Journal C'est à dire 240 - Février 2018
LE CAHIER FORMATION
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PONTARLIER
l Greta du Haut-Doubs
Les métiers de l’usinage dans
les conditions du réel Plus connu pour ses actions dans l’horlogerie ou les filières tertiaires, le Greta du Haut-Doubs investit également dans le domaine de la formation mécanique pour répondre aux besoins de main-d’œuvre industrielle du bassin d’emploi du Haut-Doubs.
A vec un taux de retour à l’emploi autour de 90 % en restant dans le secteur d’activité lié à la formation suivie, le Greta du Haut-Doubs affiche une effi- cacité probante dans sa filière mécanique. D’autant plus si l’on ajoute un taux de réussite aux examens proche de 95 % et pra- tiquement aucun abandon en cours de formation. Cette réussite s’explique par la qualité de la prise en charge, l’accompagnement, les compé- tences de l’équipe enseignante et un parc machines suffisam- ment complet pour favoriser le temps d’apprentissage en ate- lier dans des conditions opti- misées. Qui sont les candidats aux métiers de l’usinage postu- lant au Greta du Haut-Doubs ? “On a un peu tous les profils, du demandeur d’emploi au salarié en cours de reconversion en pas- sant par ceux invités par leur employeur à suivre un stage de perfectionnement. On propose cinq formations diplômantes en usinage à commande numérique, en décolletage et en contrôle et métrologie. Ces formations cor- respondent à des diplômes de niveau C.A.P. ou Bac pro” , indique Philippe Leduc, le res- ponsable de la filière usinage au Greta du Haut-Doubs. Les demandeurs d’emploi ou les personnes en reconversion sont d’abord conviés à découvrir toutes les facettes du métier avant de s’engager dans la for-
mation. Un passage nécessaire pour mesurer le niveau de moti- vation des candidats. “Avec cet- te démarche, on arrive à pro- poser un parcours adapté pour chaque stagiaire. On a aussi fait le choix de limiter la taille des groupes à 12 personnes pour mieux s’en occuper.” Le Greta du Haut-Doubs est en capacité d’accueillir cinq groupes de 12 personnes en
avec le lycée de Morteau. “On vient d’investir par exemple dans un tour à commande numérique dernière génération. Cela repré- sente un gros effort financier. Le département usinage avec la confiance de son président Antoi- ne Alves également proviseur du lycée Xavier-Marmier investit en fonds propres dans ce type d’équi- pement. On a mis en place un environnement pour que les sta-
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même temps. Il s’appuie sur une équipe de huit for- mateurs issus du milieu industriel ou de l’enseignement tech- nique. Deux approches complémentaires. Le pôle mécanique exploi- te deux plateaux tech-
giaires soient le plus souvent possible en situation d’atelier. On a aussi développé tout un réseau avec le tis- su industriel local. Cela permet de répondre aux attentes des employeurs au niveau du recrutement
“On a fait
le choix de limiter la taille des groupes.”
et de proposer aux apprenants des lieux de stage hors les murs du Greta ou du lycée de Mor- teau” , poursuit Philippe Leduc. Depuis 2013, le Greta du Haut- Doubs conforte son leadership au sein d’un réseau régional des Greta par son volume d’activi- té dans la filière industrielle en lien avec les métiers de l’usi- nage. “Cela représente 60 % du volume d’activité” , note Béné- dicte Lavier, secrétaire géné- rale en charge de la communi- cation au Greta du Haut- Doubs. l “
niques. “On fonctionne en étroit partenariat avec le lycée Edgar- Faure de Morteau en utilisant les machines en dehors des séances scolaires.” Suite à la disparition de la filiè- re productique au lycée pro- fessionnel Toussaint-Louvertu- re, le Greta qui utilisait aussi ces installations a fait le choix de recréer dans ses murs un ate- lier d’usinage de 300 m 2 afin d’offrir à ses apprenants de réels temps d’apprentissage profes- sionnel en jouant sur la com- plémentarité des équipements
Le Greta du Haut-Doubs propose cinq formations diplômantes en usinage, décolletage, contrôle et métrologie.
Greta du Haut-Doubs - 48, rue de Besançon 25300 Pontarlier - Tél. : 03 81 39 35 31 http://greta.ac-besancon.fr/greta/haut-doubs/
“On vient de rentrer un centre d’usinage à commande numérique”, indique Philippe Leduc, responsable de la filière usinage au Greta du Haut-Doubs.
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