Journal C'est à dire 237 - Novembre 2017

V A L D E M O R T E A U

6

À quoi ressemblera Montlebon à l’horizon 2030 ? Urbanisme La commune est engagée depuis 2011 dans la mise en place d’un Plan Local d’Ur- banisme ayant pour objectif de contenir la croissance démographique en concen- trant l’urbanisation dans le périmètre bâti. Les grandes orientations.

é

ferm tous

manches de décembre g

est ouvert ! de N e ma Oël L rché

Votre ma asin sera

les di

g e en s Grand Choix de ser suré ie Gra Mise en SA as en ma V v

ck

to

Fraises à neig

n e

tuit

asi

La population de montlebon est passée de 1 760 habitants en 1999 à 2 038 en 2015. Dans le paysage, cela se traduit par une expansion des lotissements autour du centre ancien (source : Aurélien Tissot géomètre expert).

D epuis les années quatre-vingt, le villa- ge connaît une crois- sance démographique soutenue. En 40 ans, la popu- lation de Montlebon est passée 1 404 à 2 075 habitants, soit une progression annuelle d’1,3 %. Cette dynamique s’explique en grande partie par l’essor du tra- vail frontalier. Dans le paysa- ge, cela se traduit par la mul- tiplication des lotissements qui s’étalent autour du bâti ancien,

le plus souvent le long des voies de communication existantes. C’était le mode d’expansion le plus souvent adopté dans les Plans d’Occupation des Sols. “On était à l’époque beaucoup moins soucieux de consomma- tion d’espace avec des parcelles de 20 ares situées sur des zones constructibles très vastes. Il y avait aussi beaucoup plus de flexibilité dans la maîtrise de l’urbanisation. Le contexte a évo- lué, les enjeux fonciers égale-

ment, d’où la décision de l’an- cienne équipe municipale de s’en- gager dans l’élaboration d’un P.L.U. en lieu et place de l’an- cien P.O.S. Cette procédure a commencé en 2011” , explique Catherine Rognon, maire de Montlebon depuis 2014. La commission urbanisme sous la responsabilité de l’adjointe Marie-Jo Kaczmar suit ce dos- sier dont l’élaboration technique a été confiée au cabinet d’ur- banisme Tissot Aurélien basé à

Pontarlier. La première réunion publique remonte à décembre 2013. La dernière en juin 2015. “Il s’agit au départ de dresser un diagnostic et de définir en parallèle la stratégie de développement de la com- mune dans les 15 ans à venir. On s’inscrit dans une vision émi- nemment politique. Ces éléments vont permettre de débattre sur le projet d’Aménagement et de

de frontalière qui ont entrepris de réviser leurs documents d’ur- banisme. Vu la différence de prix entre le terrain non construc- tible et constructible, ces réac- tions sont logiques. Les mécon- tents ont d’ailleurs pu écrire leurs doléances dans le cahier de concertation prévu à cet effet. “On a répondu à l’ensemble des observations formulées” , pour- suit Marie-Jo Kaczmar. Bien entendu, la commune n’est pas seule maîtresse à bord dans l’élaboration du P.L.U. qui res- pecte aussi les notifications de dans le périmètre actuel d’ag- glomération sur des zones bien identifiées. Le cœur du village au niveau de l’ancien couvent des Minimes restera dédié à l’installation de bâtiments et d’équipements publics avec l’idée de réserver un espace pour une nouvelle salle polyvalente. Après avoir reçu les observa- tions de la population jusqu’au 2 décembre, le commissaire enquêteur disposera d’un mois pour établir son rapport. “Toutes ses remarques seront ensuite prises en compte avant que le conseil municipal délibère sur l’approbation du P.L.U. en jan- vier ou février prochain” , ajou- te Catherine Rognon. Suite à quoi, le P.L.U. sera rendu exé- cutoire. n F.C. toutes les adminis- trations et opéra- teurs du foncier : D.D.T., chambre d’agriculture, D.R.E.A.L., etc. L’ur- banisation s’en trou- ve donc recentrée

Développement Durable (P.A.D.D.). C’est la clef de voû- te du dossier P.L.U.” , complète l’adjointe à l’urbanisme. Le P.A.D.D. a été adopté en conseil municipal le 14 décembre 2015. La nouvelle politique d’aména- gement qui en découle doit pré- voir des capacités de construc- tion suffisantes assurant aux populations résidentes et futures, des conditions d’habi- tat, de services et de transports répondant à la diversité de ses besoins et de ses ressources. Le choix a été fait de modérer la la part des logements collectifs qu’on sait financièrement plus accessibles. Plus question de s’étaler donc, l’heure est désor- mais à la densification avec au menu du jour réhabilitation du bâti ancien et remplissage des dents creuses. Cette stratégie doit permettre de réduire la consommation du foncier à moins d’1 hectare par an contre 1,7 à 2 hectares par an entre 1990 et 2016. Conséquence : l’espace construc- tible, au nom de l’intérêt géné- ral, subit une sévère cure d’amaigrissement. Ce qui ne va pas sans susciter si ce n’est la colère, du moins l’incompré- hension des propriétaires concer- nés par ces mesures. Un scé- nario qu’on retrouve dans l’en- semble des communes de la ban- croissance démogra- phique à 0,7 % par an, soit une augmentation de 15 habitants par an. Cela induit de construi- re 7 à 8 logements par an jusqu’en 2030 en consolidant également

Construire 7 à 8 logements par an jusqu’en 2030.

Made with FlippingBook - professional solution for displaying marketing and sales documents online