Journal C'est à dire 240 - Février 2018

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P L A T E A U D E M A Î C H E

INFORMATION

A nos lecteurs, à nos annonceurs,

Les premiers frissons piscicoles à la Franco-Suisse Goumois

En raison des nouvelles règles de distribution postales du journal C'est à dire, le bouclage de votre mensuel aura lieu désormais le mardi midi au lieu du jeudi midi.

L’ouverture de la pêche le 1er mars gravée dans la conven- tion internationale qui régit cette société de pêche si particulière reste toujours un événement qui attire des passionnés venus de très loin. Ambiance.

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É tonnant de fixer une date d’ouverture sans tenir compte du jour de la semaine. Sauf que chez nos voisins neuchâtelois, le 1 er mars est un jour férié où l’on célèbre l’indépendance du canton qui aura 170 ans en 2018. Ce qui explique pourquoi le 1 er mars marque aussi le lan- cement de la saison piscicole en 1 ère catégorie. Dans une société de pêche à cheval sur deux pays,

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d’une carte annuelle. Un effec- tif composé à 73 % de pêcheurs adultes masculins. La Franco- Suisse, c’est aussi 150 cartes hebdomadaires et 1 500 cartes journalières vendues chaque année. “Quel que soit le type de carte, on a toujours un tiers de Suisses dont certains sont membres du conseil d’adminis- tration.” Il en va des sociétaires comme du nombre de truites, la Fran-

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LesMotsDouxdeMaud. MaudLemonnier crée des bijoux.Elle vient de fon- der sa petite entreprise auxFins avec deux emplois à la clé et lanceun financementparticipatifpour fai- re le salonMaison etObjet. (page4) Des radars, etdes victimes. L’année 2017 s’annonce pire encore que 2016 sur le plandesvictimesde la route.Alorsque les radarssont toujours plus nombreux, l’accidentologie est repartie à lahausse. (page14) VermotT.P. réinvente la route. L’entreprise deGilley vient de raccorder un parking public dePontarlier au réseau de chaleur de la ville. Le concept de route à énergie positive ouvre de nou- veauxhorizons auxT.P. (page39) Quentin, l’aventurierdeMontlebon. Le jeunehommede25ansestparti finseptembrepour un tourdumonde sportif.Sonobjectif:montrerqu’on peut aller au bout de ses rêves. (page51)

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Une familledeSyriens accueillie. Un jeune couplede réfugiésavecunenfantenbasâge doitarriverdans leValdeMorteaud’ici la findumois. Un collectif s’apprête à accueillir la famille. (page4)

Taxed’habitation:qui lapaiera? La réformede la taxed’habitationpermettraàdes cen- tainesde foyers fiscauxdenepluspayer cet impôt.Com- bien de familles seront touchées dans les principales communes duHaut-Doubs? (page4) LesFins en terrainminé. DifficileéquationàrésoudreauxFins.Lacommunerévi- se sonplan locald’urbanisme.Dilemme:s’étendre, tout en conservant les terres agricoles. (page6) Optimismeà laCombeSaint-Pierre.

Alice Girardet (29 ans), est à la tête du salon "laFille du barbier" au 11,Grande rue àMorteau. Àquoi ressembleraMontlebon? La commune deMontlebon est sur le point de vali- der son nouveau plan local d’urbanisme.Objectifs: contenir la croissance démographique et concentrer l’urbanisation dans le périmètre actuel. (page6) UnpôlemédicalauRussey. Après plusieurs tentatives infructueuses, la commu- ne duRussey a enfin réussi à concrétiser un prjet pour regrouper des professionnels de santé. (page31)

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La patinoire est au cœur du dispositifhivernal du site touristiquedeCharquemont.Lespremiers floconset le froid donnent le sourire aux exploitants. (page30)

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ture. De nouvelles dispositions vont entrer en vigueur au 1 er mars. Le linéaire de parcours “no kill” passe de 500 m à 2 km. Le nombre de prises journalières passe de 3 à 2 avec toujours une maille de 35 cm alors qu’elle est à 25 cm dans la plupart des autres A.A.P.P.M.A. “On a aus- si fixé un quota annuel de 30 poissons prélevés” , détaille Patri- ce Malavaux. Pour autant, l’es- poir demeure et la magie de l’ou- verture de la saison à Goumois reste intacte. n F.C. Si la maille des truites de la Franco-Suisse reste toujours à 35 cm, le prélèvement quotidien passe de 3 à 2 truites pour un quota annuel de 30 poissons.

