Journal C'est à dire 237 - Novembre 2017

V A L D E M O R T E A U

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La saison de ski peut démarrer Morteau Après une saison dernière peu enneigée, les domaines skiables du Val de Morteau sont prêts. Pas d’évolution du prix des forfaits de descente cette année.

L es sites de ski alpin et de fond du Val de Mor- teau sont déjà dans les starting-blocks. En cas de chutes de neige importantes, les sites du Chauffaud, du Gar-

dot, du Meix Musy et de la Bonade, pourraient ouvrir rapi- dement après la mise en bouche observée le 14 novembre et les 20 cm de neige tombés sur le massif jurassien. Pour être cer-

tain des ouvertures, l’informa- tion sera communiquée sur le répondeur téléphonique Allô Neige (09 800 863 49) ou sur le site Internet de la Ville de Mor- teau qui possède une webcam.

“Il faut au minimum 40 cm de neige pour ouvrir en alpin” indique la communauté de com- munes qui gère les sites. Envi- ron 25 saisonniers sont employés au plus fort de l’hiver. La saison dernière, 31 jours d’ou- verture pour le ski de descente ont été comptabilisés. Ce fut une petite année comparée aux 65 jours d’ouverture en 2014- 2015 (178 594 euros de recettes) pour 78 992 euros l’an dernier. Peu d’évolution en matière d’offre de ski alpin pour les sites du Chauffaud, du Gardot, du Meix Musy et de la Bonade. Les clients sont avant tout des locaux qui préfèrent le ski à la demi-journée. Concernant les prix, ils n’augmentent pas. Une journée adulte en alpin coûte 16 euros, enfant 11 euros (12,50 euros et 7,50 euros la demi-journée). “Nous avons des

Un espace ludique nordique a été aménagé à Gardot (gratuit - aller chercher un ticket), coor- donné par l’association Espace Nordique Jurassien. Les skieurs, enfants ou adultes, ont ici un espace d’initia- tion gratuit. Les tarifs du ski de fond n’évoluent pas non plus. La pratique de la raquette

demeure gratuite alors qu’elle ne l’est plus à Métabief ou dans d’autres secteurs du massif juras- sien. “Nous demandons juste aux utilisateurs de raquettes de ne pas marcher sur les pistes afin de ne pas les détériorer.” La véritable nouveauté en matiè- re de neige arrivera l’hiver pro- chain avec la livraison du bâti- ment à Gardot. n E.Ch.

offres intéressantes com- me le forfait 7 jours consécutifs ou non pour 50 euros pour les enfants et 70 euros pour les adultes. La saison

La pratique de la raquette

demeure gratuite.

jeune est à 70 euros et 130 euros pour les adultes” indique la C.C.V.M.

En attendant le nouveau bâtiment d’accueil, le Gardot demeure l’un des points d’entrée majeurs pour le ski de fond.

Les Fins Les élèves de la M.F.R. planteront des haies pour améliorer la qualité de l’eau

Ce secteur de plantation n’a pas été choisi au hasard : situé sur le bassin-versant de la Loue, la surface en culture est impor- tante, et on observe un phé- nomène marqué de simplifi- cation des paysages. En quoi les arbres influent-ils sur la qualité des cours d’eau ? “Les haies ont des rôles béné- fiques multiples car la présen- ce de végétation limite le lessi- vage et leur système racinaire capte les intrants agricoles. On parle ainsi de “zones tampons” qui ont un rôle de filtration” indique Mickaël Mairot, tech- nicien à la F.D.C. du Doubs. Les haies, une fois plus grandes, favorisent une biodiversité spé- cifique en créant des zones refuges à la fois pour la faune et la flore. Bien sûr, elles gênent les exploitants parce qu’elles nécessitent des entretiens régu- liers. “C’est vrai, concèdent les porteurs du projet. Mais elles offrent des avantages certains sur la production agricole puisque les haies brise-vent empêchent la “verse” des cul- tures (tiges des végétaux qui se cassent sous la puissance du vent). Elles sont aussi bénéfiques pour lutter contre l’invasion des campagnols.” Le monde agricole a compris l’opportunité des haies. L’opé- ration est gratuite. Avis aux amateurs… n

Pilotée par la fédération des chasseurs du Doubs, l’opé- ration - d’envergure - prévoit de réaliser la plantation de 20 000 arbres sur le secteur d’Amancey d’ici 2020.

V endredi 30 novembre, sur le terrain du G.A.E.C. du Rocheret à Déservillers, les pre- mières haies champêtres sor- tiront de terre en bordure des champs exploités par Florian Studer. Comme un juste retour à la nature, les arbustes vont prendre racine dans des espaces où ils ont été arrachés pour per- mettre à l’agriculture de s’étendre. “Planter des haies ne veut pas dire revenir en arrière en matière d’exploitation agri- cole” tient à préciser la fédé- ration des chasseurs du Doubs

qui pilote cette initiative vou- lue par le Syndicat Mixte de la Loue. Pas moins de 20 000 arbres seront plantés à Aman- cey, Bolandoz, Chantrans, Silley- Amancey, Flagey, Déservillers, Fertans, d’ici trois ans. Les élèves de la M.F.R. des Fins sont engagés dans le projet. Ils renouvelleront l’opération le 5 décembre lors d’un autre chan- tier de plantation qui se dérou- lera sur l’exploitation du G.A.E.C. Martin à Chantrans. L’opération est financée par l’Agence de l’Eau Rhône-Médi- terranée-Corse (A.E.R.M.C.).

Des élèves de la M.F.R. des Fins vont planter des haies dans le cadre d’un projet mené sur le plateau d’Amancey.

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