Journal C'est à dire 237 - Novembre 2017

P L A T E A U D E M A Î C H E

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Le difficile recrutement de pompiers disponibles en journée Saint-Hippolyte L’organisation des secours repose principalement en France sur le volontariat. Le recru- tement est donc un élément clé d’autant plus sur la zone frontalière où la disponi- bilité des personnels en journée est devenue un vrai problème qui amène le Servi- ce Départemental d’Incendie et de Secours (S.D.I.S.) à affiner sa communication.

A vec ses 240 interven- tions annuelles assu- rées par une équipe de 35 volontaires, le Centre de Secours (C.S.) de Saint-Hippolyte est comme ses voisins touchés par ce phéno- mène. “Nous sommes un C.S. en milieu rural avec des problèmes de recrutement que connaissent tous les autres centres comme nous” déplore le Lieutenant Boris Loichot, engagé depuis 25 ans. “Le volontariat (N.D.L.R. : les sapeurs-pompiers sont indem- nisés pour le temps passé au ser- vice de la collectivité et sont donc volontaires et non bénévoles) connaît les mêmes difficultés que le bénévolat dans le monde asso- ciatif avec des gens qui hésitent de plus en plus à se tourner vers les autres et à s’investir.” La contrainte de l’engagement chez les sapeurs-pompiers est enco- re amplifiée par la nécessité de se former, 240 heures sur trois ans, et d’être ensuite disponible. Alors, régulièrement, le chef de centre tente de convaincre de nouvelles recrues pour étoffer

son équipe afin de pouvoir répondre aux appels, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, y compris en journée la semaine, là où se pose le principal problème. “Pour notre caserne, les Jeunes Sapeurs-Pompiers sont un véri- table vivier de futurs volontaires” explique Boris Loichot dont 75 % de l’effectif est passé par là depuis la création de cette sec- tion. Mais il le sait, le recrute- ment doit aller au-delà et il insis- te particulièrement sur ce que tif, intégrer un groupe, défendre des valeurs humaines” , des moti- vations complémentaires du célèbre “courage et dévouement”. Car le Lieutenant Loichot insis- te : “On ne cherche pas des héros mais Monsieur et Madame tout le monde” , évoquant une cible privilégiée, “des gens déjà ins- tallés dans la vie, qui savent ce que peuvent être des contraintes et les acceptent, que peut apporter un enga- gement à un homme comme à une femme : “Satisfaire une person- ne qui a un profil spor-

ces gens travaillent ou pas, que ce soient des hommes ou des femmes.” La féminisation est en effet un axe important tout comme la sensibilisation des collectivi- tés et entreprises locales. “Les décideurs publics et privés doi- vent prendre conscience du rôle qu’ils peuvent jouer et doivent également communiquer sur les efforts qu’ils réalisent. Viendra ensuite pour eux la reconnais- sance comme ce fut le cas à ser accomplir ses missions durant toute sa carrière professionnel- le dans l’entreprise.” C’est le défi à relever à Saint-Hippolyte com- me sur toute la bande fronta- lière pour que ce territoire soit correctement couvert par les secours avec des volontaires dis- ponibles à tout moment. Affiches, film, messages à la radio… tous les moyens sont mis en œuvre pour développer le Maîche où le Capitaine Vienot a longuement fait applaudir son ancien employeur, le garage Toyota, pour l’avoir lais-

Le C.S. Saint-Hippolyte compte à ce jour 35 volontaires dont, travail oblige, peu sont présents en journée.

Un recrutement plus ciblé.

volontariat dans le Haut-Doubs. “Une zone compliquée avec une grande partie des personnels qui travaille en journée en Suisse et n’est donc pas disponible dans les centres de secours” note Isa- belle Kleinhans, en charge de la communication au S.D.I.S. Alors,

l’institution affine sa stratégie “de façon quasi chirurgicale” avec des actions mises en place très localement, en s’adaptant aux villages concernés. “Nous allons continuer à travailler sur les partenariats avec les employeurs et les actions dans

les collèges.” Si le nombre de 2 500 volontaires dans le Doubs paraît suffisant, plus que jamais, il est urgent de pouvoir compter sur des gens qui sont présents sur place les jours de semaine… n D.A.

Charquemont La bibliothèque municipale est ouverte

L’équipe est donc prête à accueillir le public qui trouve- ra sur place un millier de livres issus de la médiathèque dépar- tementale et autant venus de dons. Étiquetage, répertoriage, couverture, mise en rayons… “Nous avons pu compter sur les conseils précieux d’Édith Mer- cier de la bibliothèque de Maîche dont nous dépendons” précise Michelle Chenet. Les livres pourront être empruntés ou

En même temps que l’extension de son école, la ville a inauguré sa bibliothèque municipale, un lieu que les bénévoles veulent vivant et animé, ouvert à toutes les générations.

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C harquemont ne cesse de voir sa population croître, à tel point que l’école a même dû être agrandie. La population attend des services comparables à ceux de plus grandes villes. Côté cul- ture notamment, une biblio- thèque paraît indispensable “d’autant que les habitants en avaient une par le passé avec la bibliothèque pour tous dans la Maison du Moine, une struc- ture créée et animée par Mada- me Jacquet qui est décédée récemment” poursuit Michelle Chenet, adjointe au maire et responsable du projet. Il a en effet fallu que la mairie pallie

ce manque en mettant en pla- ce de A à Z une nouvelle biblio- thèque, municipale en l’occur- rence. C’est dans les locaux de la mai- son des services que les élus ont

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décidé de mettre des locaux à disposition. Accessibles et faciles d’accès, ils ont été tota- lement aménagés avec mobilier et matériel

consultés sur place dans de petits espaces réservés d’un côté aux adultes et de l’autre aux enfants. “Et ce gra- tuitement” souligne la

Lecture et culture au programme.

informatique. “Dès le début du projet, nous avons lancé un appel pour rechercher des bénévoles et nous sommes déjà une dizai- ne” se félicite l’élue qui pour- suit : “Des gens très motivés qui ont suivi un stage d’initiation.”

responsable. Il sera également possible pour les personnes ne pouvant se déplacer de se fai- re apporter les livres à domici- le. Enfin, afin de faire vivre le lieu, des expositions seront pro- posées régulièrement. n

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eric.girard@eauditson.com / www.eauditson.com Portable : 06 46 47 69 02 7, rue Mermoz 25140 CHARQUEMONT

Le maire Roland Martin a inauguré le lieu aux côtés son adjointe Michelle Chenet et Marlyse Jacques, bénévole.

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