Journal C'est à dire 240 - Février 2018

D O S S I E R

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La Combe Saint-Pierre à Charquemont Quand la collectivité s’appuie sur une association professionnelle du tourisme Le site modernisé par la communauté de communes de Maîche est géré par l’as- sociation Woka Loisirs depuis 4 ans. Elle assure le développement des activités neige et patinoire en hiver et des activités d’été.

Guillaume Robert dirige la Combe

Saint-Pierre à Charquemont.

Une piste idéale pour apprendre l’alpin.

L a Combe Saint-Pierre a cet atout indéniable d’offrir la possibilité aux touristes de proposer sur un seul et même site des activités de ski alpin, de fond, de raquettes, et de la patinoire C’est “LA” station fami- liale par excellence avec des prix de forfait modérés (10 euros la journée pour un adulte, 8 euros pour un enfant). Encore faut-il de la neige. Dépourvue de canons, la Combe se débrouille en fonction des conditions météo, à 870 mètres d’altitude. Et ce n’est pas dans les plans de la communauté de com-

munes du pays maîchois d’engager de si lourdes dépenses pour un tel équi- pement à l’avenir. Propriété de la communauté de com- munes, gérée dans le cadre d’une convention par la société Woka loisirs depuis 4 ans, la station est davanta- ge tournée vers l’offre 4 saisons. La collectivité confie la gestion à l’asso- ciation, ce qui lui évite des frais de personnels. Quatorze saisonniers y travaillent au plus fort des vacances. Les déficits sont supportés par la col- lectivité qui récupère, le cas échéant, les bénéfices. Elle supporte également

l’achat de matériel et autres inves- tissements. Les chutes de neige de décembre ont permis 6 jours d’ou- verture avant une interruption en jan- vier puis un redémarrage lors de la première semaine de février durant les vacances scolaires. En alpin, les skieurs peuvent glisser sur deux pistes. Un téléski à bout de souffle n’a pas été relancé (depuis 2015) par la collectivité qui n’a pour autant pas délaissé les équipements en inves- tissant dans le matériel.La station avait été créée à l’origine par l’asso- ciation de ski du village. La collecti- vité a repris l’ensemble et notamment investi 750 000 euros (hors taxes) pour refaire le bâtiment du sol au plafond. C’était en 2011. Le bar-restaurant (géré par une association de Charquemont) manquait au site après la création de l’accrobranche ou du devalkart, de la patinoire et des pistes. 37 km de pistes de ski de fond sont entretenues par Woka Loisirs. Elles permettent de relier Fournet-Blan- cheroche ou Damprichard. La patinoire demeure un atout indé- niable l’hiver : même en cas de météo douce, les groupes ou scolaires peu- vent patiner. Les locations demeurent un excellent levier financier pour Woka Loisirs qui lancera au printemps la rénovation d’un nouvel accrobranches. Seule difficulté pour la communauté de communes : pérenniser une géran- ce pour le restaurant-bar. Éloigné du centre de Charquemont, l’espace a des difficultés à attirer le midi ou le soir des clients autres que les skieurs, ran- donneurs et touristes. n E.Ch. À noter qu’une webcam panoramique visible sur le site Internet (www.combesaintpierre.fr) permet de visualiser la météo et l’état des pistes

La patinoire : un atout indéniable pour l’attractivité du site en cas de faible enneigement.

De là, on jouit d’une magnifique vue sur Charquemont.

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