Journal C'est à dire 247 - Octobre 2018

V A L D E M O R T E A U

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L’union sacrée autour du contrat local de santé Morteau A V La signature du second contrat local de santé (C.L.S.) à l’échelle du Haut-Doubs a eu lieu le 5 octobre à Morteau en présence de l’A.R.S., des collectivités et des acteurs de la santé concernés. Un traitement de choc pour pallier les carences médicales du territoire.

ORTEAU

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Zoom “Assouplir le dispositif des maisons médicales”

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S’il se félicite de l’intérêt de développer des relations entre les hôpitaux de Morteau et de Pontarlier, Jean-Marie Binétruy le président de la communau- té de communes de Morteau souligne également l’efficien- ce des maisons de santé en suggérant : “Il faudrait peut-être assouplir le mode de finance- ment des maisons médicales en les rendant éligibles à par- tir d’un seul médecin et non deux comme c’est le cas actuel- lement.” “Répartir équitablement l’offre de soins” Patrick Genre qui préside le Pays du Haut-Doubs estime que le C.L.S. est un des leviers à disposition des élus pour qu’ils puissent œuvrer à la réparti- tion équitable de l’offre de san- té. “Nous élus seront particu- lièrement vigilants à ce que la gradation des soins soit sui- vie d’efforts par des dotations financières, techniques et humaines. On veut à tout prix éviter l’hyperconcentration des moyens et des pouvoirs de déci- sion au sein des Groupements Hospitaliers de Territoire.” “J’attends des actions très pragmatiques” “J’attends des actions très prag- matiques de ce contrat que les élus départementaux ont vali- dé en 24 septembre avec des réserves” commente Christine Bouquin, la présidente du Conseil départemental du Doubs. Elle rappelle que le Département a alloué 10 mil- lions d’euros aux E.H.P.A.D. et que les maisons de santé publiques seront exonérées de la taxe foncière. “Je compte beaucoup sur ce C.L.S. pour qu’il réponde aux attentes spé- cifiques des territoires. ”

e Ursule de Saint a préservée L

secteur de Maîche pour admi- nistrer les premiers soins, le développement de la Télémé- decine… “Le C.L.S. permet de se mettre autour d’une table pour essayer de trouver des solutions locales aux problèmes.” Second enjeu identifié : la pré- vention. Le contrat local s’ap- puiera sur le dispo- sitif Pass’Santé adultes. Un conseil local en san- té mentale doit par ailleurs être constitué sur Pontarlier. Parmi les 54 mesures du plan “Ma san- té 2022”, Pierre Pribile en retient deux qui intéressent le terri- toire du Haut-Doubs. L’une por- te sur l’organisation des géné- ralistes avec la création de com- munautés professionnelles de Jeunes. Il prévoit de conforter une offre de soins psychiques pour adolescents et jeunes

territoire. En fédérant les géné- ralistes, ce dispositif permet- trait d’accéder à des soins sans rendez-vous, ce qui éviterait l’engorgement des services d’ur- gence. La deuxième mesure est liée au maintien des hôpitaux de proxi- mité avec la mise en place de

Tous les partenaires étaient réunis le 5 octobre à Morteau pour la signature du nouveau contrat local de santé 2018-2022.

plateforme dédié aux spécialistes. D’autres axes sont identifiés dans ce C.L.S. : limi- tation des risques sanitaires liés à l’en-

A ccès aux soins, pénurie de spécia- listes, difficulté à attirer des généra- listes sur certains secteurs, on sait les difficultés de la prise en charge médicale sur le Haut-Doubs. C’est l’en- jeu même des contrats locaux de santé qui permettent de décli- ner la stratégie régionale à l’échelle des territoires en l’adap- tant à leurs réalités et à leurs enjeux.

Des solutions locales aux problèmes.

