Journal C'est à dire 237 - Novembre 2017

V A L D A H O N - P I E R R E F O N T A I N E

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Un tournant pour l’établissement privé Le groupe scolaire privé catholique construit un nou- veau bâtiment pour amé- liorer les conditions de tra- vail des élèves et profes- seurs. L’investissement (1,5 million d’euros) per- mettra à la rentrée pro- chaine d’augmenter la capa- cité d’accueil. Orchamps-Vennes

Sylvie Gaiffe (présidente de l’O.G.E.C., à droite), Frédéric Chabod (chef d’établisse- ment) et Sophie Desbiez-Piat, devant le futur bâtiment du groupe scolai- re privé.

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L es locaux de l’école élé- mentaire Nicolas-Busson (225 élèves) et du collè- ge Jean-Bosco d’Or- champs-Vennes (275) transpirent l’histoire. 183 ans d’existence, for- cément, ça laisse des traces à l’ima- ge de cette magnifique cheminée en pierre trônant dans le hall d’ac- cueil. D’ici la rentrée prochaine, Appel aux dons La construction du nouveau bâti- ment est supportée sur les fonds propres de l’établissement via l’O.G.E.C., organisme de gestion présidé par Sylvie Gaiffe, ancien- ne élève. L’établissement lance un appel aux dons (déductible des impôts) aux particuliers et aux entreprises. La somme récoltée permettra d’acheter des équipements de qualité pour les élèves. n

le décor va trancher avec le futur bâtiment en cours de construction situé derrière la cour du collège. “Nous construisons là un bâtiment dans un souci d’accueillir les enfants dans les meilleures condi- tions, notamment d’accessibilité, et dans celui de pérenniser les effec- tifs à venir” évoquent de concert Sophie Desbiez-Piat, directrice de l’école élémentaire et Frédéric Chabod, chef d’établissement. Pour l’institution privée catho- lique - sous contrat avec l’État - située au cœur d’Orchamps-Vennes (derrière l’ancienne mairie), ce chantier lancé il y a quelques mois est vécu comme “un tournant.” Depuis 1975, aucun projet de cet- te importance n’a été engagé. “Si l’investissement est important (1,5 million d’euros), les perspec- tives permettent d’être sereins. Nous

ture et de connaissance, soit près de 800 m 2 supplémentaires. Le chantier qui espère être hors d’eau et hors d’air avant les vacances de Noël respecte, pour le moment, les délais. En septembre prochain, les élèves venus du Val de Vennes ou parfois de plus loin bénéficieront des meilleures conditions pour bien apprendre. Un argument de plus pour l’établissement qui à l’instar de nombreux établissements pri- vés catholiques a le vent en poupe en matière d’effectifs. La contri- bution familiale pour inscrire un écolier est de 220 euros par an pour un élève d’élémentaire, 440 euros pour un collégien. n E.Ch.

avons par exemple accueilli en 2016-2017 8 % d’élèves en plus et nous notons une montée d’ef- fectifs croissante depuis 10 ans” calcule M. Chabod. “Nous dispo- sons également d’équipes pédago- giques qui s’investissent, sans quoi nous ne nous serions pas lancés” poursuit la directrice de l’élé- mentaire. Le futur bâtiment prévoit au rez- de-chaussée la réalisation d’une salle de restauration avec une par- tie production (300 repas sont ser- vis actuellement par jour), de salles pour les élèves, d’un foyer avec jeux et d’un espace pour la vie sco- laire. À l’étage (accessible via un ascenseur), trois salles de classe seront installées, un laboratoire de sciences, et un centre de cul-

Renseignements : www.ecolebusson-collegebosco.fr/college

L’horlogerie française est repartie à Sancey avec Novoparts Économie 16 salariés travaillent dans l’atelier de production de composants horlogers ouvert en avril. 15 de plus arriveront en février. Visite de la “Manufacture” qui travaille pour des firmes françaises comme Lip, Baltic, Sartory Billard…

Mustapha Lamrabet

dans l’atelier de production de Novoparts à Sancey.

L’ ancien local industriel destiné à fabriquer des brosses s’est transfor- mé en un atelier de production horlogère digne de ce nom. Preuve que l’horlogerie française renaît - lentement - de ses cendres. Depuis avril dernier, Novoparts établie au centre de Sancey est en pleine expansion. 16 salariés travaillent ici. Une campagne de recrutement de 15 autres personnes va être engagée en février. De quoi faire taire cer- taines rumeurs selon lesquelles

le projet de Mustapha Lamra- bet (33 ans) était une impostu- re. Notre rédaction avait ren- contré ce chef d’entreprise domi-

confection de mouvements sur mesure “Made in France”, mais aussi distribuer ses propres calibres en moyenne et gran- de série.

Au rez-de- chaussée, les machines à commande numérique.

cilié à Pierrefontaine- les-Varans et établi au Locle (avec l’entrepri- se Novowatch) quelques jours avant l’ouverture officielle de son atelier de pro- duction de composants

Sept mois plus tard, les faits sont là. Dans le bâtiment de 2 200 m 2 , les machines à com- mande numérique situées au rez-de- chaussée tournent déjà

12 000 montres par mois dès l’an prochain.

À l’atelier, 8 opérateurs horlo- gers assemblent, emboîtent et règlent les montres pour le compte de clients français. Les commandes sont là. Environ 3 000 montres sortent tous les mois de l’atelier. “On espère 12 000 dès l’an prochain” confie Mustapha Lamrabet, le res- ponsable, originaire de Valda- hon. Revenue du salon Made in Fran- ce à Paris (du 10 au 12 novembre) où elle a pu expo- ser, pour une troisième édition, son savoir-faire au grand public et aux professionnels horlogers, l’entreprise entrevoit l’avenir avec sérénité. Lors de notre visi- te, une nouvelle marque fran- çaise (Baltic) est venue prendre la mesure des ateliers, “client pour lequel on emboîte” précise le dirigeant alors que Lip fait déjà confiance à la société. “ Notre force est dans le réglage des mou- vements et la solidité des pro- cess” indique le gérant. La socié- té aimerait fédérer les entre-

à plein régime. Deux ingénieurs, un prototypiste, une imprimante 3D, travaillent pour la recherche et le développement à l’étage.

horlogers. Son idée : se posi- tionner comme un fournisseur de premier choix pour la fabri- cation de composants et la

prises françaises du secteur à travers un salon horloger : “Pour- quoi pas à Besançon, capitale de l’horlogerie française ?” ima- gine l’entrepreneur. Pour assurer la formation d’hor- logers, l’entreprise vient d’ob- tenir le label de formation. Elle a noué un partenariat avec P.S.A.-Peugeot dans le cadre de

plan de restructuration de la firme automobile. Le “Made in France” n’est pas qu’un éten- dard. Chez Novoparts, c’est deve- nu la marque de fabrique. À l’avenir, des modules de for- mation seront proposés à ceux qui veulent découvrir le monde complexe de l’horlogerie. n E.Ch.

L’atelier de pro- duction. Bientôt, un atelier de forma-

tion va ouvrir.

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