Journal C'est à dire 262 - Février 2020

V A L D A H O N - P I E R R E F O N T A I N E

“Je vis dans le corps d’une personne âgée” Jennifer, 29 ans, est atteinte d’une spondylarthrite ankylo- sante, une maladie auto- immune diagnostiquée en novembre. Elle milite au sein d’une association pour donner des informations à d’autres patients. Charmoille

PENSEZ À COMMANDER VOS GRANULÉS CONDITIONS INTÉRESSANTES NOUS CONTACTER !

D’ apparence, Jennifer semble en pleine forme. Pourtant, elle souffre à l’intérieur de son corps. Mariée, sans enfant, la jeune femme n’est plus tout à fait la même depuis 2017, date à laquelle les douleurs et la fatigue ont débuté. “Tout a commencé par une inflammation de l’œil puis des réveils nocturnes avec d’importantes douleurs dans la colonne vertébrale à ne plus pouvoir dormir. Couchée, je n’étais pas bien, debout non plus” témoigne la jeune femme. Lesméde-

Jennifer Massenot veut aider les malades atteints, comme elle, de spondy- larthrite.

maladie qui la prive d’une vie sociale et professionnelle. “Cette maladie peut se manifester aussi en soudant les os ou articulations.

mum que je puisse faire” explique la malade qui est chômage. Elle a déposé un dossier pour être recon- nue travailleur handicapé. Jennifer a rejoint l’association “Cou- rir contre la Spondylarthrite” dont elle est la déléguée du Doubs.Avec cette association, “nous organisons des “cafés spondy solidaires” et des “spondy marches” afin de pouvoir se retrouver entre malades et

d’échanger nos conseils, nos histoires mais les proches des malades sont bien évidemment conviés car il est très difficile de comprendre cette maladie invisible. Je vis dans un corps d’une personne âgée !” confie- t-elle. Pour faire connaître cette maladie, Jennifer organise samedi 14 mars à Montbéliard (15 heures, lieu à définir) un “café spondy”. n

cins découvrent un gène héréditaire qui potentiel- lement peut déclencher la spondylarthrite anky- losante, maladie rhuma-

Il n’y a pas de traitement pour la soigner.Au départ, on commence par des anti- inflammatoires. Moi, je vais passer à la biothéra-

Une biothérapie en mars.

tismale qui atteint surtout la colonne vertébrale et le bas du dos. Après des mois de douleurs, les- quelles ont été partiellement apai- sés par des anti-inflammatoires, c’est le 25 novembre dernier que Jennifer met un nom sur cette

pie, une chimiothérapie mais à très faible dose et biologique. Je compte beaucoup dessus” évoque-t-elle. On ne meurt pas de cette maladie. “Pour fairemonménage, je dois m’y reprendre à trois fois pour nettoyer 40 m 2 . Marcher 1 km, c’est le maxi-

Association “Courir contre la Spondylarthrite”, samedi 14 mars à Montbéliard (15 heures, lieu à définir), “café spondy” solidaire pour échanger

Bretonvillers

La fibre commerciale se transmet à la 4 ème génération Marie-France et Sylvain Choulet ont rénové et repris le commerce de Bretonvillers transmis de mère en fille depuis 1927. Une nouveauté : le retour des tournées dans les villages. Marie-France dans l’épicerie de Bretonvil- lers tenue par sa maman.

nait le magasin de sa maman, nous avons été soulagés” témoigne Isabelle Bonnaire, maire de Bretonvillers (277 habi- tants). Il est 12 h 30, le magasin va fer- mer durant la pause de midi. Mais Sylvie, un poil à la bourre, termine son plein de gasoil. “Je viens toujours ici faire… car je fais davantage de kilomètres avec le gasoil vendu ici. Il est de meilleure qualité” assure cette habitante qui en profite pour acheter un paquet de cigarettes et une bouteille de rosé qu’on ne trouve, paraît-il, qu’ici. Ouverte tous les jours sauf le jeudi, l’épicerie a été rénovée du sol au plafond. Parmi les autres nouveautés : des plats cuisinés livrés direc- tement chez les habitants par Sylvain. Grâce à lui, c’est le retour des tournées de painmais

À “Breton”, ce commerce est une institution. À tel point qu’aucun pan- neau signalétique n’in- dique où se trouve le magasin

rural ouvert en 1927 et encore abrité dans une ferme comtoise. Peu importe, les chalands trou- vent. Ce sont pour la plupart des habitués du plateau de Bel- leherbe venus acheter le pain, les légumes, les fruits, des articles pour fumeurs, des boissons, des journaux. Cette ferme située rue de Pierrefontaine abritant le commerce, c’est lamaison natale de Marie-France Choulet, 39 ans. Depuis toute petite, elle a baigné dans ce lieu ouvert du matin au soir.Une caverne d’Ali Baba bien ordonnée que Christiane Gau- thier, la maman, a transmis à sa fille le 1 er janvier pour profiter de sa retraite. Elle avait repris le magasin en 1996 tenus par ses parents Arsène et Marie- Thérèse Loiget depuis 1953. Avant eux, ce sont Joseph et Thérèse Sarron qui en 1927, les arrière-grands-parents, ont lancé le dépôt de pain avec vente d’es- sence. Trois générations de femmes ont donc dirigé le lieu, quatre avecMarie-France depuis janvier : “Lorsque nous avons appris que Marie-France repre-

Les tournées reprennent du service avec Sylvain.

apprécié… presque quasiment jusqu’au service après-vente. Dans l’impossibilité de changer l’ampoule achetée à l’épicerie, Sylvain a fait le dépanneur lors de sa tournée matinale. Ce com- merce est “vendeur” de lien

social. La 5 ème génération est déjà prête :Alexis, 15 ans, aide sa maman… Renseignements au 03 81 44 30 54.Tournées lundi et mercredi à Char-

aussi de produits en tous genres. “Les personnes peuvent nous comman- der directement aumaga- sin : je fais un colis et je leur apporte. S’ils ne sont

La 5 ème génération est déjà prête.

moille, Chamesey, Longevelle- les-Russey, le mardi à Rosureux, Cour-Saint-Maurice, Vaucluse, le vendredi à Droitfontaine,Valo- reille,Terres-de-Chaux, Froide- vaux, le samedi à Longevelle- les-Russey, Chamesey. n

pas là, je peux le déposer à un endroit défini” explique le conjoint. L’épicerie réfléchit à développer un site Internet afin que les habitants puissent voir et commander des produits comme un “drive”. Un service

Le couple devant l’entrée du commerce.

Made with FlippingBook - professional solution for displaying marketing and sales documents online