Ce nouveau contrat de santé 2018-2022 couvre les deux Haut- Doubs, soit 147 communes et 104 536 habitants. Il poursuit les objectifs du précédent C.L.S. signé en 2012 sur ce territoi- re. “Ce nouveau contrat répond à trois enjeux principaux. La priorité porte sur l’accès aux soins et repose sur la politique des maisons de santé qui ne sont pas forcément concentrées sur un seul site” , rappelle Pierre Pri- bile, le directeur de l’Agence

Régionale de Santé l’un des par- tenaires du C.L.S. Sont égale- ment impliqués le Pays Hor- loger et le Pays du Haut-Doubs, le Département, la Région, la M.S.A., la caisse primaire d’as- surance maladie et la direction départementale des services de l’Éducation nationale. Et le directeur de l’A.R.S. de citer la réussite du cabinet éphémè- re expérimenté à Pontarlier, le dispositif d’intervention orga- nisé avec les généralistes du

vironnement, amélioration de la prise en charge en établis- sement médico-social, coopéra- tion transfrontalière. La pre- mière action concrète va se tra- duire par le recrutement d’un animateur de santé qui sera en place début 2019 sur le Pays Horloger et le Pays du Haut- Doubs. n F.C.

Morteau

Des bus hors d’âge et brinquebalants, avec un système de chauffage obsolète : le parc de bus qui assure les circuits scolaires n’est pas de la dernière jeunesse. La Région rassure : 15 nouveaux bus doivent arriver en décembre. L’état des bus scolaires inquiète les chauffeurs

“C es bus ne devraient plus rouler. Ils sont dangereux !” s’emporte un des chauffeurs qui assure les circuits scolaires tous les jours autour de Morteau. Carrosserie rouillée, pneus lisses…Certains semblent dans un état lamentable et ce, même

Malgré tout, les incidents sur- viennent de temps en temps comme ce bus immobilisé en rase campagne du côté du Bar- boux l’hiver dernier. “C’est inad- missible de rouler dans ce gen- re de bus” poursuit ce chauffeur très remonté (qui souhaite gar- der l’anonymat pour éviter tou- te mesure de représailles). “L’an

même quitté l’entreprise à cau- se de cet état de fait. À l’approche de l’hiver, ce chauf- feur expérimenté réitère donc ses inquiétudes. “Dès qu’il fait froid, on est souvent obligés de gratter les vitres à l’intérieur du bus, seulement pour voir dans le rétroviseur. Il n’y a qu’à voir la buée dans certains des bus dont le chauffage ne marche pas correctement. Même les élèves s’en plaignent” poursuit le conducteur. Même chose pour les pneus : des pneus mixtes sont installés à l’avant et non des pneus hiver. Au dépôt de Morteau, il n’y a plus qu’un mécanicien “qui a beaucoup à faire avec les pannes.” L’impatience des chauffeurs devrait être calmée prochaine- ment à en croire la direction de Mobilités Bourgogne-Franche-

s’ils passent tous régulièrement entre les mains des techni- ciens chargés du contrôle. “Tous les bus qui roulent sont auto-

dernier, on avait des beaux bus, mais ils les ont tous repris pour les remettre dans le bas vers Dijon. En contrepartie, on a récu-

“On est obligés de gratter les vitres à l’intérieur.”

Certains bus qui transportent les collégiens et les lycées vers Morteau sont âgés de près de 15 ans.

Comté. “Nous avons comman- dé quinze nouveaux véhicules. Dix d’entre eux seront réservés à ce secteur de Morteau. Le fabri- cant doit nous les livrer vers le 15 décembre annonce Thi- baut Gathellier. Dès que nous recevrons ces bus, nous les pré- parerons, les équiperons pour

la billetterie, et ils seront livrés sur le dépôt de Morteau.” Ce n’est donc qu’une question de semaines. Les chauffeurs espèrent que d’ici là les condi- tions climatiques ne soient pas trop rudes sur les routes du Haut-Doubs. n J.-F.H.

risés à rouler” confirme Thibaut Gathellier, le directeur de Mobi- lités Bourgogne-Franche-Com- té, la société qui assure la four- niture des bus pour le compte du Conseil régional désormais gestionnaire des transports sco- laires.

péré des vieux bus qui venaient de Baume-les-Dames” poursuit- il. Certains chauffeurs ont aler- té leur hiérarchie, “mais ça ne bouge pas” ajoute le chauffeur mécontent. Selon lui, “au moins 10 bus” sont en mauvais état. L’un des chauffeurs aurait

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