Journal C'est à dire 253 - Avril 2019

V A L D E M O R T E A U

risme comme une vraie activité économique, une économie présen- tielle avec des retombées qui sont loin d’être anodines” , complète Laurence Péquignet, la présidente de l’office, convaincue du bien- fondé de cette fusion touristique. La fréquentation “physique” des La destination Pays Horloger s’impose peu à peu Tourisme Après deux ans de fonctionnement, l’office de tourisme Pays Horloger prend peu à peu la mesure de son territoire en exploitant toute la palette des outils de communication, qu’ils soient numériques ou plus classiques pour aller à la rencontre des vacanciers. Mutation. des ateliers régulièrement. Si les gens se connaissent mieux, ils seront aussi plus enthousiastes pour valoriser la destination. On doit compter sur les locaux pour être des ambassadeurs du Pays Horloger” , observe la présidente. L’office est aussi là pour apporter

H istoire d’égayer le menu d’une assemblée générale nécessaire mais qui peut s’avérer parfois monotone, toute l’équipe de l’office de tourisme du Pays Horloger s’était mise au travail pour proposer aux adhérents un quiz sur les actions et les atouts de la destination. A priori rien d’insurmontable pour un profes- sionnel du tourisme curieux de son territoire. En réalité, une vraie épreuve qui montre bien le chemin restant à parcourir avant de maî- triser parfaitement son sujet. Rares sont ceux qui ont réussi à replacer sur la carte les belvédères de Valoreille, du Faux-Verger, de la Cendrée et de Montaigu. “On connaît les noms mais on est sou- vent bien en peine de positionner les sites. C’est important d’être en capacité de faire rayonner les gens sur l’ensemble du Pays Horloger. C’est aussi le rôle de l’office de tou- risme de faire connaître l’offre à nos prestataires” , détaille Frédé- rique Fleury, directrice de l’office du Pays Horloger depuis 2014.

Uns structure qui emploie aujourd’hui six permanentes avec une apprentie en formation B.T.S. tourisme par alternance. Ce nouvel office se déploie sur quatre sites : Saint-Hippolyte, Maîche, Morteau et le bureau de Villers-le-Lac en été. “J’ai une mission de coordination et de répartition des tâches. Chacun est responsable de son activité et à moi de faire en sorte d’instaurer un travail collaboratif.” Autre piège : le rébus dont la réso- lution permet de connaître quelle est la chambre d’hôte qui figure en couverture du guide des héber- gements 2018. L’occasion ainsi de vérifier comment les hébergeurs s’intéressent aux autres gestion- naires de lits touristiques dans une logique de complémentarité et d’entraide. “On est là pour entre- tenir le dialogue et faire en sorte de généraliser le réflexe de travail- ler ensemble, d’avoir en tête que l’autre est un allié et non une menace. L’intérêt commun, c’est que le touriste reste au Pays Hor- loger. On doit appréhender le tou-

offices de tourisme dimi- nue chaque année. Le constat est unanime et récurrent. D’où l’intérêt d’être performant sur le plan des outils numé- riques. “On va refaire com-

du conseil technique sur des projets d’aménage- ment portés par les col- lectivités. “On participe par exemple à la commis- sion tourisme de la Com- munauté de communes

Son nouvel outil magique :

le cadre à selfie.

plètement le site Internet sur la destination Pays Horloger. C’est le gros projet de l’année. Il sera opérationnel à l’automne” , indique Laurence Péquignet. Mais la mission de l’office ne se limite pas à la présence numé- rique, c’est là toute la différence. “On apporte un conseil éclairé dans le contenu des séjours pour qu’ils soient adaptés aux profils des touristes. On ne recherche pas lamême chose quand on vient avec des enfants en bas âge ou quand on est senior.” À l’écoute des vacanciers, l’office est aussi au service des socio-pro- fessionnels. Le but étant de consti- tuer un réseau, de faire se ren- contrer les acteurs. “Les choses ont bien évolué depuis la création de l’office de destination. On pro- pose des rencontres thématiques,

du Val de Morteau.” Deux ans après la création de l’of- fice de destination, Laurence Péquignet dresse un bilan positif. “C’est le sens où il faut aller en termes de méthode et de fonction- nement pour avoir un même lan- gage. On sait que la concurrence est vive. À la différence d’autres régions, on a encore la chance d’être sur une destination qui ne manque pas d’authenticité avec des vrais métiers et de vraies gens. À nous d’en profiter.” Après l’expérience encourageante du triporteur, l’office sortira de nouveaux hors les murs avec son nouvel outil magique : le cadre à selfie où les touristes prennent la pose avec la possibilité de se revoir sur le site de l’office. “Dans le res- pect des règles de confidentialité”, juge utile de préciser Frédérique

Laurence Péquignet la présidente et Frédérique Fleury la directrice de l’office de destination Pays Horloger en pose souriante devant le cadre à selfie.

