Journal C'est à dire 240 - Février 2018

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A G E N D A

Livre Philippe Humbert, “le Docteur House” français Natif de Valdahon, le Professeur Philippe Humbert publie 40 histoires médicales “pour ne plus passer à côté du bon diagnostic”. Comme le métier de médecin, celui de “patient” s’apprend.

Aventure Un équipage du Doubs au Raid 205 Trophée Anne-Sophie Mouhot et Cédric Pestel préparent le Raid 205 Trophée. Sur les 70 équipages qui s’ap- prêtent à prendre la route, ce sont les seuls du Doubs.

ment lors des traversées de vil- lages isolés” note le couple. Pour Cédric, ce n’est pas la premiè- re expérience : “J’avais été bou- leversé et transformé par mon premier raid humanitaire l’an dernier. Je renouvelle l’aventu- re avec envie, engagement et éner- gie. La dimension humanitaire de ce raid est très motivante” dit-il enthousiaste. Anne-Sophie, elle, se dit “captivée par l’aven- ture sportive et humaine, fas- cinée par l’immensité du désert et motivée par un besoin de lâcher prise. C’est en suivant les aventures de Cédric l’an dernier que ça m’a donné l’envie de vivre une telle expérience.” L’équipage vise le cap des 100 kg de matériel à distribuer grâce aux dons et aux sponsors qui sont toujours les bienvenus. n

A u volant de leur Peu- geot 205 préparée pour l’occasion, c’est à la rencontre des populations isolées et défavo- risées du Sud Maroc qu’Anne- Sophie Mouhot et son compa- gnon de route Cédric Pestel s’ap- prêtent à partir. Le 9 avril pro- chain, ils mettront le cap au Sud pour 7 000 km d’un par- cours jalonné d’obstacles et sans doute de belles surprises. Cet événement organisé par Pro- Raids Organisation est ouvert à tous, “sous l’unique condition de rouler en Peugeot 205” pré- cise l’organisateur. Il ne s’agit en aucun cas d’une compétition, mais d’une “balade-aventure visant à mettre en avant des valeurs humaines fortes : entrai- de, solidarité, convivialité, par- tagent” disent les deux aven- turiers. Cette année, la caravane du 205 Trophée apportera son princi- pal chargement à l’association civile “Nassim Meknès”, enga- gée dans le soutien aux admi- nistrations sociales de la ville de Meknès. Pour soutenir les actions de cette association

marocaine, les participants au Raid ont engagé avant de par- tir une collecte pour permettre à l’association de se doter de matériel de vie scolaire, d’un local administratif avec deux ordinateurs et de fournitures pour une crèche. “Nous distri- buerons également du petit maté- riel le long du parcours, notam-

“A vez-vous un bon méde- cin ?”. À lui seul, le titre de l’ouvrage de Philippe Humbert interpelle. Il est à l’image de ce médecin bisontin, né à Valdahon, dont la réputation s’est construite au fil de ses recherches dans domai- ne de la dermatologie. L’an dernier, le Professeur a dénoncé des cas de maltraitance médicale au C.H.R.U. de Besan- çon. Un lanceur d’alerte, voilà comme il se définit même si la publication récente de son ouvra- ge aux éditions Fayard n’a aucun lien avec sa sortie médiatique. “Voilà 20 ans que j’en avais l’idée mais je ne savais comment le présenter. J’avais bien compilé toutes les histoires, 80 au total, mais j’en ai gardé 40 sur deman- de de l’éditeur. Je veux mon- trer aux patients qu’ils sont aus- si en charge de leur santé en aidant leur médecin afin qu’il pose le bon diagnostique, ne serait-ce qu’en présentant son dossier médical. Le malade doit apprendre à gérer les innom- brables données médicales qu’il détient sans le savoir. Le doc-

teur est l’avocat du patient” pré- sente ce médecin en dermato- logie, médecine interne, aller- gologie et oncologie. “Vous ne serez plus le même patient” pro- met l’auteur. Il n’a pas tort. L’exemple de Mélodie (les pré- noms ont été changés) qui consulte une première fois son médecin traitant pour des démangeaisons et qui se ter- mine trois ans plus tard par une chimiothérapie traitant une maladie maligne (lymphome) fait froid dans le dos. “À peine Mélodie avait-elle enlevé son che- misier que, comme je m’y atten- dais, les ganglions qui signaient le diagnostic de la maladie de Hodgkin apparaissaient visi- blement sur la face latérale du cou et sur le creux sus-clavicu- laire homolatéral. Alors même que tout médecin doit chercher une maladie de Hodgkin chez une personne qui souffre de pru- rit, notamment lorsqu’il s’agit d’un sujet jeune, comment se fait- il que plus de dix consultations et quatre médecins consultés ne l’aient pas trouvée ? Comment son médecin n’avait-il pas vu

ces deux gros ganglions ?” inter- roge Philippe Humbert. Sim- plement parce qu’il n’avait jamais demandé à la patiente de se déshabiller ou tout du moins celle-ci n’a pas voulu qu’il le fasse. La jeune femme a pu être soignée…mais n’a pas obte- nu sa maîtrise et ne s’est pas mariée. Des histoires “vraies”, sans juge- ments, voilà ce que le docteur dévoile en rappelant le sacro- saint principe d’interroger le patient, de lui poser des ques- tions ouvertes sur ses antécé- dents. Après avoir donné de nom- breuses conférences durant sa carrière, “Le Dr House” français couche sur le papier 40 cas extra- ordinaires pour laisser une tra- ce. L’histoire ne dit pas si le vrai Dr House, Américain celui-là, s’en inspirera. n E.Ch. Le Professeur Philippe Humbert, dans son ouvrage, mêle rigueur scientifique et anecdotes croustillantes.

Pour soutenir leur action : asso.la.licorne@orange.fr Facebook : @la205licorne - Cédric : 06 14 54 32 89 Anne-Sophie Mouhot et Cédric Pestel, prêts pour l’aventure.

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