Journal C'est à dire 253 - Avril 2019

V A L D A H O N - P I E R R E F O N T A I N E

Pour un scanner médical à Valdahon Le Centre d’imagerie Séquanie et la Ville ont déposé une demande à l’A.R.S., refusée dans un premier temps. Ils ne perdent pas espoir. Santé

S i elle l’obtient, alors Val- dahon n’aura plus grand- chose à envier à ses voisins pontissaliens et bisontins en matière de services médicaux. La commune de Valdahon et le Centre d’imageriemédicale Séqua- nie ont officiellement déposé une demande à l’Agence régionale de santé, en copie au préfet, en vue d’obtenir un scanner médical. “Ce projet est pris en compte dans le cadre de la procédure des autori-

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sations d’équi- pement lourds, qui est en cours à ce stade” répond l’A.R.S. Le centre réa- lise déjà des mammogra-

Le nombre de patients multipliés par deux.

Le centre de radiologie de Valdahon, candidat pour un scanner.

d’imagerie à Valdahon, créé il y a 20 ans. L’accueil de patients a dou- blé ici, avec 80 par jour. Ils viennent de du Plateau, du Russey, de Maîche, de Sancey, même de Pont- de-Roide, car les autres centres d’imagerie sont saturés. À l’hôpital de Pontarlier, le scanner est là… mais il manque des pro- fessionnels. Il est saturé.À Besan-

çon, il faut moins de 48 heures pour un rendez-vous, mais encore faut-il s’y déplacer en habitant dans le “haut”. “Nous pourrions intéresser des jeunes médecins car Valdahon n’est pas loin de Besan- çon, là où ils veulent résider. Sur- tout, c’est nous qui prenons les risques financiers : nous ne deman- dons aucune subvention pour ce

scanner. S’il y a du monde, cette machine se paie à l’acte, et s’il n’y a personne, alors tant pis pour nous…” image le professionnel. Parce qu’il y a un véritable besoin pour la population, élus et profes- sionnels comptent à nouveau faire entendre leurs arguments d’ici 2020. n E.Ch.

phies, échos, dopplers…mais seule l’A.R.S. autorise - dans un souci de rationnement économique - les implantations de scanner ou d’I.R.M. sur le territoire. La demande valdahonnaise a essuyé un premier refus au motif qu’elle n’entrait pas dans le plan régional de santé 2018-2020. “Nous étions déçus de cette réponse mais nous ne perdons pas espoir. Nous avons écrit auministère” commente l’un des radiologues du Centre

L’étiopathie a le vent en poupe Valdahon Professionnel de santé à Valdahon, il ouvre avec un confrère un cabinet au Locle pour répondre à la demande suisse.

C itée en exemple pour son dynamisme démo- graphique et écono- mique, Valdahon doit prévoir et surtout digérer les nouvelles demandes de services de la part de sa population. Logique. Le conseil municipal - à l’una- nimité - a voté la construction d’un deuxième site périscolaire au Pôle scolaire Lavoisier. Le projet s’établit sur 530 m 2 avec une salle de restauration, deux grandes salles d’activités, une évolution des locaux. Les bâtiments sont appelés à évoluer et à se transformer en fonction des usages avec des salles évolutives. “Le projet devra être exemplaire sur le plan de l’accessibilité” annonce la municipalité. Le permis de construire a été déposé pour une construction dans l’année. En matière d’éducation, lors d’une visite du sénateur Jean- François Longeot, il a été ques- tion de l’implantation d’un lycée sur le territoire de la commu- nauté de communes. Pour l’ins- tant, ce projet ne semble pas sur les plans du Conseil régio- nal. n Pour accueillir la jeunesse Valdahon La commune la plus active du Doubs en termes de démographie crée un deuxième site périscolaire. salle de repos, et les sanitaires. Le bâtiment sera annexé à l’école maternelle. La chaufferie a été également repensée afin de chauffer à terme aux bois les deux écoles et le nouveau péris- colaire. Les études ont permis de rééva- luer le coût de l’opération pour un montant prévisionnel des travaux fixé à 1,187 million d’euros. Une démarche environ- nementale doit permettre de réaliser des bâtiments flexibles et modulables permettant une

L’ étiopathie est une méthode manuelle de soins dont les bienfaits sont unanimement reconnus. Installé à Valdahon, François Molé et son confrère Sébastien Chenevez, ouvrent un cabinet avec consultation bi-hebdoma- daire au Locle le mardi et le vendredi. “Une seule journée de consultation s’avérait insuf- fisante pour satisfaire l’attente croissante des habitants du Locle et plus généralement du canton de Neuchâtel. Nombreux d’entre eux étaient contraints jusqu’alors de se déplacer àVal- dahon pour bénéficier de ces soins. Limiter les kilomètres

François Molé, étiopathe à Valdahon, ouvre un cabinet au Locle.

sportif de haut niveau, l’étio- pathie soigne la plupart des maux et des pathologies affec- tant la vie quotidienne : trou- bles articulaires ou digestifs,

thie ? “L’ostéopathie est une thé- rapie manuelle visant à ana- lyser et vérifier le fonctionne- ment de l’intégralité du corps humain. L’étiopathie est une méthode d’analyse causale des symptômes. Elle consiste en une recherche ciblée, rapide et effi- cace du système anatomique en lésion provoquant le dysfonc- tionnement présenté par le patient.” Les tarifs sont libres (120 francs en Suisse, pris en charge par les assurances com- plémentaires et en France par les mutuelles). n

tendinite, lumbago, ballonnements, trou- bles hépato-biliaires, troubles circulatoires comme les jambes lourdes, l’inconti- nence, l’asthme, les

après une séance multiplie les bien- faits” explique Fran- çois Molé. Dans la tradition des rebouteux, l’étiopa- thie, est non médica-

Pour répondre à

une demande neuchâteloise.

Le groupe scolaire Lavoisier bientôt doté d’un périscolaire.

menteuse et met uniquement en jeu une manipulation manuelle. Du nourrisson au senior, du sédentaire jusqu’au

règles douloureuses… Les limites sont celles de l’urgence médicale et chirurgicale. La différence avec l’ostéopa-

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