Journal C'est à dire 237 - Novembre 2017

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V A L D E M O R T E A U

Pôle emploi mode d’emploi Morteau Les élus locaux étaient conviés le 9 novembre à découvrir l’agence mortuacienne. Cette dernière étant soucieuse de renforcer le maillage territorial sur le front de l’emploi local.

“Chaque demandeur d’emploi dispose d’un conseiller référent obliga- toirement acces- sible dans un délai de 48 heures même si on n’attend jamais aussi longtemps”, note Céline Demoly, la directrice de Pôle Emploi Morteau.

contact et de l’échange. L’équi- pe de Morteau est habituée à relever les défis. On doit gérer par exemple la problématique du travail frontalier avec ses conséquences sur l’emploi local” dit-elle. À Pôle emploi, l’heure est à la recherche d’autonomie et à la personnalisation des parcours. Les demandeurs d’emploi peu- vent désormais remplir un cer- tain nombre de formalités et accéder à tout une batterie de services et de conseils en ligne. Des postes informatiques sont à leur disposition à l’entrée de l’agence. Ils peuvent aussi être accompagnés par des agents. “Le demandeur d’emploi dispose de

C eux qui avaient enco- re à l’esprit des inté- rieurs d’agences avec quelques guichets et des cloisons couvertes d’an- nonces à consulter au petit bon- heur la chance en seront pour leurs frais. Place à la digitali- sation et à toutes les fonction- nalités des outils numériques au service de l’emploi et de la formation. D’où l’intérêt de mieux faire connaître le fonc- loppement du chiffre d’affaires” , explique Maxime Descateaux en évoquant les différentes socié- tés gérées par la famille épo- nyme. Intermarché-Morteau qui représente entre 150 et 160 emplois, Intermarché-Maîche entre 75 et 80 emplois, Netto 4 à 5 emplois et la F.N.A.C. entre 12 et 14 emplois. Le dirigeant constate que le sec- teur alimentaire pose les plus grosses difficultés avec des

tionnement de Pôle emploi com- me s’est employé à le faire Céli- ne Demoly, la directrice de l’agence mortuacienne à la tête d’une équipe de 35 salariés dont deux agents en service civique. “On veut établir une dynamique d’échange entre Pôle emploi et les collectivités. En travaillant avec les élus, c’est plus facile de mailler le territoire et d’être au contact avec les employeurs. On souhaite ainsi créer du plages de travail sur six jours et le souci des emplois à temps partiel. Les contraintes du com- merce et de la grande distri- bution. “On s’efforce d’aller vers du temps plein en complétant les postes de travail sur le dri- ve ou d’autres services. On res- te encore dans une gestion d’en- treprise à caractère familiale. Je n’ai pas d’a priori sur les seniors. On a aussi fait le choix de ne pas travailler le dimanche pour fidéliser le personnel même si on sait pertinemment que ce serait rentable sur le plan éco-

compagnement : du simple sui- vi à l’accompagnement global en collaboration avec les ser- vices sociaux. “On fonctionne par exemple avec une psychologue du travail en capacité d’accom- pagner les projets de transition professionnelle les plus impor- tants”, poursuit Céline Demo- ly en regrettant l’absence de structure d’insertion sur Mor- teau. Un autre conseiller en temps partagé sur d’autres d’agences gère l’accompagnement inten- sif des jeunes de - 26 ans. Sur Morteau, cela représente une cinquantaine de jeunes. Ce dis- positif est plutôt efficace avec un taux de retour à l’emploi de 28 % au bout de huit semaines. Enfin, la palette d’accompa- gnement, intègre le Contrat de sécurisation professionnelle dédié aux personnes victimes d’un licenciement économique sur France. “En 2018, on va mettre l’accent sur un public souvent en difficulté pour retrouver du travail : les seniors.” L’agence

Pôle emploi de Morteau dispo- se de quatre conseillers qui gèrent uniquement les relations avec les entreprises. “On a 270 offres en portefeuille, soit une augmentation de 85 % par rap- port à 2016. Cette dynamique traduit bien sûr la reprise de l’économie mais aussi l’efficaci- té du service.” Avec Valdahon, Pôle emploi Mor- teau a largement participé au plan de recrutement induit par l’expansion de l’entreprise S.I.S. Sachant qu’il est pratiquement impossible de trouver des maro- quiniers diplômés, la méthode de recrutement par similitudes a été mise en œuvre. “On recherche des habiletés. Si le test s’avère concluant, la personne se voit proposer des périodes de for- mation. Cette année, même si on a réussi à recruter entre 20 et 30 personnes par mois, on est enco- re en déficit par rapport aux besoins de main-d’œuvre du groupe. Il faudra forcément élar- gir le rayon d’action.” n F.C.

son espace personnel et peut accé- der à l’emploi-store avec des offres et des informations qui lui seront utiles. Tout est enregistré et le conseiller référent à chaque demandeur d’emploi suit son évolution et peut l’aider si besoin. La finalité étant bien sûr le retour à l’emploi.” À titre indicatif, 3 320 retours à l’emploi étaient comp- tabilisés à fin août 2017 sur l’agence de Morteau. Tout demandeur d’emploi sou- haite toucher ses droits en temps et en heure. Deux conseillères s’occupent en permanence des questions d’indemnisation. “Tout est mis en œuvre pour qu’il n’y ait pas de rupture de paiement suite à un licenciement” , insis- te la directrice. Chaque deman- deur d’emploi est toujours un cas particulier, aussi il impor- te de tendre vers la personna- lisation en adaptant l’accom- pagnement suivant différents paramètres comme la maîtrise des outils informatiques, la situa- tion sociale. Pôle emploi pro- pose donc plusieurs modes d’ac-

Intermarché partenaire de Pôle emploi “O n a des soucis de recrutement pour accompagner le déve-

Maxime Descateaux, directeur d’Intermarché Morteau.

nomique.” Pour certains profils en souf- france comme les métiers de bouche, l’enseigne investit beau- coup dans la formation. n

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