Journal C'est à dire 247 - Octobre 2018

M O N T B E N O Î T E T L E S A U G E A I S

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La ferme de l’Étravers en mode circuit court Promis à reprendre le garage familial, Cédric Mainier a laissé tomber un destin tout tracé pour se reconvertir dans la transformation et la vente de produits fer- miers. Une reconversion réussie au pays du comté. La Longeville

I l en rêvait, il l’a fait et pourtant tout laissait sup- poser qu’il allait suivre une autre voie. Mais tou- te expérience peut s’avé- rer utile. “Au départ, j’avais une formation en informatique avant d’intégrer le garage familial à Morteau où je faisais plutôt de la mécanique et de la carros- serie. Au fond de moi, j’avais toujours projeté d’exercer un jour dans l’agriculture” , explique Cédric Mainier. Le déclic viendra en 2013 à la retraite de ses beaux-parents

Montbenoît et Gilley, pas très loin également de la R.D. 437. Ce qui m’évite de chercher des points de vente ou de faire les marchés locaux. Il y a assez de passage” déclare Cédric. Avant de se lancer, Cédric suit une formation professionnelle dans l’élevage à Châteaufari- ne. Il complétera son bagage à Bourg-en-Bresse avec un autre diplôme axé sur la transfor- mation, les normes et les règles d’hygiène dans l’alimentaire. Encore assez jeune pour béné- ficier des prêts à l’installation,

Cédric Mainier de la ferme de l’Étravers privilégie l’élevage en plein air des poulets de chair, pintades et poules pondeuses.

agriculteurs installés à La Longeville. L’oc- casion inespérée de mettre assez facile- ment la main sur quelques hectares de terre qu’on sait très

Cédric Mainier se met à son compte au 1 er janvier 2014 en pri- vilégiant trois éle- vages : porc, volailles et lapins. Il se diver- sifie plus tard dans un

repose avant tout sur sa capa- cité à séduire les palais, le nou- veau transformateur reste dans une logique d’élevage à taille humaine avec le respect des ani- maux et des saisons. “Dans l’an- née, je dois faire 1 000 volailles par an. Tous les porcs sont éle- vés sur paille et foin, et nourris à base de céréales. Dans quelques saisons, je compte plus m’orien- ter vers des porcs plein air” , pour- suit Cédric Mainier qui pratique ainsi avec ses poulets de chair, ses pintades et poules pon- deuses. La saisonnalité à la ferme de

l’Étravers, c’est par exemple du boudin et des salaisons fabri- qués seulement en hiver ou dans un autre registre, des produits barbecue pour l’été. Le choix de la proximité n’est pas sans contraintes, notamment sur le plan de la disponibilité. Peu de temps libre, des semaines à ral- longe, Cédric a quand même la chance de pouvoir accompagner ses petites filles tous les jours à l’école voisine. Pour autant, il ne regrette pas cet engagement vers les produits fermiers et ne doit sa réussite qu’à lui-même. n F.C.

La qualité avant la quantité.

atelier de poules pondeuses. His- toire de ne pas mettre ses œufs dans le même panier. Bio ou pas bio ? Lui a fait le choix du circuit court. Toutes ses bêtes sont éle- vées sur place avec des aliments sans O.G.M., produits pour l’es- sentiel en Bourgogne-Franche- Comté. La qualité avant la quan- tité. Conscient que sa réussite

convoités dans la filière comté et en zone frontalière. Cette ces- sation d’activité offre aussi l’op- portunité de récupérer des locaux dans la partie élevage de la ferme. “On n’a pas trop hésité mais cela impliquait d’in- vestir dans un laboratoire, une salle de découpe et un magasin de vente directe. La ferme est bien située en bord de route entre

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