Journal C'est à dire 237 - Novembre 2017

V A L D E M O R T E A U

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Morteau

En bref… l Grande guerre

Les parents de Pergaud se mobilisent pour sauver les emplois Deux contrats aidés n’ont pas été reconduits cet autom- ne à l’école Pergaud de Morteau. Comme ce fut le cas à Villers-le-Lac, les parents lancent une pétition pour sau- ver ce qui peut encore l’être.

La M.J.C. de Villers-le-Lac pré- pare pour le printemps prochain une exposition sur la guerre 14- 18. Elle a réalisé des panneaux à partir de documents icono- graphiques de l’époque tirés du journal “Le Miroir” qui accompagnent des extraits du livre de Maurice Genevoix “Ceux de 14”. Pour mener à bien cet- te exposition, la M.J.C. est à la recherche d’objets de l’époque, de livrets militaires, de photos, de médailles qu’elle souhaite- rait exposer à cette occasion. Grâce au document confié par un habitant, la M.J.C. a notam- ment pu reconstituer le parcours du soldat Louis Jeand’heur, mort au combat en 1918. Rensei- gnements au 03 81 68 13 91. l Frontaliers La Maison transfrontalière euro- péenne organise un atelier et deux conférences à Morteau dans ses locaux du 29, Gran- de rue : “Travailler en Suisse dans le secteur de l’industrie”, mardi 21 novembre de 15h à 17h et “Travailler en Suisse : le secteur du tertiaire”, mardi 28 novembre de 15h à 17h Conférence “Rechercher un emploi après 50 ans”, mercre- di 29 novembre de 16h à 18h. Renseignements au 03 81 39 68 53.

D eux postes d’aides adminis- tratives, ces emplois aidés actuellement cibles du gou- vernement, n’ont pas été recon- duits au sein du groupe scolaire Per- gaud à Morteau. Deux salariés qui se retrouvent demandeurs d’emploi du jour au lendemain. Afin d’alerter les auto- rités académiques, un collectif de parents d’élèves a lancé au début du mois une pétition qui, mi-novembre, avait déjà recueilli près de 90 signatures. Il espé-

saint, les parents d’élèves lancent donc une deuxième étape, en ligne cette fois. “Nous voulons mobiliser un maximum de personnes autour de notre cause” résu- me une maman. Les pétitionnaires, conscients qu’avant l’existence des contrats aidés les direc- teurs d’école faisaient tout le travail seuls, mettent en avant les multiples tâches effectuées par les aides admi- nistratives. “L’aide administrative est aux portes de l’école chaque matin, pour

Les parents d’élèves de Pergaud espèrent recueillir 300 signatures.

tances académiques. “D’ailleurs, comp- tez-vous aussi supprimer dans les années à venir les contrats aidés concernant les enfants de classes U.L.I.S., atteints de handicaps, que l’école primaire Pergaud assure également ? Perpétuer cet accueil essentiel vous semblera-t-il aussi bien- tôt dispensable ?” interrogent-ils. 157 élèves sont pris en charge chaque jour au sein de la seule école primaire Pergaud. L’école aurait envisagé de fai- re appel à des services civiques pour remplacer ces contrats. À ce jour, per- sonne n’avait postulé. Il faut dire qu’à 400 euros par mois et avec la Suisse à deux pas, les candidats au service civique ne devraient pas se bousculer… n

cation avec les partenaires de l’école. C’est elle qui assure quotidiennement la ven- tilation et la distribution des docu- ments internes. L’aide administrative s’occupe également de la bibliothèque, de la salle informatique et de sa main- tenance, de l’accompagnement pédago- giques des sorties scolaires. Elle prend en charge les plannings des uns et des autres, aide à l’organisation des modules de sorties piscine, ainsi que des activités sportives…” énumèrent les pétitionnaires. “Dites-nous qui va se charger de ces tâches, maintenant que ce poste disparaît ? N’en déplaise à la pseudo-logique comptable, sans queue ni tête, dont l’État est friand : les enseignants sont là pour enseigner ! Non pour perdre leur journée à courir de recensements en panne électrique, de rangement des rayonnages de la biblio- thèque en palabres téléphoniques pour le planning des sorties piscine !” aler- tent les requérants à l’attention des ins-

rait en totaliser au moins 300 avant les fêtes. “Ça nous a déjà fait mal au cœur, ainsi qu’à nos enfants, de voir que deux contrats aidés avaient été supprimés. Nous nous battons pour que d’autres ne subissent pas le

accueillir nos enfants depuis l’instauration par l’État du plan Vigipirate. Elle répond aussi quo- tidiennement aux appels des parents et gère les sorties ou arri- vées différées des élèves. Elle recense chaque matin les

“Une circonstance aggravante pour le vol de tabac.”

même sort, notamment ceux qui tra- vaillent en classe U.L.I.S. auprès d’élèves porteurs de handicaps” résume Isabel- le Chatelain au nom de tous les parents d’élèves à l’initiative de cette pétition. Après un premier blocage ponctuel de l’école avant les vacances de la Tous-

absences, dans toutes les classes. Elle prend soin des enfants malades ou bles- sés, ainsi que des urgences affiliées à leur état de santé. C’est aussi elle qui prévient les parents, en cas de nécessité. C’est enco- re sur elle que repose l’envoi de mails, de courriers, etc., concernant la communi-

J.-F.H.

Pour retrouver la pétition : https://www.petitions24.net/eco- le_pergaud_morteau

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