Journal C'est à dire 253 - Avril 2019

V A L D E M O R T E A U

“Pour des états régionaux de l’eau” Villers-le-Lac La sécheresse 2018 n’a - selon des associations - pas eu l’effet électrochoc escompté chez les décideurs.

eau. Ni l’État, Conseil régional et Départementaux, responsables agricoles, la plupart des mairies, n’ont pris la mesure des consé- quences du réchauffement cli- matique sur la fragile ressource en eau de nos milieux karstiques” disent ces associations. Président du Doubs Franco- Suisse, Christian Triboulet dit “guetter avec inquiétude” les pro- chains mois : “Pour l’instant, le Doubs va bien. Nous avons

obtenu des avancées avec les bar- rages du Châtelot, de la Goule, du Refrain, quant au règlement d’eau. Mais les problèmes de sécheresse ne sont pas résolus” témoigne le représentant de l’as- sociation qui voit les effectifs de pêcheurs s’éroder (- 10 % de cartes annuelles). Les études d’impact locales sur le réchauffement climatique indiquent dans notre région une diminution des niveaux d’eau en 2050 de 40 à 50 % lors des périodes les plus critiques. Il faut agir. Des pistes d’amélio- ration sont évoquées par ces associations : le recours à des L’ antique système de badges a vécu. À Mon- tlebon, le court de tennis extérieur proche de la salle des fêtes dispose désormais d’un nouveau système de réservation via Internet, simple et fonction- nel. C’est Mickaël Perrin, tré- sorier de l’association et référent tennis, qui est à l’initiative de cet outil informatique qui per- met, via le site “tennis.montle- bon.fr”, de réserver son créneau et de payer en ligne (6 euros de l’heure pour un terrain). “Ce système gère l’occupation du ter- rain, en gestion libre et auto- nome. Le système de réservation en ligne donne à l’utilisateur un code d’accès à saisir direc- tement au digicode placé à l’en- trée du terrain. C’est très simple d’utilisation. Étant une trop petite association pour prendre en charge la gestion de l’occu- L’association judo et tennis- club de Montlebon a créé un nouveau logiciel de réser- vation pour le court extérieur de tennis qui est désormais accessible à tous, pour à peine 6 euros de l’heure. Montlebon

L es organisations réunies au sein des Collectifs Saône et DoubsVivants (S.D.V.) et S.O.S. Loue et Rivières Comtoises (L.R.C.) demandent face à l’urgence cli- matique l’installation d’États régionaux de l’eau et la mise en œuvre d’un plan ambitieux en faveur des économies d’eau et

de la reconquête des milieux naturels en Bourgogne Franche- Comté. “Le passage en alerte 3 fin 2018 de la région ou les aides spécifiques à l’agriculture pour l’achat de fourrages pour 10mil- lions d’euros votées par la Région l’année dernière, ne sont que des pansements qui ne sauveront ni l’agriculture, ni la ressource en

A-t-on tiré des conséquences de la sécheresse 2018 ? Pas vraiment…

ressources nouvelles devra être précédé par ces économies, une tarification de l’eau fortement incitative, la fin de l’artificiali- sation des sols, la protection des zones humides, la renaturation

des rivières canalisées, la lutte contre les pollutions de surface… Le Haut-Doubs, dont les nappes phréatiques ne sont pas au plus haut, doit se préparer à une nou- velle sécheresse. n

Un nouveau système de

réservation pour le tennis

Le court de tennis est désormais accessible grâce à un système de digicode.

verture du court. Le judo et tennis-club de Mon- tlebon présidé par Xavier Billod compte une cinquantaine de licenciés de tous âges. La pra- tique du tennis est libre, sans encadrement. En revanche, le judo dispose d’un entraîneur, Adrien Dornier qui encadre les enfants et le groupe adulte plus récemment constitué. “Ils sont tous sont motivés pour défendre les couleurs du club lors des dif- férentes compétitions amicales de la région” ajouteM. Perrin. n

pation, nous sommes fiers de pouvoir continuer à rendre le terrain disponible à tous grâce à l’innovation technologique” noteMickaël Perrin. Pas besoin de cotisation, d’abonnement ou de licence, ce système est donc accessible à toute personne vou- lant pratiquer le tennis en auto- nomie. Pour ceux qui ne dispo- seraient pas d’Internet, le club propose une alternative avec la vente au Coccimarket du vil- lage d’un code à usage unique valable également pour l’ou-