Journal C'est à dire 240 - Février 2018

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V A L D E M O R T E A U

Les Finois retrouveront leur mairie le 8 mai Les Fins

travaux a été le souci d’amé- liorer l’accessibilité des locaux de la mairie, notamment en faveur des personnes à mobi- lité réduite. La partie accueil du public sera également amé- liorée pour une meilleure ergo- nomie et une plus grande confi- dentialité. Un bureau supplé- mentaire sera également créé pour la police municipale. L’iso- lation thermique, le réseau infor- matique ainsi que l’étanchéité de la toiture sont également concernés par le chantier en cours. Un escalier d’accès aux

Installée depuis plusieurs années dans des locaux provisoires, la mairie des Fins retrouvera son bâti- ment historique après un chantier qui aura mis du temps à démarrer. Soulagement.

L’ épisode des travaux de la mairie des Fins connaîtra son épilogue dans un peu plus de deux mois, “précisément le 8 mai” annonce Bruno Todeschini, le maire de la commune et ce, à l’occasion du vin d’honneur que la mairie offre traditionnelle- ment pour les cérémonies com- mémoratives de l’armistice. Cet- te réouverture attendue par la population des Fins vien- dra mettre fin à quatre ans d’at- tente et de rebondissements pour un chantier qui n’aura pas été un long fleuve tranquille. La décision de réaliser des tra- vaux de rénovation de la mai- rie avait été prise par l’ancien- ne équipe aux commandes de la commune. Mais d’un projet initial chiffré à 150 000 euros, la facture a rapidement explo- sé pour atteindre plus de 600 000 euros, ce que le conseil municipal d’alors avait refusé de valider. Décision avait donc été prise de transférer - provi-

soirement - les locaux de la mai- rie dans les étages supérieurs de l’école, quelques dizaines de mètres plus haut. Mais le pro- visoire aura duré plus de quatre ans. La mairie est dans ces locaux provisoires depuis fin 2013. Arrivée aux commandes de la

combles où seront stoc- kées les archives sera également créé. L’an- cien escalier a été démonté avec l’aide de compagnons du devoir, ses éléments sont actuellement stockés.

mairie au printemps 2014, la nouvelle équi- pe municipale a donc décidé de remettre à plat le projet. “Ce n’était pas concevable d’inves- tir autant d’argent public dans un tel pro-

“On a tout calculé, réfléchi et fait à l’économie.”

Le maire constate que les artisans s’activent et que le chantier va désormais bon train.

Fins possède déjà neuf appar- tements et une maison qu’elle loue, contribuant ainsi à appor- ter des recettes non négligeables à son budget tous les ans. n J.-F.H.

se à nouveau accueillir les ser- vices municipaux. Les locaux provisoires de la mai- rie, au-dessus de l’école, retrou- veront après un petit toiletta- ge leur vocation précédente de

salle audiovisuelle mise à la dis- position des associations de la commune, avant, peut-être à moyen terme, de transformer cet étage en logements que la mairie louerait. La mairie des

L’emplacement et la configura- tion de la salle d’honneur ne changeront guère. Seul le por- trait d’Emmanuel Macron rem- placera celui de François Hol- lande… Quant au bureau du maire, il sera toujours au même endroit, “mais il sera même un peu plus petit qu’avant.” Il aura donc fallu plus de quatre ans pour que ce bâtiment datant du début du XX ème siècle puis-

jet. Nous avons tout remis à plat pour aboutir à une facture qua- siment divisée par deux” pré- cise le maire. Le chantier coû- tera au final 320 000 euros. “On a tout calculé, réfléchi et fait à l’économie. Cet investissement se fera sans avoir recours à l’em- prunt” ajoute Bruno Todeschi- ni. En quoi consiste le chantier en cours ? La principale motivation de ces

Morteau

L’atelier théâtre du lycée Edgar-Faure permet à une vingtaine d’élèves de s’adon- ner au plaisir du théâtre. Leur nouvelle pièce sera jouée au Théâtre de Mor- teau du 13 au 16 mars, avec une représentation grand public le 16. Les lycéens montent sur les planches

P our Lola, élève de Secon- de, cet atelier théâtre “permet de me vider la tête. Monter sur scène pour entrer dans la peau d’un per- sonnage et raconter une histoi- re, c’est vraiment génial. En plus,

qui se propage jusqu’à ce qu’un des personnages arrive, on l’es- père, à mettre fin à ce flux. “Cet- te pièce, inspirée des films de série B, propose un mélange de scènes un peu fantastiques, avec des moments comiques” résu- me Sabrina Chopard. L’effectif de la troupe a été largement renouvelé cette année, du fait du départ de nombreux anciens qui ont quitté le lycée après leur Terminale. À trois semaines des repré- sentations, les apprentis comé- diens ne sont pas encore com- plètement au point, mais ils sont en passe de maîtriser l’en- semble du texte. Restent les derniers petits réglages à effec- tuer et ils seront prêts à fouler les planches du Théâtre de Mor- teau pour la première fois. On retient son souffle pour eux… n

Reddat, tous les quatre ensei- gnants au lycée, font vivre cet atelier théâtre où se côtoient les élèves de la Seconde à la Terminale, des filières géné- rales ou technologiques. “C’est d’ailleurs là que réside un des

principaux intérêts de cet atelier qui est un des seuls projets transver- saux du lycée, qui mêle toutes les filières” note Sabrina Chopard.

savoir qu’on a des répé- titions l’après-midi, ça permet de voir passer la matinée plus vite !” sourit la jeune lycéen- ne. Comme 18 autres

Un des seuls projets transversaux du lycée.

Tous ces comédiens amateurs sont encadrés par un interve- nant professionnel, Romain Jaillet, de la compagnie “Veux- tu bien te taire”. Pour le spec- tacle de cette année, l’artiste a proposé une création originale intitulée “Peur fiction”. Le pit- ch : le flux se propage dans la ville. Difficile à identifier, ce flux envahit la plupart des per- sonnages. Ce flux, c’est en fait la peur, sous toutes ses formes,

de ces camarades, elle retrou- ve les quatre enseignants impli- qués dans l’atelier tous les mar- dis midi pour les répétitions. À l’approche des représentations prévues du 13 au 16 mars, ces répétitions vont s’accélérer, notamment le mercredi après- midi, avant la générale qui aura lieu au Théâtre de Morteau. C’est la cinquième année que Sabrina Chopard, Vanessa Vogè- le, Luc Capelli et Gilles Bolle-

J.-F.H.

À l’approche de l’échéance, les jeunes comédiens multiplient les séances de répétition.

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