Journal C'est à dire 246 - Septembre 2018

pagnement étaient non négociables. La situation politique suisse est très tendue et l’UE menace de ne pas prolonger la reconnaissance de atr vailleurs frontalie Informations pour l l’équivalence boursière à la Suisse cet automne. Cela aurait des conséquences dramatiques pour la Bourse

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OCTOBRE 2018

L’ACCORD-CADR ENTRE LA SUISS E

LA RETRAITE ANTICIPÉE DANS LA CONSTRUCTION EN DANGER ! Depuis ce printemps, les partenaires sociaux ont en- trepris de négocier la prochaine Convention Nationale du secteur de la construction qui arrive à son terme en décembre 2018. Le sujet le plus épineux est celui de la ! ! à équilibrer. La Société Suisse des Entrepreneurs souhaite soit augmenter l’âge de départ à 62 ans soit réduire les rentes, alors que UNIA et SYNA, les syn - dicats suisses souhaitent eux voir augmenter les coti- sations patronale et salariale. Les syndicats estiment que la réduction des rentes ne permettrait pas d’avoir un revenu correct pour vivre et que l’augmentation de l’âge de la retraite est inenvisageable au regard de la pénibilité des métiers de la construction et des consé- quences importantes sur l’état de santé des salariés. Jusqu’à présent aucun accord n’a pu être trouvé sur ce sujet et la tension monte. Les 2 syndicats UNIA et SYNA ont décidé de s’unir dans une coordination commune pour mener des actions de protestation au ! !

E ET L’UE

Depuis plusieurs mois, l’UE et la Suisse sont entrées en négociation pour signer un accord institutionnel chapotant l’ensemble des accords bilatéraux et ren- forçant la coopération entre la Suisse et l’UE. Cependant ses négociations ont été freinées depuis début août sur la question des mesures d’accompa- gnement dans la cadre de la libre circulation des per- sonnes. Quand une entreprise étrangère vient travailler sur le territoire suisse, elle a l’obligation d’annoncer son ti ité 8j à l’avance pour que les autorités suisses ac v puissent contrôler les salaires et ainsi lutter contre le dumping salarial. Vu de l’UE et des entreprises européennes, ces me- sures sont perçues comme des entraves à la libre cir- culation et des mesures discriminatoires. L’UE a donc clairement exprimé sa volonté de voir disparaitre ces mesures sans quoi la signature de l’accord institu- tionnel n’aurait pas lieu. Les autorités suisses ont donc engagé avec les parte- naires sociaux helvétiques des négociations. Les syn- dicats suisses ont refusé début août de venir à la table

Suisse, entravant plus de 7 Les rapports entre l’UE et l’instant très distant. La Su !

0 % de son activité. la Suisse sont donc pour isse envisage de découper

demandant un délai supplémentaire de 5 ans pour les mesures d’accompagnement. Reste à voir si l’UE sera en accord avec cette méthode de travail.

Sources: cours du mois d’octobre. syna.ch, rts.ch, admin.ch

des négociations estimant q

ue les mesures d’accom-

Valérie Pagnot, Juriste

www.amicale

-frontaliers.org

à partir de ompléme Garanti

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