Des chevreuils piégés dans les filets de ski Charquemont Plusieurs animaux ont été capturés bien malgré eux dans les mailles de ces filets installés pour sécuriser le domaine skiable en hiver comme en été.

difficile d’imaginer deux dates d’ouverture en fonction de la rive. La convention interna- tionale qui réglemente le fonctionnement de la Franco-Suisse privilé- gie le calendrier neu- châtelois. Une chance

co-Suisse n’a toujours pas retrouvé ses effectifs d’avant les grosses mor- talités piscicoles de 2011. “On avait perdu la moi- tié de nos sociétaires et il nous en manque toujours 30 à 40 %. Ces pertes se répercutent forcément sur

Des passionnés de tout le Grand Est de la France.

ont été prises dans la régle- mentation des épandages et le traitement des micropolluants au niveau des stations d’épu- ration. “Ils ont un temps d’avan- ce sur nous” , estime le président qui est aussi co-animateur du collectif S.O.S. Doubs et Rivières Comtoises. Dans ces circonstances, la Fran- co-Suisse tente à sa manière de préserver son cheptel de truites autochtones sachant qu’elle a arrêté depuis longtemps la réin- troduction de truites surden- sitaires au moment de l’ouver-

pour cette société où l’on peut venir taquiner la truite locale pratiquement deux semaines avant l’ouverture de la 1 ère caté- gorie partout ailleurs en Fran- ce. “On voit arriver des pas- sionnés de tout le Grand Est de la France. Certains n’hésitent pas à faire 300 ou 400 km” , rap- pelle Christian Triboulet, pré- sident d’une A.A.P.P.M.A. qui réunit 610 sociétaires titulaires C’est la fête $& *!%&!*+' %("( *+ *+#'+)'( )$ + *+ " *+ *+ '))*+ ') ( ' *! &*+ + $& $()+$ +#*+"$ ( % + *)+ %*)+)*+ $ (#()*+ $&! '""&*(##(!+#*)+ " *&!)+*%+"&!(*& ' )+#*)+ *(##*&!*)+ () $)(%($ ) $&# " !$ #%& "& % "& " #%"& $& % % $%"& #& ! $# & $&"% !#& & !&#! %& %#& %# %" ! $#&" #%" %$ & ! #& #& % !& & %$ & & " # % & # $ $ & !#& %# $& %& !$ %" %& %$ %& "& %$ "& !$ %" & #%& ! & & !& $$%& "!$ % % * #( &*+ (" *#+ * (##'( + ! )( * %+ &+"$ (% + *)+ %*) &+ * & +)$& *+'& + $()+"') ) ) +'))(*%%*+ !' " "$ %$()* )'#' * +"$ % $! (*!+*%+ '! ! + *+" $"$#'%+' *"+)'+ $&#* *+ #'"* + *+ & *%%*+*)%+'&) )(+( )%'## *+ +# * % !(*&! + n

le budget de fonctionnement qui reste inchangé et qui sert notam- ment à financer le poste du gar- de employé à temps plein. On constate que beaucoup sont dans l’attente d’une amélioration de la qualité de la rivière. L’impact se vérifie aussi sur l’activité des acteurs du tourisme pêche, for- cément en fléchissement.” Côté rivière, rien de nouveau malheureusement. La problé- matique basée sur une pollu- tion multi-factorielle n’a tou- jours pas été réglée. Les ges- tionnaires de la Franco-Suisse redoutent comme le lait sur le feu l’arrivée des gros épandages agricoles du printemps. “Le fond des rivières devient brun et on voit les maladies se multiplier chez les poissons”, poursuit le président sans ignorer l’effet de la pollution domestique et l’im- pact des micropolluants présents aussi dans les eaux de Goumois. Que penser des crues de jan- vier ? Patrice Malavaux le gar- de-pêche a d’abord été surpris par l’amplitude du phénomène. “On a franchi le niveau de crue quinquennale début janvier et décennale à la seconde crue. Cela a bien lavé les fonds même si quelques frayères ont dû être emportées.” Une lueur d’espoir quand même sur ce chapitre avec les efforts notables des Suisses engagés à travers le plan national pour le Doubs. Des mesures efficaces

