Journal C'est à dire 241 - Mars 2018

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P L A T E A U D E M A Î C H E

Construction de la gendarmerie : le boulet devant la justice Saint-Hippolyte Une société qui a œuvré à la construction de la gendarmerie a saisi le tribu- nal administratif de Besançon. Une autre affaire concerne les malfaçons. Saint- Hippolyte récupère, malgré elle, ces dossiers.

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L a gendarmerie de Saint-Hippolyte a été construite par l’an- cienne communauté de communes, aujour-

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d’hui fusionnée avec la C.C. du Pays Maîchois. La commu- ne de Saint-Hippolyte a récu- péré la charge du bâtiment où logent les militaires… et avec

lui “le bébé”. Elle s’en serait volontiers passée. Le premier dossier concerne les malfaçons. Un expert a été mandaté. Le second concerne une entrepri-

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se qui s’estime avoir été écar- tée du chantier (alors géré par la communauté de communes), affaire qui a été présentée à l’au- dience du tribunal administra- tif de Besançon jeudi 8 mars. Le verdict, mis en délibéré, doit être prononcé dans quelques semaines.

du Fol, architecte, l’E.U.R.L. Jonathan Sanchez, architecte, la S.A.R.L. Steba bureau d’études, la S.A.R.L. Bet Picard et Viala, et la S.A.R.L. 4 C. Dans le tableau de répartition des missions des différents membres du groupement, la S.A.R.L. 4 C

veau membre du groupement…” et en conséquence a modifié le tableau de répartition des mis- sions et des honoraires entre les 7 cocontractants. Cet avenant a également pris en compte le nouveau montant des travaux porté de 900 000 euros à 1 148 194,09 euros H.T. et a pro- cédé à une nouvelle répartition des honoraires entre les membres du groupement, le montant total des honoraires de la S.A.R.L. 4 C passant de 35 460 euros H.T. dans le contrat initial à la somme de 14 535,58 euros H.T. dans l’ave- nant numéro 1. La S.A.R.L. 4 C fait valoir qu’el- le a donc été écartée du marché par cet avenant qu’elle n’a pas signé, et demandé l’annulation, ainsi que l’indemnisation du préjudice qu’elle estime avoir subie. Le T.A. de Besançon rend son jugement en avril. n E.Ch.

s’est vue confier la mis- sion de maîtrise d’œuvre d’exécution et d’économiste pour un montant de 35 460 euros H.T. Elle a obtenu le règlement de 5 notes d’honoraires

Le rapporteur public a toutefois émis dans ses conclusions le rejet de la requête et à la condamnation de la S.A.R.L. 4 C à verser à la communauté de

A-t-elle été écartée ?

“Non” estime le rapporteur public.

communes Saint-Hippolyte une somme de 1 000 euros. Il esti- me que la communauté de com- munes n’a écarté personne du chantier. Rappel des faits : la collectivi- té a conclu un marché de pres- tations intellectuelles avec le groupement de maîtrise d’œuvre composé de M. Lhomme, archi- tecte, M. Greusard, agissant sous l’enseigne atelier du Bois

entre le 29 janvier 2009 et le 21 juillet 2010. Toutefois, par un avenant au marché de maî- trise d’œuvre en date du 31 décembre 2010, signé par le mandataire du groupement de maîtrise d’œuvre et le maître d’ouvrage, l’équipe de maîtri- se d’œuvre a décidé “d’intégrer dans l’équipe de maîtrise d’œuvre le bureau d’études électricité : Droz-Bartholet en tant que nou-

Une entreprise qui a œuvré à la construction de la gendarmerie estime avoir été écartée d’un marché (photo archive Càd).

La seule commerçante de la région à accepter le Bitcoin Goumois Jennifer Massenot a repris l’an dernier le magasin d’alimentation générale au centre de Goumois. Face à la demande des touristes, elle a décidé d’ac- cepter les transactions en monnaie virtuelle… mais bien réelle.

E lle l’avoue : depuis l’ins- tallation en janvier dernier d’un mode de paiement en Bitcoin, Jennifer Massenot n’a pas enco- re réalisé de transaction avec cette monnaie virtuelle. “J’ai

intéressée” témoigne la géran- te du magasin “Le petit Gou- mois” depuis mai 2017. C’est la seule commerçante dans la région - pour le moment - à accepter cette monnaie virtuelle qui fait un véritable tabac. Son

installé ce mode de paiement en prévision de cet été, au moment où les touristes seront là. Car l’an dernier, j’ai eu de nom- breuses personnes qui deman- daient si j’acceptais les Bitcoins. Sans ça, je ne m’y serai jamais

Jennifer Massenot, gérante du Petit Goumois, accepte les Bitcoins.

cours a explosé en quelques mois avant de chuter légèrement. Que cette première se fasse à Gou- mois, dans une “épicerie” loca- le où sont proposés de nombreux produits locaux est original,

se en 2017, la jeune femme dres- se un bilan positif. Les clients ont pris leurs habitudes. Le matin, entre les frontaliers qui s’arrêtent acheter un croissant voire boire un café, puis les habi- tants du village qui viennent faire leurs courses, c’est un tout village qui vit. Relais postal très apprécié des voisins suisses, le “Petit Goumois” attire les voi- sins. Venu du Noirmont, ce couple explique avoir l’habitu- de de “descendre à Goumois pour envoyer un colis en France et acheter des produits moins chers.” Bref, tout le monde s’y retrouve. n E.Ch.

de la valeur de la monnaie. Le client n’a plus qu’à flasher le Q.R. code et je reçois instanta- nément l’argent sur mon comp- te. C’est sans frais. Pour 15 euros ce jour par exemple, c’est 0,002595 Bitcoin” explique-t-elle.

mais pas tout à fait anodin. Village fron- tière, village touris- tique, Goumois voit transiter de nom- breuses nationalités différentes. Cela peut

Les transactions sont sans frais.

Un seul principe à bien respecter : virer sur son compte courant quand le Bitcoin est au plus haut. Pour cela, la jeu-

faciliter les échanges d’autant que la transaction est ultra- simple : “Je me connecte sur mon smartphone, j’entre la somme à payer en euros qui se convertit en Bitcoins en fonction du cours

ne femme est conseillée par un membre de sa famille qui maî- trise cette monnaie virtuelle. Elle ne perd pas d’argent à ins- taller cette formule : alors pour- quoi s’en priver ? Depuis la repri-

Pour le moment, les clients fidèles achètent en euros.

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