir plus : studio-pandia.fr
Publi-information Audition Nadler, un service de proximité sur-mesure Avec la crise sanitaire, l’audioprothésiste a apporté les nouvelles technologies à son activité de manière à régler à distance les appareils auditifs des clients. En plus de ce nouveau service, Frédéric Nadler a organisé son magasin de manière à apporter la sécurité sanitaire nécessaire à ses clients.
L’audio- prothésiste Frédéric Nadler applique des mesures sanitaires dans son cabinet pour accueillir ses clients en toute sécurité.
L e magasin Audition Nadler a rouvert ses portes après deux mois de confinement. À l’in- térieur, tout a été organisé de manière à assurer la sécurité sanitaire des clients qui ont besoin de faire contrôler leur audition. Le respect des coolique sont proposés aux clients. Des protections en plexiglas ont été ins- tallées sur les bureaux. “Je travaille le plus possible sur rendez-vous, de manière à éviter qu’il y ait trop de monde dans le magasin. J’ai d’ailleurs aménagé une salle d’attente pour cela, ainsi qu’un sens de circulation, de façon à ce que les clients ne se croisent pas” annonce Frédéric Nadler qui travaille désormais en blouse, gants et masque. gestes barrières est une priorité pour l’établisse- ment. À l’entrée, des masques et du gel hydroal-
L’audioprothésiste désinfecte systé- matiquement son cabinet après le pas- sage de chaque client. “Nous avons tout mis en pratique pour que les consultations se passent dans lesmeil- leures conditions de confort et de sécu- rité sanitaire pour les clients” ajoute- t-il. personnes qui souffrent de problèmes auditifs trouvent à cette adresse située face à Intersport àMorteau, un accueil, des conseils, un suivi, un plateau tech- nique performant pour tester l’audition, et des appareils auditifs nouvelle géné- ration. Malgré toutes ces précautions, des clients préfèrent rester confinés.Alors, afin de leur permettre d’accéder à ses services, Frédéric Nadler se déplace à La clientèle retrouve pro- gressivement ses habitudes chez Audition Nadler. Les
L’audioprothésiste a également investi dans du matériel qui lui permet de travailler à distance et d’effectuer des visites à domicile.“Je dispose d’un logi- ciel qui me permet de régler les appa- reils auditifs du client à distance. C’est l’avantage des systèmes connectés” ajoute-t-il. La technologie évite un déplacement à la personne à condition
qu’elle ait accès à un smartphone. Si elle n’est pas à l’aise avec les nouvelles technologies, Frédéric Nadler se rend à son domicile pour effectuer les réglages nécessaires. Le service et la réactivité font partie de la culture de ce professionnel qui sillonne le Haut- Doubs Horloger depuis presque vingt ans. n
domicile, comme il l’a fait pendant toute la durée du confinement.“Durant deux mois, j’ai assuré un service d’ur- gence pour dépanner, à domicile, les appareils auditifs de mes clients, ou pour leur en livrer. J’ai gardé le contact avec eux afin de ne pas laisser dans l’embarras ceux qui avaient besoin de moi” dit-il.
Consultations sur rendez-vous.
audition-nadler.fr
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