Journal C'est à dire 253 - Avril 2019

P L A T E A U D E M A Î C H E

Maison Taillard, une transmission en douceur Goumois En toute sérénité, Jean-François Taillard met un terme à plus de cent ans d’une saga familiale lancée par son arrière-grand-père Henri en 1875 en cédant son établissement à Maxime Robert.

J ean-François Taillard et son épouse Éliane ont décidé de passer le relais à Maxime Robert. Il connaît bien la maison en tant que second du chef depuis 6 ans. Le chef Pascal Charreyras (formé chez les plus grands - Marcon, Loiseau entre autres)

Éliane et Jean-François Taillard avec Maxime Robert.

continuera d’officier en cuisine. Pur produit de l’apprentissage en alternance, Maxime Robert, après un C.A.P. et un B.E.P. de cuisine a acquis son expérience dans plusieurs restaurants étoi- lés en tant que chef de partie et s’est depuis formé à la gestion d'un établissement hôtelier.

tout chargée de souvenirs. La cuisine s’appuie sur de beaux produits, travaillés sans fard. Un des rares hôtels 4 étoiles du Haut-Doubs, l’hôtel a vu séjour- ner beaucoup de célébrités. L’écri- vain Graham Green aimait s’y reposer et y écrire. Gérard Phi- lipe y séjournait. Le comte et la comtesse du Liechtenstein y ont fait plusieurs visites et ont peut- être côtoyé Sacha Distel ou Joe Dassin.Aujourd’hui encore, des personnalités viennent en toute confidentialité goûter à la quié- tude du lieu et bénéficier des multiples installations (suites, piscine extérieure, salle de sport, sauna, jacuzzi et borne de recharge pour véhicules élec- triques). La clientèle est à 70 % étrangère (en grande partie suisse mais également belge, allemande, néerlandaise et d’Eu-

rope du nord). Face aux normes de plus en plus contraignantes, aux niveaux d’investissement en hausse et aux difficultés de recrutement (encore plus criantes le long de la frontière avec la Suisse) de nombreux hôtels ont fermé dans la région et d’autres sont en situation difficile. Jean-François Taillard se réjouit de la péren-

La maison Taillard est devenue une référence en maintenant un art de vivre hérité des géné- rations passées. Cette demeure constamment rénovée est malgré

tissement et de politique ambi- tieuse sur le site cette époque paraît révolue. Maxime Robert souhaite “faire honneur à ses anciens patrons tout en développant de nouveaux services pour sa clientèle.” Âgé de 32 ans, il sait flairer l’air du temps et constate que les nou- veaux clients de l’établissement cherchent plus que le confort et

la gastronomie. La nature, la randonnée et le V.T.T. seront des atouts importants pour l’avenir et la région a beaucoup à offrir dans

nisation de son affaire mais regrette le manque d’ambition des institutions au niveau du tourisme régional. “Nous avons monté le

La clientèle est à 70 % étrangère.

ce domaine. Quant à Jean-François Taillard, il va pouvoir se consacrer à la peinture. Nombre de ses toiles décorent l’hôtel et le restau- rant. n Ph.D.

dossier de vente sans aucune aide financière” dit-il. Il se sou- vient également de l'époque où “Goumois était La Mecque de la pêche à la mouche” et attirait des touristes étrangers aisés en fin de semaine. Faute d’inves-

La Maison Taillard à Goumois.

Une demande croissante pour les cours de méditation Damprichard Deux ans après s’être installée en tant que praticienne énergéticienne, Audrey Brandao propose depuis trois mois des cours de méditation collective.

L a demande est en forte croissance, les cours de méditation collective se développent partout en France avec comme raison pre- mière le besoin de lâcher prise face au quotidien de plus en plus stressant. Audrey Brandao a elle-même travaillé en entreprise et subi

les effets du stress. Il y a deux ans, elle décide d’abandonner sa carrière de contrôleuse qualité en horlogerie pour se consacrer pleinement aux soins énergé- tiques qu’elle avait elle-même pu tester pendant ses périodes de stress passées. Grâce au bouche-à-oreille, elle se fait rapidement une clientèle

fidèle. Ses clients lui font part de leur envie de suivre en plus des soins, des cours de médita- tion. C’est ainsi que rapidement se mettent en place des séances collectives d’abord pour appren- dre à méditer et ensuite pour découvrir toutes sortes de médi- tations possibles. “Les cours ont commencé il y a trois mois , dit- elle, mais il est possible de nous rejoindre à n’importe quel moment de l’année car à chaque fois nous abordons une nouvelle manière de méditer. Il y a des méditations dans le silence, dans le bruit et aussi avec des vibra- tions.” Lors de la dernière séance, Audrey a proposé de méditer en mangeant les yeux bandés. “On peut être simplement allongé, se relaxer et apprendre à manger en pleine conscience, ce qui per- met de développer d’autres sens car on ne prend jamais le temps de ressentir nos émotions.”

Audrey Brandao propose

également des cours en pleine nature.

sonore avec des bols tibétains et un gong pour ensuite terminer par un pique-nique enmangeant en pleine conscience les yeux bandés “afin de ressentir les pleines saveurs que la vie nous apporte.” Pour connaître les prochaines dates de méditation, il est pos- sible de contacter Audrey par téléphone,S.M.S.(06 35 21 49 60) ou par le biais de son compte Facebook “pensée positive”. Ren- seignements sur www.energies- et-spiritualite.com n S.C.

Les cours peuvent d’ailleurs être suivis à la demande. “Il n’y a pas d’abonnement mensuel , dit Audrey, on vient lorsqu’on en ressent le besoin, mais généra- lement les personnes qui com- mencent sont présentes à chaque nouvelle séance car le bien-être en résultant est fantastique” dit- elle. Les participants sont autant des hommes que des femmes, il y a même un enfant de 12 ans qui participe régulièrement aux séances. “À force, nous nous connaissons pratiquement tous, l’ambiance est conviviale et les

méditations permettent de mettre le quotidien de côté que ce soit celui d’une mère de famille ou d’un responsable d’entreprise.” Suite à la demande croissante, en plus des cours àDamprichard, Audrey propose désormais, des cours à Saint-Hyppolite une fois par mois. Le 13 juillet prochain, si le temps le permet, sera ouverte unemédi- tation tout public dans la nature avec diverses propositions : en prenant contact avec les arbres, mais aussi en marchant pieds nus puis avec une méditation

La jeune femme installée à Damprichard s’est lancée il y a trois mois.

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