Journal C'est à dire 240 - Février 2018

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V A L D E M O R T E A U

Pierre Tichit, le monde au bout des spatules Les Fins Le jeune de 20 ans fait partie de la relève du ski nordique français. Il mesure tout le travail

En bref… l Restos du cœur Pour leur collecte des 9 et 10 mars, les Restaurants du cœur recherchent des béné- voles occasionnels sur tout le territoire du Doubs, pour accueillir les clients de ces magasins et recueillir les dons des produits achetés pour les personnes en difficulté. L’or- ganisation de la collecte repo- se sur des vacations de 3 h. Rens. au 03 81 41 92 11 ou au 06 86 07 14 73. l Enfance L’Association des Familles de Besançon (A.F.B.) gère un ser- vice vacances. Elle organise et propose des séjours et des week-ends pour des enfants dans des familles franc-com- toises pour répondre à un triple objectif : inviter un enfant petit ou grand, à se détendre, à vivre le quotidien d’une famille et à s’ouvrir au monde extérieur, per- mettre à un parent d’offrir un temps de vacances à son enfant. C’est une aventure enrichissante pour la famille accueillante. L’As- sociation recherche des familles susceptibles de partager une “histoire”. Indemnité d’entretien journalière de 15 à 17 euros et 34 euros le week-end. Ren- seignements : afb.besan- con@orange.fr ou 03 81 88 47 38. Site : afb-besan- con.fr

qui lui reste à accomplir pour espérer faire sa place dès l’an prochain chez les seniors.

I l n’est pas si loin le temps où Pierre, sac en bandou- lière et ski dans une main, attendait tranquillement place du Champ de foire l’ar- rivée du bus du ski-club du Val de Morteau, direction les pistes du Gardot. Désormais, c’est l’équipe de France junior qui le conduit sur les épreuves de ski de fond à travers la France, l’Eu- rope et parfois le monde comme ce fut le cas l’an dernier aux un peu à travers, loin des trois Norvégiens qui ont trusté les trois premières places du podium (Pierre a terminé 37 ème du skiathlon, épreuve en classique). À 20 ans, le garçon dont le papa Philippe, ex-président du ski- club Val de Morteau (S.C.V.M.) et professeur de sport, comme la maman d’ailleurs, est consi- déré comme la relève du ski nor- dique tricolore avec cinq autres garçons dont Émilien Louvrier (S.C. Pontarlier). Du haut de son 1,85 m (pour États-Unis et en février dernier en Suisse pour les Mon- diaux (juniors) où le Mortuacien est passé

80 kg), l’athlète - inscrit en facul- té de sports à Besançon - comp- te se donner les moyens pour réussir dans ce sport difficile. Premier objectif atteint : cette qualification pour les Mondiaux qui se sont déroulés en Suisse du 28 janvier au 4 février. Vic- time d’une mononucléose (gran- de fatigue) en septembre der- nier, le solide gaillard du Val de Morteau a su rebondir pour recouvrer sa forme dès décembre gamin humble, calme et ser- viable” commente Stéphane Meuterlos, responsable du maga- sin Velorun, qui le sponsorise. Car malgré son niveau, Pierre ne vit pas (encore) du ski. Le matériel lui est fourni, les dépla- cements pris en charge, des spon- sors locaux viennent en appui. “Le ski de fond reste une passion pour moi. Personne ne m’a for- cé. J’ai suivi au début ma sœur Émilie et j’ai pris goût après une ou deux compétitions” se sou- vient Pierre, baigné dans une puis en janvier avec une seconde place lors d’une manche de Cou- pe de France le 21 jan- vier. “Pierre, c’est un

Pierre Tichit, 20 ans, formé au ski-club de Morteau, parmi les meilleurs fondeurs de sa génération.