Fleury. Les marchés nocturnes sont toujours d’actualité. Le pro- chain aura lieu au Bizot le 22 juin. Un nouvel écran dynamique sera prochainement installé dans la vitrine du bureau de Villers-le- Lac. Tous les indicateurs sont au vert, y compris le moral des troupes. “J’aime cette destination. Avec 13 ans d’expérience de gestion

du gîte du Pré Oudot, je constate que les gens viennent et reviennent. Maintenant, grâce à cet office de destination, on a certains moyens, on dispose d’une équipe profes- sionnelle avec de vrais savoir-faire qui viennent s’ajouter aux atouts de la destination” , apprécie Lau- rence Péquignet. n F.C.

Publi-information Christian Bournez donne une âme au jardin Le créateur paysagiste prend la

Christian Bournez a

plus de vingt ans de métier dans la création de paysages. Son père, Joseph a exercé cette profession avant lui

F ils de Joseph Bournez, déjà paysagiste à Bonnétage, ChristianBournez est installé à son compte depuis plus de 20 ans. En 2005, il a créé les Jardins Comtois aux Fins dont il est le co- gérant. Précurseur dans son métier et toujours à la recherche de nouvelles dimension des nouvelles ten- dances et apporte une touche d’originalité aux jardins qu’il amé- nage. Il sait écouter les clients et les surprendre.

de ses créations est unique. Pour ce professionnel, il ne peut en être autre- ment. “ Un projet, c’est d’abord une écoute, une rencontre avec un client. C’est aussi un temps d’obser- vation de l’environnement où il faudra intervenir, de l’en- soleillement, de la nature du terrain,du style de l’habitation autour de laquelle nous allons aménager un écrin. Je tiens compte de tout cela lorsque je crée un aménagement paysager.” . Il trouve dans l’espace existant les éléments qui aiguillent sa réflexion et le guident dans le choix des végétaux et desmatériaux.Le tout est de trouver “l’accord parfait” entre le jardin et l’environnement. L’extérieur devient une scène végétale et minérale, une scène d’eau et de couleur, un lieu de bien-être et de détente. C’est pour cela qu’il considère l’exté- rieur comme un espace de vie à part entière. Une personne doit prendre du plaisir à regarder son jardin et à s’y déplacer. Le lieu doit correspondre à sa personnalité. “Chaque élément dans la construction du jardin est important. On peut jouer sur les pers- pectives, les profondeurs et donner plu- sieurs niveaux de lecture au paysage, sachant que nous ne faisons qu’imiter la nature et qu’il faut rester humble”

tendances, c’est par lui, par exemple, que le gabion a commencé à apparaître dans les créations paysagères duHaut- Doubs. Son originalité dans la façon

pendant 25 ans à Bonnétage.

de traiter les extérieurs et son goût pour l’innovation lui ont permis d’asseoir sa répu- tation. C’est avec la même curiosité et lamême exigence du travail bien fait qu’il est toujours prêt

“Apporter du végétal sans pour autant générer trop d’entretien.”

explique Christian Bournez. Il apporte toujours de l’originalité et des idées en suivant les tendances. Alors que le “sans entretien” transforme les jardins en espaceminéral, lui prône le retour du végétal. “On peut apporter du végétal sans pour autant générer trop d’entretien.” Il travaille aussi sur l’intégration des potagers, des arbres fruitiers qui font leur retour en force auprès des jeunes notamment, de l’eau sous la forme d’une fontaine, d’un bas- sin ou d’une cascade. “L’eau est un élé- ment essentiel au jardin.” Il compose avec la diversité des matériaux (bois, métal, minéral), avec des végétaux adaptés à notre région.Actuellement, il propose dans ses aménagements un autre élément naturel qui contribue au bien-être. Il s’agit du feu qui crépite au cœur d’une table brasero autour de laquelle les gens peuvent se retrou- ver. Christian Bournez et son équipe don- nent une âme au jardin. Ils maîtrisent tous les savoir-faire pour réaliser des travaux de petite maçonnerie, d’amé-

nagement de terrasse ou de cour. Le résultat est un ensemble harmonieux, un décor qui prendra une autre vie à la nuit tombée, quand le jardin s’illu- mine. n

à composer un environnement sur- mesure. Christian Bournez veille à la singularité de chaque projet. Chacune

bournez-paysagiste.fr 03 81 67 46 34 06 85 43 81 01 Suivez-nous sur facebook contact@bournez-paysagiste.fr Les Fins 4 bis, Rue des Prés Mouchets

Dans ses jardins se mêlent les matériaux et les éléments de la nature. L’équilibre est respecté.

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