Journal C'est à dire 253 - Avril 2019

É C O N O M I E

PORTES OUVERTES JUSQU’AU WEEK-END ASCENSION INCLUS FOIRE AUX GÉRANIUMS ET REPLANTS DE LÉGUMES TOUT À PRIX PRODUCTEUR TARIF 2018 = TARIF 2019 P É P I N I È R E S D ’ A R C - S O U S - C I C O N

La neige et le soleil ont servi le bilan de l’hiver Tourisme L’hiver 2018-2019 figurera sur le podium des meilleures saisons touristiques de la décennie comme semblent le confirmer les bilans d’exploitation sur les sites alpins du Val de Morteau et de la Combe Saint-Pierre.

NOMBREUSES PROMOS sur tous les arbres de la pépinière

GÉRANIUMS SURFINIA PLANTES À MASSIFS

SUSPENSION TOMATES CHOUX, COURGETTES...

A vec un bilan de saison à 116 000 euros hors taxes réalisés sur 53 jours d’ouverture, soit 176 000 passages au téléski, Sylvie Personeni chargée de mission tourisme à la commu- nauté de communes du Val de Morteau est plutôt satisfaite. “On avait bénéficié de 10 jours d’ouverture supplémentaire en 2018 pour des recettes infé- rieures de 43 %. L’enneigement était beaucoup plus irrégulier et une bonne partie des vacances était plombée par le brouillard persistant.” Sur les trois sites alpins duVal deMorteau :MeixMusy, Chauf- faud et la Bonade, pas de gros incidents techniques ou humains à déplorer si ce n’est une coupure sur le téléski du Pralot et la traditionnelle bobo- logie hivernale. Le sourire est de rigueur mais si les bons chif- fres ne suffisent pas à équilibrer le budget alpin. “On remet chaque année 100 000 euros dans l’entretien, le renouvelle- ment du matériel…La révision des 30 ans sur les remontées avait été faite il y a quelques années sur tous les téléskis.”

Voies Blanches. Une réflexion est aussi engagée pour savoir si la collectivité serait prête à tenir la buvette en l’absence du ski-club. “On se rend compte que c’est un service très appré- cié.” L’heure est maintenant au démontage. Pas une mince affaire quand il s’agit de ranger

Le domaine nordique et alpin du Val de Morteau mobilise 27 personnes tout au long d’une saison qui a débuté le 12 janvier pour se terminer le 8 mars. Les pistes de descente s’étendent sur 40 hectares. Elles ont néces- sité 157 heures de damage, soit entre 4 000 et 5 000 litres de

PÉPINIÈRES HANRIOT

Horaires : 9h-12h/14h-18h30 Dimanche et jours fériés : 9h-12h/14h-18h Tél. 03 81 69 90 43

OUVERT 7 JOURS SUR 7

1 km de pare-neige, de remettre en place les piquets, les barrières, les clôtures. La différence entre les deux hivers est encore

fioul. L’espace nordique a rapporté 62 742 euros contre 57 780 euros l’an dernier. Comme pour l’alpin, une saison plus renta-

L’annonce d’emploi qui fâche les Suisses Emploi Une entreprise horlogère suisse publie dans des jour- naux du Doubs des salaires alléchants convertis en euros. Ce qui a déplu aux politiques voisins…

Un bilan de saison à 116 000 euros hors taxes.

plus flagrante à la Combe Saint- Pierre qui est située à l’altitude critique de 900 m. “On avait ouvert seulement 10 jours l’an dernier contre 45 jours cet hiver. En nombre de forfaits alpins, on est passé de 1 500 à 4 000 et en redevance nordique de 370 à près de 1 000. La fréquentation est plus stable à la patinoire artificielle variant seulement de 6 500 à 7 000 entrées. C’est une belle saison dans l’ensem- ble” , indique Guillaume Robert, salarié de Woka Loisirs qui exploite les infrastructures tou- ristiques de la Combe Saint- Pierre. n F.C.

ble réalisée sur une durée de 70 jours contre 84 jours l’hiver dernier. “Le budget ski de fond s’équilibre. On continue à être l’un des derniers sites nordiques à proposer la gratuité d’accès aux pistes raquettes. On a senti aussi l’intérêt d’avoir un vrai bâtiment d’accueil au Gardot avec la buvette tenue par le ski- club.À noter également l’impor- tance de la fréquentation scolaire avec 3 500 enfants dont une par- tie vient du pays de Montbéliard dans le cadre du dispositif “apprentissage du ski nordique.” Sylvie Personeni rappelle aussi les 2 500 personnes qui ont par- ticipé les 19 et 20 janvier aux

E n septembre dernier, le journal C’est à dire évoquait avec le Grou- pement transfronta- lier européen (G.T.E.) le cas des Offices de placement en Suisse, l’équivalent de Pôle Emploi hel- vète, un organisme chargé d’ac- compagner et de fournir à tous les chercheurs d’emploi (même les frontaliers) les offres d’em- ploi dans les cantons. En mars dernier, l’entreprise Sonceboz Microtechniques basée dans le canton du Jura

De 3 200 à 3 400 euros pour un opérateur en usinage en Suisse.

un technicien de maintenance 4 600 euros, et jusqu’à 4 800 euros pour un chef d’équipe. Le Parlement jurassien (repré- sentant le pouvoir législatif du canton) s’en est ému. Pourquoi ? Parce que la firme qui recrute n’est pas passée par l’Office de placement. En clair, les deman- deurs d’emploi de nationalité suisse n’ont pas pu candidater avant les autres. Même en période de quasi-plein-emploi,

la Suisse demeure donc vigi- lante.ÀNeuchâtel, le taux d’em- ploi est de 4,1 %, à 3,6 % dans le Jura, et 3,5 % àVaud (chiffres de février). Dans le Doubs, d’après le Grou- pement transfrontalier euro- péen dont une de ses antennes est basée à Pontarlier, 3 500 chômeurs sont comptabilisés. Rappelons qu’ils doivent tou- jours pointer à Pôle emploi et que leurs cotisations chômage sont payées par la France. n

a publié dans un quotidien régional du Doubs une annonce dans laquelle plu- sieurs emplois sont mis en en concours. Y

Les demandeurs d’emploi suisses arrivent après…

2 500 personnes avaient

participé aux journées des Voies Blanches organisées au Gardot les 19 et 20 janvier.

sont promis, douze fois par an, des salaires mensuels allé- chants, indiqués en euros. Un opérateur en usinage peut espé- rer de 3 200 à 3 400 euros nets,

ƿǂȏLJǀȏDŽǀȏLJLJȏLJLJ X·Óȱ·È°·Š”ªŽÈÈÓÄ Ä·„ÄÓ±Žȏ—Ä

Made with FlippingBook Annual report