Après une mononucléose, la reconquête.

avant de reprendre les chemins de l’entraînement. Une vie de bohème : “Ce n’est pas toujours simple de vivre dans son sac de sport mais l’équipe de Fran- ce est un peu notre seconde famil- le et je ne suis pas dépaysé” ras- sure le Mortuacien. S’il n’y pen- se pas tous les matins en se rasant, le skieur admet que l’idée de participer “à des Jeux olym- piques est un Graal.” À lui de continuer sur cette trace pour espérer faire son sac pour Pékin, en 2022. n E.Ch. s

famille de sportifs. Ses parents font certains déplacements pour suivre leur athlète de fils. L’hi- ver, quand il revient à la mai- son entre deux compétitions, il s’entraîne évidemment sur les pistes de ses débuts au Gar- dot et retrouve d’anciens col- lègues comme Céline Chopard- Lallier, elle aussi licenciée au S.C.V.M. et promise à une belle carrière. Le massif jurassien a des talents et des structures comme le centre d’entraînement de Prémanon. Pierre pourrait dès l’an prochain se retrouver

avec les élites. Il sait la barre haute à franchir pour rejoindre les Manificat, Jay, Gaillard : “C’est effectivement une marche au-dessus, convient le fondeur. Mais on essaie de s’en inspirer.” Après avoir réalisé 5 top 10 au niveau européen, le puissant fondeur, aussi bien à l’aise en classique qu’en skating, sur nei- ge dure ou molle, réalise près de 630 heures d’entraînement par an. C’est en avril qu’il enlè- vera les paires de ski du coffre de sa voiture pour les ranger quelques semaines au garage en classique,

Publi-information Séjour liberté haut de gamme avec vue imprenable sur le lac Quelques mois après sa mise en service, l’hôtel-spa Les Rives Sauvages à Malbuisson répond parfaitement aux attentes d’une clientèle souhaitant concilier le confort de prestations hôtelières à une formule d’hébergement autonome offrant une grande liberté de mouvement. Cocooning.

Se prélasser en savourant son petit- déjeuner devant le spectacle inoubliable du lac Saint-Point.

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plexe hôtelier exploité depuis trois générations par la même famil- le. Construit en un temps record, l’hôtel-spa des Rives Sauvages abrite 16 suites pouvant accueillir de 2 à 6 personnes sur trois niveaux avec ascenseur. Chacu- ne dispose également d’une peti- te kitchenette équipée et abrite une terrasse ou un balcon privé. “Toutes les suites disposent de la vue sur le lac” , souligneAnneMas- sard.

confort d’un service hôtelier. L’esprit cocooning aux Rives Sau- vages se prolonge dans l’espace spa permettant de se ressourcer sans quitter l’établissement. Cet espace bien-être de 300 m 2 com- prend piscine intérieure, terras- se solarium, hammam, sauna, coin détente avec tisanerie et salle de repos avec sièges chauffants. Ouvert de 9 heures à 20 heures, le spa est aussi accessible aux clients extérieurs sur réservation au tarif de 25 euros par person- ne pour une durée maximale de 3 heures. “Nous pouvons mettre à disposition de la clientèle une esthéticienne pour des soins du visage et du corps.” Ici tout est pensé, aménagé pour marquer votre séjour d’une empreinte indé- lébile.

S e réveiller en assis- tant au spectacle de ces petits matins brumeux du lac Saint-Point : le menu proposé aux hôtes des Rives Sauvages s’annonce

copieux, naturellement raffiné, en un mot inoubliable. Tout en dou- ceur, le soleil darde peu à peu ses rayons sur les eaux calmes à pei- ne troublées par quelques barques de pêcheurs matinaux en quête de friture. C’est l’heure du petit- déjeuner en terrasse à savourer des yeux devant ce qui constitue sans doute l’une des plus belles cartes postales du Haut-Doubs. La famille Chauvin souhaitait depuis longtemps proposer cette formule d’hébergement moderne et luxueuse unique en son genre dans le secteur. “C’est une offre complémentaire à celle qu’on a déjà” , explique Anne Massard, la co-gérante en évoquant le com-

L’originalité de la for- mule réside dans la liber- té laissée aux hôtes de préparer eux-mêmes leurs repas et petits- déjeuners. Si l’envie d’échange avec les autres

Un endroit naturellement raffiné.

résidents l’emporte, ils pourront alors se retrouver autour d’un petit déjeuner servi sous forme de buffet. Ceux qui n’ont pas envie de cuisiner auront tout loisir de réserver déjeuners et dîners dans l’un des trois restaurants du com- plexe hôtelier Chauvin. Le concept Rives Sauvages associe donc les avantages d’être hébergé en appar- tement tout en conservant le

www.les-rives-sauvages.fr 65 Grande Rue MALBUISSON Tél. 03 81 69 34 80

Le séjour s’entend du dimanche soir au vendredi soir inclus.

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