Journal C'est à dire 236 - Octobre 2017

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La minoterie Dornier lance la filière poulets bio de Franche-Comté Initiative Après une expérience similaire en Alsace, le minotier précurseur de l’aliment bio dans le Grand Est de la France joue un rôle moteur dans la mise en pla- ce de la filière poulet bio en Franche-Comté. Tous unis pour la bonne chair.

Une journée de présenta- tion de cette nouvelle filière volailles de chair bio s’est tenue début octobre au G.A.E.C. des Aubracs à Villers-Bouton.

S i le bio est devenu pour certains la seule issue pour s’en sortir, pour d’autres comme chez Dornier, c’est d’abord une convic- tion doublée d’un raisonnement économique. “Au départ, on a accompagné la conversion des premières coopératives à comté bio” , rappelle Pierre Dornier de la minoterie éponyme basée dans le Val d’Usiers. Un engagement qui remonte donc à plus de 40 Du bio à la cantine Le Plan National Ambition Bio 2017 demande aux collectivités de s’approvisionner à hauteur de 20 à 30 % en produits bio. La Minoterie Dornier en parte- nariat avec la Cuisine d’Uzel à travers le Comité Bio créé à cet effet, ambitionne de développer ce projet. La Cuisine d’Uzel confectionne et livre aujourd’hui 15 000 repas par jour dans ses cafétérias et différentes collec- tivités (type A.D.M.R.). Un beau projet, de bons objectifs et en plus solidaires.

ans. Puis le fournisseur d’aliment bio a été sollicité par des produc- teurs bio sur d’autres A.O.P. com- me le reblochon. Beaucoup de fabricants ne voyaient alors aucun intérêt à se positionner sur ces marchés de niche. Sauf la minoterie Dornier qui n’a ces- sé de développer son réseau d’ap- provisionnement bio sur le en 2001 dans une usine de pro- duction 100 % bio à Bannans. “On est passé de 7 000 à 15 000 tonnes d’aliments bio entre 2011 et 2017. On étudie aujourd’hui la possibilité de doubler la capa- cité de production du site de Ban- nans pour la porter à 25 000 tonnes” , explique Paul Bignon, le responsable du bio chez Dor- nier. La minoterie possède d’im- portants moyens de stockage sur le site Cerebio à Étalans avec 35 cellules bio de 80 tonnes à 180 tonnes. Lequel site fait aussi l’objet d’un projet d’ex- tension. “On cherche à être le plus local possible dans nos Grand Est de la Fran- ce tout en continuant à produire du conven- tionnel. L’entreprise a investi

approvisionnements. 100 % des céréales et protéagineux bio sont aujourd’hui collectés sur un ter- ritoire englobant la Bourgogne- Franche-Comté, l’Alsace et la Lorraine. Cela représente près de 300 producteurs bio en poly- culture-élevage qui sont nos four- nisseurs et nos clients.” Trait d’union entre l’amont et l’aval des filières, la minoterie le seul fabricant de saucisses de Morteau bio. On lui doit aussi le développement de la filière du blé au pain bio qui fédère plusieurs fournils du Haut- Doubs. Chez Dornier, 70 % de la pro- duction est destinée aux rumi- nants, notamment des vaches laitières. Le reste alimente, c’est le mot, les filières monogas- triques : porcs, lapins, volailles… “En partenariat avec la société Coquy à Flagey, on participe au développement de la filière poules pondeuses bio.” En 2012, la minoterie Dornier démarre en Alsace une filière Dornier raisonne dans cette logique d’organi- sation. Elle approvi- sionne par exemple Haute-Loue Salaisons,

poulets de chair bio avec des par- tenaires alsaciens : deux abat- toirs, dix producteurs, un cou- voir, 15 bâtiments déplaçables. Résultat pour 2017 : 5 000 pou- lets par semaine sont abattus et commercialisés en Alsace. Son ambition actuelle : relever le même challenge en Franche- Comté. “Sauf qu’ici, on part pra- tiquement de zéro” , note Paul Bignon. Six producteurs en Hau- te-Saône et dans le Jura ont accepté de s’engager et une dizai- ne d’autres sont pressentis. Les premiers poussins livrés par le couvoir Jacquet à Oiselay-et- Grachaux sont arrivés sur leur site d’élevage le 22 août. “L’abat- tage débutera à partir de la mi- novembre sur une base de 250 poulets par semaine. On est enco- re loin de conforter un poste sur les exploitations concernées. On parlera vraiment de complément de revenus quand on sera à 1 000 poulets par semaine.”

Une base de 250 poulets par semaine.

En Franche-Comté, la minote- rie Dornier fonctionne avec l’abattoir de Pelousey rattaché à la ferme d’Uzel, exploitation créée par l’A.D.A.P.E.I. du Doubs. Cette filière s’inscrit donc dans

le champ de l’économie sociale et solidaire. Ces poulets bio seront commercialisés dans les magasins spécialisés et en G.M.S. sous l’appellation “poulet bio de Franche-Comté”. n

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