“Je ne comprends toujours pas un tel acharnement” Violemment frappé par un agriculteur par deux fois pris en flagrant délit d’épandage sur neige et sur sol détrempé, Patrice Malavaux se remet petit à petit de cette épreuve. Entretien. C’est à dire : Comment surmontez-vous cette agression ? Patrice Malavaux : Toute ma famille a été affectée même si j’ai été le seul blessé physiquement. De mauvais souvenirs se réveillent encore quand je repasse sur les lieux. De par ma pro- fession de garde-pêche, je suis habitué à gérer parfois des situa- tions tendues mais je ne comprends toujours pas un tel achar- nement. Càd : Vous avez été arrêté longtemps ? P.M. : J’ai eu trois semaines d’arrêt de travail. Je souffrais de multiples contusions. Aujourd’hui, je ressens encore de gros cra- quements à la mâchoire avec la même gêne que si je souffrais d’acouphènes. C’est la dernière séquelle qu’il me reste. Je prends de temps en temps des nouvelles du riverain qui a lui aussi été agressé par la même personne. Càd : Avez-vous du retard dans la préparation de l’ou- verture ? P.M. : Je n’ai pas pu participer au tir de régulation des cor- morans qui peuvent causer de très gros dégâts sur la faune pis- cicole. Ces oiseaux ne mangent que du poisson. Ils en ingur- gitent jusqu’à 400 grammes par jour. J’ai également accumu- lé du retard dans la distribution des nouveaux permis chez les dépositaires. Cet hiver, avec la fermeture de la Chipote, on a perdu l’un de nos principaux dépositaires qui vendait pra- tiquement 50 % des cartes. Heureusement, la personne qui tient l’épicerie Le Petit Goumois a accepté de prendre le relais. J’ai un peu la tête dans le guidon mais dans mon cas, ce n’est pas plus mal. Càd : Votre sentiment sur ces épandages illégaux ? P.M. : Ils sont condamnables bien sûr. Je fais aussi partie du collectif qui se bat pour la suppression pure et dure des épan- dages hivernaux de novembre à la mi-mars et qui sont mal- heureusement encore autorisés. Il n’y a pas pourtant guère d’in- térêt à amender à cette époque. n Propos recueillis par F.C.

Les chevreuils se prennent davantage dans les filets en période de chasse et lors de la pousse des bourgeons printaniers (photo D. Journot).

E n se promenant du côté de la Combe Saint-Pierre, Daniel Journot, randonneur au long cours a découvert un jeune chevreuil en fâcheuse pos- ture. “Il vivait encore. J’ai réus- si à le délivrer avec bien du mal même s’il s’est laissé faire. On m’a déjà rapporté d’autres cas similaires avec des chevreuils. Ces filets de protection de pis- te de ski sont des pièges à ani- maux, surtout quand il y a peu

installe généralement en novembre.” Sensible à la souffrance que peut endurer un animal pris au piège, le responsable s’em- presse bien sûr de délivrer ces victimes. “On est parfois contraint de couper le filet quand l’animal est trop emmê- lé.” Il constate que cela se pro- duit plus souvent en période de chasse et au printemps à la pousse des premiers bourgeons dont s’enivrent les chevreuils.

de neige” , constate le randonneur bien conscient de l’utili- té des filets dans la sécurisation du domaine alpin de la Combe Saint-Pierre.

“On réfléchit pour essayer de trouver des solutions en été avec les filets qui encadrent les pistes de kart et trot- tinette sur herbe.” D’un point de vue légal, la

Un phénomène assez sporadique.

Le phénomène qui semble assez sporadique est néanmoins confirmé par la personne res- ponsable de l’exploitation du site géré aujourd’hui par Woka Loisirs. “Cela arrive de temps en temps et toujours au niveau du téléski à proximité du bois. Ces filets sont installés pour que les skieurs ne passent pas sous la remontée mécanique. On les

station est parfaitement en règle. “Il n’y a pas de régle- mentation particulière. Ces filets sont nécessaires pour la sécu- rité des pistes. Le même pro- blème se pose avec les parcs à moutons fermés par des grillages” , nous signale-t-on à l’office national de la chas- se et de la faune sauvage basé à Vercel. n

Les pêcheurs devront savoir se montrer économes sur le prélèvement de truites pour cette nouvelle saison qui s’amorce.

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