Journal C'est à dire 237 - Novembre 2017

P L A T E A U D E M A Î C H E

34

En bref… l Grande guerre La M.J.C. de Villers-le-Lac prépare pour le printemps prochain une exposition sur la guerre 14-18. Elle a réa- lisé des panneaux à par- tir de documents icono- graphiques de l’époque tirés du journal “Le Miroir” qui accompagnent des extra- its du livre de Maurice Genevoix “Ceux de 14”. Pour mener à bien cette exposition, la M.J.C. est à la recherche d’objets de l’époque, de livrets mili- taires, de photos, de médailles qu’elle souhai- terait exposer à cette occa- sion. Grâce au document confié par un habitant, la M.J.C. a notamment pu reconstituer le parcours du soldat Louis Jeand’heur, mort au combat en 1918. Rens.: 03 81 68 13 91. l Villers-le-Lac 15 ème édition du Marché de Noël de la M.J.C. de Villers- le-Lac les 9 et 10 décembre à la salle des fêtes. 34 expo- sants, animations en conti- nu (danse, groupe musical, orgue de barbarie, ensemble vocal, cornemuse…), spec- tacle pour enfant gratuit le samedi à 14h et nocturne jusqu’à 21h. Entrée libre.

La famille Faivre se prend au(x) jeu(x) Saint-Hippolyte Ils ont respectivement 8 ans, 6 ans et 4 ans. Célestin, Judi- caël et Léandre partagent avec leurs parents Arnaud et Magali la passion du jeu. Et ce n’est pas face à un écran dans leur bulle qu’ils occupent leurs loisirs mais en famil- le, autour d’une table qu’ils s’épanouissent. Les jeux de société font en effet leur retour et c’est leur dada !

D epuis quelques années, les jeux de société sont de plus en plus prisés alors que le dévelop- pement du tout numérique et virtuel semblait avoir signé leur arrêt de mort. C’était sans comp- ter sur des inventeurs passion- nés et des éditeurs au nez creux qui ont su les rendre plus attrac- tifs, visuellement en particulier. “Il faut juste être curieux et aller chercher le jeu qui vous convien- Arnaud et Magali Faivre qui avec leurs trois garçons passent des journées et des soirées entières à jouer. S’ils confessent avoir dès leur plus jeune âge aimé des jeux com- me le Monopoly ou la Bonne Paye à l’époque, le fait d’être devenus parents les a naturellement ame- nés à vouloir trouver des acti- vités ludiques et collectives. “On dra sans se contenter des rayons des grandes surfaces” confient

s’est intéressé à ce milieu des jeux de société grâce à notre plus grand garçon Célestin et on a continué ensuite avec Judicaël et Léandre en trouvant toujours des thèmes qui les intéressent et nous permettent de jouer avec eux ou entre amis.” Car les jeux de socié- té, s’ils permettent des moments de partage avec les enfants, peu- vent aussi rassembler des adultes. Tous les âges, toutes les générations, tous les goûts et

“En moyenne on fait une partie par jour avec des jeux qui peuvent durer d’un quart d’heure à quatre heures.”

tous les prix aussi. “Les jeux les plus abordables sont à quelques euros à peine” confirment Maga- li et Arnaud qui en ont déjà accumulé 150 en

éducatif. “Ces jeux ont en effet un réel intérêt pour faire travailler la concentration, la mémoire, la stratégie, le calcul ou même les couleurs et la motricité pour les plus petits” , ce que recon- naissent d’ailleurs les ensei- gnants. “Ça oblige également à communiquer entre parents et enfants ou dans la fratrie, à res- pecter les règles comme attendre son tour par exemple ou parfois à accepter de perdre.” Une véri- table source d’épanouissement pour les parents comme pour les

enfants qui, dès l’âge de 3 ans, trouvent des jeux à leur niveau. Dans leur quête, Arnaud et Magali n’hésitent pas à se dépla- cer en famille sur des festivals dédiés aux jeux comme ils l’ont fait en se rendant à Dijon, l’oc- casion pour eux et pour Céles- tin en particulier de rencontrer un auteur célèbre et accessible,

Laurent Cathala, avec qui ils ont pu échanger en toute simplicité. Pour ces parents très impliqués, une autre envie a peu à peu vu le jour. “Nous aimerions ren- contrer d’autres familles de pas- sionnés comme nous et pourquoi pas créer un club ou simplement organiser des soirées jeux.” n D.A.

Un véritable intérêt éducatif.

quatre ans seulement ! Gérer un château ou créer des parcelles, faire vivre une ferme avec son lot de naissances… outre le fait d’être en famille et de par- tager des moments privilégiés avec leurs enfants, les époux Faivre font également beaucoup avancer leurs trois fils au niveau

Pour rentrer en contact avec la famille Faivre et découvrir les jeux qui ont retenu leur attention, vous pouvez consulter la page Facebook “la marmite ludique”

*5$1' 'e672&.$*(

%HVDQoRQ %HOIRUW 3RQWDUOLHU ZZZSDWULFNPHW] VD IU